Une fille trop curieuse [Minerva Ghost]

Minerva ne tarda pas à voir la réponse des filles, bien voire plus qu’entendre. Minerva savait lire les expressions à travers les visages, lire les mensonges quand les paroles semblaient pourtant sincères. Ici personne ne semblait mentir, elle se considérait vraiment comme les esclaves de Mélinda. C’était donc un bon point en faveur de se qu’elle cherchait à démasquer. L’une d’elle se retrouva vite dénudé aidé par ses camarades pour prouver ses dires avec une tenue qui n’était pas classique pour une élève modèle. Minerva porta ses mains devant sa bouche montrant une expression choquée, qui encore une fois était une fausse expression joué à la perfection. Minerva possédait sur Terra de vrai esclave et se qu’elle leur faisait porter à chacun était bien plus choquant que ça. Mais ici Minerva n’était pas la chef de gang dissimulé de Londres, ni la chef du Cristal Noir l’organisation criminel connue sur Terre comme Terra, non ici elle était Minerva l’élève riche qui était souvent absente et pourtant était dans la tête du classement, mais n’avait pas d’ami. C’était donc l’une de ses nombreuses facettes qu’elle jouait à la perfection comme son génie lui permettait.

-Je…Je n’en reviens pas…

Mélinda s’approcha avec un petit sourire malicieux, toute la petite bande semblait s’amusé de la situation. Mélinda lui proposa de toucher la fille ainsi exposée et pourtant malgré tout protéger des regards extérieurs par le cercle de fille. Elle était bien organisée ou « éduquée » comme elles disaient elles-mêmes.  Se montrant timide elle tendit doucement la main vers la jeune fille et au dernier moment se retira comme si elle n’osait finalement pas.

-Maitresse ? Euh…non…je euh…Je doit y réfléchir…

Minerva s’écarta un peu du groupe se dégageant du cercle et partie finalement en courant. Pour une première approche elle avait déjà appris plusieurs choses. Se premier contact lui avait déjà donné quelque piste pour l’approcher. Le plus simple maintenant était de devenir une de ses soumises ou « esclave ». Un rôle qui serrait pas facile à jouer, mais qu’elle va tenter. Mais pour respecter son rôle, elle ne pouvait se lancer si rapidement. Avant de l’approcher à nouveau, elle allait attendre un ou deux jours, à moins que se soit Mélinda qui fasse le pas suivant ?

Devant le spectacle du harnais de Shii, Minerva exprima sa surprise... Ce qui continua à troubler Mélinda. Dès le début, elle avait senti quelque chose d’anormal chez elle, et cette impression se confirma encore. Elle n’aurait pas su dire en quoi. L’absence de cris, peut-être ? Minerva lui donnait l’impression d’être une excellente comédienne, et ce parce que, somme toute, Mélinda l’était aussi. Elle aussi, elle jouait le rôle d’une lycéenne, mais Mélinda, en faisant des recherches sur Minerva, n’avait rien découvert d’anormal. Elle ignorait donc que la jeune fille face à elle venait de Terra, et dirigeait une organisation criminelle. Elle, elle voyait juste une lycéenne un peu confuse, qui semblait lui cacher quelque chose. Certes, elle était surprise par le harnais recouvrant le corps de Shii, mais...

*Pas assez, je suppose... C’est son sang, oui... Il ne bouillonne pas comme il devrait normalement le faire sous l’état de la panique.*

C’était ça, oui... Mélinda tenait là son explication ! Une discordance entre l’expression de Minerva et entre la manière dont elle agissait vraiment. Ses pulsions sanguines ne correspondaient pas à l’état de panique dans lequel elle se drapait en ce moment ! Et, lorsqu’elle s’empressa de partir, Mélinda fit signe à ses filles, qui s’écartèrent, la laissant passer. Shii, quant à elle, serrait ses mains contre sa poitrine, relevant les bras, dissimulant ainsi son corps, rougissant à l’idée d’être dans cette tenue, en public...

Silencieusement, Mélinda regarda Minerva leur tourner les talons, jusqu’à ce que la femme ne passe par une alcôve, disparaissant de son champ de vision.

« Cette nana est étrange...
  - Je ne sais pas si c’était prudent de la laisser partir, Maîtresse...
 -  Oh, elle n’en parlera à personne, crois-moi. »

De ça, Mélinda en était absolument sûre. L’intéressée n’avait plus qu’à attendre que Minerva revienne par elle, car elle était convaincue qu’elle n’en avait pas fini avec elle. Elle porta alors son attention sur Shii, qui rougit benoîtement, avant de demander, d’une petite voix :

« Je... Puis-je me rhabiller, Maî... Maîtresse ? »

Mélinda sourit encore, et ses yeux brillèrent d’une lueur bien connue, tandis que sa main se déplaça, et caressa les sangles, avant de tirer dessus.

