Plan de Terra > Tekhos Metropolis

Just one bad day... [PV]

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Aemiliane Ganis:
Sombre. Tout était devenu si sombre et désuet. Où était donc passée la jeune femme d’antan ? Souriante et joviale, heureuse et épanouie ? Disparue. Tant et tant de malheurs soudain et douloureux lui était arrivés ; la mort de son seul parent, sa révocation de la GWC depuis la crise, la disparition de son idole ... Tout dans la vie d’Aemiliane, la brillante scientifique, avait viré au noir. Inexplicable ? Fort possible. Mais tout arrivait vite et soudainement pour la jeune femme qui n’avait dès plus le même visage, ni la même vie.

Tout était morose. Sans vie, sans espoir. Plus rien n’importait. La dépression rongeait la pauvre femme, qui tenait encore et encore à la vie, luttant corps et âme contre ce cancer psychologique. A quel prix ? Sa psyché, forte, commençait peu à peu à s’éroder. Selon elle, plus rien ne pouvait arriver ; elle avait touché le fond depuis que les personnes à qui elle tenait le plus étaient parties, disparues ou mortes. Que lui restait-il ? Rien.

Un soir, alors qu’elle déambulait près des vieux docks abandonnés, elle décida de trainer des pieds pour rentrer chez elle. Une envie de changer d’air, de se donner des frissons. Elle savait que ces lieux abandonnés regorgeaient de ferrailles, de vieux composants électroniques usagés. Scientifique dans l’âme, elle n’avait plus que la création pour se réconforter ; créer des gadgets sophistiqués était ce qui lui restait, même si, sans son idole superhéroïne, ces outils ne servaient à rien. Ainsi donc, seule dans la nuit et dans les vieux docks, la jeune femme déambulait, fouillant les lieux.

Il aura fallu sentir un frisson, entendre un craquement puis des lointains rires pour qu’elle daigne enfin se retourner et commencer à douter de la présence de quelqu’un. « Qui est là ? Montrez-vous, ne perdons pas de temps ! » Dit-elle, d’une voix lascive, presque nonchalante. Qu’avait-elle à perdre, après tout ?

Mégère et Tisiphone:
La folie était présente partout, une part dans chaque être vivant. C’était cette présence permanente qui faisait que les déesses avaient toujours du pouvoir de l’influence partout dans le monde. Les être vivant ne se laissait pas toujours facilement basculer, mais il était impossible de supprimé la folie elle-même. Mais ce qui était intéressant, c’est quand la folie commençait à gagner des êtres artificiels. Alors là c’était la grande question, d’où venais la folie pour que même là elle soit présente ?

A Tekhos commençait à apparaitre une nouvelle source de folie. Déjà la ville avait un tôt de folie élevé. Le comportement et l’extrême lien avec la luxure de la cité, avait aussi un fort impact sur la folie. Il fallait voir comment se comportait certaine habitante avec d’autre ou simplement avec les hommes. Oui la folie y était très présente, même sans avoir besoin de figures des déesses. Mais cette folie était naturelle et peu surprenante, non celle qui nous intéresse était tout autre. Depuis un certain temps à Tekhos certaine machine commençait à perdre le contrôle, un étrange virus se rependais sur les réseaux et avais différent effet les plus incompréhensible.

Ce fameux virus porteur de la folie elle-même, avait fini par toucher Karma un telkhane cyborg. En partie machine, son corps fut à son tour affecté et commença alors son évolution. Petit à petit, elle modifia de plus en plus son corps, allant de plus en plus loin. Son corps était encore humain d’apparence, mais pour combien de temps ? Trainant dans les rue le soir, la nuit, Karma cherchait l’inspiration, comme une artiste qui avait de son corps son œuvre d’art. Mais karma n’était pas une véritable artiste connue, elle n’avait pas les moyens, bref dans une telle ville ce qu’elle était passée totalement inaperçu.

C’est un de ses soirs de sorti qu’elle trouva quelque chose de fascinant. A première vue ce n’était qu’un débris d’une machine rien de plus. Mais à ses yeux c’était l’inspiration. Elle le ramassa et le mangea littéralement. Son corps allait alors absorber les composant et commencé l’adapté. Elle éclata de rire et sans le vouloir attira l’attention d’une passante. Karma curieuse, s’avança vers la personne en question, un sourire étrange sur les lèvres laissant voir ses dents de scie.

-Bonsoir, qu’es que nous avons là ? Un petit oiseau perdu ?

Aemiliane Ganis:
Un petit oiseau perdu ? Perdue certes, mais petit oiseau moins ; Aemiliane s’était endurcie et  renfermée sur elle-même depuis un certain temps. Le désintéressement de la vie se lisait peu à peu  sur son visage alors qu’elle s’étonna à peine de la présence de cette étrange cyborg. Pourquoi ne l’avait-elle pas vue auparavant ? Pourquoi cette femme était en train … De manger de la ferraille ? Pour une fois, depuis pas mal de temps, un sourcil d’étonnement se leva sur le visage de la jeune fille. Restant prudente tout de même, elle recula légèrement quand l’étrangère s’approcha et porta son attention sur elle.

« Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ? … Vous êtes perdue, c’est ça ? » Dit alors la jeune femme en premier lieu, peu rassurée par le sourire carnassier de la cyborg. Après tout, celle-ci avait poussé un rire presque dément juste avant de remarquer la présence de la scientifique. C’était sans doute une paumée, voire une junkie qui n’arrivait plus à se contrôler. Mais son sourire carnassier n’était pas là pour la rassurer, bien au contraire. Cependant, elle ne ressentait pas de danger imminent ; c’était à cause de sa nonchalance et son désespoir acquit depuis tant de temps.

Déglutissant, Aemiliane sentit son côté aventurier et impulsif reprendre le dessus alors qu’elle découvrait une nouvelle curiosité pour cette chose. Pour cette cyborg si étrange et si atypique. Elle s’approcha donc prudemment puis l’observa de plus près, observant ainsi ce corps très étrange et modifié de la femme. « Vous êtes sûre que tout va bien ? Vous avez l’air … Bizarre, mademoiselle. » Finit-elle par dire, tentant une approche, tentant d’en savoir plus sur cette cyborg. Au moins cela apportait un peu de surprise et d’aventures pour cette soirée qui s’était annoncée morne et grise. Qui savait ce que cela allait donner ?

« Je … Je suis Aemiliane. Et … Et vous ? » Demanda-t-elle alors, tentant de se convaincre que tout ira
bien.

Mégère et Tisiphone:

Karma laissa la femme s’approché la regardant elle-même avec curiosité, mais ce que karma voyait chez elle n’était pas la même chose. Non elle s’imaginais la modifier, la rendre plus belle, la convertir.

-Moi ? J’ai l’air bizarre ? Tu ne comprends pas mon art voilà tout. Tu ne l’as pas vue, pas de suffisamment prés…Je pourrais te montrer.

La jeune fille se présenta alors lui demandant de faire la même chose. Karma fit un nouveau sourire se reculant dans un courbette plutôt étrange, déjà elle se fit sur une seule jambe, et la jambe lever se leva comme une danseuse étoile, mais avec une telle souplesse que son pied viens lui touché la tête.

-Moi je m’appelle Karma.

Elle tira alors la langue, une langue verte avec un œil au milieux qui observait la jeune fille.

-Karma l’artiste, Karma la cyborg, Karma l’absorbeuse. Hum non c’est pas très beau se dernier nom.

Elle reprit une position normale et se mit à réfléchir ignorant soudainement l’autre personne face à elle.

Aemiliane Ganis:
Karma. Voilà un bien étrange prénom pour une étrange dame. Comme quoi tout coïncidait. Aemiliane plissa légèrement des yeux en voyant la courbette de la jeune fille, avant de les écarquiller complètement quand Karma tira la langue. Qu’était-ce donc cette chose ? Une langue avec un œil au milieu ... Cela donna un frisson dans le dos de la jeune femme qui se sentit un peu repoussée, n’ayant guère l’habitude de voir ce genre de particularité physique. Son attitude était étrange, atypique. C’était comme si il lui manquait une case !

Peut-être que c’était ça ? Elle donna en tout cas un indice sur sa propre personne en mentionnant le fait qu’elle était une cyborg ; ce qui pouvait expliquer toutes ses modifications corporelles. Mais pas sa langue ? C’était toujours aussi bizarre et compliqué à expliquer malgré tout. Pour autant, étrangement, Aemiliane ne semblait pas presser de prendre la poudre d’escampette. Non. Elle désirait creuser, s’amuser un peu ce soir. Il lui fallait se divertir, ressentir des choses nouvelles, vivre des aventures extravagantes ... Et cette mystérieuse créature semblait être la proie idéale.

Affichant un petit sourire taquin au coin de ses lèvres, Aemiliane s’approcha dangereusement de Karma, jusqu’à ce que son buste colle presque le siens. « Eh bien Karma, je pense que j’ai trouvé de quoi m’amuser ce soir tu ne trouves pas ? Tout ce qui est mécano’ et tech’, c’est mon dada ... C’est pas la première fois que je vois une cyborg mais, des comme toi, j’en croise rarement ! » Finit-elle par dire. Ses grands yeux verts dévoraient la curieuse chose de part en part. Aussi petite qu’elle, de longs cheveux blonds et un teint très, très pâle ... C’était définitivement un cas à étudier ! Aemiliane croisa ses bras sous sa poitrine puis décida de s’intéresser d’avantage à Karma.

« Alors dis-moi, Karma, c'est quoi ton art exactement ? Je ne demande qu'à le voir ! » Finit-elle par dire, posant subitement ses mains sur les épaules de la jeune femme. « Une cyborg douée d'une âme artistique, ha ! Ça c'est excitant ... » Finit-elle par dire, curieuse et intriguée. Finissant ainsi, il semblait qu’Aemiliane ne se soit pas encore décidée à enlever ses mains des épaules de Karma, les laissant ici, bien posées au chaud. Regard plongé dans le siens, elle se mordit la lèvre, excitée comme tout à l’idée d’en savoir plus sur cette cyborg !

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