Plan de Terra > Prison Eternum

The Cell

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The Suicider:
« Quoi ? Déjà ? Je suis si repoussant que ça ? »

Un nouveau sourire amusé vint éclairer les lèvres de l’homme. La femme, qui s’était recroquevillée sur place, dissimulant ainsi la cicatrice qu’elle avait à hauteur du cœur (et que Marius avait vu), semblait tout à coup prendre conscience de l’horreur dans laquelle elle se trouvait. Le long monologue de présentation de Marius n’aboutit qu’à une complainte, même s’il avait pu noter le regard qu’elle avait jeté brièvement sur son torse, détaillant sa musculature. Marius avait conservé tout de la discipline ashnardienne, et tenait encore à se raser... Même si, en ce moment, du fait de sa position au trou, une vilaine barbe de plusieurs jours commençait à pousser sur son menton.

Sylvanas n’avait pas envie de plaisanter, ce qui, en réalité, ne le surprenait guère.

« Vous, les elfes, vous ne savez pas rire. C’est un fait, c’est vrai. J’ai été avec bien des elfes, j’en ai jamais vu un seul rire, parole d’homme ! Mais, Princesse, je suis au regret de vous apporter de mauvaises nouvelles. Ici, à Eternum, il ne suffit pas de claquer des doigts pour sortir. »

Si seulement c’était aussi simple que ça... Marius recommença à marcher. La femme lui avait certifié vouloir sortir, que c’était impératif, vital... Elle lui rappelait lui, au début, quand il était arrivé ici. Furieux, haineux, car conscient qu’il avait été victime d’une odieuse manipulation, et désireux de sortir, de rétablir la vérité, de récupérer son honneur. Mais, à Eternum, vos espoirs et vos revendications finissaient par s’écraser. Mais peut-être était-ce aussi pour ça que les responsables avaient directement mis Sylvanas au trou, parce qu’elle était spéciale, particulière... Ce qui expliquerait sans doute son teint très pâle et cette lézarde qu’elle avait sur le cœur. En d’autres circonstances, le Suicider aurait pu demander des renseignements là-dessus, mais il sentait que la question aurait gêné cette beauté.

Alors, plutôt que de parler de sa plastique, il revint sur le sujet de la prison. Autant, en effet, que la femme sache précisément ce à quoi elle allait faire face ici, plutôt que de continuer à espérer vainement pouvoir sortir d’ici en quelques instants.

« La Prison Eternum est le nec plus ultra de Terra en matière carcérale. C’est un véritable puits. Tout en bas, il y a des mines qui s’enfoncent dans les profondeurs. C’est le seul moyen de sortir d’ici... Mais personne n’a jamais réussi à sortir de l’autre côté. Les mines donnent lieu à un profond labyrinthe piégé et rempli de monstres. Il n’est d’ailleurs pas rare que nous, simples prisonniers, dussions fuir dans les cellules quand il y a des invasions de monstres nécrophages. »

Il savait ce qu’elle allait penser, ce qu’elle voudrait faire. Marius enchaîna donc :

« On se dit tous qu’on va y arriver, nous... Qu’on va trouver la sortie. Alors, je ne sais pas... Peut-être que certains la trouvent vraiment... Mais, à chaque fois, les gardes ramènent leurs cadavres. Enfin, les gardes... Plutôt des tueurs cybernétiques meurtriers, qui, lors de leurs patrouilles dans les galeries souterraines, abattent à vue les fuyards, ou récupèrent ce qu’il reste de leurs cadavres. Certains ont tenté de fuir en contournant les dispositifs de sécurité, pour fuir par le haut, plutôt que de se perdre dans les labyrinthes, au milieu de graveirs, noctules, fosses piégées, couloirs empoisonnés, et tueurs robotiques... Mais eux aussi n’ont pas réussi. »

Marius continua :

« Et, honnêtement, j’ai pas vu depuis des années un aussi joli minois que le vôtre, alors... J’voudrais pas que vous fassiez une connerie dès que vous serez libres. Ou alors... Pas avant que je n’arrive à vous faire rire. Et quelque chose me dit que je vais avoir du mal à vous arracher un sourire. »

Sylvanas Coursevent:
-Quoi ? Déjà ? Je suis si repoussant que ça ?

Les yeux de Sylvanas se plissent en de fines fentes d'ou perle une lueur malveillante. De toute évidence, et malgré le regard qu'elle à jeté à son physique avantageux, elle ne semble pas prête à échanger des plaisanteries.