« Non, je crois plutôt qu’on va aller faire un tour dans le local de ping-pong...
 -  Mais... »

Shii sursauta en sentant une main s’abattre sur sa croupe, et rougit furieusement. Puis le groupe s’écarta, et fila vers le local...

Quelques jours plus tard…

Comme à son habitude Minerva arriva le matin en court conduite par une limousine. Ses derniers jours, elle avait cumulé des absences comme il n’était pas rare qu’elle le fasse et comme d’habitude aucun professeur ne lui en faisait remarque. Aucune de ses absences ne semblait lui faire prendre de retard sur ses cours. Son absence était dû à la préparation d’un cambriolage d’un musé. Un des objets exposés pouvait être un objet magique, chose qu’elle voulait s’approprié. Elle c’était donc lancé dans l’élaboration d’un plan parfait pour l’obtenir.  Tout était prés, son géni avait créé Le Plan parfait qui prendrais la semaine prochaine. Elle en avait aussi profité pour se rendre sur Terra et testé les nouveaux esclaves, bien sûr elle c’était gardé les néko pour elle et le reste revendu au plus offrant.  Ce n’est que maintenant que les affaires du Cristal Noir était à jour, qu’elle reprenait les cours comme si rien ne c’était passé.

Les premiers cours passé, Minerva n’avait pas plus attiré l’attention que d’habitude, ses camarades était habitué autant à ses absences que sa présence. Durant les cours, elle était discrète et répondait toujours à la perfection au question qu’un professeur pouvait lui poser. Les seuls moments où Minerva se faisait remarquer c’était quand un prof faisait lui-même une erreur, ne pouvant s’empêché alors de le rectifier et de montré sa propre culture. 

C’est donc à la pause du Midi qu’elle décida reprendre contact avec Mélinda. Elle avait déjà perdu trop de temps dans sa tentative de la démasqué. Il aurait été simple de simplement envoyer un de ses homme l’attaqué. Sur terre, elle avait plusieurs tueurs dans son carnet d’adresse, mais si elle se trompait, c’était un mauvais coup pour sa fierté et elle préférait faire ça d’elle-même. Il lui fallait un nouveau plan d’approche. Et pour ça elle avait une petite idée en tête.

Profitant de cette fameuse pause, elle chercha où pouvait se trouver Mélinda. Idéalement, elle aurait voulu la trouvé seule, mais elle était toujours entour d’autre fille. C’est alors que germa en elle son nouveau plan en approfondissant son personnage envers elle. Jouant la jeune fille timide et à la fois curieuse, Minerva passa le reste de la journée à la traqué. Planqué derrière un poteau, au coin d’un couloirs, discrètement pendant les cours. Toute l’après midi se passa ainsi à la regardé « discrètement » de loin. A vrais dire elle faisait semblant de se cacher, prenant bien soin à la fois de sa cacher et de se faire voir, jouant à la perfection la fille pas habituée à se cacher ainsi. En réalité, si c’était une vraie traque, elle n’aurait jamais laissé tant chance de la démasqué que se soit de Mélinda ou d’une de ses « amies ». Maintenant il fallait que Mélinda réagisse à cette espionnage mal dissimulé et viens la voir.

Plusieurs jours avaient passé depuis l’étonnante rencontre avec Minerva. Mélinda ne savait vraiment pas quoi penser d’elle. Elle l’intriguait, bien entendu, mais il y avait aussi autre chose... Quelque chose qui l’étonnait chez elle, et qu’elle n’arrivait pas à se l’expliquer. Mais Mélinda avait bien d’autres choses à gérer, et elle ne pouvait guère se permettre de passer trop de temps sur le cas de Minerva. Elle la rangea ainsi dans un coin de sa tête, et passa une nouvelle journée au lycée. Comme d’habitude, Mélinda était très proche de ses esclaves, et la voir seule était impossible. Il y avait toujours quelqu’un avec elle, ce qui fit que Minerva fit ce que, dans le milieu, on appelait la « stalkeuse ».

Les gestes de Minerva n’échappèrent pas à Mélinda, qui ne fit rien, mais chargea sa camarade de cours d’envoyer des SMS à différentes personnes. Une fois les cours finis, les activités extrascolaires commençaient. Mélinda avait décidé d’organiser une séance très particulière, car elle disposait, à Mishima, d’un lien avec un club, le Futabu Club. Un club de femmes futanaris qui s’envoyaient joyeusement en l’air. Étant la trésorière du clan, elle organisait parfois des sessions, et choisit donc d’en faire une. Chaque séance consistait à inviter une jeune élève pour faire d’elle une Futanari, tout en s’envoyant joyeusement en l’air. Seulement, Mélinda n’avait personne en stock, ce qui ne manqua pas de surprendre les autres filles.

