Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > Salles de cours et bibliothèque

A un moment, on récolte ce que l'on sème ! {Pv ~ Kaïto Nakajima} [FINI]

<< < (2/5) > >>

Kaito Nakajima:
"P-pardon. Pardon Kaïto... Je suis désolée, je me suis mal comportée. Je ne voulais pas te faire de mal, juste me... me défendre face à cette connasse qui bavait sur mon dos. Mais je... je sais que j'ai mal fait... que j'aurais dut agir autrement. A... Arrête s'il-te-plaît..."

"Pitié... Pitié Kaïto ne fait pas ça je … Je ne suis rien de tout ça. Ni une salope, ni un monstre. Je veux bien tout faire pour que tu me pardonnes mais … ne me … ne me traites pas ainsi je t'en prie."

"Non, ferme-la! Je vais te faire payer ta .........."

La scène recommença. Enothis frappant sa table, lui, la molestant contre le mur du fond, et juste avant de pouvoir abuser d'elle, un grand voile blanc avant de se retrouver au point de départ. Ce court scénario tournait en boucle et buggait au moment où Kaito allait se montrer violent.

Le jeune homme grogna dans son sommeil et se retourna. Son esprit logique cherchait à comprendre ce qu'il se passait. D'abord les faits! La dispute, le retour chez lui, la soirée perdue, son coucher ... Ah ! Il dormait, c'était ça, il rêvait. Dans un sens sa pensée vagabonde en fut soulagée. Il se serait détesté d'avoir été aussi désagréable avec la jeune fille. Un rien de perversité lui rappela quand même qu'il ne risquait rien là où il était et qu'il pouvait se faire plaisir comme il le voulait. Il réfléchit donc à la scène qui se répliquait et se dit qu'une clé devait lui faire franchir ce pas, autrement dit, il devait changer sa manière d'être. Un peu comme dans ces jeux pornos où les décisions prises affectent le déroulement de l'histoire et les relations avec les personnages. Essayons autre chose ...

Enothis suppliait. Kaito la regarda un petit moment, profitant du spectacle de sa poitrine splendide pressée contre son torse. Il envisagea plusieurs solutions mais de toutes, choisit la plus appropriée à ses yeux. Endormir la bête avant de la tuer.

"Je suis peiné, je te le répète. Ici au Japon, le respect de l'individu prime sur tout le reste. Tu as gâché ton effet avec Kyoko par pur égoïsme. Si tu veux t'intégrer à ce pays, il va falloir y mettre du tien et avaler des couleuvres si nécessaire. Il ne me viendrait pas à l'idée en Egypte, d'aller peloter une femme pour prouver à une autre ce que je vaux ou pas. Tu as fait une grosse erreur de jugement dans un pays où les traditions sont importantes. J'en suis navré mais il va falloir que tu sois punie. Il existait une manière de punir les femmes au Japon. Agenouillées, elles devaient laisser une foule d'hommes leur jouir dessus tant qu'eux le voulaient."

Un vrai discours de série B mais apparemment suffisant pour permettre à la scène de continuer. Kaito s'auto-congratula pour sa pirouette et  sourit dans son sommeil en se grattant l'entrejambe.

"Sois consciente de ma gentillesse car je vais t'éviter ce supplice."

Un gros 'OOOOOHHHHH' désapprobateur retentit dans la salle et le professeur et les élèves masculins émirent des commentaires douteux quand au vrai respect des traditions.

"SILENCE" sonna Kaito "la sentence m'appartient et je ne tolèrerai aucunes revendications!"

Le jeune homme vivait son rêve et comme tel, en était le héros, supérieur à tous.

"Pour avoir utiliser tes seins pour me séduire, c'est avec eux que je vais commencer alors mets y du tien et montre moi ce qu'une fille aussi belle que toi sait faire avec sa plastique."

Grand seigneur, Kaito défit sa ceinture, se déboutonna et abaissa son pantalon, exhibant son sexe tendu devant le visage d'Enothis. Bon sang! Depuis quand était-il aussi large et long? L'étudiant tira une chaise à lui et s'y assit, guidant Enothis entre ses jambes. C'était d'une facilité déconcertante, elle était aussi légère qu'une plume. Il la prit par les épaules et la pencha vers lui, emprisonnant son sexe entre les deux masses tièdes. Il en aurait hurlé de plaisir. Il ajusta sa position et pressant les seins contre sa queue, commença un long va-et-vient. C'était indescriptible. La poitrine d'Enothis était d'une douceur incroyable. La masse tendre et lourde de sa poitrine le comprimait dans un fourreau soyeux où il glissait avec aisance. Quand il sentit ses reins fatiguer, il fit changer les rôles.

"A toi maintenant! Fais moi jouir avec tes seins, excite moi, voilà oui, presse les comme ça, plus fort, plus vite!"

S'accrochant aux accoudoirs de la chaise, il fit tout pour tenir jusqu'au dernier moment, profitant de cette branlette mammaire délivrée par une beauté exotique. Qu'elle était belle Enothis, dans la position la plus enviée par Kaito depuis qu'il visionnait des hentais en cachette. Quand il ne put se retenir plus, il explosa. Le jet de sperme qui jaillit comme un geyser inonda le visage de sa partenaire avant de se répandre sur sa poitrine. Il lui intima de continuer et se fit branler un moment en la détaillant du regard, couverte de foutre. C'était quoi cette quantité ??

"Tu t'en sors bien, bravo, mais ce n'est pas fini. J'admire tes efforts et il va falloir persévérer."

Kaito se redressa et après avoir aidé Enothis à se relever, lui ôta son chemisier souillé et la fit coucher sur le dos sur une table, la tête et les épaules dans le vide.

"Détends toi sinon tu auras mal à la nuque."

Il vint se placer au dessus de son visage et  dans l'autre sens cette fois ci recommença à s'exciter entre ses seins. cette position lui permettait de les prendre plus fermement et d'y aller plus fort. Les petits plaisirs supplémentaires étaient les cheveux doux d'Enothis lui caressant l'intérieur des cuisses et mieux encore, la sensation folle de sentir ses lèvres effleurer ses boules si elle relevait la tête. Ce fut intense et agité avant qu'il se répande à nouveau, déversant sur son ventre des flots de foutre collant. C'était vraiment bon de pouvoir jouir à volonté ...

Le jeune homme reprit ses esprits, gardant toujours la tête de la fille entre ses cuisses. Il avait une idée en tête. De tout son poids, il s'étala sur le corps bronzé de sa partenaire, lui embrassa les hanches et fit glisser sa langue jusqu'à son pubis. Là il s'arrêta, contemplant ce miracle de la nature. D'un doigt curieux, il vint délivrer une caresse entre les lèvres de la jeune femme. Dans la réalité il n'aurait pas su quoi faire mais dans ce rêve magique, ses caresses étaient expertes. Il prit un malin plaisir à exciter la jeune femme, immobilisée sous lui. Il électrisa cette zone sensible, prenant en otage le clitoris offert pour en faire l'objet de son harcèlement salace. Quand elle gémit plus bruyamment, il inséra un doigt dans son vagin trempé, puis rapidement un deuxième puis un troisième. Il les crocheta à l'intérieur, elle était en feu, avant de la doigter longuement, aussi loin que possible, pas brutalement mais sans lui laisser le moindre répit. Du petit doigt, il initia une exploration de son anus, s'amusant à titiller le sphincter serré. Quand elle vint, il resta ancrer en elle jusqu'à ce qu'elle arrête de trembler.

