Plan de Terra > Prison Eternum

The Cell

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Sylvanas Coursevent:
La Reine Banshee, encore toute groguie et pantelante, plaque son visage et sa poitrine contre le torse puissant de son sauveur, comme pour se sentir rassurée, en sécurité. De toute évidence, elle ignore qu'un de ses violeurs n'était autre que cet homme auprès duquel elle cherche le réconfort. Sa peau est chaude et trempée de sueur, comme si son corps était vivant. Sa peau, d'ordinaire bleue-grise, à retrouvé la teinte dorée de Haute Elfe, même si elle reste plus pâle, comme un mélange d'or et de platine.

Quand elle lève son visage ensanglanté vers celui du Suicideur, il remarque également que ses yeux rouges ont perdu leur lueur maléfique. La couleur n'a pas changé, mais ils ressemblent plus à ceux d'une elfe noire ou d'une terranide.

- Vite... il faut... fuir... mon appel... il... il n'a pas réveillé que mes serviteurs... il y en à d'autres... ils sont trop nombreux... Je ne pourrais pas tous les contrôler...

Elle gesticule dans sa combinaison moulante, mettant involontairement ses ravissants atouts en valeur sous le regard de l'Ashgardien, encore victime du gaz érotique.

- Vite champion, libérez moi...

L'implore telle en se débattant vainement contre ses liens. Pourquoi l'avoir appelé "champion" ? Probablement parce que ce titre lui revient de droit de part la situation. Peut-être parce que cela aussi la rassure. Ou peut-être es ce parce que c'est le titre qu'elle donne aux hommes qu'elle respecte ou apprécie. Ou peut être plus encore...
Ce titre, Sylvanas se souvient l'avoir donné à un seul homme par le passé, son Forestier humain Nathanos. Mais le Fléau l'avait emporté corps et âme et jamais elle ne l'a retrouvé, peut être erre t'il encore quelque part dans les Malterres... (Nouvelle de référence : Sombre miroir, Steve Danuset).

En lui retirant sa camisole, Marius assiste au spectacle somptueux du corps de la jeune femme qui se révèle centimètres par centimètre à sa vue. Le latex de la combinaison libère abruptement ses seins qui rebondissent sur sa poitrine, quoi que lui ai fait ce maudit docteur, ça les a fait grossir. Ses tétons, d'un rouge violacé, pointent toujours fièrement comme si elle était encore en train de se faire baiser. Il libère finalement ses bras des longues manches sanglés. À cet instant Sylvanas pousse un gémissement de soulagement et porte immédiatement ses mains vers le petit bouchon de résine qui dépasse de son urètre.

- Je... je vous en prie... ne... ne regardez pas...

Elle saisit le bout du bouchon et commence à le tirer hors de son petit canal en poussant un long grognement de douleur.

- Gniiiimmmm HA ! haaaaaaaaa...

Son borborygme se termine par un cri de soulagement, son visage s'éclaircis, se détend et ses yeux roulent presque dans ses orbites, au point qu'on la croirait sur le point de s'évanouir. Entre ses cuisses, un liquide rose épais et phosphorescent déferle de sa vessie pour inonder le sol. Le flot dure une bonne minute, Marius à du mal à imaginer quelle quantité de ce liquide mutagène les infirmières ont du lui injecter, ni la sensation d'oppression horrible qu'elle à due ressentir dans son ventre et sur ses organes du plaisir...

La Reine Banshee dodeline de la tête quelques instants, résistant au bien-être de sa libération et à l'oubli bien heureux de l'inconscience. Puis le liquide cesse de couler, laissant en lieu et place de ce sentiment de pression de nouvelles sensations, étranges et dérangeantes, comme un manque, un besoin un... Désir ? Sylvanas ne peut pas y croire, elle ressent du désir, son corps à faim, pas de meurtre ou de souffrance comme c'était le cas avant sa capture non, faim de plaisir, faim de sexe...

La belle Haute Elfe secoue la tête pour chasser ces pensées folles et tout ce qu'elles impliquent et se tourne de nouveau vers son acolyte.

- Je... je crois que mon équipement se trouve dans le laboratoire où ils m'ont... Fais des choses... C'est en dessous d'ici j'en suis sure... Pouvez-vous m'y emmener Champion ? Je vous jure de vous récompenser à votre juste valeur quand nous en serons sorti...