À la fin des cours, Mélinda constata que Minerva continuait à la suivre, et elle rejoignit une salle reculée, la salle de cours, et y entra à l’intérieur, Minerva restant dans le couloir. Plusieurs filles étaient déjà là, y compris un trio de lycéennes perverses, Rina, Ukiko & Otoe, ainsi que Sochiya-sensei. La prof’ était l’une de ses esclaves, celle qui parrainait ce club.

« Pourquoi avoir organisé cette séance, Maîtresse ? demanda la professeur.
 -  Vous vous souvenez de Minerva Ghost ? »

Ukiko, qui avait assisté à la scène avec la femme, hocha la tête.

« Oui, mais quel rapport ?
 -  Elle me suit... Je crois que je continue à l’intriguer, alors... Autant qu’elle découvre ce que je fais vraiment ici. »

Les filles gloussèrent entre elles. Dehors, Minerva devait sûrement hésiter à rentrer, lorsqu’une paire de mains de gantées se posa brusquement sur ses épaules.

« Bonjour, toi... »

Dans le dos de Minerva, une femme adulte venait d’arriver. Une belle blonde portant des vêtements dissimulant une tenue bien plus sexuelle : Yukie, qui était l’une des esclaves de Mélinda. On pouvait voir ses gants noirs, et un sourire malicieux sur les lèvres.

« Ma Maîtresse t’intéresse, non ? Vas-y, rentre donc, au lieu de la suivre... Je te promets que tu ne regretteras pas d’être venue... »

Et, si Minerva refusait, Yukie utiliserait un mouchoir imbibé de chloroforme pour l’assommer, et la conduire de force dans cette salle. Elle avait voulu faire la curieuse, elle allait le regretter !

Ou pas...

Minerva avait donc suivi en « cachette » Mélinda toute la journée. Le nombre de filles qu’elle fréquentait était plutôt impressionnant. Bien sur elle était au courant qu’il y avait du monde, mais ne pensait pas autant et surtout tant différente. Si elle avait su, elle aurait fait des recherches sur toutes ses filles, chose qu’elle ferra surement une fois rentrer. Sa traque se passa pendant les cours et même en dehors. Minerva était pratiquement sûr d’avoir était remarqué plus d’une fois et continuait à jouer son rôle.

Par précaution, ne sachant pas comment allait intervenir Mélinda, elle avait prévenue Mina de ne pas intervenir. Sa garde du corps pouvait sinon gâcher une chance. Puis rien ne garantissait que Mélinda interviendrait aujourd’hui. Arrivé à la fin des courts commençait les activités extrascolaires, les clubs. Minerva ne faisait partie d’aucun de ses clubs et normalement n’avais plus de raison de resté dans l’établissement. Pourtant, elle était restée et avait suivie Mélinda jusqu’à la porte d’une salle. Un peu surprise Minerva ne savait pas quel club pouvait se réunir ici. Pour le rôle de son personnage, elle ne pouvait pas rentrer comme ça. Alors qu’elle réfléchissait à une approche, elle sentie arrivé quelqu’un. Elle n’ut aucune surprise quand des mains se posa sur son épaule. Elle se tourna et trouva une femme, une femme d’on elle ignorait totalement qui elle était et se demanda se qu’elle faisait là. Enfin pas longtemps car elle comprit rapidement qu’elle était liée à Mélinda. Elle lui proposait de rentré, mais suivre ainsi une inconnue ne collerais pas au rôle de la timide qu’elle jouait. Puis quelque chose lui disait qu’elle ne la laisserait pas partir si facilement de toute façon.

-Hien euh la suivre ? Non…je je ne vais pas déranger…

Elle se tourna pour partir et sentie alors un geste arrivé dans son dos. Un mouvement qui lui parut lent, qu’elle aurait pu éviter et même se servir pour entrainer la femme et la neutralisé. Mais elle sentie rapidement une odeur qu’elle connaissait.  C’était risqué, mais se laisser capturer serrais parfait pour arriver à son plan. Toujours dans la même seconde du geste qui visait à l’endormir, elle fit dans sa tête la liste de ce qu’elle avait sur elle. Heureusement rien qui pouvait lui poser de problème. La seule chose qui pouvait lui attirer des ennuis était son œil cacher sous son cache. L’œil de Chronos. Normalement il était immobile et elle fera passer ça pour une fantaisie cachant un handicap à moins que quelqu’un soit capable d’en sentir son origine magique…Bien il ne restait plus qu’a s’endormir et attendre de voir ce qui l’attend. Elle avait parfaitement confiance pour se tirer de là par la suite.

