De plus en plus la situation échappait à Grëtta. Tout d’abord elle fut enchainée et complètement paralysée par la puissante magie de cette femme et maintenant, elle semblait petit à petit succomber à ses charmes. Utilisait-elle la magie rose à son insu ? C’était fortement possible. Ou bien, c’était simplement la nymphomanie de la lieutenante qui prenait le dessus. Elle avait toujours des difficultés à dire non quand une partie de jambe en l’air se profilait à l’horizon. Pour peu que le ou la partenaire en vaille le coup ; Grëtta choisissait avec soin ses amants. En l’occurrence elle ne connaissait pas vraiment cette femme mais à sa manière d’agir, de lui parler, elle doutait que quelque chose clochait avec elle. Ce désir de s’accaparer de son être, ce désir de coucher avec … Quelle mouche l’avait bien piqué ?
Néanmoins la mage accepta la requête de Grëtta et fit disparaitre la licorne de pierre. Celle-ci se vaporisa et à la place, se matérialisa la jeune femme, dont le violet était la couleur dominante. Ses cheveux, ses lèvres, ses yeux et mêmes ses ongles étaient de cette couleur. Fronçant le regard, la militaire n’en était pas moins affectée par le puissant charme se dégageant de la femme. Bien plus encore, elle ne resta guère indifférente à la juteuse et grosse bosse se formant à la surface de sa robe moulante. De quoi attiser massivement la nymphomanie de Grëtta qui ne faisait que bander davantage ! La magicienne fit apparaitre un fauteuil et s’installa donc, libérant ensuite sa proie de ses liens magiques. Grëtta ne parvenait pas à décrocher son membre du regard ; elle constata même qu’il dépassait de sa robe. Visiblement la femme ne semblait pas avoir de problème à exposer ainsi son grand atout … Surement pour provoquer la faim et le désir de Grëtta.
Elle finit par s’introduire. Cette femme se prénommait donc Raven, mais la lieutenante ne dit rien en retour. Elle resta silencieuse pour le moment, luttant contre elle-même pour ne pas succomber à l’envie … De lui sauter dessus. La magicienne se releva et approcha Grëtta, se glissant sensuellement dans son dos, se lovant contre elle à la manière d’une douce amante. La militaire comprit que Raven désirait quelque chose de sensuel et doux, quelque chose de consenti. Grëtta grinça des dents mais lâcha contre son gré un soupir d’aise, au moment où Raven se mit à masser tendrement sa poitrine. Elle se surprit à glisser sa tête et son visage quand Raven se mit à frotter sa joue contre la sienne, se mordillant la lèvre, avant de lentement amener ses mains sur celles de la mage, l’aidant à masser sa poitrine.
La militaire se laisser aller, comme en transe. Elle remua doucement ses fesses serrées dans son pantalon contre la trique de Raven, afin de l’exciter davantage. « Pourquoi tu veux me sauter est toujours un mystère, mais … J’en ai marre de résister … J’ai besoin de baiser un coup, sinon je vais exploser ! » Déclara Grëtta en rougissant. Elle se retourna pour faire face à Raven, en affichant un sourire carnassier. Elle saisit le délicat visage de Raven entre ses mains, puis approcha le sien avant de capturer très passionnément ses lèvres, fourrant sa langue dans sa bouche. Elle invita la langue de Raven à la suivre dans un balais très sensuel et langoureux, échangeant la saveur de ses lèvres et sa salive avec elle. Grëtta couina doucement et sentit son barreau devenir si massif qu’il commença à faire craquer son pantalon. La militaire se mit même à coller, voire frotter son entrejambe contre celle de Raven, afin de la chauffer un peu plus. On ne pouvait pas dire qu’elle n’appréciait pas la sensation que ça procurait ! Grëtta avait toujours eu une sorte de faible pour ça … Frotter sa bosse contre celle de Raven était très exquis et excitant.
Après un long moment où la militaire gratifia la femme d’un bon et sucré baiser, elle décolla ses lèvres, brisant un mince filet de bave par sa langue. Elle planta son regard rougeoyant dans le sien, puis lui fit une demande assez directe. « Je consens à ce que tu m’obliges à te pomper la queue … T’as compris ? Si tu veux coucher avec moi, si tu veux que ça se passe comme si on était de grandes amantes, va falloir me baiser et non me chatouiller. Compris ? Si tu y parviens, je peux au moins te promettre une autre fois plus douce et sensuelle … Mais dans l’immédiat, tu vas me déshabiller, et me forcer à avaler ta putain de queue ! » Déclara-t-elle, visiblement très excitée, voire en chaleur. Pour appuyer ses dires, Grëtta posa ses mains sur la fine robe de son amante, puis tira sauvagement d’un côté comme de l’autre pour la déchirer, et ainsi révéler le corps de rêve de Raven. Pour cette première fois, Grëtta voulait quelque chose de sauvage, voire bestial !