Un concert d'applaudissements vint saluer cette performance auquel Kaito répondit d'un sourire flatté.

Il la libéra et fit un pas en arrière, la contemplant dévastée. Elle sentait le sperme à outrance et d'ailleurs, le fluide masculin maculait toujours sa peau chocolat. Lui aussi en avit le corps couvert après s'être affalé sur elle.

"Tu es belle Enothis."

C'était criant de vérité. Il en vibrait d'émotion.

"Tu as aimé? Maintenant, j'adorerai que tu t'occupes encore de moi ... s'il te plait. Offre moi ce délice et je te pardonnerai tout, je pourrai même te redevoir quelque chose si tu le voulais."

Il ne risquait rien à mentir, les rêves effaçaient ce genre de promesses.

Un 'DONG' lointain retentit comme un carillon victorieux.

Quand il présenta son gland devant la bouche de la jeune femme, il était dévoré par l'envie de baiser ce visage délicat. Il se retint  tout son possible et quand il sentit le premier coup de langue, il se cabra et jeta la tête en arrière. Ce qu'elle lui fit, il ne l'oublierait jamais. Toujuors allongée sur le dos, elle lui prodiguait une fellation remarquable, sa petite bouche enveloppant le tiers de son sexe. Elle le guidait contre son palais, l'aspirait avec gloutonnerie, le poussait à l'intérieur de ses joues et secouait la tête pour le malmener. Oui sa fellation valait sûrement celles de Cléopâtre.

Il faillit défaillir de plaisir, trembla et sans prévenir, fit un pas en avant. Enothis l'aspirant à ce moment-là, il s'enfonça tout d'un trait dans sa gorge grande ouverte. La mâchoire de la fille s'écarta à son passage, il sentit le goulot étroit de sa gorge résister une infime fraction de seconde avant de céder. Son sexe déformait monstrueusement le cou d'Enothis. Elle se tortillait, gigotait et tapait pour qu'il la libère mais non, il voulait la prendre comme ça. Il lui baisa la bouche de cette manière, penché sur elle, les poings fermés, en appui sur la table. Elle ne faisait pas le poids aussi profita t'il de cette situation un long moment. Il se retira d'elle, son visage était dévasté? Un long filet de bave reliait sa queue aux lèvres de la fille. Il lui parla, la calma, il était curieux qu'elle obtempère et lui intima d'accepter toute la débauche de cette gorge profonde. Le spectacle de son sexe ramonant dans ce passage étroit et distendant son cou était captivant.

"Je ... je vais jouir Enothis, tu vas me faire venir dans ta gorge !!!"

Son orgasme fut violent. Il lui remplit le ventre de longs jets de sperme chaud et continuait encore quand il se retira de sa bouche. Essoufflé et respirant bruyamment, il se pencha pour l'embrasser.

"Merci Enothis, tu as toute mon admiration."

Il s'assit sur une chaise pour l'admirer. Les mâles présents dans la salle félicitèrent la jeune fille pour son comportement exemplaire.



Enothis/Emaneth:
Elle essayait tant bien que mal de s’excuser, de trouver les mots pour éteindre l’ire de celui qui lui faisait face, et pourtant cela ne semblait pas fonctionner. Ce n’était même pas qu’il continuait à l’avoiner de propos plus culpabilisants les uns que les autres, ou même qu’il continuait de l’attaquer physiquement. Non c’était pire que cela : Le monde rebouclait, encore et encore. En fait, elle avait bien compris qu’elle se trouvait dans ses propres rêves, qu’elle était plus ou moins emprisonnée dans son propre manque d’acceptation de ses agissements de la journée, mais elle imaginait qu’agir de la manière la plus honnête la tirerait de cet univers distordu et agressif. Non. Alors que Kaïto, ce jeune blond pourtant si doux naturellement, s’enhardissait à nouveau sous le coup d’une colère justifiable et justifiée, ils se retrouvaient tout les deux à l’emplacement même dans lequel il s’était trouvés auparavant, et revivaient les mêmes instants. Alors elle se demandait, dans cette lucidité étrange que les rêves peuvent vous offrir, ou vous suggérer, de quelle façon elle pouvait influencer cela pour qu’enfin ils avancent, pour qu’enfin elle fasse progresser son songe, et n’ai pas à nouveau à subir ces affronts, son chemisier qui vole pour libérer la volupté de son coeur, qu’elle ne ressente pas à nouveau les mains du jeune homme s’approchant de ses hanches libres et faibles. Mais rien n’y faisait, elle n’avait aucun contrôle sur la situation. Pire même, elle se retrouvait spectatrice de ses propres choix, ne pouvant qu’à peine répéter ce qu’elle avait déjà dit, comme si elle ne s’était pas suffisamment sentie sotte de craquer une première fois. Elle vivait un véritable purgatoire.

« Je suis peiné, je te le répète. Ici au Japon, le respect de l'individu prime sur tout le reste. Tu as gâché ton effet avec Kyoko par pur égoïsme. Si tu veux t'intégrer à ce pays, il va falloir y mettre du tien et avaler des couleuvres si nécessaire. Il ne me viendrait pas à l'idée en Egypte, d'aller peloter une femme pour prouver à une autre ce que je vaux ou pas. Tu as fait une grosse erreur de jugement dans un pays où les traditions sont importantes. J'en suis navré mais il va falloir que tu sois punie. Il existait une manière de punir les femmes au Japon. Agenouillées, elles devaient laisser une foule d'hommes leur jouir dessus tant qu'eux le voulaient. »

Qu’était-ce ? Une nouveauté ? Alors qu’elle s’apprêtait à revivre pour la cinquième fois l’emportement soudain du jeune homme et son attaque courroucée, se terminant par une nouvelle boucle, ce coup-ci il prononça autre chose, quelque chose qui lui empourpra les joues à un degré à peine imaginable ! C’était son esprit qui créait ÇA !? Quelle…. Quelle genre de jeune femme était-elle pour que de tels songes ne lui viennent à l’esprit ? Peut-être qu’Emaneth était en train de manipuler son rêve ? C’est qu’elle en était capable la garce en plus, s’infiltrer dans les songes d’autrui pour y souffler des idées saugrenues, parfois même persistantes ! Pour autant … Elle ne l’avait jamais fait envers elle, surtout qu’Enothis connaissant l’existence de la Djinn serait capable de la remarquer, ou du moins, de percevoir son influence. Et dans le cas présent elle ne pensait pas cela plausible. C’était … Enfin il y avait quelque chose de trop idiot, de trop… exagéré pour que ce soit de son crû. N’empêche, se faire jouir dessus par toute une assemblée quelle… Quelle drôle de manière de faire.

