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Soeur Mary:
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Bando:
Sans doute devrions-nous parfois porter plus d’attention aux souhaits que nous faisons. Moi-même avais-je formulé maintes fois ma folle envie de vivre, de vivre vraiment, ailleurs et hors de ces murs surtout, d’élucider quelques mystères et de me nourrir de quelques aventures qui, au moins, auraient comme seul mérite de me rendre ma vie moins... morne et routinière. Moins humaine, en ce sens moderne et si banal, à mon sens, que nous avions défini comme suffisant à définir ce terme. J’avais eu envie de zeppelins flottants, de guerres spatiales, de visites impromptues et de discussions cordiales menées auprès de peuples dont je ne pouvais à peine imaginer l’existence...
Mais je restais pourtant bien loin d’envisager qu’un jour, l’appel en question viendrait résonner, ou plutôt frapper, à ma porte. Non, jamais n’avais-je pensé que ce jour arriverait. Pas ainsi du moins. J’avais bien sûr eu vent et connaissance de l’existence de ces « voyageurs » qui pullulaient ça et là à Seikusu, en cette même ville où j’avais jusque-là passé une existence terriblement ennuyeuse... Mais, si jusque là j’avais hésité à sauter le pas, j’étais au moins parti du principe que, ce pas en question, c’est moi qui le ferais en premier. La vérité, si je souhaitais ainsi vous la retranscrire, c’est qu’il n’en fut rien. Rien de ce voyage ni des évènements que je pourrais alors vous conter ne fit parti d’aucun de ces plans que j’avais tiré sur la comète.

La journée qui précédait tout cela avait été... banale. Simple et sans accroc. Des heures durant, je m’étais promené au bord du canal qui se trouvait non loin de chez moi. Je m’étais perdu en pensées en observant le cour de l’eau et avais marché sans prêter attention au temps qui s’écoulait, avant de finalement retrouver un calme plus grand encore, à moitié affalé sur mon bureau, perdu entre d’innombrables notes et esquisses de quoique ce soit. J’avais observé un temps quelques-uns de ces dessins qu’on avait fait pour moi et qui servaient désormais de couverture à certains de mes livres et avait flâné quelque peu, nostalgique que j’étais, à détailler du regard les courbes sensuelles de quelques esquisses plus érotiques les unes que les autres, qui devraient accompagner ma première publication illustrée du genre. Je m’étais laissé aller aux souvenirs multiples et m’étais même surpris à sourire en me remémorant quelques sensuelles valses. Le contact avec autrui me manquait sans doute, mais allez savoir pourquoi, ces derniers temps, j’éprouvais comme quelque difficulté à aller de moi-même me trouver un peu de compagnie. Je n’étais pas trop du genre à donner des nouvelles, ça n’avait jamais été mon fort. Alors non, j’étais juste resté comme cela des heures durant, à rêvasser simplement. Avant de m’endormir, la tête plaquée lourdement contre mon bureau.
Seul un bruit sourd dans la nuit vint me sortir de ma torpeur.

Combien de temps avais-je dormi ? Je ne le savais pas. Je m’étais juste réveillé en un sursaut, alors que dans la pièce d’à côté, j’avais la sensation étrange qu’on fouillait dans mes affaires, que tout mon appartement en était alors retourné, sans une once de délicatesse.
Je n’eus cependant pas le temps d’exprimer quelque surprise ou peur, non, puisque sans crier gare, un coup violent derrière le crâne venait à me replonger dans les limbes. Le noir total et... juste ce goût de métal amer, de sang, au coin de ma bouche.

