La Belle Sirène [Lyli]

L'ange profitait une dernière fois du baiser avant de plonger dans le grand bain, et ainsi rencontrer l'eau froide de la mer. Réaction typique lorsque l'ont a pas l'habitude, on s'élance, on trempe l'orteil puis on recule avec un petit cri mignon. C'était bien plus facile et direct d'y plonger d'une traite. Au moins cela me laissait le temps d'admirer un spectacle encore nouveau pour moi, l'ange range ses ailes comme si elles n'avaient jamais existé. Pratique, elles n'étaient donc pas permanentes ? J'imagine qu'elle se sentirait plus à l'aise sous l'eau ainsi.... enfin, vu ses capacités en natation d'après elle... ce ne serait toujours pas gagné même ainsi !

- Oh non... non non ne t'en fais pas ! Je ne lâcherais même pas ta main.
* Pourquoi m'éloignerais-je d'une si belle créature de toute façon... *

Elle pouvait au moins être sure que je ne mentais pas sur ce point, je comptais rester très proche d'elle, après tout c'est ce que je désirais, l'ange rien que pour moi dans les profondeurs aquatiques... Je n'oublierais pas ce doux moment partagé sur le sable chaud, mais les moments aquatiques étaient bien plus spéciaux pour une sirène. Le seul mauvais point, c'est que Cupidon allait revoir son jugement sur l'espèce des sirènes et réfléchir à deux fois avant de leurs faire confiance... A moins que tout cela ait un effet inattendu et ne guérisse au fur et à mesure sa peur de l'eau ? Qui sait... ça pouvait tout aussi bien avoir un effet contraire et encore plus néfaste. De toute façon les dés étaient jetés.

Oh et n'oublies pas surtout. Garde les yeux ouverts !

Sur ces mots, je préfère ne pas y aller petit à petit, de peur de l'apeurer d'avantage quand l'eau atteindre le visage. Je plonge d'un seul coups avec l'ange tenant fermement ma main.
Si les premiers mètres lui permettent de s'habituer et de ne pas être envahie par la panique, puisque la profondeur était basse, nous descendons bien vite jusqu'à ce que le banc de sable s'éloigne. Les poissons se font plus nombreux et les récifs tout comme les magnifiques algues colorées tapissent peu à peu le sol.

Oh, regarde par là bas, c'est à ça que ressemble l'algue que tu as mangé quand elle n'est pas réduite en bouillit. C'est joli non ?

J'essayais de la focaliser tantôt sur la flore marine et tantôt sur les poissons, pour lui faire oublier sa situation et diluer la panique. D'autant plus que nous commencions à atteindre de belles profondeurs désormais. Ce qu'elle ne savait pas cependant, c'est que le royaume d'Arcnos lui, était de l'autre côté. A chaque secondes, celui-ci se fait plus lointain, et le sortilège devrait se briser sous peu, dans quelques minutes...

Je ne peux plus attendre... tu es si belle, même maintenant...

Ses cheveux qui ondulaient autours de son visage, fouettées par l'eau, lui apportaient encore quelque chose de mystique, un charme impossible à décrire. Ses lèvres charnues et jalousement closes ne me laissaient elles aussi pas en reste et j'y déposais un brève baiser en ancrant mes doigts sur sa belle poitrine. Comme nous étions sous l'eau, mes jambes avaient récupérées leurs apparences de bases pour ne former qu'une longue et gracieuse queue de sirène, au moment du plongeon. Celle-ci s'enroula derrière ses fesses pour capturer l'ange.

J'ai peut-être un peu menti joli petit ange... Nous nous éloignons de Arcnos, ce n'est même pas notre destination... Je te veux juste pour moi toute seule, au fond de l'océan... tout de suite...

L'autre mensonge, elle le découvrirait bientôt d'elle même, ce n'était plus très loin... En attendant le moment de cette tragique trahisons envers l'ange, mes lèvres envieuses et chaudes se glissaient dans le creux de son cou, pour le gouter avec gourmandise.

