Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > Complexe d'études secondaires et supérieures

Un cas pas comme les autres [PV : Arlan Solis]

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Sydney Hutchins:
Des heures de nuit mal foutues, des heures supplémentaires non payées et surtout un job au taux de mortalité à faire trembler un démineur. Voilà ce que c'est le métier de Magical girl, métier qui au passage n'est que purement caritatif, comme quoi dans l'histoire il y a toujours un baiseur et un baiser. Le cas Sydney ne fait pas exception à la règle, même si c'est plutôt le taux de mortalité de ceux qui la croisent lors de ses sorties nocturnes qui augmente drastiquement. La cause ? Ses méthodes, disons le franchement, assez uniques.

« Je te dis que c'est une mauvaise idée. »
« Il est une heure du mat' et je n'ai qu'une envie, c'est d'aller coucher. »
« Les bouteilles de gaz est et restera une mauvaise idée. »

Un bruit métallique se fera entendra entendre dans l'un des parcs nationaux de Seikusu. A la sortie du chemin de pierre, à une centaine de mètres, se tient une gamine d'à peine 18 ans en compagnie en tenue assez particulière en compagnie de l'éternel Gardien qui doit accompagner toute Magical girl qui se respecte. Le tout sur fond de pseudo conversation philosophique sur les bienfaits de l'énergie à gaz puisque à côté d'eux, se tient un cadi fraîchement fauché rempli des dites bonbonnes de gaz.

« Hého ! Je ne tiens pas aller pioncer à des heures abominables. Tu veux que je te rappelle combien de temps ça m'a pris de chasser le dernier Yacumama ? Deux putains de jours le temps que cette merde veuille bien daigner à sortir de sa tanière ! Alors entre ça et rendre mon devoir en temps et en heure pour éviter de me faire engueuler, il n'y a pas photo. »

La réponse qui suivi fut surtout un coup de pieds dans le dit cadi, qui roula et s'enfonça doucement et calmement dans le lac. Ce fameux Yacumama est un peu la raison de sa présence : deux disparitions en moins d'une semaine et aucune trace du moindre indice, si ce n'est que la police a trouvé de la peau d'un serpent qui a mué selon certains réseaux sociaux. Si Syd aurait pu laisser certains experts en paranormale s'en charger, le fait qu'elle ait par le passé en affronté un, fait qu'elle sait comment se comporter face à un et pour avoir tourné dans les environs à chaque retour du lycée, elle a finit par trouver l'endroit approximatif de sa tanière . Sauf que voilà, les trips shonen, ce n'est pas son truc et à défaut d'avoir des mines sous-marines, elle n'a rien trouvé de mieux de se fournir en bonbonne de gaz. Dans ce lac sombre, quelques ondulations se feront présente. Son imagination ? Certainement pas…

« Il faut savoir que les explosions finissent toujours mal avec toi. Dans le milieu on ne te surnomme pas Gazoduc pour rien. »

Ramassant un sac plastique, Sydney commencera en sortir des morceaux de viandes, qu'elle regarda à la fois avec une certaine envie et surtout tristesse puisque c'est encore une partie de sa paie qui risquait de s'envoler dans la gueule d'un monstre. Elle finit par les jeter dans le lac avant de sortir le dernier appât, une poche de sang, qu'elle jettera à son tour après l'avoir ouverte.

« Qu'est-ce que tu veux qu'il arrive de plus ? Pas de structures, pas de témoins, sous l'eau les seules victimes c'est les poissons mais comme ce Yacumama a certainement tout bouffé on s'en branle. Juste moi et une créature furieuse après avoir perdu après que son repas lui ait pété à la gueule. Et demain tout le monde sera content : les victimes vengées et moi j'aurais de quoi me faire faire sur mesure un joli assortiment en peau de Yacumama ! Enfin juste pour Terra parce que c'est un coup à avoir des vegans à la con me faire la morale... D'ailleurs le devoir m'appelle alors maintenant tais-toi ! A moi le sac à main et la jolie veste qui va avec ♪ »

Rien à dire de plus si ce n'est que sa lance apparaîtra dans sa main droite en voyant les ondulations s'approcher et de devenir plus en plus importante. Sa réaction ? Tirer un grand coup de plasma à l'endroit où FireSpear pense être ses terribles bonbonnes.