Quand Minerva se réveilla, elle constaterait qu’elle n’était plus dans le couloir du lycée, mais dans une pièce qu’elle ne connaissait pas. Elle avait dormi trop peu de temps pour avoir été hors du lycée, mais elle n’était pas dans une salle de cours ordinaire. Le lycée de Mishima était un grand établissement, comprenant beaucoup de pièces et de bureaux proposant des activités annexes. Là, Minerva était manifestement dans un grand bureau, qui avait été aménagé, puisqu’elle était couchée sur un lit aux couvertures roses, les poignets retenus par des sangles fixées au lit.

« Ah, elle se réveille ! »

Cette voix appartenait à la blonde qui avait intercepté Minerva dans le couloir. Elle se tenait à gauche de Minerva, et la jeune fille put au passage constater que Yukie avait retiré ses vêtements urbains, portant son corset noir avec ses gants et une culotte avec une ouverture au milieu. D’autres voix se firent entendre, et Minerva, tout en émergeant, put voir d’autres filles, et même une professeur, Sochiya-senseï, qui rougissait légèrement... Mais ce fut finalement Mélinda qui approcha. La belle avait troqué son uniforme de lycéenne pour sa longue robe jaune, et s’assit sur le rebord du lit, souriant à l’intéressée.

La vampire se tut pendant quelques secondes, comme pour s’assurer d’avoir la parfaite intention de la femme, et parla ensuite :

« Comme tu le sais sûrement, Mionerva, toutes les activités extrascolaires nécessitent le parrainage d’un professeur. Fort heureusement, j’ai plusieurs esclaves parmi le corps enseignant. »

C’est ce qui expliquait pourquoi Sochiya-senseï était là, et pourquoi elle n’interviendrait pas. Minerva put également voir qu’il y avait une caméra sur une table, visiblement prête à servir, sans aucun doute en son honneur. La main de Mélinda se rapprocha alors, et caressa doucement le visage de la jeune fille.

« Je crois que le temps est venu pour toi aussi, Minerva... Après tout, je t’ai montré qui j’étais il y a plusieurs jours, sans que tu ne réagisses, si ce n’est en continuant à me suivre. J’en déduis que... Tout cela t’intéresse. »

Elle continua à caresser son visage, tout en se rapprochant encore d’elle, et se mit ainsi à califourchon sur son corps, s’asseyant sur son ventre, la dominant en hauteur, et lui sourit malicieusement, son délicieux corps devant le sien.

« N’est-ce pas, ma chérie ? »

Minerva ouvrit les yeux peu de temps après. Enfin un œil l’œil de Chronos cacher sous son cache œil ne se fermait jamais. Son cerveau revient rapidement à lui et Minerva commença a faire rapidement le point de sa situation. Premier point important, elle était attachée sur un lit et bien attaché. Même si elle si elle avait des bases en évasion, ici ça ne suffirait pas. Ensuite les personnes autour d’elle, la fille qui l’avait capturé dans une tenue qui laisser penser qu’elle n’était pas là simplement pour s’amusé, Mélinda elle-même dans une robe qui était plus adapté à Terra qu’a la Terre, d’autre élève qu’elle reconnue aussi, puis surtout le plus important à noté Sochiya une des professeurs de l’établissement.  Le style de la pièce laisser penser qu’elles n’avaient pas quitté le lycée.

Mélinda s’approcha finalement la première pour parler lui parlant d’esclave parmi les professeurs. Il est vrai qu’au Japon les élèves avaient bien plus de pouvoir sur leur école qu’en Europe, c’était une façon de leur apprendre le fonctionnement de la vie en société. Mais ici Mélinda dépassait bien plus que ça. Les chances que Mélinda soit se qu’elle la soupçonnait d’être venais de monter. Pourtant il était encore trop tôt pour le montré. Cette influence pouvait être gagner par l’argent ou la peur d’une force mystérieuse. Par son organisation, si elle le voulait prendre le pouvoir sur cette école serrais facile en théorie, mais vue que ça ne lui servait que de couverture à quoi ça lui servirait ?

Bien il était temps de se replonger dans son rôle de la pauvre fille qui ne comprenait pas se qui était arrivé. Elle regarda autour d’elle tirant sur les sangles qui la retenait.

-Mais qu’es qui m’est arrivé ? Pourquoi je suis attaché là ?

