Il n’y avait que de raisons pour qu’elle s’affronte. Elle était une démone, et sa partenaire une Ange. Et, même sans cet antagonisme légendaire, mythologique, les deux femmes étaient des dominatrices se battant pour la même personne : Akira. Que Mary soit prisonnière en elle était une grande source de frustration pour la terrible Archdémone, qui n’avait pas encore réussi à corrompre suffisamment Akira pour sortir. Mais, finalement, peut-être trouverait-elle avec cette insupportable Ange une partenaire idéale pour réussir à sortir enfin du corps d’Akira, ou, en tout cas, à en prendre le contrôle. Mary elle-même évitait de parler de sa défaite, de la manière dont son esprit avait été scellé dans l’esprit naissant d’un nouveau-né après un combat contre des Anges. Ce qui était sûr, c’est qu’elle était sortie de sa prison, qu’elle avait pris le contrôle, mais que l’esprit pur et innocent d’Akira reprenait toujours le contrôle.
Ses tentacules immobilisaient Hildegarde, mais l’Ange pouvait s’en défaire aisément. Il lui suffisait juste de faire appel à sa lumière pour faire chauffer son corps, faisant ainsi fondre les tentacules. Les deux femmes s’embrassèrent alors, et Mary dut bien admettre que ce baiser sensuel était des plus réussis. Hildegarde était douée, mais, d’une étrange manière, elle arrivait encore à contenir sa corruption en elle.
*Comment fait-elle ? Je sens un tel vice dans son corps… Mais elle arrive à le retenir…*
Tout ça était assez déstabilisant, mais Mary y voyait surtout une proie potentielle. Elle avait déjà réussi à corrompre plusieurs Anges, mais elle sentait quelque chose de particulier chez Hildegarde. Celle-ci repoussa plusieurs tentacules, notamment celui qui s’était niché dans ses lèvres intimes, et demanda un vrai chibre. Mary sourit lentement. Elle avait une apparence plus petite que celle de la femme, mais cette situation ne les empêchait nullement de discuter d’égale à égale.
« Ma foi… Ça me permettra de te baiser encore plus fort comme ça ! » exulta-t-elle.
Elle se redressa donc, et se concentra un peu, fermant pour cela les yeux. L’œil situé sur son cou se mit à briller intensément, et, au bas de son étonnante jupe en latex, à hauteur de son sexe, une aura violette perla également. Mary se concentra, et la jupe se déforma, formant une bosse, puis une trique en émergea. Une queue recouverte d’une texture noirâtre, symbiotique, de gros calibre, qui se dressa fièrement, redressée, avec des tentacules partant de sa base, tournoyant autour de ce sexe difforme, qui se dota de quelques picots, des protubérances remontant le long de la verge.
Mary soupira donc, et se pencha vers la femme, puis tendit sa main vers elle. Sa magie influa, et le rose vif sur le corps de la femme disparut progressivement.
« Désolée, ce rose me sort par les yeux… »
Elle préférait voir la blancheur de son corps, et continua donc, pendant que les tentacules retournaient saisir le corps de la femme, l’un s’enroulant notamment autour de son ventre, appuyant doucement dessus. Les tentacules à hauteur de sa verge se rapprochèrent, eux, des cuisses d’Hildegarde, puis s’avancèrent jusqu’à ses lèvres intimes, les écartant proprement, tandis que Mary rejoignit la femme, s’allongeant sur elle. Une main sur son épaule, elle retourna l’embrasser pendant plusieurs secondes, fourrant sa langue dans sa bouche.
Le baiser terminé, sa queue, qui caressait l’entrée intime d’Hildegarde, remua doucement, mais, avant de donner l’ultime coup de reins, Mary laissa exprimer sa curiosité à l’égard de la femme :
« J’ignore comment tu fais pour retenir toute cette corruption en toi, tu es une femme bien mystérieuse… »
Puis elle la pénétra ensuite, y allant… Sans démesure. Ses tentacules écartaient les parois intimes de la femme, ce qui lui permit d’enfoncer sa trique en elle, et de la prendre avec vigueur et énergie.