« Sois consciente de ma gentillesse car je vais t'éviter ce supplice.
-  M… Merci »

Eut-elle prévue la réaction de la pièce ? Non. Etait-elle à l’origine de cette huée qui témoignait d’une franche déception à l’occasion de cette décision de ce Kaïto presque correspondant à la réalité désormais ? Si c’était le cas, que les djinns du désert la transforme en crapaud, car elle ne saurait contenir la honte que d’être celle qui, dans les faits, serait déçue de ne pas finir en objet d’amusement pour une foule de jeune homme en rûte. Elle savait qu’elle avait honte, extrêmement honte, mais de savoir désormais si c’était à cause du rêve et de ses messages confondants, ou de sa prime culpabilité, elle ne saurait le dire. En tout cas l’étudiant devant elle fit taire ces ombres qui semblaient se délecter de ce spectacle sans l’observer, et elle eut presque un soupçon d’espoir quand à la suite des événements… Mais visiblement, c’était sans compter sur son esprit tordu, qui ne manqua pas de lui faire vivre une nouvelle surprise sous la forme des prochains mots de son camarade de classe :

« Pour avoir utiliser tes seins pour me séduire, c'est avec eux que je vais commencer alors mets y du tien et montre moi ce qu'une fille aussi belle que toi sait faire avec sa plastique.
 -  Comment ? Mais je… Je n’ai… Jamais… Enfin…. »

Mort à son esprit, mort à sa libido, mort à tout ce qui avait put créer cette situation qui la plaçait face à ce non-choix absolu qu’elle se retrouvait à suivre contre son gré ! Comment agirait-elle normalement ? Elle fuirait sûrement, loin et prestement. Mais à la place la voilà qui, pétrifiée, se retrouve à voir le garçon se déshabiller pour faire apparaître … Un gourdin. Un énorme et dense gourdin qui manque de faire un léger rebond dans les airs quand il est enfin libéré de son écrin de tissu. Elle couine d’appréhension à sa simple vue, mais bien loin de se retrouver à rompre le contact avec Kaïto, elle ne tire qu’à peine sur cette main qui lui tient le poignet avant que celui-ci ne fasse un geste opposé, et la traîne avec lui pour finalement l’amener à genoux, tandis qu’il s’est lui-même assis. Tête-à-tête avec le mandrin du jeune homme, trop proche pour ne pas le voir, pour détourner le regard de cet outil du diable. Son esprit tordu ne lui laissait pas le choix, alors quoi faire ? Suivre le flot ? Elle ne vit rien d’autre et laissa le jeune homme l’appuyer plus près de lui, la forçant bien délicatement dans le fond à englober son membre de ses deux larges orbes de chair. Elle tremblait un peu, n‘osait pas le regarder dans les yeux tant elle était gênée. Mais elle vint presser ses deux seins autour du matériel monstrueux du jeune homme, appuyant dessus un maximum, écrasant de sa chair chaude et moelleuse l’objet masculin, et se laissa… plus ou moins guidée par le damoiseau pour agir. Elle n’y connaissait rien, et elle avait honte, si honte, terriblement honte, mais… le rêve l’échauffait. Elle se sentait enfiévrée, elle avait le souffle coupée. Ses draps devaient être dans un beau état tiens, vu comment elle se sentait dans ses songes.

Elle ne savait même pas si elle faisait bien les choses. Elle avait bien les propos de Kaïto, mais bon, on remercie bien un petit chien quand il tend la tête pour être caressé. Et … Est-ce qu’elle venait vraiment de se comparer à un chien ? Mon dieu mais ça n’allait vraiment pas bien dans son esprit ! Hésitante, comme si elle voulait véritablement mettre un terme au rêve, et par là-même à l’ensemble de cette situation, elle cherchait à trouver le meilleur moyen d’accomplir sa tâche. Elle s’était presque habituée à voir ce morceau rouge et ardent monter et descendre d’entre sa poitrine, et venir lui tapoter le menton avec envie, alors …. alors autant qu’elle y aille plus vite non ? Au moins comme ça se serait finit, et adieu sa dignité déjà en lambeau ? Quitte à rejeter le tout de sa pudeur, elle fit donc ainsi, accéléra soudainement, et vit le résultat en quelques instants : Avec un grognement terrible, le jeune homme se mit à lui jouir dessus, semblant inarrêtable. Et elle, cruche et surprise, fit le pire en cette situation : Elle se recula d’un sursaut incontrôlable. Elle reçut le tout sur elle. Son visage souillé, ses seins tâchés, sa tenue ne protégeant plus rien ce fut même son ventre qui reçut les traits chauds et gluants, épais filets blanchâtre sur sa peau sombre. Et elle en tremblait. Pas de honte, d’excitation. Le souffle coupé, elle haletait en voyait ce jeune homme la couvrir de son jus, sans comprendre pourquoi son esprit s’attisait d’être ainsi souillée. Un frisson lui parcourait l’échine, et elle avait …. chaud, bien trop chaud.

L’instant d’après il lui somma de continuer et haletante, confuse, le regard fiévreux, elle se mit à obéir. Sa main sur le membre, le pressant entre ses doigts, de haut en bas. Aussi terrible était cette pensée, désormais … elle avait presque envie d’y goûter, comme si le fait qu’il s’agisse d’une punition lui était sortit de la tête. Rêve de merde, mais rêve quand même… C’était presque comme si son esprit assimilait ces informations et les enregistrait, avant de finalement les inscrire en sa chair. La situation était critique, et à ce rythme, elle allait juste perdre pied… alors quand il la fit cesser, elle le vécut à la fois comme un soulagement…. Et une déception.

« Tu t'en sors bien, bravo, mais ce n'est pas fini. J'admire tes efforts et il va falloir persévérer. »

Est-ce qu’elle en fut heureuse ? Malheureusement pour elle, oui ! Bon dieu qu’était-elle en train de devenir ?

Transportée sur la table ? Ce ne fut que l’affaire de quelques instants, et si la position n’avait absolument rien d’agréable, sûrement même déplorable si elle avait vraiment eut été dans le monde réel, ici dans le rêve cela n’eut rien de gênant. Elle se laissa simplement faire, utiliser, le nez entre les cuisses d’un jeune homme avec lequel elle n’avait jamais parlé, et pire encore, dont elle avait fait le malheur dans la journée ! Alors c’était comme ça ? Quand elle pétait les plombs, se sentait coupable, elle finissait par rêver que l’autre se vengeait en faisant d’elle son petit jouet sexuel ? Eh bien elle pourrait presque s’y faire, très honnêtement, même si elle se doute qu’il s’agit là de son esprit embrumé de plaisir qui lui parle. En revanche, à l’instant même où il s’allonge sur elle, elle manque de paniquer, ne comprenant pas la situation, avant de percevoir cette décharge qui la traverse de part en part. Quelle…. DELICE ! Vibrante d’émotion, elle se tend, gigote, essaye de ne pas balancer son bassin vers l’avant dans un geste qui exprimerait le tout de son bonheur, mais c’est à peine si elle parvient de s’en retenir. Elle gémit, d’une voix douce, d’une voix parfaitement honnête. Et heureusement qu’il ne peut pas voir son visage parce qu’il y verrait tout les aveux de son abandon absolu ! Une plastique de salope qu’elle avait dit, et une plastique de salope qu’il avait prononcé … La question n’était presque plus d’actualité quand il vint la stimuler de ses doigts, glisser dans son antre chaude et humide pour venir y tirer les aveux de son bonheur : une salope aurait peut-être plus de pudeur qu’elle n’en avait actuellement.