Cupidon faisait confiance à Lyli, une confiance qui trahissait toute la naïveté de l’Ange. Elle savait nager, bien sûr, et, même si elle avait peur de l’eau, Cyanée l’avait déjà entraîné dans les profondeurs, en restant proche d’elle, et en veillant à ce qu’il ne lui arrive rien de mal. En fait, le pire pour Cupidon, c’était de se séparer de ses ailes. C’était presque comme une forme d’amputation, car, sans ses ailes, elle était comme séparée de plusieurs organes de son corps. Elle se retrouva donc dans l’eau, Lyli lui tenant la main au début, puis la relâcha. Cupidon nagea donc, jusqu’à s’éloigner de la côte, sentant qu’elle pouvait respirer librement sous l’eau. En revanche, il lui était impossible de parler, contrairement à Lyli, qui s’éloigna rapidement de la côte. Et, quand elle s’éloigna, Cupidon put voir les jambes de la sirène se transformer, des écailles les recouvrant, formant ensuite une belle queue de sirène.

Lyli nagea ainsi, lentement, s’assurant que Cupidon la suivait. Sans être une nageuse d’exception, Cupidon s’en sortait plutôt bien. Sa constitution angélique l’aidait en ce domaine. Quand on nageait profondément, il n’y avait pas que le manque d’oxygène qui entrait en jeu, mais aussi la pression, qui montait. Il était donc important d’être prudents. Les fonds aquatiques étaient immenses, surtout ici, au large de Nexus. Il y avait du corail, de multiples algues, de nombreux bancs de poissons... Un endroit paradisiaque, il est vrai. Cupidon pouvait comprendre la passion de Cyanée pour les fonds marins. Avec le soleil et l’eau, tout semblait nimbé dans un voile de beauté, mais c’était aussi, quelque part, assez effrayant. Une immense étendue d’eau, sans fin... Difficile de ne pas penser aux pauvres marins qui se retrouvaient piégés par une tempête, et échouaient au beau milieu de la mer.

*C’est tout simplement immense...*

Alors que Cupidon y réfléchissait, et s’absorbait dans sa contemplation, Lyli se retourna alors vers elle, et lui glissa qu’elle était magnifique. Cupidon rougit et quelques petites bulles s’échappèrent de ses lèvres. Encore une fois, le fait de ne pas pouvoir parler était frustrant, et Lyli se rapprocha ensuite d’elle, collant son corps contre le sien. Sa queue caudale s’enroula autour de la taille de l’Ange, qui rougit encore, et laissa la femme l’embrasser, y répondant volontiers. Jusqu’ici, encore, Cupidon ne se doutait pas des véritables intentions de sa partenaire. Elle y voyait juste, encore une fois, une approche similaire à celle de Cyanée, qui n’hésitait pas à lui faire l’amour dans l’eau. Il fallait bien admettre que l’eau autour d’elles rajoutait une sorte de sensation planante qui se couplait à merveille avec le sexe.

Cupidon répondit donc avec envie aux baisers de Lyli, blottissant son corps contre le sien, s’y lovant tendrement. Elle l’embrassait encore... Puis Lyli rompit le baiser, et lui avoua alors qu’elles ne prenaient pas la direction d’Arcnos. Cupidon fronça alors doucement les sourcils, un peu surprise par cette révélation... Et émit encore quelques bulles.

*C’est agaçant, ça...*

L’Ange ferma les yeux, et ses mains s’illuminèrent alors. Elle émit un sortilège magique, puis ses lèvres s’illuminèrent encore. Auprès de Cyanée, elle avait eu l’occasion d’exercer sa magie, notamment pour apprendre à parler dans l’eau, et le fit donc, tandis que Lyli l’embrassait dans le creux du cou.

« Lyli..., réussit-elle à dire. Qu’est-ce que tu fais... ? »

Une autre personne aurait pu y voir là la duplicité de la sirène... Mais Cupidon se disait juste qu’elle voulait un câlin avec elle.

« Si tu veux, mais... Il faudra qu’on aille à Arcnos ensuite... »

Parler dans l’eau n’était pas aussi naturel que parler à la surface. Cupidon devait choisir avec soin ses mots, et posa sa main sur les cheveux de Lyli, les serrant doucement, tout en attendant qu’elle écarte ses lèvres pour retourner l’embrasser tendrement. Le fait est que Cupidon avait également envie de la délicieuse sirène... Jusqu’au bout, sa naïveté jouait pour elle !

Soit les anges étaient naïves soit Cupidon était l'exception parmi le peuple céleste. Je pensais lui faire comprendre mon réel but en lui avouant ne pas faire route pour Arcnos, mais au lieu de ça elle crut à un simple détour. Devais-je en rire ? J'étais tentée de tout lui avouer moins subtilement sur le champ, mais ce qu'elle fit m'intrigua beaucoup. Comment avait-elle apprise à parler sous l'eau ? Il y avait bien une autre algue pour ça mais je ne lui en avait pas donné, et à ma connaissance seules des sirènes aux pouvoirs plus avancés connaissaient les sortilèges secrets des océans.

