Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > Complexe d'études secondaires et supérieures

L'impopulaire VS la populaire [PV Mélinda Warren]

(1/7) > >>

Tomoko Kuroki:
Les journées étaient toutes les mêmes pour Tomoko, du matin au soir elle espérait deux choses, soit avoir le calme et la paix de sa chambre – à passer du temps sur ses consoles, sur le pc ou même regarder des animés – ou alors elle espérait une vie riche en rebondissement comme tout ses héros. Aux bras du beau prince charmant, ou pourquoi pas de sa meilleure amie avec qui soudainement elles se rapprocheraient. Ouais, elle n'était pas difficile en fait, elle avait tellement de mal à aborder les gens qu'elle pourrait tomber amoureuse de la première personne venue qui lui adresserait la parole. Même si aux premiers abords, elle pourrait trouver cette personne moche, débile ou immorale, si elle obtient un peu de son attention, sans que ce dernier le lui renvoie de façon néfaste, elle pouvait éprouver des sentiments.

Mais comme elle n'était pas chez elle, elle devait subir les cours, toujours à sa même place, au fond près de la fenêtre. Tomoko était l'élève invisible chez qui on ne remarque pas l'absence et qui, en évoquant son nom, on se demande bien qui elle est ? Pourtant, c'était celle qui était toujours discrète, avec des épis dans les cheveux, des yeux cernés de fatigue tant physique que moral. C'est que c'est dur de rester devant la console/le pc/la tv à faire ce qu'elle aime tant. Oh quand elle ne faisait rien de passionnant concernant ses passions, elle tentait de changer sa vie, de gagner un peu d'amour et de respect sur les divers forums qu'elle fréquentait ou bien elle cherchait à s'améliorer, elle et son statut au lycée. Ne pensez pas qu'elle fait exprès d'être ainsi, elle a déjà tenté de se faire belle. Oui, comme toutes ses biatch au lycée qui dandinaient du cul pour se faire remarquer. Elle n'a pas été aussi loin mais elle a déjà tenté de se maquillé, changer son image mais... elle n'a pas supporter de se voir comme ça devant le miroir. Ouais, difficile de se sentir belle quand son propre reflet lui avait donné des haut-le-cœur, véridique.

Tomoko pouvait toujours essayer de changer mais elle n'y arrivait pas. Elle espérait soudainement devenir la fille qui sortait de l'ombre pour une personne, pas forcément devenir l'élue du cœur d'une personne mais au moins avoir des amis pour sortir du trou qu'était la solitude mais... Elle n'arrivait pas à côtoyer les gens, garçon ou fille, sportif ou otaku, social ou asocial, elle n'arrivait pas à aligner trois mots sans avoir l'air louche. Et quand elle regardait ses filles dans sa classe ou ailleurs, jouer les dragueuses et biatchs, tss, elle rêvait de les voir crever. Quoi, elle jalouse de toutes ses filles de joie ?! Oui ! Non, non ! Jamais elle ne pourrait vouloir leur ressembler. La seule chose qu'elle jalouse de ses filles est leur facilité à approcher les gens. Toute façon elle s'en fichait, un jour, elle aura des amis, elle sera populaire, plus encore que cette pouf de Mélinda Warren ! Ouais, l'étrangère à tête de poupée qui attire tous les regards lorsqu'elle passe dans les couloirs. C'était le perso typique des animés, digne d'une caricature ! Étrangère, riche, idol de l'école, manque plus qu'elle soit une otaku en vrai et allez hop, elle était en réalité dans un animé, pas dans sa vie réelle !

Ouais, elle déteste toutes ses biatch, elle déteste tout ceux qui ne la regarde pas de toute façon... Personne ne fait attention à elle. Si elle file manger son bento dans un coin sombre d'un escalier peu utilisé, ce n'est pas pour fuir, c'est pour avoir la paix. Même en mangeant dans la classe, on ne la remarquait pas. Et subir les rires et les remarques débiles des gens – pas contre elle, personne ne la remarque – bah ça la gave. Au moins dans son coin, elle était tranquille, elle mangeait en paix et personne ou presque ne passait ici. Il y avait bien des gens à plaindre ici dans ce lycée mais pas Tomoko. Personne ne savait qu'elle existait ici et le peu de fois où on la remarque en cours ou dans le lycée, c'était pour avoir la honte de sa vie. Ne la prenez pas en pitié, personne ne peut la tirer du trou dans lequel elle s'était enfoncé peu à peu, sa seule chance d'en sortir la tête était son amie du collège qui n'a pas été dans le même lycée qu'elle, depuis, elle creuse de plus en plus, cherchant le bonheur au fond, sans même lever les yeux vers la sortie.