Ignorant Mélinda, elle regarda la prof.

-Aidez-moi, vous laissez faire ça ?

Minerva n’était clairement pas idiote et Mélinda le savait. Elle ne pouvait pas non plus perdre si facilement tous ses moyens. Mélida lui demanda ou plutôt chercha à lui faire avouer qu’elle s’intéressait toujours à elle et son étrange relation avec ses amies ou esclaves plutôt.

-Oui c’est vrais j’étais curieuse de comprendre comment, elles pouvaient être tes esclaves et là que je vois que ça touche les profs, ça commence à me faire peur…qu’es que tu comptes faire de moi ? Pourquoi m’avoir attaché ?

Encore une fois, Mélinda ressentit de drôles de discordances entre le comportement affiché de Minerva et... Son comportement inconscient. Le sang qui était en elle... Il n’était pas aussi agité qu’il devrait l’être. Elle n’était pas aussi paniquée qu’elle aurait dû l’être, ce qui confirma encore une fois, aux yeux de Mélinda, que Minerva était bizarre. Pourquoi la suivre comme ça ? Pourquoi feindre d’être une simple élève juste curieuse ? Elle joua encore le change, mais, maintenant que Mélinda l’avait attaché, et qu’elle lui avait présenté ses esclaves, elle ne comptait plus continuer à jouer, ni à prétendre quoi que ce soit. Elle sourit donc doucement quand Minerva lui demanda, en toute innocence, ce qui se passait.

« Ce que je compte faire de toi ? Eh bien, tout dépend de ce que toi, tu veux, Minerva... »

Que voulait-elle dire par là ? Mélinda ne jouait plus, tout simplement. Elle se redressa donc, et se rapprocha du visage de la femme, venant caresser son visage avec ses doigts, un sourire malicieux sur les lèvres. Mélinda réfléchit doucement, pendant quelques secondes, et se déplaça encore, venant se mettre à califourchon sur le corps de Minerva, dans une position de dominatrice. Ses deux mains se posèrent sur son torse, et elle reprit ensuite :

« Tu ne me colles pas aux fesses juste parce que tu es curieuse, petite menteuse. Arrête de jouer, ma beauté, je sens tes ondulations sanguines. On ne peut pas me mentir, mais j’admets que tu es douée dans ton genre. Je ne suis pas qu’une simple élève, comme tu peux le voir, et c’est aussi le cas pour toi. »

Elle se tut pendant quelques secondes, et reprit, penchant son visage vers le sien, courbant ainsi son dos, ses mains remontant pour se crisper sur ses épaules :

« Je veux la vérité, Minerva. Qui es-tu ? Que me veux-tu vraiment ? Et tu n’as pas intérêt à me mentir... Car il n’est jamais très sain d’attirer l’attention de Mélinda Warren et de finir entre mes griffes... »

De fait, ses ongles avaient légèrement grandi, devenant de petites griffes qui s’enfoncèrent contre la chemise de Minerva, venant titiller sa chair, marquant cette dernière. Et, à bien regarder les lèvres de Mélinda, Minerva aurait pu constater que ses canines avaient légèrement grandi. Toutefois, la vampire ne prenait aucun risque, car elle avait, avec elle, un pendentif. Et, à l’intérieur de ce pendentif, il y avait un cristal en dymérite, un excellent instrument pour canaliser la magie, et qu’elle n’hésiterait pas à utiliser contre son adversaire si jamais celle-ci devait s’avérer être une magicienne...

Minerva était attaché et tout juste réveiller. Malgré la situation, elle se sentait encore capable de fuir. Après tout son meilleur atout était son œil divin sous son cache œil. Pour l’instant elle était à la merci de Mélinda qui c’était installer sur elle, commerçant é révélé qu’elle n’était pas humaine. C’était peut-être un peu trop rapide. Mélinda l’interrogea, car elle la soupçonnait d’être elle aussi autre chose qu’une simple élève. Pouvais t’elle lire quelque chose en elle ? La magie de l’œil peut être ? Ou autre chose ? En tout cas il était évident qu’elle ne la prenait pas pour se qu’elle tentait de se faire passer.

Minerva arrêta donc de jouer son rôle et retrouva son visage sérieux habituelle.

-Hum je t’aurais cru plus joueuse que ça. Effectivement je t’ai suivie par curiosité car j’enquête sur toi Mélinda Warren. Car j’ai entendu se nom dans un milieux tout autre que ce domaine scolaire.

Elle afficha un sourire plus sur d’elle, qui n’avait plus rien à voir avec la fille timide qui la suivait jusque-là ou l’élève effacé qu’elle était d’habitude en cours.