Un nouveau bruit sourd, mais bien différent cette fois, venait encore me tirer de mes songes. Bien plus tard sans doute, puisque je sentais cette fois la chaleur embraser ma peau. Nous étions au printemps ? Peut-être en été ? Rien à voir avec le climat peu accueillant de ma ville natale en un plein mois de janvier, quoiqu’il en soit. Ce bruit, électrique, tout formé d’ondes étranges, ne cessait de résonner dans mon crâne qui, je l’admettais sûrement, était encore souffrant après le coup que j’avais reçu. Mes paupières peinaient à s’ouvrir alors qu’enfin, je prenais connaissance d’un tout nouvel et surprenant environnement. J’étais à terre, le corps enfoncé contre la pierre mal taillée qui semblait composer ce sol bien singulier. Je reconnus vite ma lourde sacoche de cuir qu’on balançait près de moi et enfin, enfin j’écarquillais les yeux en me retournant.
Un homme, un peu rustre du peu que je pouvais voir de lui, disparaissait dans le vrombissement incessant d’un portail bleuté qui s’effaçait instantanément après son passage, et celui d’un autre, me lançant seulement un :

« Allez, bonne chance l’ami. »

Cette phrase, aussi surprenante qu’elle me paraissait alors, contribua à me sortir toujours plus vite de mes rêveries. Je découvrais comme mon sac, à côté de moi, avait été rempli de bien de ces livres qu’étaient les miens, avant de lever la tête. Je me redressais, lourdement et ne parvenant à peine à mettre quelque mot que ce soit sur ce qui était en train de se passer, alors que je découvrais cette pièce dans laquelle je me trouvais désormais.
Un grand âtre de pierre, sans feu, de larges fenêtres, toutes faites de pierres elles-aussi, par lesquelles venaient encore se diffuser toute la chaleur d’un soleil couchant... puis des bougies. Des bougies partout, disposées ça et là comme si l’on cherchait à éclairer toute une pièce dépourvue d’électricité courante. À y regarder de plus près... je me rendais vite à l’évidence : aucun dispositif ou appareil que ce soit, aucune ampoule. Sous-entendu, pas d’électricité. Tout bonnement.
Le regard encore un peu flou, je parvins toutefois à ressentir ce frisson dans mon échine, celui que j’avais toujours lorsque mes yeux venaient à se poser sur un crucifix ou, tout simplement, sur quelque symbole religieux que ce soit. Non pas que j’aie quelque objection quant au fait de croire en quoique ce soit, seulement, le fanatisme qui naissait bien souvent de tels objets et fascinations faisait naître en moi quelque gène. Une certaine appréhension, peut-être.

Me relevant difficilement, mes yeux s’étaient enfin ouverts. Mes sens en alerte, mon regard vivotait d’un point à un autre pour détailler les masures de bois sombre, l’immense table qui se dressait d’un bout à l’autre de la pièce et de laquelle émanait le parfum d’un repas gargantuesque, quasi de fête. Je ne pouvais toutefois pas manquer toute cette foultitude d’iconographie religieuse qui me laissait à penser que j’avais été traîné au beau milieu d’une église, ou de quelque chose comme ça. Cela dit, si ce n’était pas par pur intérêt architectural, c’était sans doute le seul autre moyen connu qui expliquerait une visite de ma part en un tel lieu. Tout cela était à n’y rien comprendre et pourtant, allez savoir pourquoi, je ne paniquais pas alors que sous mes yeux se tenait toute une assemblée de nonnes, assises les unes près des autres. Leur habit m’avait bien vite mis sur la piste de leur nature et pourtant, quelque chose me semblait déjà bien différent de tout culte connu quant à leur tenue... Il y avait ce je ne sais quoi que je ne parvenais pas à expliquer et, cela allait sans dire, voilà qui attisait ma curiosité.

Déglutissant sèchement et ravalant ce sang que j’avais encore en bouche, je scrutais là encore tout autour de moi. J’observais chacune de ces femmes qui me dévisageaient et ramassais mon sac, lourd comme un âne mort.

