Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > Complexe d'études secondaires et supérieures

Passe donc aux aveux ! (PV Enothis)

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Enothis/Emaneth:
Ses affaires sous les bras, la jeune femme fit son retour à la maison sans le moindre problème. Elle transportait ses affaires au milieu du métro bondé sans trop de difficultés, et même quand elle eut enfin à sortir des transports en commun pour entamer une courte marche jusqu’à ses appartements, ce ne fut guère avec grande difficultés, la demoiselle ayant bien gagné en force et en muscles depuis son arrivée à Seïkusu. Après tout, elle avait du prendre l’habitude d’enchaîner au moins une heure et demi de marche tout les jours, se devait de porter ses propres affaires plutôt que de les voir être apportée sur ses ordres, et surtout, elle vivait une vie bien plus active, oscillant entre les études et les sorties en ville quelquefois, non sans dénoter les quelques balades auxquelles elle s’adonnait en compagnie d’Emaneth pour simplement profiter de ce monde extérieur qu’elle savourait enfin. Aussi, même avec les bras chargés de ses courses, elle parvenait étrangement à s’en sortir, allait au milieux des rues à bon pas sans s’essouffler, pensant encore au bon repas qu’elle allait se préparer ce soir avant de se mettre à ses tardives révisions. De toutes façons, même si elle traînait un petit peu, il s’agissait du vendredi, elle n’avait pas cours le lendemain, aussi elle avait peut-être même le droit de s’arroger un petit temps confort et observer une émission bête à la télé avant d’aller se lover sous les couettes ! Ce serait un véritable bonheur, et elle en avait drôlement envie désormais, mais avant cela, elle devait finir son petit trajet.

Pendant tout ce temps là, Emaneth était restée particulièrement vigilante, laissant ainsi le soin à sa comparse de divaguer, de rêvasser, de s’abandonner à un peu de calme et de tranquillité. Il faut dire, la charge mentale de se savoir toujours cherchée par quelques déplorables pourceaux n’était guère simple pour une jeune femme, et malgré son audace et son orgueil, Enothis ne manquait pas à la règle. Elle avait besoin de souffler, de respirer un peu, et la présence de la Djinn était la seule chose qui pouvait lui permettre ce genre de détente, de temps de paix. Aussi, lorsque la conscience de l’esprit du désert restait active pour pouvoir garder un œil complet sur les environs, celle-ci mettait un point d’honneur à ne pas oublier le moindre détail, buisson un peu suspect, poubelle un peu mal placée, forme de vie X ou Y qui traversait la rue plus loin et tentait de rejoindre l’allée la plus proche en cachant dans ses bras on ne saura quel paquet. Il en revenait de son devoir et de son honneur d’être la vigilante entité qui gardait un œil bienveillant sur la demoiselle à la peau de bronze qui lui servait d’hôte. Aussi, rien n’échappait à sa conscience, et elle en gardait une mémoire particulièrement vive, comme si l’ensemble s’inscrivait en elle, flots de souvenirs tellement précis qu’elle pourrait réciter l’ensemble de son observation avec le moindre détail. Enfin, tant que la dépense énergétique n’était pas trop importante. Elle restait très dépendante de certains facteurs, et dès que ses batteries étaient vides, elle devait puiser dans l’énergie de sa comparse… Ce qui leur provoquait parfois de grandes crises d’hypersomnie.

En tout cas, ses observations de ce soir n’étaient pas trop pesantes pour la simple raison que les vendredis étaient de ces jours où les travailleurs et autres riverains préféraient bien souvent rejoindre le coeur commercial et actif de Seïkusu plutôt que de filer trouver un repos bien mérité à leurs pénates. Aussi, il n’y avait guère de monde dans les rues, et quand Enothis parvint aux orées de son immeuble, ce fut sans le moindre problème, et sans même que la Djinn ne remarque une seule fois la présence douteuse qui les avait amenées à se trouver si suspicieuses et alertes. Comme quoi, peut-être s’agissait-il tout simplement d’une erreur de leur part, et qu’elles avaient juste eut le malheur de faire un excès de zèle au vu de leur position ? Cela semblait plus logique qu’autre chose, et tandis qu’Emaneth lui expliquait cet état de fait, l’égyptienne rentra dans son logis, monta les escaliers jusqu’au troisième étage, puis atteint enfin son palier, où elle ouvrit la porte et se faufila enfin dans son logis, heureuse d’être enfin dans ce lieu qu’elle jugeait sûr et bien caché. Elle n’eut plus qu’à ranger ses courses, déposer ses affaires, et commencer à faire sa petite vie de chaque soir, commençant tout d’abord par allumer la télé afin de s’offrir un fond sonore décent, puis commençant à faire le minimum de nettoyage de ce qu’elle avait put laisser traîner au matin, avant de finalement entamer les diverses préparations, celle du repas et de ses révisions. Aussi, elle eut à peine finit son train-train habituel qu’Emaneth s’exprima avec un intérêt taquin :