Oh tu... tu parles ? Ca alors, je ne m'attendais pas à ce que tu connaisse ce genre de sortilège.

Cyanée hein ? C'était surement cette sirène qui lui en avait tant apprit, mais elle n'avait pas eu le temps de lui apprendre un sortilège de respiration aquatique puisqu'elle avait eu besoin des algues. A moins qu'elle ne le connaisse pas en tant que sirène, c'était une formule bien plus complexe que prononcer de simple paroles au fond des océans. Ouf, voila qui est rassurant, si cette Cyanée n'est pas une aquamancienne de niveau supérieur j'aurais moins à craindre de mes arrières en trompant son amie.
Rassurée, je répondit à son baiser en replongeant sur ses lèvres à mon tours, un air espiègle, mélange d'amusement et de duperie. Une main caresse une des oreilles pointues pendant que je la contemple ainsi, toisant sa peau claire et ses cheveux roses qui ondulaient tout autours de son corps. Il n'y avait rien de plus magnifique qu'une longue chevelure ondulant gracieusement dans les courant des eaux, Cupidon était sublime.

Je voulais dire par là que nous n'allons pas du tout à Arcnos. Tu appartiens à l'océan désormais petit ange...

Je ne veux pas la brusquer d'avantage, alors je ne lui parle pas encore de l'algue aux effets écourtés pour qu'elle ne panique pas. Elle s'en rendra compte par elle même une fois que sa capacité de respiration aquatique s'estompera peu à peu, jusqu'à se dissiper totalement. Ca n'allait surement pas tarder et après la révélation que je venais de lui faire je ne savais pas très bien comment elle le prendrait.Si elle m'avait avouée ne pas être très bonne nageuse, je préférais pour autant la garder captive entre ma queue de sirène. enfin, ce n'est pas comme si elle était assez longue pour complètement l'enrouler, disons plutôt que je passa celle-ci entre ses cuisses, passant sur, et frottant son intimité de mes écailles lisses. Une sensation surement très agréable qui glissait très lentement, gracieusement, jusqu'à fouetter ses fesses du bout des deux nageoires. Oups, un peu trop fort peut-être... Je ne contrôlais pas toujours la force de cette longue queue cyan et écaillée, j'espère ne pas l'avoir trop bousculée. Les prochains petits coups sur son derrières furent plus mesurés.

Au fond de l'eau entre les bras d'une sirène, tu as peu de chance de t'en aller... Et puis...

Ce n'est pas vraiment une prise, mais ma queue fermement collée entre ses cuisses et allant jusque sur ses fesses offrait l'appuie nécessaire pour me blottir facilement contre l'ange. J'empoignais un de ses deux jolis orbes de chaire pour le lui malaxer tendrement, en allant mordiller son oreille pour murmurer la suite.

... Tu ne voudrais tout de même pas laisser un peu d'eau gâcher cette merveilleuse aventure...

Puis je descends le long de son cou tandis que mes écailles prennent doucement une teinte plus lumineuses au niveau du bassin. J'étais excitée, et si elle m'aidait à l'être d'avantage elle finirait par découvrir l'autre transformation dont mon corps était capable. Une petite bosse encore plate pouvait déjà se faire sentir là ou les écailles scintillaient, comme une petite plaine endurcit. Elle était la base de ma transformation hermaphrodite et se frottait à ses lèvres intimes avec grande douceur.

Dans ce monde aquatique et silencieux, l'union de nos deux corps restera la plus secrète...

Cupidon lui avait visiblement fait une petite surprise en lui montrant qu’elle pouvait parler. L’Ange sourit tendrement, et hocha la tête devant les interrogations de la jeune femme :

« Oui, Cyanée a appris quelques sortilèges, et je suis une Ange, après tout. Mais j’ai encore du mal à maîtriser les sorts pour respirer sous l’eau, c’est pour ça que j’ai encore besoin des algues... »

Oui, aussi incroyable que ce soit, Cupidon ne se méfiait toujours pas de Lyli, au point de balayer les dernières craintes de la pernicieuse sirène en lui avouant qu’elle ne pouvait pas respirer sous l’eau autrement que sans cette algue. Un aveu de faiblesse lié à sa grande naïveté, et même à un certaine forme d’innocence, ce qui était encore plus touchant qu’elle se promenait régulièrement sur Terra, et en savait désormais suffisamment sur ce monde pour savoir qu’il pouvait se montrer très dangereux. Pour autant, Cupidon n’était pas totalement insouciante, et, quand Lyli évoqua qu’elle appartenait désoirmais à l’océan, celle-ci fronça les sourcils.

