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L'Île de Than Pênh [Lord Mordred]

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Aiko / Cheshire

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L'Île de Than Pênh [Lord Mordred]

lundi 09 juillet 2018, 00:35:31

Île de Than Pênh
Îles Riau, Indonésie


L’archipel des Îles Riau était un vaste ensemble d’îles, comprenant 1 795 îles, avec moins de 400 qui étaient habités. Un très vaste ensemble d’îles et d’îlots, formant une partie du vaste archipel d’Indonésie. L’une de ces îles avait fait l’objet d’une concession territoriale, et avait été vendue à une puissante compagnie multinationale, une keiretsu japonaise, la Nolton Company. La Nolton était une vaste entreprise, très puissante, disposant de multiples filiales, holdings, le tout s’organisant autour de la Nolton Bank, une puissante banque d’affaires japonaise qui avait un chiffre d’affaires colossal. Cette firme très puissante avait ainsi privatisé une île pour y installer une villa dernier cri, qui s’étalait sur une bonne partie de la surface de l’île, avec un petit port privé dans la baie, et même un héliport.

Than Pênh abritait la maison de la puissante PDG de la Nolton Company, la redoutable Noroko, une femme très étonnante, qu’on disait dotée de pouvoirs magiques. Faisant très jeune, la Dame-Blanche, ainsi qu’on la surnommait, était d’une grande beauté, et disposait de multiples soutiens et appuis au sein du pouvoir politique. Sa fortune était considérable, et, derrière ce masque de pureté et de bonté, derrière les œuvres de bienfaisance et les associations que Noroko soutenait, elle était aussi une grande figure du milieu criminel. Les renseignements du SPEAR montraient que Noroko, outre faire alliance avec diverses organisations terroristes peu recommandables, participaient activement à un réseau de piraterie internationale sévissant principalement autour du détroit de Malacca. C’était une femme puissante, avec de solides alliés...

*Trop puissante pour vivre...*

Soucieuse de son image, Noroko avait organisé une soirée de charité dans sa villa, invitant des individus émanant des diverses îles d’Indonésie, mais aussi de Singapour. C’était là un rôle parfait pour Aiko, qui avait reçu pour mission du SPEAR de neutraliser cette femme. Une mission que l’espionne entendait bien mener à terme. Elle disposait pour cela d’une identité officielle, d’une couverture, celle d’une riche héritière. Portant une élégante qipao verte, Aiko rejoignait à travers un hors-bord la villa.

Noroko ne se montrait que très rarement en public, cultivant son culte de la personnalité, mais, à travers les renseignements du SPEAR, Aiko savait que la femme disposait de cinq gardes du corps redoutables. Des orphelines qu’elle avait recueillie et formée, ses exécutrices personnelles, les Cinq Ryū, comme on les appelait :




Outre ces cinq femmes, la villa était également entourée d’une armée de gardes, de dispositifs de sécurité high tech. La mission d’Aiko, si elle impliquait de tuer Noroko, devait aussi l’amener à se renseigner sur les activités ayant lieu ici, car le commandement soupçonnait l’existence d’un laboratoire souterrain sous la villa.

C’était une mission d’importance, aux chances de succès très faibles, sans aucun renfort possible... Mais Aiko était habituée à ce genre de scénario.
DC d’Alice Korvander.

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Lord Mordred

Humain(e)

L'Île de Than Pênh [Lord Mordred]

Réponse 1 lundi 09 juillet 2018, 22:40:26

Le soleil est encore haut, lorsque je quitte Kuala Lumpur, juste après avoir validé les codes qui, une fois la mission effectuée, feront grossir mon compte en banque par le paiement de mon dur labeur. Il suffit de mettre le prix, et le résultat sera à la hauteur. Je n'ai jamais failli à ma tache, et ça commence à se savoir, même si je sais que ça excite la jalousie de mes rivaux. Mais même eux, si la somme me convient, je les expédierai ad patres.

C'est quand même la première fois aussi que je suis reçu par un homme aussi important dans le milieu, disons celui de la vente d'armes. Vladimir Moussengko doit être son vrai nom, je pense. Je n'ai jamais vu un individu aussi bien protégé ! Même la lame en kevlar que je garde dans ma botte n'a pas franchi son système de surveillance. Et, quand cinq malabars vous pointent leur arme pour ça, vous ne forcez pas le jeu de scène.