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Une heure douze du matin, les sirènes des pompiers raisonneront dans le quartier suite à une énorme explosion venant du centre du parc. Sydney a pressé le pas pour s’engouffrer dans une ruelle sombre pour y laisser une patrouille de police avant de reprendre une marche forcée, se recoiffant au passage après avoir passé devant une des rares vitrines encore debout pour ressembler un tant soit peu à une lycéenne avec la tenue traditionnelle de Seikusu. Washark est absent et pourtant sa voix raisonnera dans sa tête.

*Gazoduc... Toi et le gaz ça ne serait pas une histoire d'am- ?*
« Ta gueule ! Comment je pouvais savoir qu'il y avait une canalisation de gaz qui passait sous ce putain lac de merde ! »

Le combat aura eu au moins le mérite d'être bref, en vitrifiant au passage les vitres du quartier le plus proche. Inutile de dire qu'après sa troisième boulette depuis qu'elle est revenue au Japon, dépouiller ce monstre (ou plutôt ce qui en restait...) était devenu le dernier de ses soucis. Quant à son retour chez elle, le fait d'avoir voler avec comme seul issu, son bouclier magique sous sa forme de FireSpear lui aura surtout sauvé ses organes et ses tympans malgré un vol plané de dix mètres. Autant dire que le temps qu'elle arrive chez elle, Syd pensait plus à dormir pour se remettre de ses émotions que d'ouvrir un quelconque cahier !

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Le lendemain de matin, c'est en étant à moitié crevé qu'elle arrivera à l'heure en cours. Elle n'a pas réussi à fermer l'œil de la nuit, n'ayant pas arrêtée d'entendre ce "boum" qui a raisonné dans toute la ville au petit matin. Autant dire que le début du cour, elle risque de le passer à roupiller au fond de la classe, là où en temps normal Syd a au moins la politesse de faire semblant d'écouter. Ce n'est pas certain que le Professeur Solis laisse passer cette fois-ci...

Jay Xisteplu:
Aujourd'hui, cela fera plusieurs mois que Arlan Solis est enseignant au seul lycée de Seikusu, réputé pour faire les choux gras de la presse à scandale.
Du moins... en temps normal. Car la Une du JT de ce matin parlait d'une explosion de gaz dans un parc national pas loin. Tout cela ne le concernait en rien, alors à quoi bon y accorder de l'importance ?

Sa quête de vengeance l'avait poussé à se renseigner sur de nombreuses personnes du lycée où il était employé comme enseignant de sciences sociales. Très populaire auprès de ses collègues et de ses élèves, il entama sa routine quotidienne.
Un petit déjeuner simple, un coup d'oeil rapide sur le téléviseur pour suivre les titres de l'actualité, une douche rapide, l'enfilage de ses habits, la récupération de ses affaires de travail en plus de son trousseau de clés qui contient la clé de sa voiture et de son appartement.
A un détail près, il ne prenait pas toujours sa voiture pour aller au travail, cela dépendait de son envie du moment.

« Je pense que je vais prendre ma voiture aujourd'hui, j'ai besoin de m'isoler car j'ai l'impression d'avoir du mal à maintenir mon calme dernièrement. »

Une fois arrivé au parking du lycée il se gare, récupère ses affaires et part en direction de la salle des professeurs. Sauf qu'une fois devant la porte, il se rend compte qu'il a oublié les polycopiés de son premier cours sur le siège passage.
Passablement irrité il expire lourdement de dépit avant de refaire le chemin dans le sens inverse. Il a su, à la seconde où il s'était levé que cette journée serait longue. Très longue. Trop longue...

Désormais en possession de toutes ses affaires, il se rendit dans la salle des professeurs. Comme chaque matin, les enseignants se préparaient pour le premier cours du matin.
Certains attablés sur leur bureaux, d'autres autour d'un café. Désireux d'entretenir de bonnes relations avec ses collègues, l'enseignant ravala ses états d'âme pour faire bonne figure.
Jusqu'au moment où il découvrit que son bureau était réduit à un espace de stockage pour une livraison de fournitures. Un fait qui, en temps normal, ne l'aurait aucunement dérangé.

Sauf que tout jouait contre lui aujourd'hui.

*Inspire fort par le nez avant d'expirer par la bouche.*

« Calme... Garde ton calme... »

Chuchotant ces quelques mots dans sa barbe, il fut interrompu par une collègue. Cette dernière parle avec lui quelques minutes au sujet d'une élève pour laquelle elle commence à s'inquiéter.
Il s'agit d'une dénommée Sydney Hutchins. Malgré de bonnes notes et un comportement correct dans l'ensemble, de nombreux collègues ont commencé à remarquer ses absences en classe. Et par absences elle sous-entend que la jeune femme passe plus de temps à dormir qu'à suivre les cours.
Hasard ou non, il était sur le point de l'avoir dans sa classe dès la première heure.