« Tu m’y fais penser, mais depuis le temps que nous sommes ici, combien de jeunes hommes as-tu croisés qui en avait après tes jolies petites fesses ? Il paraît que les étrangères sont bien côtées au Japon mais tout de même, quel tableau de chasse !
- OH ! Je ! Bon sang Emaneth, ne sors pas des idioties pareilles !
- Allons, regarde, rien que celui que tu as bousculée dans le couloir plus tôt, il devait être ravi de chuter pour voir ces jolies jambes que tu as.
- Oh arrêtes ! On dirait une vieille perverse qui cherche à marier sa nièce, c’est terrible ! Je n’en ai rien à faire. Puis je sais même pas qui c’était ce petit gars que j’ai bousculé. Il avait pas l’air d’être nippon, mais alors de là à savoir si c’est un étudiant, un lycéen, ou je ne sais quoi encore, je ne pourrais pas dire. J’ai autre chose à faire franchement ! »

Les taquineries allèrent bon train. Il était courant que les deux échangent simplement comme elles le faisaient là, profitant de pouvoir passer du temps entre elles pour enfin enchaînés les échanges et les blagues, les deux ayant réellement créées un lien depuis l’époque où elles avaient été liées, et se trouvant parfaitement heureuse de cette forme de dialogue un peu absurde qu’elles entretenaient. Une espèce de relation entre une très grande sœur et une très jeune sœur, qui malgré les siècles d’existences qui les séparaient parvenaient à se comprendre et à se parler à coeur ouvert, à défaut de pouvoir s’offrir une étreinte sincère, ou quelques contacts rassurants. Elles se permirent donc de parler simplement, même si d’un point de vue extérieur la jeune femme semblerait monologuer, et l’une et l’autre s’occupèrent des différentes tâches de la soirée d’Enothis à tour de rôle. L’égyptienne coupa légumes et viande bon marché, puis Emaneth fut celle qui s’occupa de la cuisson avec ses dons, tandis que la demoiselle en possession du corps regardait la poêle se déplacer d’elle-même pour faire sauter la préparation. A la télévision passait un sentaï dont elle n’avait cure, aussi avait-elle sortie son carnet de vocabulaire et tentait de réviser les différents mots qu’elle se devait de retenir pour la journée, puis quand elle put s’attaquer au repas, elle vint remplir son ventre vide depuis bien trop longtemps avec une avidité vorace. Bon dieu qu’elle avait faim le soir, c’était difficile de consommer assez de nutriments pour deux entités. En parlant de cela :

« Tiens, d’ailleurs, désolé de te poser la question Emaneth, mais quand tu manges avec mon corps, ça te nourrit ou ça me nourrit ? Enfin oui je sais que la question est un peu idiote, je sais comment ça marche mais … En gros, si tu manges ces petites confiseries que je t’ai acheté en utilisant mon corps pour le faire, est-ce que ça te nourrit mieux que quand tu puises dans mes réserves ?
- Malheureusement non, tout au plus je profite du goût, mais dans le fond ça reste ton corps, c’est lui qui est entretenu.
- Fais chier. J’te jure, ça serait tellement plus simple que nous préparions un peu plus de bouffe et que tu puisses te refaire tes batteries avec. Parce que même là … bwwaaaaah… Je sens déjà la fatigue me tomber sur le coin de la figure, c’est chaud.
- On ne peux pas trop faire autrement. A part dans certains cadres d’époques, de lieux et de dispositions stellaires, je ne peux guère avoir ma propre énergie tant que je suis dans ton corps. Et avouons le nous, je ne pourrait guère partir tant que tu seras vivante.
- … Dans le fond ça ne me gêne pas, de vivre toujours avec toi… Peut-être plus quand j’aurais un copain, mais ça c’est pas vu, je reste trop bizarre. Et non ne me ressort pas ce que tu as dis tout à l’heure, je veux pas l’entendre ! »

Elle était exténuée, mais elle avait encore un peu de travail à faire. Observant l’horloge, qui affichait déjà un bon vingt-deux heure, elle s’affaira à étudier encore un petit moment, les yeux lentement éteints par le besoin de sommeil. Pendant ce temps là, la vaisselle se lavait et se rangeait d’elle-même sous l’effet des dons d’Emaneth, tant et si bien que plus d’une heure plus tard, tout les lieux étaient propre et rangés, laissant la petite demoiselle finir son dernier bout de révision avant de sentir qu’elle était à bout de force, et de ne pas demander son reste. Elle se redressa, alla doucement à la baie vitrée pour observer à l’extérieur, toute ensommeillée, puis tira lentement les rideaux et abaissa le store mécanique un minimum, jugeant cela bien suffisant une fois à mi-hauteur pour que la lumières n’envahisse pas la pièce de bon matin. Puis elle se traîna dans sa chambre mollement, se désapa de la plus hâtive des manières, et se roula dans ses couettes afin de passer une bonne nuit. Elle bossera demain, et de toute façons, elle comme Emaneth étaient trop à sec d’énergie pour faire quoi que ce soit de plus aujourd’hui.