Mélinda Warren:
Dans le couloir, Mélinda embrassait longuement le beau Yoosung, attirant beaucoup de regards jaloux. Il y avait bien des personnes, à Mishima, qui n’aimaient pas Mélinda. On pouvait dire que la vampire ne laissait personne indifférente. Soit on l’adorait, soit on la détestait, bien évidemment par jalousie selon la vampire. Elle goûtait aux délicieuses lèvres de cet homme blond, qui était l’un des garçons les plus populaires du lycée. Intelligent, calme et posé, Yoosung était aussi très beau, et beaucoup de filles s’imaginaient bien l’avoir comme petit-ami. L’embrasser ainsi en public, c’était uniquement une manière gratuite d’humilier les femmes qui le convoitaient, et de leur rappeler combien Mélinda flottait dans une autre sphère. Elle seule avait pu percer les secrets du cœur de Yoosung, et découvrir que, sous ses airs calmes et poétiques, l’homme était très pervers. Pour le dire simplement, Yoosung était son esclave, mais se faisait passer pour son petit-ami, juste pour énerver les autres filles du lycée.

C’est en l’embrassant que Mélinda vit « la moche » passer à côté d’eux, tenant dans sa main son casse-croûte de ce midi. Tomoko Kuroki... Une jeune fille sans histoire, qui n’avait aucun ami. Mélinda savait qu’elle souffrait de la solitude, vivant au fond de la salle de cours, avec son air de zombie sur pattes. Elle n’était jamais invitée aux soirées, ne figurait sur presque aucun réseau social, et faisait parfois l’objet de railleries et de moqueries. Mélinda la regarda brièvement, et rompit le baiser avec Yoosung.

« Déjà, Maîtresse ?
 -  Tu embrasses vraiment très bien, Yoosung... Mais il est temps que je m’occupe de quelqu’un d’autre. »

Mélinda connaissait Tomoko depuis maintenant plusieurs jours. Elle s’était renseignée sur elle, assez intriguée. Tomoko était si impopulaire que même ses rivales au lycée ne voulaient pas d’elle. Elle avait entendu dire que Tomoko avait cherché à se rapprocher du club social de Seikusu, mais, quand les filles gérant le club l’avaient appris, elles avaient hurlé de rire, et rejeté d’entrée de jeu sa candidature. « Garçon-Manqué » ne les attirait pas.

La vampire ne tarda pas à la retrouver, seule dans la classe, comme toujours assise au fond de son bureau, triturant son plateau-repas avec ses baguettes. Mélinda se rapprocha d’elle en souriant légèrement. Il n’y avait personne d’autre, et elle était sûre que Tomoko était sur la défensive. S’agissait-il d’une arnaque ? D’un piège ? Mélinda lui sourit en se rapprochant.

« Coucou, Tomoko... »

Mélinda se rapprocha encore, mains jointes dans le dos, et pencha légèrement la tête sur le côté.

« Navrée de te déranger pendant ton repas, mais... Tu sais, je compte organiser une fête chez moi, et je t’ai mis une invitation dans ton casier. Mais tu n’y as pas encore répondu. Tu n’as pas envie de venir chez moi ? » demanda-t-elle alors, avec une petite mine boudeuse.

Qui pourrait bien ainsi se refuser à Mélinda Warren ?

Tomoko Kuroki:
Terminant son repas dans l'escalier, au calme, elle retourna à sa classe, retournant à sa place en venant picorer les derniers grains de riz de son bento avant de sûrement faire un tour sur son portable, son fidèle ami à l'école. Il devrait y avoir quelques news croustillantes sur de prochaines sorties de jeux vidéo, de nouveaux animés annoncé, des rumeurs sur le net, bref, de quoi passé le temps. La salle était plutôt calme puisqu'elle était seule. Ça arrivait parfois, les biatchs du coin allaient rejoindre un endroit plus calme pour se faire peloter ou jouer les saintes-nitouche devant leurs mecs sans assumer d'être de véritables putes. Une chance que personne ne lisait l'esprit de Tomoko, sinon, ils connaîtrait son amour pour dénoncer les autres filles comme ça. Populaire ou vulgaire, pour elle, c'était pareille, elle voyait mal les filles calme, gentille et innocente comme dans les animés. Même ici, celles qui s'en rapprochaient étaient de véritables biacth.