*DING DONG* (la cloche sonne)

Les élèves étaient déjà là et, comme il s'y attendait, Sydney dormait à poings fermés. Etalée sur son bureau comme si de rien n'était.
Bien remonté, il prend sur lui en demandant avec un sourire forcé à ses camarades si ils savent pourquoi leur camarade dort aussi souvent en classe. Haussant les épaules ou les mains, aucun n'était en mesure de lui fournir une excuse plausible.
Décidé d'avoir une conversation avec la jeune fille, il poursuivit son cours comme si de rien n'était.

A la fin de l'heure, alors que les élèves rangent leurs affaires pour changer de salle, il se dirigea vers Sydney pour la réveiller. Mais brutalement.
Son poing s'abattant brutalent sur le bureau de la jeune fille qui se réveille en sursaut.

« Je ne tiens pas à faire une scène devant tout le monde. Mais ce genre de comportement doit cessé immédiatement car tu es au lycée, non dans une chambre d'hôtel.
Viens me voir dans la salle d'étude N°3 à la fin des cours que l'on discute. »

Sydney Hutchins:
Le bureau et la chaise, il y a plus confortable comme endroit et pourtant elle ne s'en plaint pas comparé à ses quelques escapades en pleine nature sur Terra qu'elle a faite par le passé. Au moins ici, il y a le chauffage. Autant dire que Sydney dort bien et profondément au point qu'elle n'entendra même pas la sonnerie de la fin du cours. Les quelques rires de ses camarades non plus en ne la voyant pas réagir non plus. Et puis pour ce que cela change... Elle reste sociable avec un comportement assez unique, ce qui fait qu'au bout du compte on ne peut pas la classer dans la catégorie tête de turc. Donc oui, quelques moqueries mais rien qu'il ne l'inquiéterait là-dessus.

Quant à savoir de quoi elle rêvait, le réveil sera assez original malgré qu'il soit un peu brutal. Sydney sursauta clairement mais en baragouinant un bref :

« Not the gaz ! »

C'est qu'elle en a gardé des séquelles psychologiques de cette histoire mais ça ne dure jamais bien longtemps : Syd n'apprend jamais de ses erreurs, c'est ce qui lui donne une réputation assez sulfureuse dans le monde souterrain. Le réveil brusque ne la laissera pas indifférente, se tâtant la tempe gauche rapidement, signe qu'elle avait mal au crâne. Alors que les élèves sortaient, Sydney avait enregistrer la plupart des informations et à voir la réaction qu'elle aura, elle aura très mal digéré la dernière insinuation. Elle aura du mal à regarder dans les yeux son professeur à cause du fait qu'elle ait la tête dans le cul. Pas besoin d'être sorti d'un monastère pour sentir, qu'en temps normal, c'est ce regard rempli de provocation typique des étrangers qu'elle lui aurait jeter, surtout quand les étrangers en question sont américains.  

« Merci de vous inquiéter pour mon logement mais l'appartement de ma famille me suffit amplement, Sensei. »

La politesse est là et pourtant le "Sensei" est de trop et sonne plus comme un sarcasme qu'une réelle politesse. Surtout quand il court au sein des autres professeurs que Sydney a soi-disant du mal avec les suffixes japonais et qu'elle ne fait pas trop d'effort sur ce sujet. Par contre la bouche pâteuse de la jeune fille rendra la répartie assez pitoyable, n'ayant qu'une envie, bailler, chose qu'elle aura retenu tant bien que mal. Mais sous-entendre qu’elle est une prostituée et vend son cul est quelques choses qui l’a clairement vexée et cela se lit assez facilement sur son visage. Vexée au point que pour le peu que l’on se renseigne, il est facile d’apprendre que c’est une As du petit boulot auprès du corp enseignant et qu’elle n’a, malgré tout, jamais roulé sur l’or. Et sur le moment, elle n’y a pas réfléchi, le côté plus fataliste et adulte de Sydney ayant parlé sans avoir cherché à tourner sa langue avant de l’ouvrir.

Ne cherchant malgré tout à ne pas donner une occasion pour que la situation empire, elle fera toujours preuve d’autant de politesse, rangeant ses affaires avant de mettre son sac sur l'une de ses épaules.