En tout cas, elle ne pouvaient plus rien faire pour ce soir, sans se douter du proche danger.

Darth Vallon:

Faut-il parler du gros tas d'emballage au pied de Darth là où il était ? Mais le scientifique écoutait avec entrain tout ce qu'il se disait dans la maison à portée du téléphone. Et … au début il commençait à se dire qu'il avait juste suivit une schizo et perdu son temps, autant dire que niveau joie il était pas à un seuil bien haut !
Si bien que quand il eut mangé le dernier bonbon il regarda le papier tomber en le jetant et là, elle commença a parler d’énergie selon une sorte de façon en utilisant le corps ? Vivre avec ? Le chat avait les oreilles bien droite et la queue agité derrière lui, c'était peut être pas l'histoire de magie qu'il recherchait par contre il avait peut être le droit à des esprits ! Ou même des IA aussi ? Ce serait trop bien !

- Bon c'est pas exactement ce que je recherche mais là je dois pouvoir trouver des trucs qui en vaillent la peine non ? J'ai un petit laboratoire dans le secteur non ?

**La clinique abandonnée à 853 mètres d'ici dispose même du transmetteur de matériel trans-dimensionnel, cependant les esprits sont une branche différente, après une rapide estimation il est aisé de pensé que la rentabilité de cette action sera négative, nos recherches ne portent pas sur ce domaine encore abstrait**

Malgré les conseils de son IA le blond avait bondit de son perchoir et posé le pied au sol. Commençant un peu à rôder autour, il se faisait déjà tard et on percevait bien qu'il s'agissait un quartier résidentielle de travailleur, les lumières n'étaient plus beaucoup allumées dans les maisons, d'ailleurs la cible principale de son observation s'éteignit, aussi arrachant un grand sourire au chat, plus de lumière, c'est signe de sommeil !
Tranquillement il approcha la porte, inspectant la présence de sécurité, en dehors du verrou il ne perçu rien, lâchant un petit soupir il se saisit de deux crochets dans sa sacoche et commença tranquillement son œuvre, la serrure ne lui résista pas bien longtemps avant de lui permettre d'ouvrir la porte, il entra et la referma lentement derrière lui.

*Basique, il s'agit bien d'une maison des plus standard !*

Et dedans, au final c'était tout aussi basique … En fait alors qu'il errait silencieusement dans les pièces, il ne voyait vraiment rien pour indiquer si sa curiosité se justifiait, un subtile mélange de frustration et de déception. Le scientifique comptait bien finir ce qu'il avait commencé, mais si tout ceci n'aboutissait à rien … Il aurait fait un kidnapping pour rien ? Oarf, après quelques jours il ferait un traitement du cerveau à base d'électrochoc pour endommager la mémoire, au pire il obtiendrait un légume, au mieux ca serait comme si rien ne s'était passé ? En même temps c'était ca, l'enfermement a vie, ou tuer et se débarrasser du corps. Alors il parait qu'il faut chérir la vie donc la première option serait mieux ? C'était une discussion éternelle pour Darth, nécessairement quand il n'arrive pas avoir de considération pour la sienne.
A mesure qu'il explorait en regardant pour des traces de magie ou autre chose pouvant justifier son intérêt, il arriva au niveau de la chambre devant la belle endormie, allongée, il entendait ses respirations et la fixait immobile et silencieux.

*Bon, sédatif ? … Oh … d'abord ...*

Il s'approcha en sortant une petit roche de sa sacoche et l'approcha d'Enothis, la pierre se mit à luire faiblement, preuve d'une présence magique. A ce moment là rien ne put décrire le sourire du neko, satisfaction et prédation mélangé.

**Félicitation, il s'agit de la source, il est temps de l'emmener**

Le blond fouilla dans sa sacoche pour sortir une seringue et un petite fiole, prélevant d'un geste un peu du liquide avant de partir récupérer un glaçon histoire d'endormir la zone qu'il allait piquer avant l'injection. Cela se fit sans encombre et il l'emmena sur son épaule jusqu'au laboratoire l'attachant debout, bras et jambe ayant chacun une chaine la soutenant, il lui banda les yeux et après avoir mit en place plusieurs machines de détection, d'analyse et d'enregistrement. Il prépara aussi l'absorbeur de magie pour palier à de mauvaise surprise.

- Bien, plus qu'à attendre son réveil ? … non ...

Son préleveur d'échantillons de magie de main, Darth s'approcha et lui tapota la joue droite.

-Allez on se réveil ! J'ai pas que ca à faire ! Il me faut un échantillon de ta magie moi !

