Le corps de Divine était ravagé par son désir ; C’était même un testament à sa volonté qu’elle arriva à rester docile aussi longtemps sous ce qu’elle avait décrit comme une torture. En effet, il était certainement difficile pour sa maîtresse de comprendre à quel point ses pulsions lui étaient cruelles en cet instant, amplifiées magiquement pour la rendre assez littéralement accro au sexe, et vierge malgré des centaines d’heures passées à mimer les pires actes sexuels ; À cela s’ajoutait sa vénération, déjà en très bonne voie, de Madelyne, qui faisait des caresses de celle-ci bien plus que de simples stimulations, en vérité l’accomplissement de toute la vie de son esclave.
Madelyne semblait d’ailleurs se délecter du très évident désir qu’avait sa favorite pour elle, venant parfois collecter sa cyprine, leurs doigts se croisant parfois lorsqu’elle s’adonnait à ce péché mignon, ce simple toucher arrachant souvent un timide gémissement à la jeune femme, la surprise mêlée au contact rassurant de sa maîtresse suffisant à lui faire briser son relatif silence, en tout cas sa discrétion, tentant de garder ses diverses manifestations de joie raisonnables, ne souhaitant pas déranger l’œuvre de sa propriétaire.
« Oui, je sens bien que ma belle favorite n’en peut plus... »
Divine poussa un long soupir de soulagement qui glissa sur les draps dont elle apprenait à apprécier le contact, le doux et froid contact qui réconfortait son corps bouillant. Immédiatement, elle préféra cependant utiliser son souffle pour remercier la clémence de Madelyne, réalisant que l’accession à sa demande était un privilège qu’elle n’était pas en droit d’exiger et que seule la générosité de la reine lui avait octroyé.
« Merci, Madame, je ne mérite pas une Maîtresse aussi tendre que vous... »
Encore une fois, le choix des mots de Divine n’était pas anodin, se gardant de projeter trop des qualités qu’elle espérait en sa propriétaire sur celle-ci, car il ne saillait pas à une esclave, même une favorite, de définir ce qu’était ou n’était pas sa maîtresse - Même si Madelyne voulait se targuer d’être une licorne arc-en-ciel, il ne conviendrait toujours pas à ce qui n’était que sa propriété de la contredire - et préférant utiliser le mot « tendre », qu’il était facile d’interpréter de multiples manières, dont certainement au moins une serait désirable. Bien sûr, sans doute cette surdose de prudence disparaitrait un jour, remplacée par une profonde confiance réciproque entre les deux femmes, mais aujourd’hui n’était après tout que le premier jour, même la première heure de leur relation.
Soudain, une emprise étrange, qu’après un court instant de panique, Divine parvint à reconnaître comme la volonté prenant forme, en tout cas force, physique, de sa maîtresse, la fit se relever pour prendre la position de
levrette, qu’elle avait longuement pratiqué dans le manoir Karlberg. Encore une fois, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de questionner le besoin d’ainsi la contraindre alors qu’elle se serait pliée au moindre souhait de sa propriétaire de son plein gré - ce qui était d’ailleurs sans doute la raison pour laquelle la télépathie de Madelyne, qu’elle ignorait involontaire, avait autant de facilité à manipuler l’esclave.
Passé l’inconfort de cette expérience, la favorite remarqua cependant l’absence des délicieuses caresses de sa maîtresse, celle-ci créant déjà un vide cruel en elle - assez littéralement, d’ailleurs, ses derniers coup de langue, de par l’écartement de son anneau, étant à la limite de ce que l’on pourrait considérer une pénétration, même si des plus petites. Cependant, le visage de la
Goblin Queen, auparavant pressé contre son fessier, était remplacé par son bassin, celui-ci suffisamment plaqué contre elle pour qu’elle puisse sentir les deux protrusions osseuses de son pelvis ainsi que sa forme générale.
L’esclave ne s’inquiéta cependant pas, gardant la position qu’on lui avait inculquée et, cette fois, dans laquelle on l’avait forcée - sans vraiment aller contre sa volonté, pour autant - se préparant patiemment au sort que lui réservait sa propriétaire et dont elle se délectait déjà. Cette quiétude ne dura cependant que jusqu’à ce que Madelyne pousse de longs gémissements, qui, dans l’esprit alarmiste de sa propriété, ressemblèrent atrocement à des cris, en même temps qu’elle ne crispa ses mains sur ses hanches, contraignant immédiatement la favorite à se retourner avec appréhension, craignant qu’il ne soit arrivé quelque chose à sa maîtresse adorée.
