Le flot chaud s'interrompt enfin, et je peux réagir sans en prendre encore.
« Mais ça ne se... »
Trois mots, trois mots seulement, avant que Elisabeth ne se jette sur moi, et me lèche tout le visage, le nettoyant avec un soin qui me sidère. Soit c'est vraiment de la perversité, soit elle a plus que de l'avance sur moi, non aux jeux de l'amour, mais aux jeux du sexe. Parce que, uriner sur elle, jamais ça ne me serait venu à l'esprit !
Sa langue est un délice, elle court sur mon visage, et je me fends d'un « Hum, c'est bon comme ça », qui trahit mon bonheur de l'instant, après tant d'interrogations. Et c'est avec sincérité que je lui offre ma bouche pour un baiser langoureux, même si ça donne plutôt l'impression qu'elle me viole encore le palais.
Mais il est dit qu'elle me surprendra et ne m'épargnera rien. Aussitôt interrompu ce baiser, aussitôt elle recommence à uriner, mais sur mon ventre. Moi qui prends tant soin de ma peau et de mes senteurs, traquant la moindre odeur corporelle suspecte, je n'ose imaginer ce que le commun des mortels penserait de moi à cet instant précis.
Je ne peux rien faire avec ces liens qui m'entravent, je ne peux que subir tant la force d'Elisabeth est impressionnante, je ne peux pas m'échapper avec des habits en lambeaux. Elisabeth le sait, et, autant je ne compris pas comment je fus attachée, autant je ne comprends pas comment je fus détachée. C'est instantané, c'est comme magique ; je retrouve ma liberté de mouvement.
Je pourrais me venger, la repousser, lui montrer ce que des années de sport de combat m'ont appris. Mais, étrangement, mon corps ne réagit pas comme il le faudrait. Une sorte d'engourdissement, de passivité. Et puis, sortir comme ça dans les couloirs, c'est tout foutre en l'air pour moi, réputation, job, études, carrière. Elisabeth le sait, elle en profite.
Elle n'est pas calmée, elle recommence à me triturer les seins. Malgré la douleur soudaine, je reste calme, juste un « Aïe » pour la freiner un peu.
« Je vais te donner ton cadeau. »
Vu comme elle maltraite mes tétons, je m'attends au pire, alors qu'elle empaume mes seins, de vrai oeufs au plat, face à ses obus. Elle va en griffer la peau, ou bien les comprimer avec force ! Mais la suite me laisse totalement éberluée. Je vois mes petits globes sans vraie forme gonfler, pas gonfler d'excitation, mais gonfler, prendre chair, comme si ma peau prenait une nouvelle forme de manière totalement naturelle.
La métamorphose s'arrête, alors que ma poitrine a atteint quasiment la dimension de celle d'Elisabeth que j'enviais tant. Je ne comprends pas, pas davantage que les liens qui arrivent et repartent.
« Comment tu as fait ça ? »
Elisabeth ne répond pas, et m'étouffe de nouveau, mais cette fois avec sa chatte, dont l'effluve est absolument délicieuse, et que je devine mélangée à ma propre cyprine. Ravissement de courte durée, car elle bouge juste un peu, en me lançant :
« Si tu es une bonne petite chienne et que tu veux les garder, lèche moi le trou du cul. Plus vite que ça. »
Quelle horreur ! Je n'ai jamais fait ça, j'ignorais même qu'on puisse le demander.
J'ai la liberté de mouvement, il suffit que je la renverse sur le côté, pour m'enfuir... nue dans les couloirs. Pas top ! Et puis, si elle raconte certaines choses, ça mettra un doute contre moi.
Je regarde son anus, me demandant si, vu ce qu'elle semble avoir comme expérience, elle a déjà fait un truc qui s'appelle la sodomie. Il paraît que c'est excitant, mais ça n me paraît pas très propre.
Pourtant, je n'ai pas vraiment le choix. Etirant la pointe de ma langue, j'effleure son petit trou, crainte d'odeurs, crainte de relents. C'est assez gênant, mais c'est comme si elle avait tout bien nettoyé avant.
Comme si elle avait tout prémédité, songe-je.
Fi des réflexions, je pousse ma langue plus avant, le conduit est étroit, mais les parois ne me répugnent pas, et, de la pointe, je les effleure, les caresse.
Pute... Salope... Chienne... je crois que je n'ai pas fini d'entendre les qualificatifs.