Enothis/Emaneth:
Enothis ne fit pas mine de se poser plus de questions quand elle alla se reposer. Elle se dévêtit en jetant absolument tout ce qui se trouvait encore sur sa peau de bronze, puis attrapa au mieux une culotte propre dont elle vint se couvrir les hanches avant de se jeter dans ses couettes. Tout était fermé de toutes manières, rien ni personne n’entrerait ! Emaneth ronflait déjà tel le matou heureux, son léger ronronnement interne étant la pire des berceuses pour Enothis qui ne s’en sentait que plus fatiguée, mais elle eut au moins le don de prendre ses couvertures et de s’enrouler dedans, une méthode bien peu élégante il est vrai, mais terriblement efficace pour se maintenir dans le meilleur des états pour dormir. Il faut dire, le Japon était froid, et l’égyptienne avait eut l’habitude de se reposer dans des chaleurs bien plus conséquentes ! En tout cas, sitôt son opération « sushi » aboutie, elle commença à plonger dans un lourd et intense sommeil de plomb, étant tout simplement exténuée par les événements de la journée, et sa veillée tardive alors qu’elle tentait tant bien que mal de réviser encore un peu. Rapidement donc, les songes prirent place dans sa petite tête, et elle n’eut plus aucune raison de garder le moindre petit brin de conscience, glissant vers le plus reposant des sommeils, s’abandonnant à la torpeur. La nuit se promettait un véritable bonheur, encore plus avec la grasse matinée qui devait y être rattachée, alors elle était sereine. La plus heureuse et la plus calme des petite égyptienne aux yeux clos, si seulement elle se doutait du triste destin qui approchait.

Pourtant son esprit sensibilisé à certaines formes de magies sembla vouloir lui confier une information, un message. Puissant dans les dons possédés par la Djinn, il y eut en son être une espèce de réaction face au danger ambiant qui parcourait le plancher de son appartement, tant et si bien que ses songes se muèrent doucement en une mise en garde. D’abord elle vit une ombre. Elle était perdue dans le désert, seule, les sables voletant dans un vent chaud et léger, mais tout ce qu’elle voyait était cette drôle de forme obscure, inquiétante, qui se glissait sur les dunes en sa direction, tel un serpent. Nul besoin de se croire ophiologue pour se douter qu’un être serpentin dans le désert est une présence dangereuse, mais tandis que la petite égyptienne prenait ses jambes à son cou, elle avait l’impression de ne jamais lui échapper, ou tout du moins de ne jamais réussir à le distancer. Cette forme s’approchait, et prenait lentement des contours plus concrets, plus évidents, celle d’un chat aux crocs scintillants. Encore une fois, le rêve ne la laissait pas agir, malgré l’ensemble de sa curiosité. Elle tenta d’appeler Emaneth à l’aide, sa voix se répercutant au milieu des hautes dunes avant de disparaître dans le vide. Et elle sentait son souffle dans son dos, celui de cette chose qui s’approchait d’elle. Un peu paniquée, elle tenta de comprendre ce qui n’allait pas, on peut même dire qu’elle chercha à se réveiller, comprenant qu’elle cauchemardait. Mais rien n’y fit, elle resta figée, incapable de produire la moindre action pour se dépêtrer de cette terrible influence qui venait couvrir son corps de son voile ombrée…

La peur lui fit ouvrir les yeux un instant. Encore assoupie, elle ne comprenait pas trop ce qu’il se passait, mais elle avait surtout froid. Froid à sa jambe. Alors elle se retourna mollement et se rendormie quasiment instantanément, comme si son retour à la conscience lui fut suffisant pour alléger son coeur face au terrible pressentiment que ses songes avaient instillé en elle. Elle tomba dans une torpeur tout ce qu’il y avait d’anormal, étant donné qu’elle ne put ni rêver, ni même réagir, alors que le temps semblaient pourtant s’écouler, long et insupportable. Elle qui avait souhaitée passer une bonne nuit, c’était définitivement râpé, elle n’aura eut ni les beaux rêves, ni le plein repos, et la frustration de ce constat endormi ne l’aida guère à accomplir la fin de sa nuit. Elle était mécontente. Pourquoi son repos n’était-il pas normal, elle qui pourtant avait eut tant sommeil. Et même, comment parvenait-elle encore à réagir à ses états si elle était sensée dormir ? Ça n’avait décidément pas de sens, mais elle ne pouvait pas encore le comprendre, tout au plus restait-elle inerte sans savoir qu’on l’avait droguée pour s’assurer de son déplacement aisé et rapide dans un autre lieu plus discret. Rien ne sembla la déranger sur le trajets, son corps alourdi et muet ne voulant plus lui communiquer la moindre information. Même quand elle se retrouva dans une position tout à fait inacceptable et douloureuse, sa conscience ne fit pas mine de vouloir retourner à la surface, peut-être par une quelconque volonté de ne pas lui faire subir la dramatique situation dans laquelle elle se trouvait désormais. Enfin, tout du moins jusqu’à ce que la main du jeune homme vienne tapoter doucement sur le coin de sa figure, la rappelant lentement à elle, ce qui était somme toute bien cruel.

