Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > Zone Sous-Marine

Légende urbaine - Monstre marin [avec Lyli]

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Lissandre Verrières:
Assise dans son bureau, son ordinateur portable à coque rose allumée : Lissandre soufflait une nouvelle fois. L’inspiration avait fui. Elle tournait en rond depuis au moins trois heures. Elle ne parvenait pas à reprendre un de ses récits commencés. Elle n’arrivait pas non plus à trouver une nouvelle idée. C’était le néant. Et elle soupirait encore, laissant tomber sa tête contre la surface du bureau.

Lissandre décida de fermer toutes ses pages ouvertes. Elle éteignit même son ordinateur pour le rallumer. Se disant que le geste serait symbolique de repartir de zéro. Elle éteignit donc sa session, redémarra son PC et se retrouva face à son fond d’écran. Sa main sur la souris… ne sachant quoi faire et où cliquer.

« Merde ! »

Elle ouvrit une page internet. Cliqua sur un lien. Puis alla sur cet autre site. Lissandre finit par se perdre dans les méandres d’internet, allant d’un article sur une innovation technologie, à une vidéo sur des chats kawaii, en passant également par une vidéo porno avant de finir sur un forum local. Des fils de conversation qui explosait dans tous les sens.

« Légande urbain – Monstre marin » Ce titre avait remporté l’attention de Lissandre. Ça et le fait que le pseudo du créateur indiquait une localisation pas si loin de sa position. Elle ouvrit le fil de discussion et apprit qu’un geek avait aperçu une forme dans l’eau. Une très belle femme aux cheveux rouge nageant avec une souplesse et une rapidité impossible pour une humaine. Les réponses étaient aussi intéressantes que le postulat de base. Il y avait les haters qui s’en donnait à cœur joie, les pervers qui imaginaient les choses, il y avait même un pseudo-scientifique qui expliquait par A+B comment l’existence d’une sirène était impossible.

Car c’était de ça dont il était question : une sirène !

Milieu de l’après-midi. Lissandre s’enfonçait dans le sable. Ça faisait une heure qu’elle essayait de retrouver le spot. Elle n’avait que quelques images issues du fil de discussion du forum. Elle s’arrêta une énième fois pour demander les coordonnées GPS à celui qui avait soi-disant vu la sirène. Mais elle n’avait toujours pas de réponse.

« SIRENE ! SIRENE ! Où es-tu ? »

Il n’y avait plus personne autour d’elle. Elle s’était éloignée des plages de sable fin pour explorer des endroits bien plus sauvages. Des petites criques qui se retrouvaient complètement noyées à marée haute. Et la marée montait justement. Le temps jouait la course-poursuite contre elle.

« SIRENE ! J’aimerai te rencontrer ! J’aimerai parler avec toi ! Tu M’ENTENDS ? »

Ses mains en porte-voix, Lissandre se demandait soudainement si ça servait à quelque chose. Est-ce que le son de sa voix pouvait être audible depuis sous la surface de la mer ?

Elle finit par laisser ses affaires un peu plus haut, là où l’eau ne les atteindrait pas. Puis elle se dirigea vers un rocher où elle s’assit en tailleur. Le regard au loin, elle ne croyait plus en cette rencontre…

Lyli:
Pour les humains, créatures les plus banales peuplant la terre, il était difficile de concevoir l'existence de créatures hors du commun, tout comme de la magie elle même. Les rares rencontres de Lyli étaient de ce fait souvent un choc culturel lorsqu'elles avaient lieux sur terre, et même après témoignage des rares humains l'ayant rencontré qui irait vraiment croire qu'une créature surnaturelle vivait juste là, à quelques mètres des plages si fréquentés par les touristes ? Généralement personne, mais quelques exceptions contournaient cette règle...souvent des rêveurs qui n'étaient eux même pas sur de ce qu'ils faisaient. Quoi qu'il en soit, ces rares téméraires valaient bien le coup qu'on aille à leurs rencontre !

Quand une voix féminine hurla "SIRENE" comme si rien n'était, difficile donc pour Lyli de l'ignorer. La sirène crut d'abord à un jeu entre adolescente mais les cris s'intensifiaient, portés par le vent et l'eau. " J'aimerais te rencontrer ", voila qui l'interpela assez pour sortir discrètement la tête de l'eau et l'observer de loin. Aux premiers abord c'était une jeune femme, tout ce qu'il y avait de plus banale mais Lyli eut soudainement un doute et une interrogation. Sa peau n'était pas de la même couleurs que les humaines normales, elle était toute rose mis à part le visage. Une certaine interrogation sur son visage, la sirène décida de plonger et de s'approcher lentement et surement des côtes presque vides, jusqu'à se retrouver au pied du petit endiguement de roche.