Par contre, il semble que je n'aie pas le même humour que mon commanditaire. Quand il m'a dit que je devais tuer une femme, protégée par cinq femme, j'ai éclaté de rire. Moi qui ai transpercé même ma propre mère, je ne vais pas avoir peur d'un troupeau de donzelles ! J'en violerai même deux ou trois, avant de trucider le lot d'une seule traite. Et, si je suis dans un jour de bonté, je veillerai à offrir un traitement tout particulier à leur cheffe.

Comment elle s'appelle celle-là ? Noroko, à ce qu'il m'a dit. Elle s'appellerait Sabine Dupont que je m'en foutrait tout autant. Ma lame n'est pas raciste, et éventre quelle que soit la couleur. Par contre, je ne connais pas vraiment le milieu local, et, si j'ai quand même établi mon camp de base en Malaisie, c'était pour ne pas aller tout de suite me jeter dans la gueule de la lionne, enfin la petite minette en chaleur qui croit me griffer.

Tout est prêt, à la sortie de l'entretien ; je prépare et je vérifie moi-même tout mon matériel. J'arriverai en plongée, pour accoster sur l'île de Than Pênh. C'est là que cette pseudo-lionne donne une réception, pour faire œuvre de générosité. C'est ûr que, vu le marché à plusieurs milliard qu'elle a remporté face au dénommé Vladimir Moussengko, elle peut jeter quelques piécettes au bas peuple, alors que son rival me demande d'exécuter sa vengeance.

Tiens, je vais être magnanime ; je vais la laisser faire son généreux don aux pauvres, avant de la trucider.

Je perce le canot pneumatique à distance des côtes. Tenue de plongée, armement, tout est OK, et je me laisse glisser jusqu'à la plage. Il paraît que cette gonzesse a acheté toute l'île, avec une société genre Nolton truc, une banque qui ne serait pas très honnête. Tiens, si je peux en profiter, je suis sûr que je trouverai des trucs intéressants dans son coffre, du fric bien sûr, mais aussi quelques documents à revendre. Il n'y a pas de petits profits, du moment que la mission est exécutée.

Je grimpe sans souci sur un poteau de la jetée. Vu les yachts à quai, il y a du fric, il y a du beau monde, ça va boire et baiser à tout va ; il sera plus facile de profiter de cette ambiance, pour agir. Mais bon, pas de temps à perdre, il y a six gonzesses à éliminer. Au moins les renseignements de Vladimir Moussengko sont-ils exacts, il y a bien un hors-bord et un hélicoptère. Si je trucide sans bruit les six greluches, je n'aurai que l'embarras du choix, pour partir sans me presser.

Mais il m'est déjà arrivé de faire des erreurs, en cédant à trop de facilité, et je reste prudent. La jetée semble déserte, mais les rangs de réverbères auraient vite fait de révéler ma présence. Je suppose que, quand on se paie une île, on n'en est pas à quelques dizaines de caméras près. Bien m'en prend, car un autre hors-bord arrive, se garant au ponton dix, pour laisser descendre une créature de rêve, une asiatique à la silhouette de rêve et aux longs cheveux couleur jais, avec une espèce de robe verte. Si c'est ça les gardes du corps de la maîtresse des lieux, voilà une mission rêvée. En général, c'est plutôt de vieux industriels bougons que j'élimine, avec parfois un extra pour faire taire leur bourgeoise vraiment pas baisable, ou bien ce sont des ex-espions reconvertis en pire que ce qu'ils combattaient, et dans ce milieu, pour le côté féminin, c'est raté.

Finalement, il y a tant de mouvements, que les gardes en sembleraient presque débordés ; il faut quand même que je localise au plus vite le système de surveillance centrale. Cette Noroko est bien trop puissante, pour ne s'être entourée que de quelques Bruce Lee d'opérette. J'ai pourtant analysé les plans et les photos que Victor Moussengko m'a transmis, mais il y a des choses qui semblent avoir changé. D'après lui, la jetée donnait directement sur une porte d'arrière-salle qu'il serait facile de forcer. Or, là, c'est un bunker que je vois face à moi, au bout de la jetée. Le truc semble très récent, c'est donc que l'autre empaffé de russe m'a filé des infos qui doivent dater de la guerre froide.