« ...antillon de ta magie moi !
- Huuun … ? Hein .. ? Quoi mais qu’est-ce qu… Qu’est-ce qui se passe !? HEY ! »

Forcément, avec le réveil vint la panique. Dès qu’elle voulut se mouvoir, elle entendit le crissement des chaînes qui maintenaient ses poignets vers le plafond, et sa tentative de faire un pas fut sensiblement de même acabit, étant donné qu’elle entendit un frottement métallique accompagnant sa perte d’équilibre. Elle se rattrapa comme elle put, son visage se tournant dans tout les sens pour pouvoir observer ce qui se trouvait autour d’elle, mais rien ne sembla vouloir atteindre ses mirettes ! On… On lui avait bandé les yeux, merde ! Oh putain putain putain c’était quoi cette merde !? Les membres du culte l’avait donc bien retrouvée ? Comment pouvaient-ils se permettre d’agir ainsi envers elle ? Non, peut-être même qu’il ne s’agissait que des chiens de l’enflure qui servait de chef à cette organisation religieuse de merde, et qu’ils ne faisaient que suivre les ordres de son esprit détraqué ? Elle ne devait pas paraître faible, elle ne devait pas craquer dans ce genre de moment, la fierté et la supériorité étant les deux seules choses qui pouvait lui permettre de s’en sortir quand elle avait à faire avec ses anciens croyants ! Alors avant de se louper et de repartir à nouveau vers l’avant, elle se redressa, sentant le carrelage froid sous ses pieds, et l’air gelé qui se glissait dans son dos, signe d’un mauvais courant d’air qui envahissait la pièce où elle se trouvait. Ces fils de putes l’avaient sûrement emmenée quelques part loin de tout problèmes… Mais elle avait encore Emaneth, et assez de ressources pour tenter de s’en sortir, la première étape … Étant de gueuler asse fort pour que sa compagne de vie l’entende dans sa propre récupération de force :

« QUOI ? VOUS ÊTES QUI ? ENCORE DES SALAUDS À LA BOTTE DE CE FILS DE PUTE D’ISHAR ? LAISSEZ NOUS TRANQUILLE ! ISHAR EST UN SALAUD QUI TROMPE LES CHOEURS DU CRÉATEUR ! NI L’ESPRIT DIVIN NI MOI NE VOULONS SERVIR SES DESSEINS ! »

Le terme esprit divin n’était certes pas vrai, mais il avait le don de marcher chez les membres du culte, ce qui pouvait peut-être déstabiliser ses assaillants. Du moins l’espérait-elle, parce que sa panique commençait à la faire trembler, et ce malgré sa volonté de paraître toujours aussi puissante et fière. En son coeur, elle commençant à entendre les grommellements d’Emaneth qui se tirait de son sommeil, mais elle était lente, sûrement encore faible de l’énergie qu’elle avait dépensée durant la journée précédente. Pourtant, elles avaient toutes les deux urgemment besoin de sa présence. Elle ne savait pas qui était le salopard, ou les salopards qui l’avaient enlevée, mais elle avait vraiment besoin que la Djinn face le ménage au milieu de tout cela ! À la place, elle l’entendait miauler doucement, tandis qu’elle se réactivait à son petit rythme habituel, comme si elle n’avait pas entendue la voix d’Enothis ou même la panique qui y régnait en maître. Si elle n’étaient pas des alliées de longue date, Enothis aurait presque put croire qu’elle était de mèche avec ses ravisseurs ! Mais non, elle n’eut pas ce mouvement de paranoïa, à la place elle chercha simplement à faire les dernières vérifications de son état actuel. Elle était donc accrochée, par les poignets, et maintenue debout. Si elle était parfaitement droite, elle devait se tenir en partie sur la pointe des pieds pour ne pas perdre l’équilibre, et bien malheureusement pour elle, son ou ses ravisseurs n’avaient guère eut l’intelligence de la vêtir, sa poitrine étant rondement présentée à l’air libre tandis que son dessous avait déjà en partie glissé de ses fesses. Une position pitoyable, où seules quelques vives lumières parvenaient à filtrer au travers du bandeau, sans même lui donner la moindre information supplémentaire d’où elle se trouvait. Quelle merde !