Sylvanas se remet tant bien que mal sur ses jambes flageolantes, elle frissonne et se prend la poitrine entre les bras dans un vain espoir de cacher son opulente poitrine. Entre ses cuisses, le fruit de la jouissance de ses violeurs commence à goûter le long de ses jambes. Mais elle préfère l'ignorer, détournant pudiquement le regard de son bas-ventre. Elle saisit une matraque encore en bon état au sol et la lance à Marius, avant d'en prendre une à son tour, bien que ses chances dans un combat au corps-à-corps semblent bien minces au vu de ses tremblements et de ses difficultés à marcher. Alors qu'ils s'éloignent de leur cellule, Sylvanas est obligé de se tenir à son héros de fortune pour ne pas tomber tant marcher lui est difficile, son vagin est en feu, son cul palpite vigoureusement alors que le muscle de son anus se contracte pour se refermer suite au passage de la queue du geôlier.

Tout autour d'eux le massacre à commencé. Depuis les écrans de contrôle croisés ici et là dans leur fuite, Marius peut observer le carnage en cours. De gigantesques araignées mortes vivantes au buste humain ont creusé les parois des mines et se ruent maintenant sur les rangs de gardes pour les découper à grands coups de griffe pendant que des goules affamées se jettent sur leurs corps pour se repaître de leur chaire. Au même moment, du plus profond des abysses, des créatures plus innommables encore surgissent et attaquent vivants et morts vivants sans distinction, transformant le fond de la prison en une immense baignoire de sang. L'idée de fuir par la semble être un suicide pur et simple, de la folie, mais c'est hélas bien par là que se trouve le salut des deux alliés. Mais c'est un problème que Marius devra régler plus tard, son amie est blessée, tant dans son corps que dans son âme et elle ne peut pas encore se battre sans son arc et son armure, il doit donc progresser en première ligne et seul jusqu'au laboratoire.

Comme pour répondre à cette problématique, alors que le grand sas blanc se profile au bout du couloir, une nouvelle troupe de gardes arrivent pour lui barrer la route...

The Suicider:
Marius constata rapidement que ce que Strange et les autres avaient fait à Sylvanas était assez puissant, car, quand il la libéra enfin de ses chaînes, un liquide rosâtre s’échappa de son corps. Ce liquide, magnifié à la beauté sculpturale de son corps, déclencha quelque chose dans le corps de Marius, comme une étrange réaction. Aussi incongru et aussi incroyable que cela soit, Marius sentit une vague de désir le submerger, comme si un parfum enivrant suintait du corps de Sylvanas. Son sexe se redressa et se mit même à durcir. Le guerrier déchu grogna sur place, fermant les yeux, sentant l’adrénaline se mettre à battre dans ses veines. Il déglutit doucement sur place, et aida Sylvanas à se relever, cherchant à lutter contre les pulsions qu’il ressentait dans son corps.

« Oui, ma Reine, répliqua-t-il, tout aussi naturellement qu’elle l’avait désigné comme son champion. Laissez-moi vous aider... »

Le Suicider tendit sa main, et, quand elle se releva, leurs corps se frôlèrent pendant quelques secondes. Marius frémit en sentant les seins de la femme heurter son torse, ses tétons s’appuyant sur sa peau, formant deux légers sillons qui glissèrent sur sa peau. Il se recula ensuite, espérant que la Reine n’avait pas senti son érection, et récupéra la matraque électrique qu’elle lui tendit.

Les alarmes, elles, continuaient à rugir. Une vague d’attaques jaillissait depuis les mines, et, pour ne rien arranger, les détenus en profitèrent pour s’en prendre aux gardes. De lourdes portes blindées se verrouillaient pour empêcher les monstres de quitter les mines. Les gardes qui se regroupaient à l’entrée des mines poussèrent des hurlements paniqués et furieux.

« Non ! Laissez-nous passer de l’autre côté !
 -  Ouvrez-nous ! »

Les gardes étaient des Tekhanes. Elles portaient des armures de combat motorisés, des exosquelettes, et leurs scanners détectèrent l’arrivée des monstres. Immédiatement, leurs rotors s’enclenchèrent, et, depuis leurs bras, de puissantes sulfateuses se mirent à cracher un déluge de plomb sur les monstres, fauchant les Draugir et les morts-vivants comme des fétus de blé. Mais d’autres monstres approchaient, creusant dans les murs, comme les putréfacteurs, des monstres qui, quand ils étaient vaincus, explosaient sur place. Des araignées géantes se rapprochaient également, ainsi que de massifs bullvores, des goules, et autres monstres vivant dans les profondeurs.

De l’autre côté, dans les cellules, les prisonniers se révoltèrent donc, attaquant les gardes à l’aide de surins, récupérant ensuite leurs armes, et se mirent à tirer, abattant d’autres gardes. Ils bénéficièrent de l’effet de surprise, avant que les puces de géolocalisation qu’ils avaient dans la tête ne s’enclenchent, produisant une sorte d’onde électrique qui les renversa au sol.