Pas bon, pas bon du tout, quand une mission s'engage comme ça. Si ça se trouve, les cinq donzelles, qui font gardes du corps, sont autant de férues d'arts martiaux, ou d'armes tout simplement. La promenade de santé vite faite bien faite perd soudain son côté fastoche. Je suis dans la zone, mais je n'ai aucune certitude sur les infos en ma possession. Si ça se trouve, j'étais repéré avant même d'accoster ! Ça va être impro totale, et, vu ce que j'ai en face, ce n'est finalement pas si évident. Mais le chèque a de quoi lever toutes mes craintes.

Allez, je me console en me disant que, si je peux terminer ma mission en me tapant l'asiatique que j'ai vue tout à l'heure dans sa robe verte, ce sera le bonus.

Aiko / Cheshire

Créature

Re : L'Île de Than Pênh [Lord Mordred]

Réponse 2 lundi 16 juillet 2018, 00:56:42

Aiko remonta tranquillement le long de la jetée, observant distraitement les bateaux, en profitant pour noter la présence des gardes. Comme prévu, l’endroit était lourdement défendu. Outre les gardes, elle vit des caméras de sécurité, et même des drones. La femme aurait pu tenter une infiltration comme Mordred, en rejoignant sans invitation l’île, mais elle avait préféré se faire passer pour une invitée. C’était, somme toute, la position qui lui convenait le plus, et la plus abordable. Elle suivit ensuite un sentier serpentant à travers une courte forêt, balisée par des lampes. Une ambiance sereine, agréable, en compagnie d’autres invités. Noroko avait sûrement réuni à regrouper le gratin de toute la région, ce qui confirmait son influence et ses pouvoirs. Aiko ne se faisait aucune illusion sur sa mission. Celle-ci serait très difficile, et elle s’attendait à rencontrer beaucoup de difficultés. Et, aussi douée soit-elle, elle n’avait évidemment pas repéré l’intrus à hauteur du port. Elle ignorait donc qu’elle n’était pas la seule sur le coup.

Le sentier conduisait finalement à une grande villa futuriste. Noroko disposait d’un château moderne, une grande et longue villa en forme de U. Au bout, il y avait l’autre côté de l’île, avec une plage privée, une baie fortement gardée. Tout le reste de l’île était aménagé. Outre plusieurs piscines et l’héliport, il y avait également au centre de la villa un grand jardin zen, et, à l’extérieur, un labyrinthe floral. Noroko avait de l’argent, et elle tenait à ce qu’on le sache en entrant. Un message bien reçu pour Aiko, qui s’approcha du perron.

« Bienvenue, Madame, la salua un garde. Voici votre badge d’accréditation. Évitez de le perdre. »

Aiko récupéra la carte. Comme prévu, l’endroit était une véritable forteresse, avec un système de portes verrouillées électroniquement. Le badge n’en ouvrait qu’un certain nombre, les pièces réservées aux invités. Elle remercia poliment l’homme. Se déguiser, c’était la spécialité d’Aiko, qui excellait en ce domaine. L’espionne rentra ensuite à l’intérieur de la villa, et traversa un grand vestibule, pour rejoindre le premier salon. Il y avait déjà beaucoup de convives, avec une mezzanine en hauteur en forme de U, et, au fond, de grandes baies vitrées ouvertes pour accéder sur une terrasse légèrement couverte surplombant le jardin zen, la mer se découpant au loin.

Et, le long des murs, un buffet constitué de petits fours, avec des serviteurs en costume servant de l’alcool. Un endroit cossu, très riche...

Le ventre de la baleine.
DC d’Alice Korvander.

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Lord Mordred

Humain(e)

L'Île de Than Pênh [Lord Mordred]

Réponse 3 jeudi 19 juillet 2018, 11:07:18

Je ne connais pas tous les dialectes; peu probable d'avoir deux missions dans le même endroit, alors inutile de s'embêter. Sauf que le garde à trois mètres de moi parle un français impeccable, où les mots « silhouette » et « intrus » sont parfaitement dits, pour que je les comprenne.
Soit Victor Moussengko a filé la mission à dix prestataires, espérant qu'au moins un réussira, et je déteste cette façon de faire. Soit je n'ai pas été assez prudent, et je me suis déjà fait repérer, ce qui est quand même une première dans mes activités !
Caché sous une bâche de bateau, dont les claquements répétés sous le vent du soir pourraient attirer les regards, je vois soudain deux drones, juste au dessus du bunker. Bordel de merde ! J'ai étudié tout le réseau des caméras de surveillance, mais je n'ai pas pensé à ces machins !