« Hum. Hum hum... Bonjour. »

J’époussetais alors ma chemise, puis mon pantalon de coton noir, ne sachant déjà pas trop où me mettre en cette bien étrange réunion. À observer l’ossature lourde et chargée de mon environnement, j’avais déjà la sensation qu’un poids écrasant venait me tirer sur les épaules. D’un point de vue structurel, j’étais quelque peu ébahi par le travail fait sur une telle bâtisse. Cependant... outre le fait que j’avais été assommé et traîné ici de force, il y avait un je ne sais quoi, très persistant, qui me chiffonnait. Comme une force inexplicable qui venait détourner mon regard. Car, si mes yeux venaient à parcourir les sœurs une à une, découvrant déjà comme l’assemblée était en partie constituée de femmes d’âge mûr, plus ou moins bienveillantes du regard, je m’en trouvais étrangement plus attiré vers le fond de la pièce, quelques mètres plus loin. Là-bas trônait une marâtre, une mère supérieure ou allez savoir quoi, l’air surprise par mon entrée en scène (pas autant que moi), dont la main reposait avec lourdeur sur l’épaule d’une femme, beaucoup plus jeune et vêtue bien autrement. Peut-être avais-je trop lu, ou trop vu de films de science-fiction, d’horreur, plus macabres les uns que les autres... mais une chose était tout de fois sûre, en observant ce fond de pièce, mon corps tout entier fut parcouru d’un long et bien étrange frisson, face à ce tableau qui se dessinait sous mes yeux.

Je m’avançais d’un pas pour en découvrir davantage à la lumière, traînant lourdement ma sacoche pleine de bouquins bien différents les uns des autres, avant d’être frappé par un fait autrement plus étrange. L’un de mes livres, un de ces premiers que j’avais écrit, se trouvait là sur un coin de table. Je n’avais aucune idée de ce qu’un livre de contes pour enfant venait faire ici... quoiqu’après mûre réflexion, j’eus pensé qu’une version édulcorée de mes songes eût été le plus adapté pour une lecture en un pareil lieu.
Sans que je sache vraiment pourquoi, mes yeux décrochèrent relativement vite de cet élément, pour s’en retourner en direction des deux femmes, là au bout. Mes yeux firent alors du mieux de leur précision pour détailler la plus jeune des deux, dont les longues boucles blondes venaient onduler telles de la paille d’or sublimant un visage parfait, dont ils n’étaient là que le cadre.

Je m’avançais encore d’un pas, d’une curiosité qui je l’aurais juré, n’était pas la mienne, pour venir à en découvrir plus. Je fus bien sûr frappé par cet épais bandeau qui lui barrait les yeux, mais... c’était pourtant comme si je pouvais les apercevoir au travers de celui-ci, comme si quelque chose, encore là un je ne sais quoi, venait apposer quelque puissant magnétisme. Je me sentais déjà électrisé et j’en venais à retrouver l’éclat de sa longue chevelure, chatouillant ses épaules, tout près de sa gorge d’un blanc de nacre pur. Le col de sa tunique, bien que très différente de celles portées par ses consœurs, me sembla pourtant tout aussi strictement serré... et j’en compris vite la raison en apercevant comme le tissu se trouvait tiraillé en formant une prison pour ce corps, jeune et ferme, qu’il cachait avec peine. Cette femme était... étonnamment jeune, bien silencieuse et en retrait, fleur effacée dans ce jardin strictement taillé. À la voir, c’était comme si... on la gardait sous clé.
Mon regard glissait encore tandis que je me tenais encore bien loin. Mes yeux passaient sous la table et j’observais comme ses mains se crispaient nerveusement sur le tissu. Était-elle prisonnière ou... qu’en sais-je ?
Je sentais très vite les poids des regards qui se posaient sur moi et mes yeux remontèrent bien vite. J’avais peur de ne pas comprendre.

« J’ai... j’ai bien peur de ne pas comprendre la raison de ma présence ici. J’étais... chez moi. Endormi je crois... et... hum. »

Et là encore, si j’avais tenté de regarder ailleurs, par simple convenance, mes yeux virent se reposer sur la jeune femme, sans que je ne puisse y faire quoique ce soit. J’en finis même par plisser les yeux, par pure mesure d’esquive. Aussi futile soit-elle.