Marius disposait également dans le crâne de cette puce, et, alors qu’il remontait dans le couloir avec Sylvanas, il vit une dizaine de gardes approcher... Et sa puce s’enclencha à son tour. Il hurla alors en sentant une vive migraine le traverser, et tomba à genoux, tandis que les gardes s’approchaient en ricanant.

« Tu croyais pouvoir t’échapper si facilement ?
 -  Tu es à nous, sale chien !
 -  Rien qu’à nous !
 -  Et on va s’occuper de cette salope bien comme il faut ! »

Marius se mit à éternuer, hurlant en sentant de terribles ultrachocs dans son crâne, comme si des ultrasons étaient en train de lui vriller les oreilles. Ces types ne laissaient rien au hasard, et Eternum ne serait pas Eternum sans une sécurité à toute épreuve. Seulement... Seulement, le dispositif des puces n’était pas parfait.

Marius savait que la prison Eternum était un complexe en deux parties : une partie à la surface, abritant les bureaux administratifs et les générateurs, et une partie souterraine, abritant le complexe pénitentiaire, le secteur minier, et le laboratoire... Pour contrôler à distance les prisonniers avec les puces, la prison disposait d’un générateur situé dans la partie administrative, à la surface. Pour fonctionner jusqu’ici, ce générateur disposait de relais. Des relais spéciaux que les prisonniers avaient repéré. De plus, tous les détenus ne disposaient pas d’une puce, car il fallait le temps de la fabriquer, puis de la livrer, et de l’installer. Les détenus comme Sylvanas n’avaient donc pas cette puce de contrôle.

Et ce furent ces détenus qui détruisirent l’un des relais.

Parallèlement, l’un des gardes s’était rapproché de Sylvanas, et la jeta au sol, contemplant ses seins d’un air libidineux.

« Tes foutus monstres ne pourront rien faire !
 -  On la baise, ou on la tue tout de suite ? »

L’un des gardes jeta Marius au sol.

« Commençons par lui, ça lui apprendra le respect ! »

Marius ne pouvait rien faire, et les hommes le mirent à quatre pattes, le couchant sur le ventre, puis l’un d’eux s’approcha de son postérieur musclé, approchant une verge tendue et assoiffée. Aussi terrible que ce soit à dire, Marius avait déjà été sodomisé par d’autres détenus, notamment dans des cabines de douche par des gangs rivaux. Et, quand le garde s’approcha de lui, le relais fut détruit au même moment.

La douleur mentale disparut dans la seconde, et Marius agit rapidement. Il retrouva l’usage de son corps, et attrapa une matraque à côté de lui, tenu par un geôlier. Surpris, ce dernier ne réagit pas à temps, ce qui laissa le temps à Marius de tirer d’un coup sec. Il lança ensuite la matraque en arrière, qui frappa l’homme voulant le violer. Le guerrier ashnardien déchu gagna ainsi quelques précieuses secondes, ce qui lui laissa le temps d’envoyer son pied en arrière, frappant le sexe de l’homme. Marius se releva ensuite, et l’un des gardes se rua vers lui en hurlant, tandis qu’un autre s’emparait de son arme à feu.

Il fit feu, mais Marius se servit d’un bouclier improvisé, en l’occurrence l’un des gardes lui tournant autour. Les balles s’enfoncèrent dans le dos du garde, et Marius le poussa en avant en hurlant. Le corps du garde atteignit le tireur, et il se rua vers l’un des autres, lui brisant la nuque à deux mains, avant de pousser un autre hurlement, plus bestial encore. Bien qu’humain, Marius avait des gènes démoniaques dans le corps, ce qui expliquait aussi sa constitution... Mais plusieurs facteurs supplémentaires étaient en train de le perturber. Il y avait, non seulement son érection, qui était toujours aussi forte, mais aussi l’usage de cette puce, qui avait perturbé ses neurones, amplifiant encore ses gènes démoniaques.

Son cri devint ainsi plus violent, plus démoniaque, tandis qu’il attaqua encore. Il frappa un homme d’un direct en plein visage, lui brisant le nez, puis l’attrapa par la gorge, et le balança contre le mur. Un autre garde frappa Marius au dos avec sa matraque, le déstabilisant un peu... Mais pas assez. Marius le frappa violemment au bras, brisant un os dans un sinistre craquement, puis attaqua encore, l’envoyant valser contre le mur. Il se retourna ensuite vers Sylvanas, et l’aida de nouveau à se relever.

« Allez, vite, il y a un escalier à proximité ! »

Il se dépêcha donc, et récupéra au passage le pistolet du garde.

Dans la prison, l’émeute, elle, se poursuivait, et ils allaient devoir passer par là pour rejoindre les mines...

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