Électrisée, elle tente autant qu’elle peut de se mordre la lèvre pour se taire, mais quand elle se concentre sur sa bouche, se sont ses hanches qui se redressent et gigotent pour mieux s’offrir aux attentions de l’inconnu. Et quand elle n’a plus le contrôle de sa bouche pour favoriser la manipulation de son bassin, elle se met à couiner et risque à tout moment de l’appeler par son prénom, ce qu’elle se refuse. Alors elle oscille entre un aveu et l’autre, dans une lutte ridicule qui ne va que croissant.  Et ce jusqu’à ce qu’elle jouisse sous le doigté expert de son senior, qui semble avoir choisit de l’amener au bord du plus honteux des états avant de s’éloigner, et de la contempler. Elle ne peut encore se cacher, ce serait parfaitement idiot. Elle est tremblante, les jambes écartées pour offrir pleine accès à son fruit défendu, et entre ses lèvres elle est venue placer ses doigts, les mordillant en haletant lourdement. Elle tente de retrouver son souffle… C’est à peine si elle le souhaite encore d’ailleurs :

« Tu es belle Enothis. Tu as aimé? Maintenant, j'adorerai que tu t'occupes encore de moi ... s'il te plait. Offre moi ce délice et je te pardonnerai tout, je pourrai même te redevoir quelque chose si tu le voulais. »

Pour la première fois, elle le regarda dans les yeux. Tant pis, elle assumait désormais pleinement, qu’elle soit une pute ou une traînée, tant pis, les songes ne sont qu’à elle, personne ne saurait l’y trouver pour la juger. Alors quand il s’approche avec son membre en direction de son visage, elle se permet de … sourire, avant de tendre les mains par dessus son visage, les posant maladroitement sur les hanches de l’homme à peine couverte du bas de sa chemise d’étudiant… Avant de souffler dans quelques mots délicats, désireux, avide même, quelque chose qui lui trottait dans l’esprit depuis un moment :

« Oh oui… enfin. »

Va savoir si le Kaïto de son rêve l’a entendu, mais quand elle a enfin le gland entre ses lèvres, c’est pour l’englober sans la moindre gêne, ou la plus petit once de questionnement. Faire bien ou non, réfléchir à si elle agissait bien ou non…. Quelle idiotie elle avait eut ! C’était son rêve, tant pis si elle s’amusait non ? Alors de ses mains elle l’invita à avancer un peu plus, et elle vint faire passer cette chaire chaude et épaisse le long de sa langue, contre son palais, aspirant doucement tout en cherchant à taquiner les bords plus doux de son gland. Avide, elle cherchait plus ou moins à lui imprimer un mouvement, quelque invitation passive pour qu’il se fasse plaisir au creux de sa bouche, et de ses deux grands yeux d’ors elle venait l’observer, le questionner, lui suggérer son plaisir, et lui soumette le sien. Sans la moindre forme de procès toutefois, elle chercha à s’activer plus clairement, quitte à faire elle voulait y goûter, à ce jus terrible et enivrant, et tant pis si il s’agissait d’un rêve et qu’elle lui attribuait dans son manque complet de connaissance le goût d’un smoothie à la framboise ! Plus rien n’avait d’importance… Sauf ce qui s’ensuivit :

Elle aspira alors que, dans un sursaut de désir, Kaïto avait avancé ses hanches et avec ceux-ci son outil de « négociation ». En un instant elle se sentit suffoquer, incapable d’aller chercher de l’air tandis que le damoiseau se rompit le cou dans un frisson qui ne devait pas avoir grand-chose de commun vu ses précédentes réactions. Peinée, surprise, et surtout en train de perdre le contrôle de son moment de sérénité lascive, Enothis frappa avec un peu de peur les hanches du jeune homme pour lui signaler que ça n’allait pas bien mais … il n’en fit qu’à sa tête ! Alors elle le sentit attraper sa tête, et entre un instant de pleine panique et de pleine jouissance… de perte absolue de contrôle et d’excitation dû à sa position de petit objet sans force… Elle le sentit utiliser sa gorge pour son unique plaisir, vif et brutal. Elle se mit à pleurer, et à tremper comme jamais. Et jusqu’à ce qu’il se lâche en elle, elle fut tant tendue que son corps lâcha en même temps qu’il libéra sa bouche, la pauvre demoiselle reprenant de l’air comme elle put non sans recevoir quelques jets de foutre chaud au visage. Elle se laissa rouler de côté et tomber au sol, crachotant et toussant comme elle pouvait tout en récupérant un air qui lui avait tant manqué, et qui lui brûlait presque les poumons. Bon dieu, pour un rêve, elle pourrait au moins s’économiser ce genre de surprise. Mais elle se redressa, entendant malgré tout les étranges applaudissements et les propos de Kaïto. En fait, d’avoir réussi tout ça … la remettait en confiance. Alors elle s’en remettait… lécha ses doigts et essuya les larmichettes qui pendaient aux commissures de ses paupières.

Puis chercha tant bien que mal à se redresser, se plaçant comme elle put au sol. Assise, les jambes de côtés, elle n’allait pas se relever. Elle savait qu’elle ne parviendrait pas à le faire. En revanche elle pouvait parler, entre deux souffles courts, ce qu’elle fit…

« Je… Je ne sais pas pourquoi… je fais un tel rêve. Et c’est presque dommage que ce soit avec un Kaïto aussi entreprenant et pas ce mignon senpaï que je croise de temps à autre au lycée. Après… C’est pas comme si je pouvais le faire au lycée … C’est bien la première fois que je me permets ce genre de liberté de toutes manières... »

Elle ne sut pressentir si le jeune homme avait une réaction à ces mots. Après tout, elle se parlait à elle même en cet instant, plus qu’elle ne cherchait une discussion avec ce Kaïto vengeur sortit tout droit des tréfonds de sa conscience. En revanche, elle trouva la force de s’appuyer à ce bureau sur lequel elle avait été si longtemps allongée dans une bien terrible position, et s’en aida pour se relever. C’est le moment où elle choisit de regarder le garçon en face d’elle et de l’observer un court moment, puis d’observer le morceau de chair encore beau et droit. Son rêve n’était pas encore finit hein ? Alors pourquoi ne pas aller plus loin ?

Elle se déshabilla, glissa le long de son corps les restes de vêtements qui lui faisaient l’effet d’un fardeau. Puis elle fit glisser sa jupe le long de ses hanches et se déchaussa. Elle était là, nue et rougissante, le corps déjà souillée, quelques restes de spermes coulant encore lentement entre ses seins, les soulignant d’une traînée pécheresse. Alors elle s’avança lentement le long des chaises et des ombres, s’éloignant lascivement de son juste « vengeur » pour aller s’installer devant la salle de classe, sur le large bureau du professeur. Assise alors, elle écarta grand les jambes, offrant la vue de son abricot  parfaitement rasé et encore suintant de sa lubricité.