-Vous, les elfes, vous ne savez pas rire. C’est un fait, c’est vrai. J’ai été avec bien des elfes, j’en ai jamais vu un seul rire, parole d’homme !

Marius voit poindre sur le visage de Sylvanas un sourire triste et fade, celui d'un esprit nostalgique qui se plonge dans un passé heureux et lointain. Oui, la belle se souvient avoir rit, il y a tans d'années, avec ses sœurs et son petit frère, au milieux des merveilleuses forêts d'or et d'argent du domaine Windrunner.

-Mais, Princesse, je suis au regret de vous apporter de mauvaises nouvelles. Ici, à Eternum, il ne suffit pas de claquer des doigts pour sortir. 

Le regard de la belle ne change pas, à ceci près que le gladiateur peut y voir poindre une étincelle de détresse et de peur. Mais que peut-elle bien redouter de pire qu'être emprisonnée ici ? Pourrait on se demander...

La réponse est pourtant simple, il n'y a qu'à voir sa beauté angélique et mystérieuse, ses formes généreuses, ses courbes athlétiques et sculpturales pour deviner qu'elle est l'objet de nombreuses convoitises. Ajouter à cela son sang royal, son orgueil de guerrière et le privilège qu'il peut y avoir à posséder un tel trophée, et il devient évident que nombre de Seigneurs de Terra et d’ailler doivent vouloir profiter de ses charmes et « l'exposer » dans leur vitrine.

Enfermée derrière ces barreaux de titane, à genoux et les bras reliés l'un à l'autre dans le dos pour exposer sa poitrine, elle ressemble à un merveilleux plat de résistance attendant que les puissants de ce monde viennent s'en repaître.

-Il y a forcement un moyen... par les dieux je dois trouver un moyen...

Murmure t'elle le visage baissé pour cacher son désarroi et ses craintes.

-La Prison Eternum est le nec plus ultra de Terra en matière carcérale. C’est un véritable puits. Tout en bas, il y a des mines qui s’enfoncent dans les profondeurs. C’est le seul moyen de sortir d’ici... Mais personne n’a jamais réussi à sortir de l’autre côté. Les mines donnent lieu à un profond labyrinthe piégé et rempli de monstres. Il n’est d’ailleurs pas rare que nous, simples prisonniers, dussions fuir dans les cellules quand il y a des invasions de monstres nécrophages. 

Quand Marius commence à faire son exposé, la Reine Banshee passe du précipice aux abysses du désespoirs, parfois ramenée à flot par une étincelle, une infime lueur, une chance d'en réchapper.

-Les mines ? Pourquoi pas ? Au pire, je me ferais tuer et dévorer par une de ces créatures... ce sera toujours mieux que ce qui m'arrivera si je reste ici...

Murmure t'elle. Mais le gladiateur reprend et douche un peu plus son espoir.

-On se dit tous qu’on va y arriver, nous... Qu’on va trouver la sortie. Alors, je ne sais pas... Peut-être que certains la trouvent vraiment... Mais, à chaque fois, les gardes ramènent leurs cadavres. Enfin, les gardes... Plutôt des tueurs cybernétiques meurtriers, qui, lors de leurs patrouilles dans les galeries souterraines, abattent à vue les fuyards, ou récupèrent ce qu’il reste de leurs cadavres. Certains ont tenté de fuir en contournant les dispositifs de sécurité, pour fuir par le haut, plutôt que de se perdre dans les labyrinthes, au milieu de graveirs, noctules, fosses piégées, couloirs empoisonnés, et tueurs robotiques... Mais eux aussi n’ont pas réussi. 

Sylvanas fait doucement « non » de la tête. Passer par au dessus n'est pas la solution pour elle. Car elle sait très bien que l'administrateur de la prison fera tout pour la capturer sans la tuer, et vue le dispositif que lui décrit le prisonnier, il y parviendra sans peine...

-Et, honnêtement, j’ai pas vu depuis des années un aussi joli minois que le vôtre, alors... J’voudrais pas que vous fassiez une connerie dès que vous serez libres. Ou alors... Pas avant que je n’arrive à vous faire rire. Et quelque chose me dit que je vais avoir du mal à vous arracher un sourire.

La belle à la peau bleuté redresse la tête et assassine de nouveau son voisin de cellule du regard. Comment peut il se montrer aussi désinvolte avec elle ? Ne comprend t'il pas ce qu'elle risque ? Son propre esprit de mâle, déjà captivée par sa beauté, ne s'imagine t'il pas tout ce qu'il pourrait lui faire si il disposait de la clef de sa cellule ?

