Hé ! Il aurait pu lui laisser un peu plus de temps pour observer son couteau ! Mais non, môsieur avait fait en sorte de rapidement le ranger, ne laissant ainsi donc pas le temps à la Terranide de l’examiner un tout petit peu ! Ce qui eut pour effet de lui faire relever un sourcil interrogateur, mais elle finit également par soulever et abaisser ses épaules dans une manière de dire « bha ! Peu importe ! » avant de reporter son attention vers les troupes skaavens :
« Forme de loup-garou comme tu as pu voir, ainsi que deux formes animales d’une taille différente et …une forme draconnique. Maîtrise du feu et insensibilité à ce dernier. Je peux aussi me battre à l’épée et je possède des couteaux de lancer. Pour le reste, cela ne sera ni utile, ni important pour ici… »
Et elle disait la vérité ! A moins que les troupes ennemies n’utilisent du poison, son médaillon ne lui servira à rien, quant à son bracelet en forme de serpent la liant à un corbeau de l’effroi, il aura bien du mal à les aider à plusieurs centaines de mètres sous terre ! La Terranide continuait à observer le manège des rats intelligents, portant également son attention sur ces étranges pierres vertes.
« Si tu veux mon avis, ils ne doivent pas se faire chier à les sortir pour rien, donc oui, ces pierres doivent avoir de l’importance surtout si on prend en compte qu’elles se trouvent pile sous une ancienne cité et justement à l’endroit où on fut envoyé… »
Coïncidence ? Allez savoir ! La Lycane porta son attention sur les six gardes :
« Si on les tue, il va également falloir nous occuper des autres afin d’éviter toute alarme et que Big Daddy soit rameuté par ici. Je n’ai vraiment pas envie de me frotter à lui. Tu as bien dit que tu pouvais plier la réalité à ta volonté ? Peut-être devrions nous prendre cette approche et piéger ces rats ainsi… »
Mais comment ? Quelle illusion pourrait-il bien utiliser ? A moins que finalement, la seule solution serait d’y aller de manière bourrine ? Non il devait y avoir un autre moyen ! L’Okami se mis à suivre du regard un des hommes-rats qui poussaient un chariot remplit de pierres vertes, puis un second et enfin un troisième, notant à chaque fois que pendant un laps de temps, ces derniers étaient « seuls ».
« On n’aura peut-être pas à tous les piéger, regarde ces rats…nous avons une petite ouverture quand ils arrivent à cet endroit, - dit elle en indiquant le dit emplacmement -une petite ouverture qui nous permettrait de nous emparer d’une de ces pierres. Une seule devrait être suffisant non ? »
Cela leur permettrait déjà de voir si elles étaient si importante que cela !