-C’est pour voir si ma collègue de classe serrait un fameux vampire esclavagiste.

Maintenant qu’elles étaient dans cette situation, autant lui avoué ses soupçons et ce qu’elle cherchait à prouver. Pour l’instant, elle ne parlait pas encore d’elle. Non car sa véritable identité était bien cachée et pour l’instant, elle allait continuer. Si un jeu était terminé, un autre débuté, car si elle voulait démasquer Mélinda c’était pas simple plaisait d’enquête.

-Es que je me trompe ? Es que je me suis fait capturer par une femme dangereuse ? Une femme qui se passait pour une élève et qui fait de ses camarades des esclaves ?

Tout ça elle lui demandait sans perdre son assurance, comme si elle ne se sentait pas en danger. Comme si elle ne craignait pas de finir elle-même en esclavage. A vrais dire elle ne connaissait pas Mélinda Warren personnellement, mais elle connaissait toutes les rumeurs autour d’elle à Terra. Elle la savait dangereuse, mais pas forcément avec ses esclaves. Même si vue la situation, ce n’était pas ça qui allait l’attendre.

Mélinda ne plaisantait pas, en effet. Elle était d’humeur joueuse, pourtant, mais elle avait aussi ses limites. Et, en l’état, tout chez cette Minerva sonnait faux, et qu’elle la prenne pour une idiote avait tendance à l’insupporter. Même si le tableau d’ensemble était sensuel, et même si Mélinda était assise à califourchon sur le corps de Minerva dans une posture qui n’appelait pas vraiment à la méfiance, la vampire avait des griffes tranchantes. Minerva sembla en tout cas réaliser qu’elle était sur une dangereuse pente, car elle finit par lui parler honnêtement, et la vampire fronça les sourcils. Visiblement, Minerva venait aussi de Terra, et avait entendu parler de Mélinda... Probablement par l’intermédiaire de son clan. Quand elle n’était encore qu’une simple tenancière de bordel, la vampire n’était, connue qu’au sein de la capitale impériale. Mais, avec le développement de son clan, et les puissantes personnes qui avaient choisi de la rejoindre, son nom avait franchi les frontières de la ville, redorant le blason des Warren.

La vampire laissa planer quelques secondes. Elle était en position de domination, mais, après tout, elle n’avait rien à cacher à la jeune femme, et sûrement pas la vérité sur ce qu’elle était.

« Hmmm... Eh bien, tu as l’air d’en savoir beaucoup plus sur moi qu’inversement, Minerva. Mais oui... Je suis bel et bien une vampire. »

Mélinda ferma les yeux, et se concentra un peu. Ses ongles s’étirèrent un peu, mais, surtout, quand elle rouvrit les yeux, non seulement ses pupilles avaient viré au rouge, mais des canines pointaient aussi dangereusement. Un grognement s’échappa de ses lèvres, ultime preuve, s’il en fallait encore, de sa véritable nature vampirique.

« Depuis des années, je suis à ce lycée. J’en avais entendu parler à Ashnard, et j’y ai trouvé... Un impressionnant vivier potentiel pour de futurs esclaves. Comme tu vois, j’attache beaucoup d’importance à mon rôle ici, et à mes protégées. »

Rina et Ukiko venaient de rejoindre leur Maîtresse, l’une à sa droite, l’autre à sa gauche, et commencèrent à caresser le corps de Mélinda avec leurs mains. Celle-ci déplaça les siennes, venant palper les fesses des deux beautés, les malaxant sans ménagement, sans aucune hésitation, et sans la moindre gêne. Sous le nez de Minerva, la vampire sourit malicieusement.

« À ton tour, maintenant. Qui es-tu vraiment, Minerva ? Tu cherches à te lancer dans l’esclavage, toi aussi ? »

Simple supposition de sa part, car Mélinda n’avait aucune information sur cette femme...

Minerva venait d’avoué l’une des raisons de sa traque de Mélinda, mais n’avait pas encore tous dit. Mélinda assise sur elle, la dominant de sa posture, alors qu’elle l’avait déjà attaché, révéla sa nature vampirique. Minerva, reconnue que de sa position elle était quand même impressionnante. Mais tant qu’elle avait son artefact en place, elle ne craignait rien.

-Me lancé dans l’esclavage ? Pas tout à fait non. J’y suis déjà. A vrais dire tu as déjà entendu parler de moi Mélinda. Le nom « Chat Noir » doit te dire quelque chose n’es pas ?