« RELÂCHEZ MOI DONC, BANDE DE MERDEUX INFÂMES. VOUS SAVEZ QUEL COURROUX ELLE PEUT VOUS FAIRE CONNAÎTRE POURTANT ! »

Darth Vallon:

Lorsque l'on annonce que les gens dos au mur sont systématiquement surprenant ce n'est pas au hasard, qui pourrait croire que al jeune fille toute timide du lycée serait soudainement aussi bruyante ? Le neko avait même dut légèrement se couvrir les oreilles, c'est qu'elle à du coffre la belle étrangère ! Ce n'est pas pour déplaire au scientifique, cette fierté l'arrangeait, les personnes de se genre n'hésitaient pas à étaler ce qu'ils pouvaient faire et ce qu'ils savaient pour regagner l'ascendant ! Il se lécha les lèvres, à peine le terme d'esprit divin fut prononcé, c'était pour lui comme un aveux, il avait vu juste !

Pour le bruit ils étaient tranquille, dans ce profond sous-sol rien de l’extérieur ne pouvait venir, pas d'onde radio, rien, et c'était valable dans les deux sens ! Quand à la magie, vu qu'il planchait sur le sujet ici, il avait soigneusement recouvert les murs d'un papier cristallin de sa confection qui bloquait la magie, aucun flux magique naturelle ou non ne pouvait passer au travers. Bon, bien que cela bloque les flux psychiques et la magie naturelle, une banal boule de feu le faisait volée en éclat vu qu'il s'agissait d'une magie plus ... “matériel” …
Le félin s'approcha doucement et posa ses mains sur les hanches légèrement bronzé de la fille agitée.

- Oh mais je me passerais de ta volonté, ici tu es toute à moi … De ce que j'ai pu comprendre le courroux ca ne sera pas grand chose … Montre moi le si tu en a le courage ...

En lui caressant doucement les hanches il approcha sa bouche d'une oreille de la demoiselle en détresse, souriant il lui murmura alors la suite.

- Montre moi tout … que je brise cette volonté pour te rendre conciliante … amuse moi … et épate moi !

Et il s'écarta, allumant toute les machines en chantonnant un air militaire tehkan, puis un russe. Il activa l'absorbeur de magie ambiante, avec ca dés que “l'esprit” voudrait utiliser sa magie cette dernière serait absorbée avant de pouvoir activer ses effets, en parallèle tout les capteurs, magiographes et autres appareils commençaient à enregistrer le flux de données, les signes vitaux d'Enothis et toutes les constantes apparaissaient sur un écran juste à coté de tous les affichages de tous les appareils, un mur entier était dédié à l'affichage.
Pour le moment il avait besoin de données, il fallait la pousser à agir, être provocateurs, il fallait lui retirer les informations pour les chœurs du créateurs, dans sa base de données il n'avait qu'un “secte assez restreinte vouant un culte à une divinité peu connue, faible intérêt”. En somme il n'avait quasiment rien, et ce point faisant partie des choses qui rendent fou Darth, nécessairement il va arracher le plus d'informations !

Rôdant autour d'elle a pas feutrée le blond continuait à la fixer, vu qu'elle semblait croire qu'il faisait partie de ce groupe il allait profiter de cette confusion pour obtenir des informations. Il se glissa dans son dos et souffle doucement dans son cou alors que ses mains allèrent englober chaque sein.

- Pour ce que tu sais de ses desseins … C'est pas compliqué d'être docile … Tu ne voudrais pas me forcer la main quand même ?

Il commença à lui masser doucement la poitrine, purement pour lui mettre la pression bien entendu hein ! Il commençait à bander car jouer l'excitait ! Comme un chat qui joue avec une souris ! Une belle petite souris bronzé aux formes alléchantes donnant des envies de reproduction !
Son IA ne manqua pas de lui faire remarqué qu'il se lançait dans un paris car si jamais son esprit cédait il y avait deux options, soit elle se soumettait totalement, soit elle sombrait et il ne tirerait rien d'elle. Mais il avait encore des options pour ça, ici avec son matériel ! Quelques chocs cérébrales bien choisi et il pouvait littéralement la reset et la briser une fois de plus. Jusqu'à obtenir l'état le plus intéressant ! D'ailleurs en montrant ce que filmaient les caméras il pouvait même la faire chanter la fois d’après, ce petit trou dans sa mémoire rendant d'autant plus vulnérable. Il avait tellement de flèches à son arc ici, qu'elle n'était pas prête de revoir la lumière du jour, pas avant de lui avoir tout prit !

- Enfin tu peux résister, ca ne me dérange pas, montre moi tout … Ce qui est dedans hein, dehors je le vois déjà bien !

Comme pour appuyer son propos il joua un peu avec les tétons et soudainement se décala, il fallait y aller petit à petit … tout doucement ...

