Constat d'une nécessité écologique [Avec Akita Celebrindal]

Sous une pluie battante, elle a décidé d'effectuer une petite virée nocturne. S'approchant de la fenêtre, elle regarde les cordes qui tombent, d'abord le ciel, puis le sol, pour voir de grosses flaques, de nombreuses surfaces d'eau remuées par l'eau du ciel dans de bruyants plic plac. Grise atmosphère, peu de badauds sont dans la rue et depuis l'appartement d'une amie chez qui elle passe un peu de temps, elle songe à la maison de Real Algarade, un riche marchand de la ville dont la maison est à quelques dizaines de mètres. Anna a réussi à apprendre que cet homme comptait se rendre au théâtre avec sa femme cet après-midi-là, ne laissant qu'une propriété gardée par un service de sécurité privé réputé efficace composé d'anciens mercenaires ayant fondé leur propre entreprise de surveillance. Même si leu tête n'est pas connue, quelques ESPers composent les employés, la voleuse est certaine de cela. Mais par un temps pareil, elle doute que Rael et son épouse ne sortent réellement. Toutefois, l'heure approche et il serait dommage d'être absente si le couple sort effectivement. Aussi dit-elle au revoir à son amie et quitte-t-elle le quartier pour courir d'abri en abri.

Le parc. Elle doit passer par le parc pour atteindre le domaine du marchand, une maison privée au large jardin entretenu par plusieurs jardiniers. Le parc est ses arbres, abris de fortune contre la pluie, mais Anna n'a rien d'autre que son sac pour se protéger et le ciel ne fait pas mine de se calmer. Alors la brunette commence à courir sous son sac pour se réfugier auprès du premier tronc qu'elle voit, sous un filtre de feuilles. Puis elle reprend sa course jusqu'à l'arbre suivant. Et encore. Mais elle ignore encore que plus loin se trouve une plante- Une plante bien particulière qui se trouve juste à côté de l'arbre sous lequel elle vient d'arriver.

La pluie, voilà un allié puissant. Les êtres de chair la fuit, les insectes se mettent à l’abri, mais les plantes l’adorent. Akita n’y fait pas exception, plus encore que toute autre espèce végétale. Elle lui doit son existence, sa survie, mais aussi sa tranquillité. Les humains préfèrent fuir l’eau qui leur tombent dessus, se mettant à l’abri, pour éviter d’être mouillés. L’eau nourrit la terre, nourrit les racines, nourrit la tige, les branches et les feuilles. La végétation renaît. Voilà un moment que l’être végétal attendait cette ondée. Les plantes autour commençaient, elles-mêmes, à souffrir. L’arbre sous lequel elle a trouvé refuge, lui offre un peu d’ombre, mais hélas il ne lui procurait aucune humidité. La pluie est donc plus que bienvenue. Les humains se terrent dans leurs abris. Mais l’un d’entre eux ou plutôt l’une d’entre eux semble se déplace d’abri en abri pour un tout autre but. Un objectif que l’humaine doit s’être fixé et elle vient droit vers la femme-plante bien dissimulée.

La jolie jeune femme s’approche. Très belle, un peu musclée, une partie du corps laissé volontairement aux regards. Par amusement ou par défi, la dame-plante change son apparence et prend celle de la nouvelle venue, gardant, pour une fois, son sexe féminin. Mais, elle prend une silhouette bien plus grande, avec une poitrine bien plus voluptueuse et une stature bien plus musclée. Malgré sa transformation, elle a gardé sa peau cloueur chlorophylle. La verte créature attend patiemment que l’humaine arrive à sa portée. Elle se dote alors de plusieurs bras. Deux mains se glissent pour atteindre la poitrine, à même la peau et masse les seins lentement. Deux autres viennent caresser le postérieur, écarter les fesses, les rapprocher, taquiner leur orifice. Une autre main encore vient caresse lentement le pubis, puis vient passer sur l’intimité. Elle s’empare des lèvres intimes, les caressant, sans s’y introduire. Ses doigts sont très féminins et glissent facilement.

« Alors, on vient s’amuser dans les buissons. Ou tu veux peut-être autre chose? Akita est prête à tout faire pour t’aider. »

Sa voix est féminine, mais un brin autoritaire. La femme-plante arrive à moduler sa voix, mais c’est un exercice difficile et fatiguant.