« Autant finir ce songe en beauté non ? Kaïto-senpaï ? »

Sa voix se fit invitante, langoureuse, tandis qu’elle ouvrit son antre intime de ses doigts, tout en cherchant du regard celui qu’elle assimilait à une création de son esprit vaincue par la culpabilité :

« A l’aide, Kaïto-senpaï, il faut me remplir avant que le vilain prof et les vilains élèves ne me baisent comme la salope étrangère que je suis ! »

*
*   *
Autre part, dans le même espace, une autre personnalité se balade. Emaneth, dans sa pleine splendeur de Djinn, est à la recherche de sa chère moitié, sûrement perdue quelqu’autre part dans ce monde construit de toute pièce. Elle n’avait pas eut le temps de prévenir Enothis du danger environnant que la jeune femme s’était endormie, l’emportant avec elle dans ce traquenard, et désormais elle était en train de parcourir les couloirs inquiétants d’une école sordide dont la géométrie n’avait pas le moindre sens. Elle monte un escalier ? Bienvenue au rez-de-chaussée. Elle le redescend ? La voilà sur le toit de ce lycée sans queue ni tête. Et cette impression constante d’être observée, une horreur, tout simplement le pire frisson qu’elle avait eut à ressentir depuis longtemps ! Et elle était une Djinn bordel, pas une simple petite humaine, alors allez savoir quels étaient les risques encourus par sa pauvre petite protégée dans ce monde de dingue. Bon dieu, elle trouve celui qui a osé créé pareille dimension et c’était clair, elle en ferait du hachis. Non mieux, de la purée, par le bas, histoire de bien laisser la tête pour la fin, avec quelques gargouillis sanglants. Tant pis si elle est obligée d’en faire une goule pour qu’il contemple la fin de sa vie en temps réel, elle s’épuiserait mais en revanche elle tiendrait la plus belle des revanches pour les risques qu’elle est obligée de prendre afin de sauver Enothis. Allez, elle ouvre une porte et arrive dans un réfectoire, bondé qui plus est, par des ombres aux regards indéfinis. Elle perçoit une lubricité sans borne dans ces lieux, qui sait ce qu’il pourrait arrivé si elle se laisse submerger… Donc non pas le réfectoire, allons voir ailleurs. Une porte après l’autre, elle finira bien par trouver la bonne.

Kaito Nakajima:
"Je… Je ne sais pas pourquoi… je fais un tel rêve. Et c’est presque dommage que ce soit avec un Kaïto aussi entreprenant et pas ce mignon senpaï que je croise de temps à autre au lycée. Après… C’est pas comme si je pouvais le faire au lycée … C’est bien la première fois que je me permets ce genre de liberté de toutes manières..."

Dans son sommeil, Kaito bougea, perturbé. Enothis vivait le rêve comme étant le sien? Les songes étaient bien étranges, transformant la réalité en une succession d'évènements irréels. Et si leur esprit communiquait en symbiose. Non! Impossible! Arrête de penser Kaito et profite de ce que t'offre ton inspiration. La vraie Enothis ne se serait pas laissé faire. Celle là léchait ses doigts collants de sperme et souriait. Un élan de culpabilité saisit le jeune homme. Se lâcher comme il le faisait était horrible ... mais tellement bon. Il accomplissait tous ses fantasmes avec une poupée au corps de dingue. Il faudrait qu'il lui demande la prochaine fois .... non non ... n'importe quoi! Il n'arriverait même pas à la regarder dans les yeux. La voix excitante de la jeune fille le ramena à des sujets plus pertinents.

"Autant finir ce songe en beauté non ? Kaïto-senpaï ?"

Ah oui bien sûr, il ne l'entendait pas autrement. Il entendait la sodomiser comme un animal enragé. Depuis qu'il avait vu toute la série des Bible Black, la sodomie était son fantasme le plus fou. Dans cet anime, toutes les filles adoraient ça. Il rêvait de pouvoir réaliser cette obsession. Exposée comme le faisait, Enothis ressemblait à une actrice porno. Assise nue sur le bureau du prof, les jambes écartées, offerte.

"A l’aide, Kaïto-senpaï, il faut me remplir avant que le vilain prof et les vilains élèves ne me baisent comme la salope étrangère que je suis !"

A cette annonce, la classe changea, où plutôt les personnes présentes changèrent. Les hommes étaient nus et se masturbaient en la regardant. Le professeur, tout proche, y mettait tant d'ardeur qu'il grognait sourdement. Les étudiantes en revanche restaient figées dans une position studieuse. En un instant, Kaito fut entre les cuisses de la jeune femme. Il voulait être lui même mais son démon intérieur l'incitait à aller plus loin. Il prit le temps de la regarder, de faire courir ses doigts sur sa peau foncée. Il soupesa sa poitrine et pinça doucement les tétons. Elle était couverte de sperme, il s'amusa à l'étaler plus encore sur con corps avant de lui donner un doigt à sucer. Il n'attendit pas qu'elle s'exécute et pressa son sexe contre l'entrée de son jardin secret. Elle était trempée et il eut l'impression d'être avalé. Mince! Il aurait préférer rencontrer une résistance mais non, il passa le barrage de ses lèvres facilement et se retrouva emmanché tout au fond d'elle. Le fourreau de chair était délicieusement soyeux et brûlant. Il raffermit sa position et verrouilla son bassin contre celui de sa partenaire, restant fiché comme ça. Il retira son doigt de sa bouche et l'embrassa fougueusement, la serrant contre lui. Il lui prit la nuque d'une main, de l'autre il lui pétrissait les seins. Quand il commença à bouger en elle, il crut jouir dans l'instant mais réussit à se contenir. Pas trop vite, non, pas trop vite. Il adapta son rythme et l'envie immédiate de la remplir passa. Que c'était bon, il découvrait que la douceur avait aussi ses avantages. Néanmoins il ne put résister et lui parla en même temps qu'il dévorait ses lèvres.

"C'est ce que tu voulais Enothis? C'est ce que tu as toujours voulu? Te faire prendre en public, te faire baiser sans merci sans rien pouvoir y faire. Offrir ton corps de cochonne au premier venu? C'est ta manière à toi de te défouler, tu aimes la bite, tu aimes de faire couvrir de foutre."

Il accélera, la tenant par les hanches. Les coups de reins qu'il donnait maintenant étaient plus soutenus, il ne la laissait pas récupérer. Il la poussa sur le dos, couché sur le bureau. Aussitôt, une colonne d'étudiants se matérialisa près d'elle. Le professseur expliquait les bienfaits du sperme pour la peau et à titre de démonstration, éjacula sur le visage de la jeune femme. Kaito la démontait, recherchant à matérialiser le plaisir de l'égyptienne.

"Tu vois, tous t'adorent ici."

L'un après l'autre, les étudiants vinrent se vider sur son visage, l'inondant, lui remplissant la bouche. Elle ressemblait à un sac à foutre. Elle dégoulinait tellement que le sperme formait une couche épaisse la masquant. Le bukkake était phénoménal. D'un claquement de doigts, Kaito fit disparaitre et la colonne de garçon et les liquides poisseux du visage d'Enothis.

"Tu as aimé? C'était superbe."

Il se retira d'elle et la retourna, écrasa sa poitrine sur la table. Quand il écarta ses fesses pour exhiber son anus, il sourit. Enfin ! Il pressa son gland contre l'anneau serré et au moment où il allait la prendre de cette manière, son gland glissa un niveau plus bas pour la pénétrer plus classiquement. Il réessaya mais non, impossible de la sodomiser. Ce fut l'objet d'une irritation passagère qui se dissipa quand une première pulsion faillit le faire cracher sa semence. Oh ooooh! Doucement. Consciencieusement, il la ramona un long moment, ramenant ses bras derrière son dos pour la maitriser complètement. Une pensée le traversa.

"Je ne sais pas si tu vis la même chose que moi mais il faut que je te dise que le plaisir que j'y prends est divin."

Son bassin claquait contre les fesses bronzées. Son sexe massif la pistonnait sans relâche. A un moment, il s'immobilisa pour souffler un peu. Ressentant une étrange sensation, il fixa avec surprise son engin dans la chatte d'Enothis. Son sexe gonflait ou plutôt s'élargissait, gagnant en épaisseur et distordant le vagin déjà bien béant. Se penchant sur le côté, il observa l'apparition d'une bosse sous la peau du ventre de la jeune fille. Meeerde ... il poussa en avant et la bosse grandit là où son gland fourrayait dans les chairs. Génial !! Se ressaisissant, il infligea à sa partenaire une séance de baise monumentale. Il voulait qu'elle vienne de cette manière.