Enothis/Emaneth:
Bon, elle était dans l’une des plus fâcheuse situation qu’elle n’avait jamais put connaître, mais dans le fond, elle savait bien que les rats à la solde d’Ishar pouvaient très bien se permettre toutes les exactions possibles et imaginables, si bien qu’elle s’y était préparée bien à l’avance. Ne pas se laisser aller à la moindre forme de faiblesse, tenir la tête haute et l’oeil vif, garder en toute circonstance sa posture impériale, ne pas leur laisser la place dans la discussion et s’assurer qu’ils puissent craindre ses dons, autant de choses qu’elle s’était assurée de conserver si pareille situations venaient à survenir. Mais pour le coup, elle n’entendit ni chuchotements troublés, ni vague de doute autour d’elle. Cela lui parut étrange. Normalement, n’importe quelle personne connaissant un minimum les pouvoirs d’Emaneth, aussi connue comme « L’esprit Divin » selon les Choeur du Créateur, auraient immédiatement pressentis que quelques terribles événements pouvaient se produire. Le genre d’instinct qui force généralement les coeurs à s’ouvrir, tandis que les craintes ressortent et créent la zizanie dans un groupe, même si celui-ci pourrait avoir travailler ensemble depuis des années. Ici, non, elle n’eut pas du tout la réaction escomptée, mais est-ce que cela pouvait sous-entendre que la personne qui s’en était prise à elle n’avait rien à voir avec les choeur ? Elle se posait sincèrement la question désormais, et se trouvait bien embêtée de ne pas pouvoir observer ses environs afin d’identifier son agresseur. Pour autant, elle ne fut pas longtemps seule dans ces ténèbres : Une voix, assez délicate il fallait l’avouer, vint amener son verbe provocant à son oreille.

« Oh mais je me passerais de ta volonté, ici tu es toute à moi … De ce que j'ai pu comprendre le courroux ça ne sera pas grand chose … Montre moi le si tu en a le courage ... »

Elle ne répondit pas, pour deux raisons : non seulement le fait qu’il amena soudainement un contact avec sa peau mise à nue ne manqua pas de la troubler, suffisamment pour qu’elle ait un mouvement instinctif de recul, mais elle eut en plus une soudaine révélation qui vint lui emplir l’esprit. « Montre moi », c’est ce qu’il avait dit avec le propos le plus malheureux du monde, parce que ces deux petits mots lui permettait de pouvoir assumer en toute confiance qu’il ne faisait aucunement partie de son ancien culte. Personne dans les Choeurs n’avait manqué une des représentation divine d’Enothis, ses actions mystiques valant plus que toute autre forme de légitimité aux yeux des croyants, aussi était-il tout simplement impensable que quelqu’un ait ainsi l’audace de lui demander d’en faire la démonstration. Emaneth, dans sa furie, était capable de condamner quelqu’un à la folie,  de maudire n’importe quel badaud pour que le reste de son existence ne soit que misère, aussi de devoir agir ainsi, de se rebiffer contre la puissante Djinn, était une forme d’inconscience proprement  suicidaire pour qui en connaissait les dons. Lui, en face, s’en amusait. Et si il était capable de s’en amuser, alors il ne pouvait tout simplement pas avoir la moindre information tangible de qui elle était, et de qui elle abritait. Cela rendait la situation à la fois plus simple à comprendre, mais aussi plus complexe à gérer : Sur quel fou était-elle tombée, capable de la kidnapper dans la nuit, sans qu’elle n’y fasse attention, avant de lui parler aussi suavement dans un lieu qui sentait autant l’humidité que la crasse ? Et cette douleur dans son coeur qui l’empêchait de réfléchir sainement, de ne pas interrompre ses quelques gymnastiques mentales … Elle n’allait pas avoir d’autre choix que de chercher l’aide d’Emaneth, en espérant qu’elle saura leur trouver une porte de sortie.

« Montre moi tout … que je brise cette volonté pour te rendre conciliante … amuse moi … et épate moi !
- Comme si j’allais faire plaisir à un connard sans courage. »

C’est ce qu’elle lui dit, mais elle allait bien devoir s’assurer que sa chère amie agisse. Elle ne voulait pas le faire tant qu’il serait à proximité, mais quelle fut son soulagement quand ce salopard quitta son oreille et commença à joyeusement se diriger vers ses machines en chantonnant, juste assez fort d’ailleurs pour lui assurer de pouvoir elle-même chuchoter sans se faire prendre. Enothis ne pouvait pas parler mentalement à la dame qui se trouvait en son être, elles ne partageaient pas le même esprit, seulement la même chair, aussi devait-elle toujours s’exprimer à haute voix, de façon à ce que sa propre voix passe par son canal auditif, et qu’ainsi la Djinn puisse ouïr ses demandes et ses besoins. Ici, dans cette situation, elle souhaitait le faire sans que son ravisseur n’en soit conscient, mais ils semblaient très clairement s’être un peu éloigné, pour faire sa petite bravade musicale dans une langue que l’égyptienne ne comprenait absolument pas. Tant pis, ça n’allait pas lui occuper l’esprit bien longtemps : Elle baissa la tête, et se mit à parler dans un simple petit souffle, cherchant tout au plus à ce que les mots résonnent dans sa boîte crânienne jusqu’au canal auditif, plutôt qu’elle ne les laisse prendre réellement forme dans les airs, et puissent malgré tout éveiller l’attention de son geôlier. Au moins, une chance pour elle, mais Emaneth avait, elle, le pouvoir de communiquer mentalement avec la pauvre petite humaine toute simple qu’elle était, et cela allait leur éviter d’être indiscrète :