En tout cas, c'est bigrement efficace, car je vois le français se diriger vers ma dernière planque, et, vu ce qu'il a en main, ce n'est pas un agent de sécurité recruté de la dernière pluie. Je n'ai jamais vu de dague aussi effilée, luisant sous les réverbères. Une seule piqûre de ce frelon, et la vie s'échappe. Une arme plus redoutable encore, que celle avec laquelle je coupai le cordon ombilical d'avec Morgane, ma mère.
Je serre justement le manche, sous ma tunique, tandis que j'observe le français qui fouille. Il n'a aucune discrétion, mais a assez de tact pour ne pas effrayer les invités. Victor Moussengko a oublié ça, aussi, l'armada qui garderait les lieux. Je comprends de plus en plus le prix annoncé pour la prestation. Seul truc un peu sordide, il veut que je lui ramène la tête de Noroko, pour justifier la réussite de ma mission. Si je dois partir rapidement, pas sûr que ma première préoccupation soit de la trancher et de la mettre dans un paquet cadeau !

Le français a fait chou blanc, il revient à sa place, près de l'entrée du bunker, et je vois les deux drones partir en formation vers le bout de la jetée, où un invraisemblable yacht va accoster, captant tous les regards. Il y a vraiment du beau monde, ce soir.
Cette arrivée de je ne sais qui est ma chance ! Je suis hors champ des caméras, je me faufile, je me relève, un bras autour du cou pour bloquer et taire, la lame dans l'autre main, attaquant au bas-ventre et remontant à l'intérieur. Juste un discret « oumph ! », et le cadavre du français s'appuie, inerte, à moi.
Je le tire vite fait en arrière, sa chemise rougit de la petite intervention chirurgicale pointue que j'ai faite. J'enlève la veste et le pantalon, vraiment minable son caleçon, et j'endosse le costume du parfait garde du corps. Corpulence voisine, oreillette et badge, je suis désormais David Brégan, affecté à la surveillance. Et, pour parfaire l'illusion, j'ai récupéré sa dague, en plus de la mienne.

Dans l'oreillette, on annonce l'accostage du numéro un de la transformation des métaux, en Asie du Sud-Est, un certain Tchang Peï, qui si je me souviens, est au moins sous le coup de dix mandats d'arrêt internationaux. Belle brochette d'invités, ce soir ! Mais il ne m'intéresse pas ; ramener un truand contre obole ne fait pas partie de mes principes.

L'oreillette me surprend presque. « Brégan, on a un problème ! Serveur numéro quatorze, au buffet. Fausse identité. Tu neutralises. Discret, bien sûr ! ». Mon passeport rêvé. Faisant soin de mener ma nouvelle mission avec efficacité, je trouve sans souci le perron, franchissant les contrôles avec ce badge tombé du ciel. Je suis sous les caméras, c'est évident, alors erreur interdite.
J'ai bien mémorisé les plans, premier salon trouvé de suite. Le buffet grouille de monde, smokings et robes de soirée. Les serveurs ont tous un badge à l'encolure, avec un simple numéro. Il me paraît pourtant anodin, numéro quatorze. Mais les ordres sont les ordres, j'exécute pour ne pas me faire repérer.
Je contourne le buffet, même technique que pour le français, plus discrète ; la pointe de lame sur ses reins suffit à ce qu'il m'accompagne par une porte dérobée, un escalier dont je savais l'existence.
Pauvre gars, pas le choix ! Un coup, un seul, l'affaire est tranchée. « Mission accomplie, je fais disparaître » dans le micro. Ça rassurera mon interlocuteur ; je sais qu'il y a de quoi faire disparaître les cadavres, troisième sous-sol, un incinérateur géant ; mon badge ouvre, passage repéré et enregistré, je balance la dépouille de ce pauvre type dans la cuve, et je mets en route.
Je suis dans les lieux, il faut avancer !