-Comment pouvez vous vous intéresser à ma beauté ou au fait de me faire rire quand vous et moi sommes enchaînes comme des bêtes dans ce trou ? Ils vous torturent, je l'ai entendu, mais ce n'est rien à côté de ce qu'ils vont me faire quand...

Sylvanas ravale sa salive et ferme les yeux pour chasser les images horribles de ce que le Roi Liche lui à fait avant et après sa mort.

-Ecoutez... Je me moque du danger que ça représente, il faut absolument que vous m'aidiez. S'il vous plais, indiquez moi comment atteindre les mines, ou au moins dans quelles régions elles débouchent que j'y envoi des éclaireurs.

Elle garde le mystère sur le « comment » elle compte donner cet ordre. Elle se remet sur ses tibias pour s'approcher de la porte de sa cage, sa poitrine rebondit légèrement à chaque fois qu'elle met un genou devant l'autre.

-Si je parvient à m'échapper je trouverais un moyen de me vous récompenser. Mais vous n'avez pas idée des monstres qui me veulent, ni du sort qu'ils me réservent, je préfère mourir en tentant ma chance dans les mines plutôt que de tomber entre leurs mains !

The Suicider:
L’humour n’était visiblement pas le fort de Sylvanas, qui, régulièrement, lui jetait des regards assassins. Il aurait probablement dû s’en sentir intimidé, mais, en réalité, ça l’amusait plus qu’autre chose. En quelques minutes, Marius tapait déjà sur les nerfs de cette sombre beauté... Ce qui, somme toute, était plutôt une réussite. Au moins, il ne la laissait pas indifférent ! Pour le reste... Eh bien, il avait été tout simplement honnête. Beaucoup de jeunes prisonniers ne pensaient qu’à une chose en arrivant ici : s’évader en passant par les mines. Marius était convaincu que, dans l’esprit pervers des ingénieurs et des architectes qui avaient conçu la prison, tout avait été pensé pour que les mines soient un cul-de-sac. Qui sait ? Peut-être qu’à l’autre bout, il y avait un épais mur ? Cette fille était résolue à s’évader, évidemment...

*Comme moi au début.*

Quand il était arrivé à Eternum, encore sous le choc du meurtre de sa famille, et se sachant pertinemment victime d’une injustice, la déchéance de sa situation avait été difficile à supporter. Il avait alors tenté de s’évader, avait réuni autant d’informations que possible sur les mines, et avait même commencé une expédition... Et, fort heureusement, il avait pu retrouver son chemin, et retourner au sein de la prison. Les gardes, qui l’attendaient, l’avaient collé au trou pour plusieurs semaines, non sans le battre et le torturer pendant de nombreuses heures préalablement.

Mais, têtue comme il l’avait été auparavant, elle lui certifia vouloir s’évader, en allant jusqu’à lui proposer une récompense. Là, Marius ne put que sourire.

« Oh, eh bien, si j’ai un cadeau, alors... Ça change tout ! »

Il se massa l’arrière du crâne, avant de reprendre :

« Vous rejoindrez les mines bien assez vite, ne vous en faites pas pour ça. Il faut bien occuper les prisonniers, pour qu’on ne devienne pas fous, et, dès qu’on est pas au trou, on est dans les mines. Le fait que vous soyez une femme n’y changera rien. La Prison est aussi un camp de travail, rajouta-t-il alors. On doit remplir notre quota hebdomadaire, et, si on est surpris à tirer au flanc... C’est la flagellation. Donc... Vous irez dans les mines. »

Après... Il restait assez curieux sur le fait qu’elle puisse envoyer des « éclaireurs ». Comment comptait-elle faire, en étant coincée ici ? Elle n’avait aucun espoir de communiquer avec l’extérieur. Pensait-elle pouvoir envoyer un corbeau à travers les conduits de canalisation ? C’était ça, Eternum. C’était une prison, dans le sens où elle vous coupait totalement de l’extérieur. Que se passait-il dehors ? La guerre entre Nexus et Ashnard était-elle terminée ? Impossible de le savoir, car les prisonniers d’ici ne recevaient aucune nouvelle de l’extérieur.