« Compris Sensei. Je passerais à la fin des cours. Je dois y aller sinon je vais être en retard à mon cours d’anglais. »

Mais quelle feignante en plus ! Elle est américaine et se choisit la langue anglaise, certainement pour mieux dormir. On comprend mieux pourquoi elle agace les professeurs, les cours ne servent à rien selon elle car soi-disant les livres suffisent amplement pour apprendre et ce quitte à passer pour une petite prodige malgré elle. Pourtant quant on regarde son physique plutôt athlétique, elle serait plus du genre à regarder un haltère qu’à ouvrir un bouquin. Cependant, ce coup-ci, le Sensei ne sonne pas comme un sarcasme, étant utilisé correctement et non comme LE mot de trop. Comme quoi la première fois, elle avait parlé sous l'effet de la colère.

Le cours d’anglais, elle le passera à somnoler et non à dormir, de façon un peu plus discrète et moins provocatrice tout de même. L’après-midi sera plus mouvementé avec le traditionnel cours de cuisine avant de participer au club, celui de Sydney étant l’athlétisme. Après une douche son club, elle finira par ouvrir la porte de la salle d’étude numéro 3 de façon assez nonchalante, montrant toute la motivation qu’elle avait de venir. Se taper des heures de colle, comme si elle avait l’âge à cela… Ah oui c’est vrai que sa fausse carte d’identité stipule qu’elle a 17 ans. Bon pas le choix.

Jay Xisteplu:
La surprise fut la première réaction d'Arlan à la répartie toujours bien sentie de Sydney qui avait sa petite réputation au sein du lycée. Loin d'être insolente, elle avait son caractère bien à elle.
Etrangement, le professeur fut plus amusé qu'autre chose. Probablement parce que la jeune fille lui rappelait son propre comportement lorsqu'il était plus jeune.
Se frappant le front avec la main droite, il lâche un léger soupir qui mélangeait dépit et rigolade.

« Pfff.... Ah ah ah ! »

Les élèves de la classe suivantes étaient surpris de voir leur enseignant rire aux éclats. Celui-ci avait beau être populaire auprès de ses élèves, il prenait soin de ne jamais exprimer ses émotions trop ouvertement.
Cette jeune Sydney semblait provoquer quelque chose chez lui, sans même qu'il ne s'en rend compte.
Les cours suivants se déroulèrent alors dans le calme et le sérieux, comme d'habitude. Plus détendu qu'à son arrivée, Arlan poursuivit sur sa lancée jusqu'à la dernière heure de classe de la matinée.

Au réfectoire pour déjeuner avec ses collègues, il partagea son anecdote du jour avec l'enseignante qui était venue le voir plus tôt pour discuter de Sidney. L'enseignante était plus résignée qu'amusée par le récit des évènements.
Entendant leur conversation, d'autres professeurs se sont joints à eux pour se plaindre, celui d'anglais en tête.
Cette fille faisait tourner son monde en bourrique avec une aisance insolente. A les écouter il faudrait l'envoyer en colle tous les jours pour lui donner une leçon.
Comme si les punitions étaient le bon remède dans ce genre de cas.

Les cours de l'après-midi se déroulèrent de la même manière que ceux du matin. Arlan se sentit soulagé en voyant que la journée ne serait pas si catastrophique ça au final. Rangeant ses affaires dans sa sacoche avant de quitter la salle de classe, le directeur l'en empêcha en entrant quelques secondes plus tôt dans la pièce.
Après une longue discussion, il était devenu évident que le directeur voulait le presser à aller dans le sens opposé à celui des enseignants. A savoir passer l'éponge sur le comportement de Sydney car celle-ci est un membre essentiel du club d'athlétisme. Heureusement pour lui que je pensais aussi que des heures de colles régulières n'étaient pas la solution. Mais fermer les yeux n'était pas une meilleure idée.

Il lui restait un peu plus d'une heure avant son rendez-vous avec la jeune rebelle. Les deux se dirigèrent ensemble dans la salle des professeurs pour poursuivre leur conversation. Un quart d'heure plus tard, le directeur fut appeler ailleurs. Arlan en profita pour corriger des copies et adapter des cours pour les jours à venir.

C'est en général à cette heure qu'il quitte le lycée pour rentrer chez lui. Mais pas aujourd'hui... Le cas de la jeune Sidney devra être discuté avec l'intéressée dans un coin tranquille.
Elle l'attendait d'ailleurs déjà dans la salle d'étude N°3 et ne semblait pas heureuse d'être la première arrivée sur les lieux.