Sans crier garde et par surprise, Lyli se hisse coude contre la roche en surgissant de nulle part aux pieds de la demoiselle, crevant avec élégance la surface de l'eau. Les goutes salées de l'océan ruisselaient contre sa peau nue et son revêtement en écaille, ainsi que sur ses longs cheveux couleurs de feu, semblant moins impactés que ceux d'une humaine par le liquide. Tout sourire aux lèvres, Lyli dévisage cette personne en penchant son visage de droite à gauche, comme une enfant espiègle jaugeant une surprise qu'on venait de lui offrir.

- Comment tu savais que j'étais ici ?

A vrai dire Lyli n'attends pas vraiment de réponse et approche son visage si près de celui de la jeune femme qu'elle pouvait sentir son souffle. Toujours en conservant le même sourire et avec une pointe de curiosité, la sirène commence à poser les mains sur les cuisses de la jeune femme, ne pensant pas une seule seconde que ce geste pouvait avoir une connotation sensuelle ou même érotique, les sirènes et les humains ne voyaient pas les choses de la même façon après tout.

Ces mains commençaient d'ailleurs à caresser ces jambes, puis son ventre, ainsi que le reste de ses hanches et de ses bras... en évitant tout de même les zones trop intimes. Avec un sourire s'agrandissant d'avantage, Lyli continues de toiser ce corps rose, en riant soudainement aux éclats.

- Ahahaha ! j'aime bien ta peau, elle est rigolote ! C'est... étrange et agréable à toucher ! Quels genre de créature es-tu ?

Lyli ne connaissait pas assez le latex et pensait que cette combinaison rose constituait la peau de la jeune femme. En tout cas, elle aimait énormément ce toucher, ces sensations... et avait du mal à retirer ses mains. Elle ne saurait dire pourquoi, mais la sirène était très excitée par la sensation de ce toucher.

Lissandre Verrières:
Lissandre n’a même pas le temps de conter son histoire qui l’a amené sur cette plage à ce moment précis. Elle est bien trop surprise d’abord, et trop curieuse ensuite pour le faire. Cette femme au corps parfait, aux cheveux magnifiques : cette femme a posé ses mains sur son latex chéri. Et Lissandre ne peut rien faire contre une femme qui adore sa peau d’adoption.

La déglutition est difficile quand les mains deviennent un peu plus que curieuse. Ses mains qui appartiennent à une femme extraordinaire et dont le corps ruisselle d’eau. Ses mains qui glissent sur son ventre… sur ses hanches… C’est : c’est sensuel. Lissandre ne s’attendait pas du tout à ça en rencontrant une sirène ! Elle en perd ses mots et c’est quelque chose de rare pour la petite Française !

« Je suis… je suis humaine. »

Des mots étranges. Tout le monde est humain. Alors, devoir le dire à voix haute et sous le coup du sérieux ?... Lissandre est toujours perturbée par les premiers instants de cette rencontre. Sa tête ne sait plus très bien si elle rêve ou si c’est la réalité tellement triste et terne racontée par les informations télévisées.

« Tu… tu es vraiment une sirène ? »

La question parait idiote. Elle est si proche d’elle. Elle a été touché par elle. Pourtant, son esprit suspecte encore une farce démesurément réaliste. Dans cette société actuelle, avec la technologie de réalité virtuelle émergeante et tout le reste ? Les effets spéciaux hallucinants des films de cinéma ? Lissandre pourrait être prête à vivre une vraie-fausse expérience de rencontre de sirène.

*C’est forcément une vraie ! Arrête de jouer l’idiote, Lissandre ! Reprends-toi ! *

« C’est du latex. Ce n’est… pas ma vraie peau. Mais je n’aime pas celle que la vie m’a donné. Je préfère celle-là. Elle a plus de couleurs. Elle a une meilleure texture. Elle n’a pas de défaut contrairement à celle que je cache derrière. »

*Et maintenant ? De quoi est-ce que je parle avec une sirène ? Certainement pas de la pluie et du beau temps ! Alors quoi ? *

« Euh, je peux te demander ce que tu fais ici ? Je veux dire, j’adore que tu sois venue me voir. J’adore que tu aimes ma peau d’adoption. Mais je ne comprends pas. Si tu existes vraiment, comment ça se fait qu’on vous prend pour des créatures imaginaires ? Tu t’es perdue ? Tu veux que je t’aide ? Sache que j’ai beaucoup d’argent. Je ne suis pas en train de dire que je suis vaniteuse, en fait, je ne sais même pas si tu comprends le concept d’argent. Bref, ce que je veux te dire c’est que, si tu as besoin d’aide : je serai ravie de t’aider ! »

Toujours assise en tailleur sur le rocher, ses yeux étaient concentrés sur ceux de la sirène. Mais également sur son corps si… féminin. Si… mouillé. Un corps magnifique !

Lyli:
La curiosité de L'humaine aussi bien que la pression était palpable, si bien qu'elle posa une vanne de questions, beaucoup trop même du point de vu de la sirène, qui avait du mal à suivre. Elle se contenta tout de même de répondre aux premières ,entre les mots de l'étrange créature à la peau rose.

- Bien sure que j'en suis une, si tu as un doute je peux te le... Ce que je fais ici ? Ben heu... Oui on nous prends pour des créatures imaginaire mais... Heu non je ne me suis pas perdue mais...