« Et j’ignore malheureusement où elles donnent. J’ai déjà tenté de m’évader par là, pour être honnête... Un peu comme vous, je suppose. Au bout de quelques jours de captivité seulement, je me suis barré. Mais... Comme vous pouvez le voir, je n’ai pas réussi. Et pourtant, je m’estime chanceux, car, après avoir erré plusieurs heures, et avoir battu plusieurs monstres, mes pas m’ont ramené ici. Et vous voulez savoir le pire ? Les gardes... Ils m’attendaient. Ces mines... C’est un piège. Ils nous donnent l’espoir qu’on pourra s’évader par là pour mieux nous briser ensuite. »

Mais ça, il doutait que Sylvanas daigne l’entendre, elle qui voulait impérativement fuir, et quitter cette prison infernale.

« Enfin, je ne cherche pas à vous désespérer, Princesse, juste à vous offrir toutes les données du problème. Libre à vous, ensuite, de choisir. Et, puisque vous m’avez parlé d’une récompense, elle est clairement choisie. Si je vous aide à fuir, et que, par le plus grand des miracles, vous y parveniez effectivement, ce que je veux, c’est... »

Il se tut pendant quelques secondes, ménageant son effet, avant de rajouter :

« ...Un baiser. »

Sylvanas Coursevent:
Sylvanas écoute le mastodonte ashnardien lui parler du travail à la mine, elle dodeline lentement de la tête de droite à gauche en un "non" silencieux pour lui faire clairement comprendre que ce n'est pas ce que ceux qui l'on enfermé ici comptent lui faire.

Les sorciers des Trois Couronnes qui l'on capturé ainsi que l'administrateur de la prison savent parfaitement qui elle est et de quoi elle est capable. En une seule nuit, elle est parvenue a envahir un région toute entière des terres sauvages. Lui libérer les mains pour la faire travailler à la pioche dans les profondeurs de la mine serait déjà du suicide, car elle pourrait s'en servir pour formuler et dessiner runes et incantations. Tout les cadavres alors éparpillés dans les galeries, dans les charniers, et dans la morgue de la prison Eternium se relèveraient alors pour libérer leur Reine. Ce qu'elle crain en revanche, c'est que les tortionnaires de l'endroit disposent de moyen de saper et détruire la volonté nécessaire à ces actions...

En réalité, Sylvanas est déjà surprise de ne pas avoir été baillonnée. Son simple cris de Banshee étant capable de tuer presque toute créature vivante pourvue de l'ouïe. Sans compter que la langue libre, il ne lui manque plus que ses mains pour lancer un sort. Mais elle comprend vite la raison de ceci en devinant l'épaisseur des murs de sa prison. Hurler maintenant ne ferait que tuer son imposant voisin de cellule et cela serait fort dommage au vue de son utilité.

Quand il lui raconte son propre récit et lui parle des gardes qui l'attendaient pour lui faire payer sa fuite, elle s'agite et tire nerveuse à nouveau sur les liens qui ligotent ses poignets dans son dos. Mais ne parvient qu'a se donner plus en spectacle dans un crissement de cuir et un tintement de chaines.

- Vous croyez qu'ils vont attendre que je tente de m'enfuir avant de me faire ça ?!

Crit elle derrière les barreaux de sa cage. Énervée de voir que le gladiateur ne comprend toujours pas pourquoi une femme aussi belle qu'elle a été emmenée ici et entravée de cette façon. Ce n'est certainement pas simplement pour faire des trous dans le sol...

Mais le colosse Ashnardien reste imperturbable et continue son récit jusqu'au moment où il lui propose son marché...

Au moment où le mot "baiser" quitte ses lèvres, Sylvanas ouvre des yeux ronds comme des soucoupes, totalement désarçonnée par cette demande. Depuis qu'elle a été assassinée puis relevée, personne ne lui a jamais fait comprendre qu'elle pouvait être belle ou attirante. A ses yeux, cela faisait jusqu'à maintenant partie des joies du passé et des souvenirs. Depuis sa capture dans les foret de Silvermoon, ses relations intimes et sentimentales s'étaient résumées à de violentes bataille de soumission et de domination qu'elle perdait tout le temps, à des violes incessants et douloureux, à des rituels de magie rose dans le seul but de lui voler son apparence de guerrière pour lui donner celle d'une bimbo, d'une pute...

Et voila qu'un homme, un incroyable représentant de cette gente mâle et puissante qui plus est, la ramène en deux mots à sa nature profonde, à son type, à son sexe. Pendant quelques secondes, Sylvanas redevient la belle jeune femme qu'elle était avant la III ème guerre. Forte à la guerre mais sensible par le coeur. Elle détourne le regard et rougit légèrement, ce qui ramène de la couleur sur son visage bleuté et pâle et fait disparaître ses cernes ainsi que la lueur inquiétante dans ses yeux.