Interloquée, Cupidon lui répondit donc, tout en sentant la solide queue de Lyli s’enrouler plus fermement autour de ses cuisses :

« Que... Que veux-tu dire par là, je... Ha ! »

Cupidon venait de pousser un cri de surprise quand la femme vint la battre, la fouettant avec ses nageoires. Lyli s’excusa, mais sur un ton qui semblait tout, sauf être honnête.

« Tu... Tu me serres un peu Lyli, et... Il faut que nous allions à Arcnos, je ne plaisante pas, je dois voir Cyanée, et... »

Comme pour taire ses protestations, Lyli la gifla de nouveau avec queue, faisant sursauter Cupidon. Celle-ci se rappela alors quand Cyanée la serrait dans sa queue, en lui expliquant qu’elle serrait tellement fort qu’il était impossible pour Cupidon de se libérer sans magie. Mais ici, dans l’eau,  ses pouvoirs magiques étaient très difficiles à utiliser, car elle n’était pas habituée à cet environnement, à ce contexte si particulier.

Faisant fi des protestations de Cupidon, Lyli s’attaqua à son corps , palpant d’une main l’un de ses seins, et mordilla son oreille, lui murmurant ensuite quelques promesses. Cupidon frémit doucement, ses tétons venant se durcir. Elle était l’Ange de l’amour, après tout, et une femme très érotique, ce qui fit que son corps la trahissait sous les délectables assauts de la sirène face à elle. Lyli continuait à la titiller, à la provoquer, léchant son cou... Et Cupidon sentit alors une membrane jaillir contre ses cuisses. Cyanée et elle avaient souvent utilisé des sortilèges hermaphrodites, mais ce n’était vraiment pas le moment !

Quelques bulles s’échappèrent des lèvres de Cupidon, qui posa ses mains sur les hanches de Lyli, cherchant doucement à la reposer.

« A-Arrête, Lyli, ce n’est pas drôle ! Nous ferons ça à Arcnos si tu le souhaites, mais... Pas ici... Arrête, s’il-te-plaît... »

Oui, Cupidon n’aimait vraiment pas ça, et elle commençait à avoir un affreux pressentiment, tandis que la queue caudale de la sirène se serrait encore contre elle, l’étouffant chaudement et sensuellement, ses écailles commençant à vibrer contre elle...

Comme convenu, l'angelotte commence à paniquer dans ce milieu qui n'est pas le sien, et encore, elle n'est même pas au courant de tout. Au point ou nous en étions désormais autant tout lui avouer, de toute façon le sable était loin et elle m'avait avoué ne pas être bonne nageuse... Elle ne pouvait plus s'enfuir à priori.

Non Cupidon tu n'as pas compris ou je voulais en venir. Quand je dis que nous n'allons pas à Arcnos, ça veut dire que nous n'y allons pas du tout. Je ne connais même pas Cyanée de toute façon...

Cette révélation pouvait paraitre horrible surtout après l'avoir attiré très loin sous la surface. Mais comme pour lui rappeler que sans moi elle était vulnérable, je la lâche soudainement pour la regarder patauger sur place, avec un certain petite rire amusé. Elle était comme un insecte perdue dans une toile gluante, mais je la recollais très vite à mon corps pour qu'elle ne sombre pas au fond des eau froide et dangereuse, ma verge de futanari au milieu des écailles ayant encore grandit d'un cran durant la petite scène... Elle devait surement la distinguer complètement maintenant qu'elle n'était plus une simple bosse, et qu'elle ballotait entre ses cuisses quand j'ondulais ma queue de poissons.

Tu vas quand même laisser un peu d'eau avoir raison de notre histoire, non ? Je croyais que tu étais la déesse de l'amour... tu refuserais une sirène ?