Soeur Mary:
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Bando:
Il n’avait pas fallu tant de temps que cela pour que, face à mon incrédulité somme toute logique, l’une des nonnes ne vienne se présenter à moi, me faisant la promesse de m’expliquer les raisons de ma présence ici. Présence qui, je le rappelle, m’avait quand même valu d’être assommé au beau milieu de mon appartement.

Bien qu’ébahi, surpris et sans nul doute décontenancé par ce qui se jouait sous mes yeux, je décidais de me montrer coopératif, de jouer leur jeu, puisque je compris bien vite, vu l’accueil qui m’était jusque là réservé, que j’étais attendu par ces femmes comme leur messie. J’avais un peu de mal à me faire à cette idée, mais avais au moins la certitude qu’elles ne me voulaient aucun mal. Ce, même si j’entendais déjà ô combien certaines d’entre elles ne voyaient pas d’un très bon œil ma venue en ces lieux. Toutes me dévisageaient alors qu’elles m’adressaient en chœur leurs joyeuses salutations, auxquelles je répondais d’un simple hochement de tête.

Mon regard retrouva toutefois bien vite la dernière d’entre elles, qui finit par me saluer à son tour, d’une voix plus douce, presque effacée. Je remarquais là encore comme la sœur Dominique exerçait de pressions en pressions sur la jeune femme, la tenant comme on tiendrait un chien par sa laisse, alors que lui ne cherche qu’à bondir pour jouer, vivre.
La marâtre me fit alors tirer une chaise pour que je vienne m’asseoir à quelques centimètres seulement de la jeune femme, me mettant toutefois en garde : il m’était interdit de la toucher. Je ne compris pas de suite de quoi il pouvait bien s’agir, mais bien des scénarios venaient à défiler dans ma tête à cet instant. Je me demandais quelle pouvait bien être la nature de leur culte et, autant le dire, cela ne facilita pas ma mise à l’aise...

Ainsi m’avançais-je pour prendre place juste à côté d’elle. J’essayais de ne pas trop m’attarder à la regarder, alors que toutes les autres sœurs me fixaient, mais je pouvais le sentir, comme elle me suivait, m’écoutait, me sentait, à chaque pas qui me rapprochait d’elle. J’avais déjà l’impression qu’à travers l’étoffe qui couvrait son regard, ses yeux tentaient de me percer à jour. Je prenais place et me perdais alors à la regarder, mes yeux semblant ne pouvoir faire autrement, comme s’ils étaient guidés, par autre chose que ma seule volonté. Ses traits étaient fins, doux, sans imperfection aucune... Son teint était clair, s’accordant à merveille à la couleur de ses cheveux qui l’étaient tout autant. Je détaillais en une brève seconde ces somptueuses boucles et me laissais aller à apprécier comme elle était dessinée, comme son cou était gracieux, ses épaules fines, surplombant un buste qui... s’il était caché à toute vue, bien protégé sous le tissu brodé de cette tunique fleuri, ne laissait peu de place à l’imagination. Il me fallut fermer les yeux avant de regarder ailleurs, pour ne pas m’ébahir devant tant d’opulence, devant la nature plus que généreuse de ces deux seins lourds... Moi qui étais plus que friand de poitrines opulentes, je m’en sentais là comme électrisé.

Je chassais ces idées de mon esprit en me rappelant qu’il s’agissait là d’une sœur, vouant sa vie à celle du couvent et de sa communauté. Il fallait quand même se tenir.

Assis et bien silencieux, je restais concentré afin de ne pas me tourner davantage vers la jeune sœur Mary, me focalisant sur les paroles de sa supérieure. Puisque j’avais fait le vœu de jouer le jeu, je tentais ainsi de me contenir lorsqu’on vint enfin à m’expliquer la situation... J’eus, à ce titre, beaucoup de mal à le faire, quand la sœur Dominique énuméra les traitements qui avaient été réservés à la jeune blonde à côté de moi, alors qu’elle me paraissait seulement atteinte d’une forme de... nymphomanie ?
Que de sévices et de cruautés... Que pouvais-je donc faire maintenant que je me trouvais mis dans la confidence ? Il n’aurait pas été très « humain » que je demande simplement à partir, alors que la supérieur évoquait tous ces supplices que la belle et innocente jeune femme avait dû subir, cela dû, en apparence du moins, à des mœurs inconcevables en un temps, en un lieu, tel que celui-ci.