                                                                         

                                                                      




Ailleurs, l'air se refroidit brusquement alors que la créature émergeait des ténèbres dans lesquelles elle dormait depuis bien trop longtemps. Elle avait faim et une proie se présentait à elle. Les portes s'ouvraient et se refermaient non loin. Des pas se rapprochèrent. La conscience primaire de la chose jubila. Quand la porte derrière laquelle elle se tenait s'ouvrit, une nuée de tentacules plus ou moins épais jaillirent à une vitesse folle pour capturer leur victime qui ne put les éviter. Ils la saisirent par les poignets et les chevilles, écartèrent ses membres et la soulevèrent dans les airs. L'immonde tas graisseux qu'était la créature rampa hors de sa tanière pour exposer sa proie. Cette belle jeune femme à la peau foncée serait son objet de plaisir avant qu'elle l'ingère. La chose perçut une once de mysticisme et de magie qui accrut son excitation.

Des tentacules mineurs arrachèrent les vêtements fins et immédiatement trois autres, plus volumineux, investirent son vagin, martelant profondément au fond de son ventre. Deux autres violèrent ses fesses, rejoignant les premiers dans un déchainement primal de violence sexuelle. Un filament s'enroula autour de son cou, d'autres comprimèrent ses seins, Une longue verge molle força ses lèvres et passant sa gorge pour descendre plus loin encore, vint remplir son estomac d'un liquide immonde.

Juste sous cette scène d'une brutalité inouïe, la créature accumulait dans des poches à la surface de sa chair visqueuse des quantités de semence qui d'un instant à l'autre, rempliraient la victime par tous les tentacules qui la violaient.

Enothis/Emaneth:
La jeune femme ne faisait guère attention à ce qui l’entourait, surtout que l’univers dans lequel ils se trouvaient, ce rêve, semblait avoir pour objectif d’être bien plus amusant pour son senpaï que pour elle-même. Peut-être que le jeune homme faisant partie du songe, il y avait là une sorte de théâtralité dans ses réactions, comme si le reste de la pièce agissait avec lui, mais Enothis n’en avait que peu conscience, tout au plus pouvait-elle ouïr quelques sons et réactions, mais autrement rien. Ce n’était pas vraiment de son fait, c’est surtout que pour elle, ces formes inertes sur leurs chaises ressemblaient tout juste à des ombres, des amas sombres et indéfinis dont elle avait rapidement apprit à ignorer l’existence. A la place, elle ne faisait que jouer avec le seul être consistant dans la pièce, le seul qui, très clairement, n’avait qu’un seul objectif, à savoir la transformer en son petit objet de plaisir personnel, et qui avait finalement remporté sa victoire : Elle était là, acceptant « son » songe, « son » désir, et se permettant enfin d’agir sans la moindre forme de réflexion supplémentaire en se présentant, douce et offerte, presque docilement, au blondinet encore si bien et clairement tendu qu’il n’allait sûrement pas la faire patienter ! Allez, elle était même allée au point de jouer encore un peu plus de la situation, osant sous-entendre que si il ne venait pas, lui qu’elle « avait choisi », le public masculin n’aurait de grâce de la transformer en leur propre outil de plaisir avec les plus outrancier des comportements ! Et bien entendu, la réaction de Kaïto fut claire et directe, d’une honnêteté qui ne se pardonnait pas le moindre doute sur le bien-fondé de son action .

Il joua de sa chair. Venant presser ses seins ô combien charnu, il y récolta sa propre jouissance pour lui en faire consommer encore un peu plus, du bout du doigt, et elle ne fit pas mine de rebrousser chemin, obéissante. Elle lécha délicatement ce fruit du plaisir du jeune homme, et accueillit avec un frisson d’extase l’approche de ses hanches, voyant le massif objet masculin s’apprêter à la fendre d’un mouvement désireux et incontrôlable. Elle n’attendait que ça, et quand il se permit enfin de se plonger en elle dans un balancé un peu sec, ce fut pour se glisser au coeur de ses chairs intimes avec une telle hospitalité qu’Enothis le sentit venir percuter l’entrée de son utérus, l’amenant à couiner de surprise avant de s’agripper à lui en toute hâte. Il l’embrassa, et elle répondit, ses hanches encore bien ouverte pour qu’il s’installe au coeur de son être tout en s’y sentant le plus à l’aise possible. Elle s’offrait, sans la moindre forme de doute, s’abandonnait à ses caresses, le laissait s’occuper d’elle comme bien lui convenait, et effectivement, elle trouvait en ce rêve plein de fantasmes une satisfaction démentielle. Mais qu’elle perde la tête, elle n’en avait que faire, le jeune homme pouvait bien la transformer en chienne pantelante pour la nuit, elle se retrouverait le lendemain matin dans un état de quiétude naturelle, avec simplement la satisfaction d’un songe bestiale mais bienheureux. Alors elle s’abandonnait, et dès qu’elle le sentit glisser en elle, venir masser ses chairs brûlantes de désir, transformer son antre sacrée en son petit fourreau personnel, elle se mit à gémir sans répit, appuyant chacune des percussions sur l’extrémité de son vagin par un soupir d’insoupçonnable satisfaction.

« C'est ce que tu voulais Enothis? C'est ce que tu as toujours voulu? Te faire prendre en public, te faire baiser sans merci sans rien pouvoir y faire. Offrir ton corps de cochonne au premier venu? C'est ta manière à toi de te défouler, tu aimes la bite, tu aimes de faire couvrir de foutre.
 -  Vilain senpaï ! Oser dire ça de moi. Nhhh… Non je … J’accepte simplement ma punition, pour avoir été une vilaine fille. Alors baise moi, je ne suis qu’à toi, remplis moi… Haaaah… Fais moi crier. »

Etait-ce dû à la situation qui dégénéra à partir de ces aveux ? Ou tout simplement que les émotions cumulées étaient en train de faire réagir son corps endormi ? En tout cas, elle atteignait désormais un tel état de plénitude que lentement elle perdait connexion avec ce qu’il se déroulait. Son être épuisé dans le rêve était entièrement offert au jeune homme, et le plaisir qu’elle en ressentait n’avait aucune commune mesure avec ce qu’il était logique de connaître et vivre, et pourtant… Lentement son expris se déconnectait de l’ensemble de ce fantasme. Elle se sentait, manipulée, humiliée, couverte de semence, couverte de l’attention de quelques mâles dans des états proprement honteux, mais encoe une fois, le tout de cette situation devenait flou, instable, discontinu. Elle voyait Kaïto la ramonant sur la table avec la fureur de quelques démons lubriques, et s’en sentait pleinement heureuse. Elle le sentit la coucher sur le ventre et la prendre sauvagement, comme une bête, et ne put retenir sa voix quand chacun de ses assauts faisait vibrer son être de sensations tumultueuses. Et puis il allait plus fort, plus vivement, plus terriblement aussi, une véritable apogée où tout se mélangeait, où son esprit disjonctait. Son propre corps, sa peau parcouru d’une chair de poule dû uniquement aux frissons d’extase, ses seins écrasés contre la table, le bruit des claquements furieux du jeune homme contre ses fesses quand il venait percuter son cervix… Trop d’éléments, trop de sensations, un cumul tellement chaotique. Elle tremblait de tout son être, le plaisir lui faisait tourner la tête, tout son corps se tendit. Elle cria de bonheur quand une vague d’inégalable bonheur enveloppa l’intégralité de son être… Et le songe se rompu.

