Elle le sentait. Cette excitation qui était en train de naître, pas sous la forme d'une petite braise, mais d'un incendie violent, inexpugnable, le genre d'envie qui ronge au plus profond de l'être, et qui ne saura s'éteindre qu'une fois repu, si l'on considère que quelques gourmandes attention sont suffisante pour satisfaire pareille lubricité ! Surtout, Keleth ne le sent pas qu'en son sein, mais elle voit ce brasier naître aussi au cœur de celle qui l'accueille en cette soirée auprès de sa chair, cette dame du désert dont l'Exécutrice s'est approchée sans prévenir, dont elle a réduit l'espace intime pour s'y engouffrer sans détour, prenant les devant face à de nombreuses taquineries qui n'ont tout simplement pas de raisons d'être perpétuées encore plus longtemps. L'une, comme l'autre, ne voient plus en leur compagnie qu'une simple détente, il faut que ça aille plus loin, que les paroles laissent place à des actes qui ne sauront que les satisfaire, et c'est bien en cela que la démone aux cheveux d'argent, ne supportant plus que les petits jeux ne savent trouver suffisamment de satisfaction auprès de sa personne, soient remplacés par quelque chose de plus concret, de plus sauvage, de plus important que tout ce qu'elles ont put se dire jusqu'ici. Les mots que Keleth prononcent se sont donc transformées en huile, un combustible dont les effets sont immédiatement remarquable, tant par la réaction d'Eris, gémissant légèrement à son souffle contre sa peau mâte, mais surtout à l'embrasement immédiat de son esprit, la menant à ne plus attendre quelques instants de trop pour s'exprimer, presque avec empressement, afin de se conformer aux gages qui lui ont été imposés :
« Aethesa Shivas Al-Keleth, je t'invoque, et tu m’obéira : Tu ne te rebelleras pas, tu feras ce que les autres te diront de faire, que cela soit dégradant, humiliant, qui pourrait même te donner mauvaise réputation si jamais ça arrivera. Et comme une bonne chienne en chaleur, comme une bonne catin des bas-quartiers, tu en redemanderas toujours plus, Keleth... »
Elle frissonna à ces simples mots, son corps vint s'engourdir immédiatement, parcouru de cette sensation d'intense satisfaction, et alors que cette enveloppe charnelle provisoire commence lentement à se désagréger, à perdre de sa tangibilité, alors que sa chaleur disparaît lentement de la peau d'Eris, et que le contact se rend pour que la véritable démone apparaisse en ces lieux, elle se permet quelques mots faibles, semblant venir de bien loin, mais toujours prononcer avec un soupçon aussi érotique qu'amusé :
« Oh comme tu me le paieras ! »
Keleth disparaît... Enfin cette forme là de la démone, car, de très loin, non sans un certain manque de délicatesse à cause de l'empressement de la monarque du désert, la véritable démone ressent les crochets de son appel avec une douleur tout aussi désagréable que convenue. Elle sait pourquoi son lien mental a été rompue, elle sait aussi pourquoi son corps réel, malgré le manque de stimulation, se trouve déjà dans un état déplorable, mais malgré tout elle s'amuse à résister à cette obligation d'être transportée de nouveau au coté d'Eris, par simple désir d'être violentée, manipulée contre son gré, et ce avec un sourire qui ne laisse pas le moindre doute sur son ressenti profond. Puis vient le moment où elle s'épuise, et elle se retrouve dés lors embarquée au travers des dimensions, traversant l'espace à une vitesse folle, quittant sa dimension pour une autre, mais surtout, atterrissant dés lors dans les bains de la dame du désert, dénuée de tenue, promptement incapable de voiler l'état dans lequel se trouve sa chair et son âme. Un détail pourra sûrement attiser la curiosité de la monarque d'ailleurs, mais contrairement à son corps d'emprunt, la Keleth qui se trouve désormais devant elle possède non seulement un long appendice caudale, partant de la hauteur de ses fesses pour lentement descendre en direction de l'eau des bains, mais surtout une ravissante paire de cornes à l'aspect noueux se trouvent désormais sur le haut de son crâne, percées d'anneaux d'or, cliquetant à son apparition. Si elle ne semble pas mouillé le moins du monde, la femme aux cheveux d'argent est en revanche dans un tel état de lubricité que son entre-jambe montre clairement l'excitation dans laquelle elle se trouve, non sans parler de son souffle saccadé, et de ses joues écarlates.
Apparemment, le moindre détail signalé par Eris lors de sa convocation avait été mis en place.