« Eh bien, je... »

Voilà qu’une charge bien lourde venait à poser sur mes épaules. Si je n’étais absolument pas sûr de la sauver à la simple lecture d’autres de mes ouvrages -érotiques pour certains-, il m’apparaissait toutefois comme clair que je ne pouvais rester sans rien faire. Mary se tourna vers moi, une fois encore, et j’en fis de même, quand sa voix mélodieuse parvint à mes oreilles.

“S’il vous plaît restez avec nous Monsieur…”

Je lui adressais alors un fin sourire compatissant, me retenant de poser une main sur la sienne, pour la rassurer et lui faire comprendre que je ferais mon possible pour qu’elle n’ait plus à subir aucune torture qui soit.

« Je vais rester, Mary. Soeur Mary... je... Je ne peux rien vous promettre, mais si un peu de lecture et de compagnie peut vous faire du bien, alors je n’y vois pas d’inconvénient. »

J’en venais alors à me demander à quoi ressemblaient ces séances de lecture. Allais-je me retrouver attaché, armé d’une ceinture de chasteté également ? Allais-je devoir la lui faire tout en restant derrière sa porte quand vient la nuit ? Ou bien lui ferais-je la lecture, comme on conte à un enfant, assis au bord de son lit ? Je me contenta de sourire brièvement, bien qu’un peu inquiet, avant de m’en retourner à soeur Dominique, de peur qu’on me foudroie pour oser me laisser corrompre à la vue si plaisante de la belle soeur Mary.

« Je vais rester. Au moins pour essayer. Après tout le mal que vous vous êtes donné... »

Grimaçant un énième sourire quelque peu empli de gêne, je baissais les yeux pour les poser sur la généreuse assiette qui m’avait été servie, mais que je restais incapable de toucher, tandis qu’autour de nous, la plupart des sœurs, elles, ne se faisaient pas prier pour s’empiffrer comme elles ne devaient en avoir que rarement l’occasion.

Puis, je sentis son pied chercher le mien, tâtonnant longuement, pour venir effleurer ma cheville. Mon regard fureta brièvement vers elle et je m’efforçais alors de ne pas me laisser captiver par ses petites lèvres pulpeuses... Mes yeux se baissaient à nouveau et je fis mine de rien. Mes pieds glissaient alors vers l’avant, jambes écartées, et l’un d’entre eux vint, tout en douceur, au contact du sien, la peau de ma cheville au contact de la sienne, toute douce.

Pris d’un frisson soudain, j’eus la sensation d’une chaleur intense qui venait à me parcourir, du bas de mon corps, jusqu’à mon bas-ventre. Une chaleur vive, mais douce, réconfortante... Je me sentais alors... détendu. À l’aise et en confiance. Je lâchais un très léger soupir de bien-être que je dissimulais au mieux. Mon coeur se mit à battre plus vite, inexplicablement. Je la trouvais très... vraiment très attirante, ça bien sûr, mais il s’agissait pourtant d’autre chose, une chose sur laquelle je ne parvenais pas à mettre de mot. Ce magnétisme puissant. Je me rappelais des mots de soeur Dominique, qui se tenait encore si près de moi. Outre le vœu de chasteté formulé par une nonne et tout ce que cela impliquait... y avait-il d’autres raisons pour lesquelles il m’était interdit de faire glisser ma peau contre celle de Mary ? Le malin était-il vraiment à l’œuvre ici ? Ou bien était-ce autre chose ?

« Qu’attendez-vous de moi, exactement ? Vous... vous pouvez me montrer ? »

Soeur Mary:
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