La vérité était qu'elle jalousait un peu, de leur popularité, du fait d'avoir tout les regards des autres sur eux alors qu'elle, même en agitant les bras devant des gens, on ne la verrait même pas. Non pas car elle n'est pas très grande, vraiment car elle était aussi invisible qu'un fantôme. Quand elle apercevait enfin cette fille se rapprochant d'elle, son regard semblait vraiment pâlir. Oui, son regard palissait. Son unique œil visible était bien grand ouvert, sa bouche l'était un peu moins mais la surprise était totale. D'autant plus qu'il n'y avait personne dans la salle, elle ne pouvait donc pas se tromper. Qu'est-ce que la fille la plus populaire du lycée pouvait lui vouloir à elle ? Un message à donner à quelqu'un peut-être ou un renseignement à prendre sur quelqu'un ? Allez savoir, mais son cerveau n'arrivait toujours pas à comprendre pourquoi cette fille lui adressait la parole. Elle l'aurait croisé dans le couloir, elle aurait eu droit au surnom de biatch, comme toutes ses filles au lycée.

Une invitation ? Quand ? Comment ? POURQUOI ?!!! Elle n'avait rien eut dans son casier donc soit elle l'avais mis ce matin et oui, elle n'avait encore rien vu, soit quelqu'un avait vue Mélinda le faire et voler ou cacher son invitation ailleurs mais jamais elle n'a eut la moindre lettre dans son casier ! Tout comme elle n'en avait jamais déposé, trop timide pour ça, autant que la peur de moquerie, ce serait pire qu'un simple refus. Quand on se traînait sa poisse légendaire, on pesait chaque acte pour interagir avec les autres. Cela dit, elle n'en croyait pas ses oreilles, elle n'avait pas rêvé ?! Mélinda Warren qui l'invitait ?! MAIS UN INSTANT ! C'était quoi cette embrouille ? Qu'est-ce que la fille la plus riche et populaire du lycée lui veut ? Elle n'avait rien qui pourrait lui donner envie d'être son amie ? Pas d'amie proche avec qui elle voudrait se rapprocher ? Pas d'objet super rare ou cool sur elle ? Même son portable était un truc ayant déjà au moins un an et elle, elle avait tout le fric du monde. Oh non, Tomoko était peut-être en mal de relation humaine mais elle n'était pas débile au point de tomber dans le piège !

Enfin, c'est ce qu'elle se dirait si elle ne serait pas stressée. La fin de sa phrase venait peut-être de tomber ou alors ça faisait déjà un moment qu'elle attendait une réponse, comment savoir ? Dans sa tête, Tomoko ne savait pas depuis combien de temps ses méninges l'empêchait de rêver calmement. Elle eut d'abord un petit rire de stress, un peu fort avant que son regard ne fuît ailleurs mais où ? Pourquoi elle venait ? Pourquoi il y avait personne ! Oh non, ce serait pire face à des gens ! Un professeur, la sonnerie, quelque chose pour la sortir de là. Sa main remonta nerveusement à sa joue qu'elle grattait du bout de l'index sans jamais regarder Mélinda Warren directement.

« Ah euh... bah... je sais pas... Je... j'ai, tu vois... p-pas eut ta lettre ou, enfin je savais pas, Wa-warren-san... »

Ses lèvres tremblaient, son regard tremblait, c'était un miracle qu'elle ne tremblait pas non plus. Tomoko avait cette timidité qui restait sa plus grande faiblesse, les seuls à y échapper était sa famille, que ce soit ses parents ou son frère, elle leur parlait normalement. Ha il y avait aussi son amie du collège mais elle était quand même un peu moins à l'aise qu'avec sa famille. Sa voix était sur certains pics plutôt fort et aigüe et parfois aussi bas qu'une fourmi qui chuchoterait, difficile de l'entendre et encore, la classe était vide. Même ses profs évitaient le plus souvent de lui demander de lire ou passer au tableau. Ça arrivait bien sur mais c'était si rare.

« Je.. J'en je vais... eh bien euh... en prendre n-nono-connaissance et... et je, euh... je j'y répondrais... bien euh au plus vite ? »

Lui répondre ? Comment ? L'écrit, l'oral ? L'écrit serait plus sûr, elle n'aurait pas à la regarder en face. Mais, elle comptait y aller au moins ? Lucide, elle flairait le piège et refuserait surement mais l'idée d'avoir une invitation quelque part pourrait la mettre sur un petit nuage autant que la stresser au point de s'en rendre malade. Tomoko était tout l'un ou tout l'autre. Au final, elle n'y avait toujours pas répondu à sa demande ?