*
*   *
Emaneth se déplaçait dans le lycée fantasmagorique comme elle le pouvait. Ce lieu sans cohérence lui faisait mal à la tête, et elle cherchait tant bien que mal à retrouver sa chère et tendre camarade de vie. S’attendait-elle à être prise en chasse ? Non, pas le moins du monde. Après tout elle était l’entité magique supérieure ici, et même si elle s’était retrouvée piégée à cause de quelques déconvenues, dont la seul et unique origine était le fait qu’Enothis n’était pas du tout du même calibre qu’elle et donc parfaitement sensible à ce genre d’afflictions, elle n’en restait pas moins une Djinn, une être supérieure et dont les talents magiques ne savent connaître d’égales ! Elle se sentait en confiance, elle savait bien qu’elle saurait agir si besoin, le seul problème étant de trouver sa compagne et de la ramener le plus rapidement possible dans le monde des vivant, loin de cette réalité tronquée. Quelle erreur de s’être crûe toute puissante…

Quand elle passe une énième porte de classe qu’elle pensait close, voilà que celle-ci s’ouvre en un grand fracas, et avant même qu’elle ne puisse réagir, elle passe de la posture de prédatrice à celle de proie. Plusieurs membres, longs et grotesques, viennent l’enserrer pour l’attirer dans le piège monstrueux, et elle n’a de temps que pour en attraper un ou deux et les arracher avant que d’autres ne viennent et la forcent à la docilité. En moins d’une seconde, elle est dans cette pièce, loin du chemin qu’elle parcourait, et tenue dans les airs, elle ne peut que forcer pour tenter de se dépêtrer de l’emprise de cette chose qui se tient derrière elle. Quelle saloperie ! Elle force, sur ses jambes, sur ses bras, mais dès qu’elle parvient à progresser un peu sur la reprise de contrôle de son être, voilà que quelques appendices gluants se rajoutent pour l’emprisonner, pour la forcer à la soumission.

« Putain de saloperie, crois moi que je ne vais pas te laisser me becqueter ! »

Insultes inutiles, l’être grotesque ne semble pas répondre à autre choses que quelques instincts primaires. Des instincts toutefois honnêtes quand elle sentit sa tenue être arrachée pour laisser le pleine accès à sa féminité. Sa haine gonfla un peu plus, mais pas autant que ce qui approchait de ses orifices. Elle sentit les nombreux tentacules glisser en son être sans problèmes, se comprimant d’abord pour pouvoir s’installer avant de grossir pour pouvoir occuper le maximum d’espaces : La sensation était aussi terrible qu’odieuse : le plaisir sexuel le plus sauvage apparaissait, impérieux et implacable. Elle ne manqua pas de jamais se tarir d’insultes et de rage tandis que ses joues rosissait à cause de ce traitement, et visiblement cela ne plaisait pas à cette bête ésotérique : Elle la fit taire, d’un long organe poisseux qu’elle lui enfonça dans la gorge, pour y vider un liquide gluant dont les effets furent instantanés : son corps s’échauffa, sa vision se troubla, mais surtout, le coeur de son être se mit à chauffer de façon incontrôlée. Cette saloperie la préparait à accepter le traitement qui allait s’ensuivre, et c’est avec une indignation sans égale qu’Emaneth se mit à réagir : Elle claqua sa mâchoire. Cette chose était résistante, peut-être, mais pas assez pour résister à cet assaut soudain. Elle déchira la chair monstrueuse, sectionnant le tentacule avant de le recracher au sol, mais le mal était fait. Dès que le monstre se mit à faire vibrer, glisser, onduler ses tentacules dans ses chairs intimes, ce fut pour la faire vriller d’un plaisir infâme !

« [Aaaaah … Saloperie...hnnn… Je.. Haaah… Je vais te… IIIIIH… Te réduire en charpie... »

Cette chose, toute intelligente que l’on puisse la croire, sembla ne répondre que par un gargouillis sans clarté avant de s’affairer à pétrir sa chair tout en ravageant sa féminité. La douleur se mêlant au plaisir, la pauvre Djinn tentait en vain de garder les dents bien serrées, écrasées les une contre les autres pour ne pas souffler un aveu de faiblesse. Mais rien n’y faisait… Une minute, puis deux, puis cinq à lutter, et quand finalement elle eut crû avoir gagnée, la chose cessant de la maintenir dans les airs pour finalement la placer face contre le sol, elle eut la terrible réalisation de son état : Elle n’avait même plus les forces pour lutter face à l’outrage qu’on lui faisait. Elle n’avait pas la force de se tirer hors de l’emprise de ce blob à tentacules, ni celle de se traîner au sol. Et c’est là que la chose l’acheva. Ces appendices plongèrent en elle avec une puissance démultipliée maintenant qu’elle se trouvait sur un support, et les à-coups ininterrompues, inépuisables, d’une vitesse inhumaine la rendirent parfaitement folle. Elle se mit à hurler de bonheur, bouche grande ouverte, langue pendante et yeux au ciel tandis que son corps étaient en proie à une crise de plaisir telle que seul les tentacules lui permettait de rester vaguement dans sa position si humiliante, le haut du corps écrasé au sol et l’arrière relevé pour offrir pleine accessibilité à la monstruosité violeuse. Et elle se perdit dans un temps si long qu’elle aurait crûe ne jamais être libérée de cette emprise. Une éternité à se faire violer sans jamais pouvoir répondre tant l’épuisement ravageait ses forces, et le plaisir ses nerfs. Seule une chose l’en libéra, qu’elle ne put comprendre qu’une fois le fait accompli…

*
*   *
Les rayons du soleil ne se développait qu’à peine à l’horizon. Filtrant par l’interstice des rideaux, ils vinrent frapper le visage en sueur d’Enothis qui se réveilla en sursaut, se redressant de sa couche dans un mouvement instinctif, tout en avalant une grande bouffée d’air…

« Qu’est-ce qu… Nhhhh...Nhh… AAAah AAAh Haaaaaaaaaaaah. »

A peine sa conscience revenue, une sensation, quelque chose perturba son réveil alors qu’elle s’élança plus ou moins en arrière avant de se tordre dans tout les sens. Le plaisir. Délicieux poison, il reprit son droit dès qu’elle put le comprendre, et tout son être se tordit dans les draps, alors qu’elle hurlait de bonheur, qu’elle tremblait de l’ensemble de sa nuitée, qu’elle jouissait à en détremper le sommier comme si elle venait enfin de retrouver sa chair, et qu’elle la lui faisait payer. Tout son corps hurlait de ce plaisir et c’est avec une incontrôlable stupeur qu’elle put percevoir la totalité de sa chair être stimulée, encore et encore et encore et encore. Plusieurs longues minutes d’une jouissance sans pareille avant qu’enfin son corps n’abandonne, et qu’elle s’écroule mollement entre ses draps, déjà épuisée. Ce qu’il lui était arrivée ? Elle ne saurait le comprendre, le rêve lui restait en mémoire, et lui colla une belle couleur cramoisie sur le visage. Bon dieu, c’était elle qui avait fait ce genre de songe ? Elle ne savait comment le prendre, et même si l’ensemble avait finit par être délicieux, elle ne put s’empêcher de se demander par quels moyens elle avait finit par se réveiller dans un tel état. Pantelante, elle chercha plus ou moins à appeler son alliée de toujours, peut-être saurait-elle ce qu’il lui était arrivé, mais elle n’eut pour toute et simple réponse qu’un ton vexé, presque blessé même, qui répondit avec hâte avant de disparaître dans un coin de sa tête :

« Bonjour Emaneth. Tu… Tu sais ce qu’il s’est passé ?
-  Non. Va prendre ta douche... »

Mince, elle était de mauvais poil… Elle lui en reparlerait plus tard, tout de suite cela ne semblait pas être le bon moment. Et puis il se faisait déjà tard, et elle n’avait pas grand temps pour elle avant de devoir courir pour chopper les transports en commun l’amenant au lycée. Aussi quitta-t-elle rapidement ses couettes, tituba péniblement jusqu’à la salle de bain, et s’y glissa… Une nouvelle journée commençait.