Aiko / Cheshire

Créature

Re : L'Île de Than Pênh [Lord Mordred]

Réponse 4 dimanche 22 juillet 2018, 23:10:51

« Mesdames et Messieurs, je vous remercie sincèrement et chaleureusement d’avoir répondu à mon invitation ! »

En se promenant dans les halls de réception, Aiko avait pu voir quantité d’individus faisant l’objet de poursuites. Des barons de la drogue, des esclavagistes, des proxénètes internationaux, des passeurs, des pirates... Le détroit de Malacca était proche de l’Indonésie, et était un haut lieu du crime international, car il s’agissait d’un point de transit central entre l’Asie du Sud-Est et l’Europe. Il n’y avait aucune route de navigation commerciale plus rapide. Et Aiko, qui travaillait au sein d’une agence internationale, le SPEAR, savait donc très bien qu’il ne s’agissait pas d’une réunion d’enfants de chœur.

L’Indonésie était loin d’être un pays pacifiste. Pendant très longtemps, cet archipel avait suscité le rêve d’un islam modéré, paisible, conforme aux valeurs des civilisations modernes, mais, plus les années passaient, et plus un islamisme radical, fondamentaliste, et terroriste, se développait. Joko Widodo, le Président indonésien, avait fait de la lutte contre le fondamentalisme islamiste une lutte centrale de son mandat, en allant notamment jusqu’à dissoudre des partis politiques fondamentalistes, comme Hizb ut-Tahrir. Récemment encore, plusieurs vagues d’attentats terroristes avaient ébranlé l’Indonésie, dont un attentat-suicide provoqué par une famille islamiste de cinq personnes, dont une fillette de huit ans. Un véritable drame national et complexe à gérer, dans un pays de 220 millions d’âmes, et dont 200 millions étaient des Musulmans. La branche indonésienne de Daech, Jamaah Ansharud Daulah (JAD), était en pleine recrudescence. Aiko n’avait en soi rien à voir là-dedans, mais elle savait que certaines enquêtes avaient lieu sur d’éventuels liens entre des barons du crime indonésiens et les attentats terroristes... Impliquant potentiellement la femme qui, depuis un balcon surplombant l’un des salons, leur parlait.

Dans son étincelante robe blanche, Noroko venait d’apparaître.

« Je vous souhaite de passer une bonne soirée, Mesdames et Messieurs, mais vous prie de ne pas vouloir oublier que cette soirée se fait dans le cadre d’une association caritative. Vous ne devez pas oublier que l’Indonésie est l’une des nations les plus riches du monde, et qu’il nous importe, car c’est là notre intérêt commun, d’aider nos proches voisins... »

Noroko faisait essentiellement référence aux pays continentaux de cette région du globale, comme la Thaïlande, le Cambodge, ou encore le Bangladesh. Des pays qui étaient bien plus pauvres que l’archipel indonésien, même si Aiko ne se faisait aucune illusion. Les activités caritatives de la Nolton Company n’étaient qu’un leurre leur permettant, à travers leurs dispensaires, leurs orphelinats, leurs écoles, de s’implanter dans les pays locaux. Rayonnante et impériale, Noroko rappelait à quiconque en doutait que la démocratie était encore un concept assez inédit en Indonésie, puisque les premières élections véritablement démocratiques  dataient de 1998. Avant cela, le pays avait été détenu pendant plus de trente ans par un général, Soeharto, qui avait réussi le mince exploit d’être considéré comme le dirigeant le plus corrompu de la planète. C’était sous son règne que la Nolton Company avait bénéficié d’une concession territoriale sur une île sauvage, et avait pu bâtir cette villa.

*Les fantômes du passé...*

Noroko termina son bref discours, et Aiko commença ensuite à inspecter les lieux. Elle ne connaissait personne, et pouvait déjà voir que la sécurité était très impressionnante. Cherchant une ouverture, elle rejoignit l’un des balcons donnant sur les jardins. Des jardins somptueux, avec des fontaines, des statues en marbre, des kiosques... Ce n’était pas Versailles, loin s’en faut, mais Noroko aimait indéniablement montrer qu’elle avait de l’argent.

*Ça ressemble davantage à Fort Knox, en fait...*

En tout cas, pour l’heure, Aiko peinait à trouver une ouverture, et continua à se promener, sans savoir que, comme elle, un autre chasseur avait également réussi à s’infiltrer dans la bâtisse...
DC d’Alice Korvander.

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