« Bien, tu es déjà là. C'est parfait, nous allons pouvoir discuter sérieusement.
Avant toute chose, sache que ceci est un entretien privé et non une colle. Tes professeurs et le directeur ne sont pas du même avis concernant ton cas et m'ont laissé seul décideur de la suite des évènements.»

S'approchant de la jeune femme, il posa une main sur son poignet de façon innocente... Quant il sentit quelque chose. Ce n'était pas un frisson, plus une sensation. Étrange, unique, inédite.
Cette sensation n'avait rien de romantique ou de sexuel. Il avait déjà ressenti ça auprès de son maître ou des personnes qui lui ont appris à découvrir l'existence de ses pouvoirs héréditaires.

« C'est... Non...Impossible... Tu possèdes des pouvoirs, n'est-ce pas ?»

Arlan n'est pas du genre à perdre son calme, pourtant de la sueur lui coulait sur le front. Surpris par sa découverte, il se contenta de fixer la jeune fille pour jauger sa réaction.

Sydney Hutchins:
Sydney patiente, comme si le professeur Solis prenait un malin plaisir d'arriver en retard là où un élève se doit d'être à l'heure. Ceci dit, elle a gardé la qualité d'être toujours à l'heure de sa mère, que ça soit pour une colle ou non, elle y serait aller. A part regarder les élèves partir de la fenêtre et n'étant pas "branchée portable", autant dire qu'elle trouvera le temps long, autant dire qu'elle trouvera le temps long. Puis la porte de la pièce s'ouvrira, Sydney se retournant, écoutant ce que son professeur avait à lui dire. Syd n'en rajouta pas quand elle entendra parler du Directeur de l'établissement, elle ne sait pas si c'est une bonne chose ou non qu'il connaisse son nom. Il y a des avantages comme demandé un petit service de rien mais surtout un gros inconvénient. Elle faisait parti d'un autre établissement il y a 15 ans mais les archives informatiques sur son cas existent encore sur elle, contrairement aux papiers qui ont disparu un soir et ce n'est pas le genre de recherche des plus compliqués.

« Je suis ravie de l'entendre mais si ce n'est pas une colle et que vous voulez que je rattrape le devoir que je vous dois, je l'ai terminé juste à l'instant. »

Elle montra la table proche d'elle, ce qui est vrai. Ce qui l'est moins est « à l'instant », l'ayant fait pendant son cour de cuisine. Petit problème, la feuille est verso et non recto, juste pour cacher la petite tâche dû à une projection de graisse. Bon après les feuilles qu'à rendu Sydney jusque-là n'ont jamais été un exemple de perfection, étant de nature peu soigneuse.

Par contre au moment où il lui prendra les mains de façon innocente ne passa pas inaperçu pour la jeune fille, simplement parce que la jeune fille n'en ai simplement pas une et raisonne comme une adulte ayant la trentaine. Une tentative de drague ? Ou une tentative de lui faire la morale et l'atteindre de façon plus psychologique ? Là où ses yeux diront à eux seuls « qu'est ce qu'il me veut ? », la suite des événements la fera réagir autrement.

Déjà, elle tentera de rompre le contact avec ses mains et les tirant un coup sec, même si elle ne cherchera pas pour le moment à forcer pour qu'il ne la touche pas. Ca reste son professeur et si il y a bien une chose que Sydney n'arrive pas à comprendre, c'est à quoi il joue exactement. Une chose est certaine : le ton de sa voix changea, Syd se montrant bien plus prudente.

« Et ? »

Tu parles d'un argument ! Sydney ne nie pas tout comme elle peut simplement dire qu'il déraille mais c'est un argument typique d'elle, l'ayant déjà dit à l'un de ses camarades qui lui a posé la question une fois pourquoi elle a quitté l'école plus tard que les autres et ce, juste à la fin des cours d'Arlan. Mais elle est certaine d'une chose : soit il a repéré en la Magical girl le gros sac à Mana qu'elle est, soit le pacte qu'elle a avec son Gardien Washark. Dans tous les cas, même si elle semble garder la tête froide, elle n'est pas totalement à l'aise de la tournure de la conversation et même si elle se termine là, tout de suite maintenant, Sydney sait à l'avance qu'Arlan va tout simplement creuser sur son cas et finir par trouver plusieurs détails louches qui n'ont rien à voir avec une quelconque activité pas très morale pour payer ses études.

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