« Emaneth… Emaneth, je t’en prie, réveilles-toi. C’est la merde…
- Hmmm … comment ?
- Je … Je suis mal. Je ne vois rien, il fait noir et… et quelqu’un semble m’avoir enlevée… pas les Choeurs, quelqu’un d’autre.
- Que…. COMMENT !? Quel horrible bousier a pu se permettre de…
- Chhh… Calme. Est-ce que tu peux … As-tu assez de force pour nous sortir de là ?
- C’est un cas de force majeure, je vais faire ce que je peux. Dès qu’il sera à nouveau au contact, j’y mettrais toutes mes forces, donne moi juste le top. »

Ce ne fut pas un top, mais la petite demoiselle à la peau bronzée fut forcer de cesser cette communication immédiatement : l’homme était revenu vers elle, et même lui tournait autour avec la lenteur d’un prédateur. Oh bien sûr elle ne le voyait pas, mais elle entendait ses pas, même légers, se  répéter autour d’elle. Forcément, Enothis n’ayant quasiment pas de contact actuellement, et une vision absolument nullifiée par la présence du bandeau, elle se vouait à ses autres sens avec une certaine rigueur, se forçant à faire la part belle entre les différents bruits qui avaient envahis les lieux : le vrombissement de la machinerie qui se trouvait au fond de la pièce, la quincaillerie étrange qui semblait produire de fines vibrations dans l’air …. Qu’est-ce que ce pourceau avait bien put activer ? Un engin de torture ? La simple idée de cela manqua la perturbé, et elle sentit un instant un tremblement s’emparer de sa mâchoire… Qu’elle calma bien vite, pour ne pas montrer de signes de faiblesse ! Ce fut bien sûr le moment qu’il choisit pour se jeter sur elle par derrière, écrasant dans ses mains ses deux monts de chairs. Elle couina, surtout de surprises, avant de sentir ces doigts palper ce que la nature avait fait de si clairement présent chez elle, ces deux seins ronds qui ne tenaient même pas dans les paumes de son agresseur. La honte et un brin de plaisir charnel la fit rougir, mais intérieurement, elle bouillait de le voir souffrir d’une juste punition de la part de sa compagne de toujours. Elle allait juste attendre le meilleur des moments.

« Pour ce que tu sais de ses desseins … C'est pas compliqué d'être docile … Tu ne voudrais pas me forcer la main quand même ? Enfin tu peux résister, ça ne me dérange pas, montre moi tout … Ce qui est dedans hein, dehors je le vois déjà bien !
- Espèce de …. petit connard de pourceau sans vergogne ! »

Il jouait de ses nerfs, il s’amusait avec sa chair, et quelques petits filets de sensations diffuses traversaient son corps de manière ô combien désagréable, lui rappelant que bien souvent, malgré l’esprit, le corps pouvait parfois réagir dans les pires des situations. Mais elle n’allait sûrement pas le laisser gagner la moindre forme d’affrontement psychologique. Qu’il joue avec ses seins, qu’il cherche à la faire soupirer, qu’il maltraite ses tétons qui se tendaient lentement sous le traitement léger qu’il y appliquait… Elle allait bientôt avoir le dernier mot, mais elle voulait s’assurer qu’il soit suffisamment collé à elle pour qu’Emaneth le sente sans le moindre souci quand elle allait prendre le dessus pour le foudroyer sur place. Alors elle prit son mal en patience, et se mit même à fomenter un complot pour l’amener à fauter. Si elle avait envie de gémir, peut-être qu’il cherchera à la forcer à être plus honnête ? Oui, elle se doutait que ce genre de pervers aurait la merveilleuse idée d’y aller plus fort, rien que pour l’entendre gémir et lui offrir quelques paroles biens misogynes sur le fait qu’elle était une catin qui n’attendait que ça, d’être humiliée. Alors …. Alors elle eut cette idée, feindre un gémissement, puis sceller ses lèvres pour avoir l’air de tenter de se retenir, et ce juste pour venir parfaire la provocation. Si elle avait bien un abruti qui en avait après son corps en plus de ses secrets, il chercherait alors à lui garder la bouche ouverte, non ? Et si elle lui mord les doigts, difficile pour lui de rompre le contact, ce qui donnera touuuuut le temps à Emaneth d’agir. Oui, elle allait faire ça, quitte à manquer de se déshonorer quelques secondes. Elle fit l’effort de se tenir comme il faut, prit son courage à deux mains, puis… :

« Hnnnn… Oh non, je …. ! »

Puis se taire, se mordre la lèvre, se cacher. Faire croire qu’elle ne l’avait pas fait exprès.

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