Mélinda Warren:
Des timides, Mélinda en connaissait plein. Il y en avait beaucoup à Mishima, et même au-delà. Harmony, par exemple, était une demie-Ange d’une timidité maladive. Mélinda aimait beaucoup le sgens timides, mais, à leur grand malheur, plus ils étaient timides, et plus ils l’excitaient ! Vampire, elle sentait les battements sanguins rpécipités, formant comme une magnifique chanson, un couplet délicieux qui l’excitait. Et là, Mélinda venait visiblement de lâcher une bombe en proposant d’inviter Tomoko chez elle. Dans les faits, il n’y avait eu aucune invitation, car Mélinda n’organisait jamais de fêtes publiques, compte tenu de la particularité du manoir... Mais elle pouvait prétendre l’inverse. Tomoko en avait écarquillé les yeux, et bafouilla rapidement, n’arrivant visiblement pas à se dire qu’une fille comme Mélinda, coqueluche du lycée, pouvait être invitée. Mishima disposait de son propre Intranet local, avec une sorte de réseau social ressemblant à Facebook. On y organisait des concours de popularité, comme « la plus belle fille du lycée », et Mélinda était généralement en tête. Elle avait bien des détracteurs, mais elle était quand même très populaire, et ne cachait pas avoir plusieurs professeurs dans la poche (certains étant même ses esclaves). Les gens n’aimaient pas sa vantardise, mais n’arrivaient pas à lui trouver un défaut. Elle ne trichait pas à ses examens, et avait des notes incroyables. En cours, elle s’amusait parfois à humilier certains professeurs prétentieux, en se montrant plus cultivée qu’eux.

Quoi qu’il en soit, Tomoko ne savait visiblement même plus quoi dire, et Mélinda rigola un peu, avant de la troubler davantage. Elle se déplaça en effet, et s’assit sur le rebord du bureau de Tomoko, proche d’elle, croisant élégamment les jambes, relevant ainsi sa minijupe pour dévoiler ses formidables cuisses.

« Au plus vite, tu dis ? Eh bien, tu n’as qu’à y répondre maintenant, puisque je suis là ! »

Y répondre « maintenant » ? De quoi faire paniquer à fond Tomoko ! Mélinda se pencha un peu plus vers elle, et lui sourit à nouveau, révélant ses belles dents cristallines.

« Je sais ce que les jalouses et les médisantes disent sur moi, Tomoko. Que, parce que je suis très belle, et immensément riche, je suis forcément une dinde idiote et superficielle. Alors, c’est vrai que j’aime être belle, et que j’entretiens mon corps, mais, tu vois, je crois surtout que les humains n’aiment pas l’idée de perfection, et veulent toujours trouver un défaut chez les autres. Mais le fait est que je suis aussi intelligente que belle. D’aucuns appellent ça de la vantardise, mais moi, Tomoko, je crois qu’il faut aussi savoir reconnaître quels sont nos points forts, et nos points faibles. »

Le problème était que Mélinda avait bien du mal à se trouver un point faible ! Enfin, elle en avait, assurément sa trop grande confiance en elle, et, au-delà de ça, ses faiblesses magiques.

« Bref, si je te dis ça, c’est parce que je t’observe depuis quelque temps, Tomoko... Et je me demande pourquoi tu es si reculée, si discrète. Tu es la seule fille de la classe qui s’habille comme un garçon, et ça te va plutôt bien. Tu vois, je suis curieuse de savoir pourquoi une fille comme toi ne veut pas se faire d’amis. Est-ce que parce que tu n’as rien d’intéressant à dire ? Ou parce que tu t’estimes supérieure à nous ? Tu vois, il faut que je brise la glace, que je découvre les secrets de la petite Tomoko ! »

Mélinda se pencha alors vers elle, et sourit à nouveau :

« Parce que, tu vois, je suis sûre que tu es une jeune fille passionnante ! Tu n’es pas d’accord ? »

Tomoko Kuroki:
Maintenant en ouvrant un dictionnaire, à côté du mot « Folie », on pourra y voir le portrait de Mélinda avec dans l'exemple de définition, venir perturber une fille comme Tomoko pour qui, ne serait-ce que déjà lui faire face révélait d'une énorme dose de courage pour ne pas fuir la classe à toute vitesse. Elle avait déjà séché des cours, que ce soit en étant loin de la classe ou simplement à l'infirmerie mais il n'y avait pas mort d'homme pour le moment même si la limite n'était pas loin. Juste le fait de demander la réponse maintenant. Elle avait plus de chance de trouver le code pour lancer la bombe nucléaire sans tout faire sauter que d'obtenir une réponse de Tomoko. Demandait-elle ça sincèrement ou elle la taquinait ? Le mystère restait entier, tout comme le niveau de stress de la jeune lycéenne qui s'amusait à battre des records d'altitude.