Minerva participait à des ventes d’esclave et avait plusieurs fois était en concurrence avec Mélinda. Ses cibles des néko pour sa collection personnelle et des jeunes filles qui on potentielle de bonne prostituée. Chat Noir passait toujours par un représentant et ne se montrait pas. Une pratique pas si rare dans ce genre de commerce. Bien sûr se n’était qu’une de ses facettes et la moins dangereuse.

-Je n’aurais pas pensé qu’une Ahnardiennes viens se servir dans mon monde pour ses esclaves. Mais après tout je fais bien l’inverse. Je suis une londonienne, qui est venue s’installer ici pour les affaires. Vue que tu viens de Terra je suppose que tu comprends les quels. Mes études ici me sert de couverture en quelque sorte. A mon âge quoi de mieux que les études non ?

Chat Noir... Mélinda dut y réfléchir un peu, plongeant dans ses souvenirs, avant de se rappeler plusieurs ventes à Ashnard, où elle avait souvent comme concurrent des représentants du Chat Noir. Oui, elle s’était même renseignée un peu sur cette organisation. Celle-ci avait une existence légale, officielle à Ashnard, où elle avait été déclarée auprès de l’administration impériale. C’était une société, mais Mélinda n’avait jamais vu Minerva en personne. Le Chat Noir achetait des Terranides, principalement des nekos, et, à chaque fois, c’était un avocat qui portait enchère pour l’organisation, que ce soit lors d’adjudications privées ou judiciaires. Rien de bien surprenant en soi, et il était fréquent que d’autres organisations agissent ainsi, préférant la discrétion. Mélinda elle-même ne participait qu’à certaines adjudications très rares. Pour le reste, elle utilisait ses propres avocats pour la représenter.

Minerva serait donc à la tête de ce fameux groupe ? Pourquoi pas, après tout... Mélinda s’était bien rendue sur Terre, et elle savait que l’inverse était vrai. La Terre et Terra étaient liés par une série de Portails, de failles que Mélinda avait exploité pour construire un manoir sur Terre, et s’en servir pour récupérer des esclaves dans la région. Minerva faisait l’inverse.

« Je vois... Tu te fais donc passer pour une lycéenne pour récupérer des esclaves ? »

Simple question rhétorique. Vu que Mélinda faisait la même chose, elle ne pouvait guère lui reprocher ce comportement. Toutefois... Maintenant que les aveux avaient été faits, Mélinda n’en restait pas moins méfiante, et s’empressa donc de poser une autre question, bien plus attendue, et bien plus logique :

« Pourquoi tu me suis, Minerva ? Tu veux te rapprocher de mon organisation ? Tu savais très bien qui j’étais en venant me voir : une rivale... Une pure logique commerciale devrait m’amener à vouloir te faire disparaître, mais, si tu voulais vraiment me combattre, tu ne te serais pas jetée toi-même dans mes griffes. Alors... »

Elle se tut pendant quelques secondes, avant de conclure :

« Qu’est-ce que tu me veux ? »

Minerva toujours Immobilisé laissait Mélinda réalisé à qui elle avait à faire, ou du moins une de ses facettes. Chat Noir était son groupe officielle et légal sur Terra, son organisme qui faisait dans la prostitution. Des esclaves acheter là-bas, des filles de personne qui la dérangeait sur Terre qui était capturé et livré là-bas et d’autre.

-Je ne me fait pas passer pour une lycéenne, j’en suis une. Je ne joue pas de mon âge, je suis une humaine plus intelligente que la majeure partie de son espèce c’est tout.

Sa pouvait passer pour de l’arrogance, mais c’était une vérité. Des teste avait vite prouvé que son intelligence était exceptionnelle. Et tout se qu’elle avait déjà accomplie à son âge, légal et non légal en était une preuve.

-Dans un premier temps je voulais m’assuré que tu étais la Mélinda que je suspectais. Maintenant je sais que se lycée est pour toi une source d’esclave pour Terra. Je ne suis attaché à personne, tant que moi-même je ne crain rien à vrais dire tu peux faire ce que tu veux.

Dire qu’elle ne craignait rien, était un aveu que la situation actuelle était loin de lui faire peur. Pourtant elle était attachée avec une vampire qui la chevauchait.[/b]

-A vrais dire Mélinda, se qui m’intéresse avec toi, c’est plus quelqu’un de ton Clan. Une certaine Cryptinna, une enchanteresse que tu as ajouté à ton clan récemment, je me trompe ?

Son réseau d’information sur Terra était moins performant que celui sur terre, après tout la branche sur Terra n’était que secondaire, mais il était quand même efficace.