Cependant, le spectacle qui l’attendait était tout sauf horrifique - quoi qu’il aurait pu l’être pour quelqu’un d’inconscient des possibilités de la magie - puisqu’elle put assister à la naissance de la verge de la
Goblin Queen, même s’il se serait bien vite annoncé à l’esclave de par son contact chaud et lourd contre son postérieur. Madelyne semblait cependant tout de même assez secouée par le sort qu’elle s’était elle-même lancé, son esprit semblant ailleurs pour quelques instants, poussant Divine à tendre une main vers elle avec un reste d’inquiétude dans sa voix :
« Maî-Maîtresse...Est-ce que vous allez bien.. ? »
« Je... Je ne l’ai encore jamais utilisé sur... Sur quelqu’un, hmmm... Pour moi aussi, Di-Divine, ce... Ce sera une pre-première... ! »
Expliqua sa propriétaire, dissipant les doutes de son esclave malgré que sa voix avait perdu de la force qu’elle avait eu jusque là, haletante. Divine se remit alors en position, ayant vu ce avec quoi elle perdrait sa virginité, et pu constater que la
Goblin Queen s’était dotée d’une verge d’une taille assez impressionnante, au moins si les
sex toys qui lui avaient servi d’éducation ne mentaient pas - ce qu’ils faisaient, mais, justement, en étant plus gros que la moyenne.
Se préparant, elle ferma les yeux, voulant consumer ce moment comme un met délicat, et préféra se concentrer sur le toucher chaud qui arpentait son fessier, commençant à se retirer pour pouvoir commencer la pénétration. Son absence lui causa un sentiment inconfortable de manque, déjà habituée à la chaleur de sa maîtresse au creux de sa croupe, mais rapidement, l’embout de la verge de celle-ci revint la gracier de sa présence, lui arrachant un long frisson qui remonta son dos, le faisant se courber sous les yeux de Madelyne alors que les doigts de sa propriété se tortillaient doucement, en même temps que son corps tout entier, d’excitation.
La verge n’arriva cependant pas à immédiatement s’immiscer au sein du fondement de l’esclave, même s’il était légèrement ouvert et qu’une minuscule partie du gland avait pour ainsi dire tout de suite glissé en elle. Usant d’un peu de force, même si, entre les délicats exercices de sa langue et la lubrification surnaturelle de son pénis, la
Goblin Queen avait facilité la tâche, celle-ci écarta doucement les parois de sa favorite en rapprochant leurs bassins, ses doigts se crispant sur voire griffant la pourtant si précieuse peau de sa croupe.
Divine sentit très rapidement qu’elle serait incapable de résister bien longtemps à cet assaut ; Enchantée pour ne pas ressentir de douleur liées aux pénétrations, elle était aussi étroite qu’il l’était possible sans causer de douleur à la personne la pénétrant, ce qui avait évidemment pour effet secondaire d’elle aussi la gracier d’une dose submergeante de plaisir, pouvant sentir chaque centimètre de la verge la pénétrant déformer son anneau et se frotter contre celui-ci. Bien sûr, peut-être que si elle avait été plus expérimenté et moins « chauffée à blanc », elle aurait pu résister, mais ça n’était pas le cas, et lorsque le chibre de Madelyne finit de s’installer en elle, elle n’en pu plus et se convulsa d’un puissant orgasme rendu d’autant plus évident par ses nombreux gémissements, comme si tous ceux qu’elle avait - tenté de - réprimé jusqu’ici se libéraient maintenant.
La favorite fit cependant de son mieux pour rester dans la position qu’on lui avait demandée, même si elle ne put empêcher ses bras de fléchir et la faire reposer sur ses coudes, amenuisant un peu la courbure de son dos que ses contorsions involontaires semblaient malmener, même si en vérité sa souplesse longuement pratiquée rendait cela indolore. Au contraire, même, en ce qui concernait Madelyne, les spasmes de son corps tout entier, rendant la plupart tremblant, avaient pour effet de contracter son fondement à répétition, massant presque sa verge. Enfin, à intervalles réguliers, de fins jets liquides s’expulsaient de l’intimité de Divine, mouillant abondamment les draps qui la supportaient entre ses cuisses, heureusement, pas ceux sur lesquels les deux femmes dormiraient cette nuit.
« J-Je...Sui-HA....Déso-désolée, Maîtresse...Je...P-pens-HA...Pensais que je pour-rais me retenir p-pour jou-Hiiiii-r avec vous... »
Il était assez pardonnable pour la favorite, après tout vierge, de jouir après tout ce qu’elle avait subi aux mains - et plus - de sa maîtresse jusque ici. Cependant, se convulsant encore de son orgasme, elle continua ses excuses, cherchant à se faire pardonner, s’il le fallait, de Madelyne.
« Je vou-hou en prie, Maîtresse, continu-huez à me prendre, j-je vous servirai au-ho-tant que vous le désir-rerez. »
Bien sûr, elle ne désirait pas interrompre sa maîtresse en plein acte, mais il était vrai, ou en tout cas les Karlbergs le lui avaient longuement assuré, sans raison de mentir, que ses enchantements garantissaient qu’il était quasi impossible d’épuiser ses désirs, encore moins par une seule humaine, et que d’ici quelques instants, si l’on continuait de la stimuler, ils s’éveilleraient à nouveau.