Mise à part sa bouche qui remuait, aucun son ne sortait donc aucune réponse pour l'idole du lycée. Mélinda avait beau tourner autour du pot, évoquant les rumeurs à son sujet, sa perfection même si elle disait avoir des défauts – mais pas lesquels. Point fort et point faible mais quels points faibles ? Si Mélinda semblait presque dire n'en avoir aucun, Tomoko était tout le contraire, des tas de défauts et un point fort alors ? Ha oui, celui d'être meilleure qu'une kunoichi pour passer inapeçut en pleine foule, ça, elle sait faire. Mais elle revenait sur le principal, elle évoquait le fait qu'elle s'habille comme un garçon... Quoi ? Elle portait l'uniforme du lycée sinon... Oh ? Elle l'aurait vu lors d'une de ses rares sorties ? Ok elle se faisait petite en sortant mais elle ne tentait pas d'éviter le regard des gens pour autant, elle l'aurait vue ? Cette honte ! En public, elle ne fait pas le moindre effort et prend ce qui lui tombe sous la main et se coiffe à peine... un peu comme au lycée donc ? Mais Mélinda avait tout bon et tout faux à la fois. Elle se taisait car elle n'avait rien à dire et le peu qu'elle tentait de dire en public pour se rapprocher tomberait au fond d'un trou n'était jamais déterrer, point final. Donc, non, elle ne se sent pas supérieure... ou peut-être juste plus supérieure que ses bitch qui allument les mecs, elle, elle vaut mieux que ça.

Mais une fois encore, Mélinda se trompait et sa confiance était bien son point faible car elle pensait tout contrôler. Mais pas Tomoko. Du moins, pas son estomac. Le stress de la voir si près d'elle – non pas à cause de ses cuisses, son regard restait bloqué sur elle mais pas plus bas que son menton – donc le stress plus la panique plus le stress plus la panique lui avait fait ouvrir la bouche pour dire quelque chose ? Hurler ? Aucune idée, elle se leva brusquement, lâchant un mélange de pardon et de panique avant de quitter la salle à toute vitesse. Mélinda avait déjà vécu ça avant Tomoko ? Bonne question. Mais fait moins amusant, c'est que Tomoko avait couru jusqu'aux toilettes pour y vomir son bento. Il y avait plus sexy comme façon d'éviter Mélinda mais la pauvre était bien paniqué et Mélinda ne lui arrangeait pas son cas. Mélinda allait devoir redoubler de persévérance et d'astuce pour faire face à Tomoko car une fois terminé, elle se rinçait le visage en même temps que la bouche en réfléchissant à tout cela.

Que lui voulait Mélinda ? Que pouvait-elle dire de bien sûr elle ? À part s'inventer une vie, que pouvait-elle dire de bien pour se mettre en valeur ? Que pouvait-elle dire de bien sûr elle ? Elle pourrait parler de son incroyable don à passer ses journées chez elle, dans sa chambre à jouer aux jeux vidéo, regarder la télé ou aller sur le net ? Ouah, ça c'est une vie. Bon au moins en retournant dans la classe, elle pourrait dire avoir une envie pressante, ce n'est pas très classe mais c'est toujours que dire que ton son bento n'a pas été digérer mais à déjà rejoint les toilettes. Au moins elle avait toujours son portable, ça aurait été chiant qu'elle le lui garde et qu'elle doive aller vers elle pour le récupérer. Mais au moment de quitter les toilettes... C'était si urgent ? SI elle attendait la sonnerie, elle aurait la certitude que Mélinda aura regagner sa classe et donc avoir un peu de répit jusqu'à la prochaine fois ? Oui mais si elle vient ici ? Oh... ça elle n'y avait pas pensé... C'est mieux d'attendre là ou dans un des wc pour se « cacher » ? Même ça, ça devenait difficile à répondre. Soit elle attend ici qu'elle arrive et ici ou dans une cabine, elle sera prise au piège. Elle fuit alors ? Pour aller où ? Ça serait encore plus suspect de ne pas être là ou à sa place... Quelle poisse ! Le simple fait de chercher la solution était déjà un problème pour elle.

Navigation

[0] Index des messages

[#] Page suivante

Utiliser la version classique