- A... Arrêtez de vous moquer de moi... Vos plaisanteries ne me touchent pas...

Ment-elle maladroitement. Un grincement lointain se fait entendre, Sylvanas reconnait le bruit de l’ascenseur qui descend vers leur prison. La descente est longue, très longue, mais la belle prisonnière sait que leur temps lui est désormais compté... ils viennent pour elle... et elle a peur.

- Ecoutez !

Dit elle en se traînant contre les barreaux de la porte de sa cage pour fixer son voisin de cellule de ses yeux terrifiés.

- D'accord, je vous accorderais votre baiser, je vous libérerais, je vous donnerais tout ce que vous voudrez mais promettez moi de m'aider, même si je ne peu plus vous le demander... Je... je ne sais pas ce qu'ils vont me faire... je ne sais pas dans quel état je serais ensuite... Mais par pitié, aidez moi... et... si vous voyez que je ne suis plus... plus là... si il vous reste un soupçon d'humanité, alors tuez moi...

Le grincement se rapproche lentement de leur niveau. Combien de temps leur reste t'il pour parler ? Dix minutes ? Vingt ? Trente ? La Banshee l'ignore, mais à mesure que le temps passe, sa nervosité et sa peur deviennent de plus en plus palpable alors qu'elle imagine tout les supplices qu'ils ont pu échafauder pour la soumettre.

The Suicider:
Pendant quelques instants, d’éphémères secondes, Marius vit sur le visage de Sylvanas un léger sourire, et vit, de ce fait, la femme heureuse et souriante qu’elle avait dû être jadis. Et, mine de rien, ce sourire fut plus déchirant que tout le reste. Il ignorait ce que cette femme avait vécu, ou ce qu’on pouvait lui vouloir, mais ils avait qu’elle en avait bavé.

« Je ne me moque pas, Princesse, je... »

Il se tut brusquement en entendant des grincements et des vrombissements.

*Quoi ? Déjà ?!*

Le monte-charge était en train de descendre... Ce qui était très inhabituel. Surpris, Marius se retourna vers ce dernier, le voyant lentement descendre depuis sa vitre, pendant que Sylvanas paniquait. Elle accepta alors son baiser, paniquée, et lui demanda même de jurer qu’il la tue. Surpris, Marius tendit une main vers elle, comme pour lui demander de se calmer.

« Calmez-vous ! Si je dois vous protéger, je ne vous tuerais pas ! Restez calme ! J’ignore pourquoi ils reviennent, c’est très inhabituel... »

Et inquiétant, aussi... En fait, Sylvanas avait très probablement raison de s’angoisser. L’ascenseur s’arrêta, et s’ouvrit alors dans un long sifflement, libérant un jet de vapeur... Puis Marius vit une sorte de table chirurgicale s’avancer, au milieu de plusieurs gardes, la table étant poussée par d’étranges infirmières au visage indescriptible, comme si on le leur avait éclaté. Impossible de savoir comment ces femmes se dirigeaient. Et, au milieu de cette procession, un homme assez costaud s’avança, portant un élégant costume  fait sur mesure et d’épaisses lunettes rondes. Chauve, il s’approcha en souriant, tenant une longue canne en acajou à la prise dorée à la main.

« Ah, vous voilà ! J’espère que vous vous plaisez au sein de notre établissement, Madame Coursevent. »

La femme tenta de répondre, ou même de ne pas répondre, mais eut une attitude déplaisante à l’égard de l’homme, qui résulta en la diffusion de champs électriques à travers la pièce, la faisant hurler de douleur.

« On dit : ‘‘Oui, Docteur’’, sale monstre.
 -  Lâchez-là! Vous êtes qui, putain ?! » s’exclama Marius en tapant sur la vitre.

Le « docteur » se retourna alors vers lui, et des champs électriques frappèrent alors, faisant hurler Marius, qui tomba à genoux.

« Vous devez être son chevalier servant, vous... Pour votre information, je suis... Son psychiatre. »

L’homme retourna à nouveau vers Sylvanas, et lui fit un sourire grimaçant, et des plus sinistres.

« Docteur Hugo Strange. Je sens que vous et moi allons passer d’excellents moments, Madame Sylvanas... »

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