Finalement difficile de suivre et Lyli soupira simplement en se penchant en avant avec un sourire charmeur étiré sur ses belles lèvres. Ses mains se posent sur les épaules de la belle humaine, et son propre corps mêlée d'un doux revêtement d'écaille moulant et de peau humaine, se pressa contre celui de l'humaine. Autant dire que ce fut un contact plutôt agréable de presser ainsi sa généreuse poitrine contre le revêtement rose moulant, et d'écraser son propre corps à en faire agréablement couiner le latex tendu et serrée par la pression de leurs deux corps. A ce contact, le coeur de Lyli fit nettement un bond que l'humaine dut ressentir aisément, avec une telle proximité. Cette étrange matière, le latex, excitait terriblement la sirène.

- Tsssshhhh... Tu parles beaucoup trop, si tu continues je devrais sceller ta si jolie bouche...

La sirène adressa ces mots sur un ton des plus joueurs, tout en pressant deux doigts contre les lèvres rouges de l'humaine, pour la faire taire. L'eau qui perlait sur le corps de Lyli suintait maintenant contre le latex rose, qui continuait de chanter de son agréable son à chaque frottement de Lyli, qui ondulait légèrement contre elle, comme une pulsion inévitable. Pour finir, elle déposa un bref baiser sur le coin de sa joue, avant de retirer lentement les doigts qui scellait ses lèvres.

- Je connais votre étrange concept d'argent, et je n'en ai pas grande chose à faire... En faite je n'ai pas besoin d'aide non plus, je suis ici de mon plein grès, toutes les mers, tous les océans sont ma demeure... Dis moi plutôt pourquoi tu me cherchais...

Lyli restait toujours contre elle, ondulant légèrement contre le latex de manière à ce que ça paraisse naturel. C'était si étrange, si agréable... la sensation en se rapprochait presque de son corps écailleux qui était une protection lisse et moulante, peut-être était-ce pour ça qu'elle l'appréciait tant ? Cela lui rappelait les autre sirènes... t puis, c'était comme être nue sans vraiment l'être, on pouvait ressentir chaque courbes si parfaitement...

- Déjà, les humaines croyant vraiment aux sirènes sont rares, mais en plus ne devrait-tu pas avoir peur d'en croiser une ? Les histoires ne sont pourtant pas tendres à nos égards... Qui te dit que je n'essayerais pas de t'attirer sous l'eau ? Tu risquerais de te noyer... Dit-elle d'un ton amusé, presque enfantin.

Lissandre Verrières:
Le corps d’une belle sirène qui vient se presser contre son corps ? Ses doigts qui viennent toucher ses lèvres ? Bien entendu que Lissandre arrête de parler et de faire quoi que ce soit. A cet instant, elle croit parfaitement au fameux charme des sirènes. Comme ces chants dans les histoires avec Ulysse. Elle est charmée. Elle se laisse donc faire. Mieux ! Elle en profite.

*Toi aussi tu commences à beaucoup parler : hi hi ! *

« Mais je n’attends que ça que tu m’attires sous l’eau avec toi ! »

Lissandre aussi pouvait parler avec ce ton joueur et malicieux.

« Je n’a absolument pas peur de toi. Pourquoi ? Je devrais ? Je veux dire, tu es magnifique. Tu es une créature que nous, on appelle imaginaire. Alors avoir la chance de pouvoir attester de ton existence et de pouvoir te parler ! Mais c’est trop génial !! »

Vu que la sirène se frottait contre elle, Lissandre était assez en confiance pour venir poser ses propres mains sur ses hanches à elle. A son tour de réaliser en quelle « matière » elle était faite. Et elle ne se priva pas pour glisser ses mains et aller un peu en exploration de son corps. Rien de sexuel ou érotique. De la pure curiosité.

« Je ne suis pas sûr de bien voir avec l’eau. Tu as une queue de poisson ou des jambes humaines ? Parce que si c’est bien des jambes que je devine, euh, comment le dire sans t’offenser… Ca fait vraiment de toi une sirène ? A moins que tu es des pouvoirs ?! »

Lissandre s’imaginait déjà revenir sur la plage avec sa caméra. Elle cherchait déjà dans sa tête quelle actrice elle pourrait appeler pour tourner une scène sensuelle. Car elle ne voyait pas un mâle dans cette histoire. Elle voulait quelque chose de doux. Des images fluides. Une lumière révélant la douceur de tous. Oui ! Il fallait qu’elle en apprenne plus sur la sirène et ce monde imaginaire dans laquelle elle devait vivre. Ca allait alimenter ses fantasmes et ses histoires pour AU MOINS l’année à venir !

*Est-ce que je peux lui demander de venir séjourner chez moi ? Est-ce qu’elle serait bien dans ma piscine ? Ou est-ce que l’eau bourrée de trucs chimiques serait un poison pour elle ? Hum… On va déjà commencer par parler elle et moi. On verra ce genre de proposition plus tard ! *

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