Sous l'eau je devais paraitre plus cruelle à ses yeux, mais un prédateur une fois dans son milieu naturel n'était pas justement guidé par ses instincts ? C'était aussi le cas pour les sirènes, je ne pouvais retenir ma libido ni même ma fourberie comme je l'avais fait sur l'ile... l'eau me poussait à être moi même, elle me plaçait automatiquement dans la position de la prédatrice.

Aurais-je aussi oublié de te dire que la dose d'algue était bien trop petite ? Je n'ai pas compté mais je dirais que dans quelques secondes ou une infime poignée de minute... la bénédiction qui te permet de respirer s'évaporera.

La queue écaillée enroulée derrière ses fesses et un de ses seins empoigné dans ma main, je me demandais si elle chercherait à se débattre après ces révélations. Ou si au contraire l'ange allait accepter sa condition de proie et participer à mes ondulations de reins, qui à force se frayaient un chemin plein de promesse. A force de s'y frotter, la bosse prit enfin complètement sa forme de verge, et le bout s'enfonçait par petit coups dans l'antre humide de l'ange, comme pour s'y inviter doucement sans la brusquer. Je tentais même doucement un baiser pour voir si elle me repousserait.

Apprendre que Lyli n’avait jamais entendu parler de Cyanée fut comme une bombe pour la petite Cupidon. Elle avait beau être naïve et accorder bien trop facilement sa confiance aux autres personnes, elle n’était pas encore totalement idiote, et, à cette phrase, ses yeux s’écarquillèrent de stupeur. Lyli... Lyli lui avait menti ! Et, comme pour rappeler à Cupidon qu’elle était sans défense, Lyli la relâcha pendant quelques secondes, avant de la serrer à nouveau dans sa longue queue écailleuse. Cupidon frémit alors en sentant une bosse pointer au milieu des écailles, tapant contre ses cuisses. Dans l’eau, l’Ange était dépossédée. D’autres Anges, les Anges guerriers, savaient utiliser leur magie dans l’eau, et se battre à l’intérieur, comme pour générer une bulle d’air autour d’eux en écartant l’eau, mais Cupidon en était malheureusement incapable. Elle n’était qu’une simple Ange messagère, elle ! Elle était venue sur Terra pour répandre l’amour, reprendre la tâche de son père !

« Tu m’as menti... » glissa-t-elle finalement.

Comme quoi, l’apparence ne faisait pas le moine ! Cyanée lui avait pourtant dit que toutes les sirènes n’étaient pas des créatures positives, et qu’il existait beaucoup de sirènes anthropophages, des sirènes qui attiraient les marins par leurs chants pour les couler par le fond. Elle était visiblement tombée sur une sirène de ce type. Cupidon ne savait plus à quoi s’attendre, et Lyli continua à se moquer d’elle. Cupidon, en l’état, craignait surtout qu’elle ne cherche à la dévorer, et commença à paniquer quand la femme expliqua que les effets de l’algue allaient bientôt se dissiper. Cupidon déglutit doucement, sans trop savoir toutefois si la sirène disait la réalité. Après tout, elle était une Ange, et pas une humaine ordinaire.

*Si elle voulait me manger, elle l’aurait déjà fait...*

Elle sentait alors la bosse tapant contre ses cuisses durcir et s’allonger encore, jusqu’à prendre une apparence clairement phallique, et comprit que Lyli était une sirène hermaphrodite, qui commença à enfoncer sa queue entre ses cuisses. Évidemment, avec toute l’eau alentour, le sexe de Cupidon était déjà bien humide, ce qui faisait que la verge de la femme n’avait pas trop de difficultés à s’y enfoncer. Ce contact provoqua chez Cupidon un nouveau frisson, qui sentit également la main de Lyli palper son sein, et ses lèvres s’approcher des siennes.

Cupidon la regarda silencieusement, et laissa la sirène l’embrasser. Elle ne répondit pas à ce baiser, car elle ne savait pas encore sur quel pied danser avec cette femme. Mais le baiser eut bien lieu, et, après celui-ci, Cupidon déglutit encore, et remua un peu, comme pour chercher, bien vainement, à se libérer de cette queue caudale. La verge de Lyli, elle, continuait toutefois à s’enfoncer encore en elle.

« Que... Qu’est-ce que tu me veux... ?! »

L’Ange ne s’était jamais retrouvée dans une telle situation !

« Libère-moi ! Sinon... Tu sais ce qu’il en coûte de s’attaquer à une Ange? La Milice viendra te chercher, et... Elle... Elle te punira ! »