Posture sensuelle et dominante, Mélinda était dans son domaine de prédilection. Juchée sur Minerva, elle domptait cette dernière, une ombrelle de sourire sur son visage. Qu’allait-elle faire de Minerva ? Elle savait maintenant ce dont elle avait subodoré quand la jeune femme était venue la voir, qu’elle n’était pas une simple lycéenne. Minerva lui expliqua être responsable d’une importante organisation criminelle de Terra, mais surprit en revanche Mélinda en affirmant être réellement une lycéenne. Mélinda resta silencieuse, ses mains posées sur les épaules de la femme. On aurait pu croire qu’elle était prête à l’embrasser… Ou à lui broyer le cou. La vampire pouvait se monter très chaleureuse, très affective, mais aussi sauvage, cruelle, violente. Elle avait déjà tué de ses propres mains. La mort, à Ashnard, était une nécessité quand, comme elle, on se retrouvait à la tête d’un clan vampirique qui avait de grandes aspirations.

« Ce que je veux, hein… Ce n’est pas quelque chose à me redire deux fois, ça, ma belle. »

Minerva avait-elle pris des assurances ? Mélinda trouvait un peu suicidaire, de sa part, de se jeter comme ça dans la gueule du loup, surtout si, à la base, elle avait déjà des soupçons sur la nature de Mélinda. La vampire, pour l’heure, était surtout intriguée. Elle se demandait ce que cette femme lui voulait, et pourquoi elle s’était ainsi jetée à elle. Elle avait des soupçons, de fortes appréhensions. Minerva lui déclara alors qu’elle ne s’intéressait pas tant à elle qu’à l’un des membres de son clan… Et évoque le cas de Décatis.

La vampire cligna des yeux à plusieurs reprises, surprise, mais n’en montra évidemment rien. Après tout, elle savait masquer ses sentiments. Qu’est-ce que le Chat Noir pouvait bien vouloir à son enchanteresse ? Décatis était devenue il y a plusieurs semaines sa sœur, elles avaient partagé leur sang, et, depuis lors, elle avait rejoint le clan. À ce titre, Décatis aurait pu porter le nom « Warren », mais elle avait choisi de conserver l’usage du nom « Cryptinna », sans doute plus vendeur pour elle.

Mélinda laissa passer quelques instants, avant de lui répondre :

« Je vois que tu es renseignée, mais… En quoi cette Décatis t’intéresse ? Pourquoi passer par moi ? »

Elle ne confirmait pour le moment rien, cherchant déjà à savoir ce que Minerva voulait…

Les choses étaient en train d’avancé. Minerva c’était un plus présenté lui parlant de son groupe « légale » gardant sa part d’ombre encore cacher. Elle venait aussi d’expliquer en partie la raison de cette approche. L’enchanteresse Cryptinna. Forcément la vampire était surprise, d’une car Minerva était au courant de cette intégration à son clan et de deux qu’elle passe par elle pour se renseigné surtout sur Terre. Mélinda était penché sur elle les mains sur ses épaules, sa position montrait toute son attention mais aussi son avantage sur elle. Après tout d’un geste elle pouvais la mordre, ma broyer ou autre.

-Comme tu as pu surement le remarqué, je ne suis qu’une simple humaine. Je n’ai aucune magie, pas vraiment d’avantage physique, par contre une intelligence supérieure.

Elle se vantait peut-être encore, mais elle ne matait pas. Mélinda pouvait lire son sang et rien y trouvé de particulier. A part que sous son cache œil, il n’y avait rien, comme si cette partie était vidé et qu’il n’était qu’un trou dans son corps

-J’ai découvert il y a plusieurs année l’existence de tout ce monde cacher, la magie, terra, les personnes au pouvoir, par un simple hasard. J’ai trouvé un objet magique, un objet qui permet même à une humaine comme moi d’utilisé la magie. Depuis je traque ses objets sur Terre et sur Terra. Bien sur les plus intéressant et les plus utiles.  Je cherche le pouvoir, pas de simple babiole.

Après cette révélation, Mélinda pouvait mieux comprendre la raison de son intérêt pour l’enchanteresse.

-Il se trouve que Crypthina à dans sa propre collection, un artéfact puissant que je recherche grandement.  Cette femme est très intelligente et je sais que si je me présente à elle, elle refusera de me le vendre. Voilà la raison de mon approche vers toi. Tu commences à comprendre ?

Maintenant que son objectif était clair, il fallait voir les réactions de Mélinda. Suivant ces dernières, Minerva avait plusieurs options pour arriver à ses fins et obtenir l’aide de Mélinda.  Le plus importent était de savoir, si ça allait passer, par le commerce, la négociation ou la force. Dans chacun des cas, Minerva ne doutait pas de ses atouts.