Kaito Nakajima:
Kaito avait les hanches qui lui faisaient mal. Il avait depuis un moment déjà perdu la notion du temps et la seule chose qui retenait son attention étaient les fesses d' Enothis venant rebondir contre son ventre. La jeune femme avait un corps superbe, sculptural même, et de la voir livrée à ses plaisirs en toute obédience ne faisait qu'augmenter sa fougue et son envie de faire plus. Le tableau obscène qu'ils offraient était d'un érotisme inégalé. Kaito le vivait de plusieurs manière. Tantôt il se sentait débordant de générosité à lui faire don de tant de plaisir, tantôt, il considérait le corps d'Enothis comme un objet à utiliser et s'en contentait méchamment. L'une et l'autre de ces considérations émergeaient aléatoirement et perturbaient le rêve du jeune homme au point de l'irriter fortement. Sa nature profonde le poussait à la gentillesse et c'est ce qu'il préférait, quand un dialogue doux s'initiait avec la beauté offerte, mais quand sa volonté cédait à une violence physique plus intrusive et qu'il forçait dans les chairs maltraitées, une partie de lui se délectait du résultat brutal qui s'ensuivait.

Dans tout cet outrage, Enothis acceptait et recevait sans protester cette succession de pénétrations trop monstrueuses pour être réelles. Son corps se crispait autant que ses entrailles se distordaient, torturées par un sexe trop gros et trop inhumain. Quand elle vint, Kaito ressentit au fond de son âme le plaisir qui s'emparait d'elle. C'était d'une intensité volcanique et elle fut dévastée par un tsunami d'émotions trop contradictoires pour être comprises.

L'orgasme d'Enothis déclencha celui de Kaito. Dans un dernier coup de rein, il se répandit en elle, déversant des flots de semence dans ce réceptacle délicieux. Que c'est bon! Oh oui que c'est .... étrange ... Pourquoi ne bouge t'elle plus? La salle de classe semble s'effacer autour d'eux, tandis que le corps figé de la jeune femme se dissout lentement en volutes blanches. La scène disparait et Kaito se retrouve seul et nu dans un néant glacial. Plus de sol, plus de murs ni de plafonds, rien qu'un vide total et opaque où Kaito ne voit plus son corps. Au loin, dans cet abîme de ténèbres, un rire d'une noirceur démoniaque retentit et vient le heurter de plein fouet. Le jeune homme sent ses poils se hérisser et sa peau se couvrir de chair de poule. Il halète, effrayé cherchant à déterminer ce qu'il se passe. Un courant glacial l'enveloppe, symbolisant la présence d'une entité immatérielle susurrant dans une langue incompréhensible des mots terrifiants. Kaito hurla de terreur.

Dans une réalité toute autre, le même Kaito cria et dans une tempête de bras et de jambes battant l'air, se retourna vivement dans son sommeil et tomba de son lit. Sa tête heurta un angle de son chevet, ce qui acheva de le réveiller complètement.

Plus d'Enothis, plus de plaisir, plus de salle de cours, Kaito mit un moment à comprendre ce qui venait de se passer. Un rêve, un simple rêve, et pourtant pas aussi simple que ce qu'il semblait. Le jeune homme était physiquement éreinté et il constata avec stupeur que son corps avait aussi bien vécu ce songe que son esprit. Son érection était toujours aussi marquée et son plaisir s'était répandu dans son caleçon. Il était tout collant et grimaça avant de tâtonner et trouver des mouchoirs dans l'obscurité de sa chambre pour s'essuyer. Il revint à son rêve, comment avait-il pu en arriver là? Certes Enothis était une fille superbe et désirable mais en venir à une extrémité aussi violente et quasi réelle que celle qu'il venait de vivre ... Incroyable!
Le jeune homme alluma sa lampe de chevet et se recoucha, les bras croisés derrière la tête. Trop excité pour se rendormir, il essaya d'analyser cette nuit si particulière et frissonna quand il repensa à la créature ... ou quoi que ce fut. Il entendait encore son rire dément. Mais qu'en était-il de la jeune femme? Les bribes du songe se rassemblant, il se souvint qu'il l'avait aussi vu rêver. Il s'émut de penser au plaisir qu'elle avait prit. Elle, si distante s'était lâchée. Etait-ce son véritable caractère? Etait-elle une folle de sexe? Il la revoyait si sage en classe habituellement puis superposa à cette vision son corps couvert de semence comme il l'avait imaginé. Que se passerait-il quand ils se recroiseraient? Il adorerait qu'elle se montre aussi chienne qu'elle l'avait été.

Quand le réveil de Kaito sonna, il n'avait pas fermé l'œil. L'objet de son obsession était une superbe égyptienne à la peau foncée. En fait, il fallait plutôt dire deux égyptiennes car dans les derniers moments de son rêve, Kaito s'était vu spectateur éthéré d'un viol atroce. Dans un premier temps il avait cru qu'il s'agissait aussi d'Enothis qui se faisait ravager par une créature d'un autre monde mais les traits de la victime lui étaient apparus clairement. Tout aussi belle que l'étudiante, cette princesse d'un âge révolu avait vécu un calvaire inimaginable, prise et violée par une infinité de tentacules immondes qui avaient vidé en elle une quantité impossible de liquide visqueux. Il avait bien essayé de hurler mais il avait eu l'impression de s'étouffer inutilement. A un moment, très bref, il lui avait semblé que la proie tendait vers lui une main implorante. Il n'en était pas sûr et dans un même geste avait voulu lui répondre.


Kaito était prêt, toujours vêtu d'un éternel jean bleu clair et d'un sweat à capuche blanc, il referma la porte de sa maison et s'assura de bien la verrouiller. La matinée s'annonçait ensoleillée et sa journée à l'université serait complète. La tête ailleurs, il marcha de longues minutes pour rejoindre la station de métro et quand la rame arriva, il s'engouffra dans le wagon, anonyme, et chercha un coin où se tenir sans se faire marcher sur les pieds.

Comment lui parler? C'est sans s'en rendre compte qu'il arriva à l'université. Il était tôt, aussi il décida de se rendre à la cafétéria pour prendre un thé. Sa table favorite près de la baie vitrée et à l'abri des regards était libre. Il s'y installa et à travers la vitre, regarda les étudiants matinaux arrivés.

Navigation

[0] Index des messages

[#] Page suivante

[*] Page précédente

Utiliser la version classique