« Aaaaah bon sang... C'était... Impitoyable comme appel. En effet tu... Tu es très mauvaise pour cela Eris... »
Cela, elle le lui avouait juste sans la moindre taquinerie, ce n'était que la plus pure des vérités, et Keleth ne doutait pas que si Eris s'osait un jour à faire appel à un démon pour le mettre à son service, la dame du désert aurait tout mal à trouver son amitié, une convocation brutale étant l'une des pires choses à faire subir à une entité aussi orgueilleuse et puissante que ceux qui vivent dans les Enfers ! Très honnêtement, si l'Exécutrice n'avait pas été de celles qui apprécient un tel traitement aux moments opportuns, elle n'aurait pas donner cher de la peau de la monarque, et cette dernière aurait vite finie son parcours dans l'une de ces prisons de prostitution démoniaque. Tant mieux pour elle du coup, la femme aux cheveux d'argent n'est guère de ce genre, et qu'on l'ait malmenée, traînée de force pour apparaître au cœur des bains, à la limite de détremper le sol de sa cyprine, et avec en son sein de telles vibrations de plaisirs qu'elle en aurait presque le désir de sauter sur la première personne venue, était finalement une telle source de bonheur qu'elle acceptait de se conformer aux ordres, non sans que la honte éprouvée ne soit un moteur supplémentaire de son intense satisfaction. Oh bien sur, elle l'avait annoncée, sa vengeance ne manquera pas pour autant d'en être terrible, parce que Keleth ne pouvait décemment se laisser mener ainsi par le bout du nez par une simple humaine, aussi puissante en magie cette dernière se trouvait être... Mais déjà, elle vint se taire, car lentement les belles portes des bains s'ouvrirent lentement, libérant la vision d'un jeune homme à l'air élégant, simple, mais surtout rapidement surprit par le spectacle qui se déroulait juste devant lui :
« Bayra, mon cher apprenti magicien... Viens donc nous rejoindre.
- M-Maitresse Eris ?!
- Bayra... Tu me connais bien. Approche... Et dévoile nous ton trésor. »
Elle voyait bien à quel point le jeune homme la dévisageait, l'observait de haut en bas, la contemplait avec dans le regard cette expression de folle envie, de désir de possession, même si il n'osait dans le fond guère s'approcher à cause d'une timidité presque affolante, sûrement dut aussi à un manque claire de connaissance sur le sujet. Elle allait se faire prendre par ce jeune homme inexpérimenté ? Sans pouvoir riposter ? Sans pouvoir réagir ? Sans pouvoir lui résister ? Tout cela se mélangea en son être d'une manière particulièrement viciée, particulièrement complexe, mais ce qui en ressorti fut un nouveau pique d'excitation, un besoin impérieux qu'il cesse de se cacher, qu'il ne vienne pas se dissimuler derrière son manque d'application dans le domaine sexuel, et qu'il se décide à se laisser aller à son plein désir. Après tout Eris avait tout fait pour que la démone se transforme en chienne en chaleur, n'est-ce-pas ? Alors il fallait qu'il la traite comme telle, lui l'adolescent si mignon, si androgyne, il fallait qu'il la voit comme une servante de basse extraction, tout juste bonne à lui servir de vide-couille. Et quand il se déshabilla pour montrer ce qu'il possédait, ce ne fut même plus une demande muette qu'elle exprimait, mais un besoin torride, ses pensées devenant tout simplement incontrôlable, tandis qu'Eris se tenait à ses coté, et se rapprocha encore un peu pour se venger de son approche précédente à son oreille, et lui renvoyer l'ascenseur au pire moment imaginable. Mais elle tint, et avant de quitter la proximité de la monarque, lui offrit un dernier propos tout bas, afin que le jeune homme ne puisse entendre :
« Montre-lui de quoi une Exécutrice est capable avec sa langue... Et surtout, traite le bien comme un roi, comme un empereur. Comme TON maître. Tu auras une belle friandise si tu lui prends sa virginité magnifiquement bien... Meme plusieurs friandises aux auberges proche du port. Ces pauvres mercenaires ont bien besoin de se décharger, n'est-ce pas ?
- Tu... veux vraiment lui faire plaisir ? Me faire plaisir ? Dis lui mon rang... dis lui qui je suis normalement, fais lui... fais lui sentir le privilège qu'il a de... de pouvoir faire ce qu'il veut de moi... »
Elle vint déglutir, et s'éloigna en quelques derniers mots :
« Et si tu le peux... Reconstitue ma virginité... qu'il puisse me la prendre... qu'il en ai l'honneur... Je suis d'accord pour la lui offrir »
Et elle cessa de faire attention à la monarque pour s'approcher du jeune homme, fit le tour du bassin pour le rejoindre d'un pas fébrile, où la démone tentait tant bien que mal de tenir debout, mais où son excitation la trahissait, lui manquant de faire parfois un mauvais mouvement, de glisser, mais elle vint le rejoindre, avec dans le regard un air aussi vaincu qu'excité. N'étant pas une succube, la femme aux cheveux d'argent ne pouvait se régénérer par le besoin sexuel, aussi elle savait que plus elle allait s'offrir au jeune homme, plus elle s'affaiblirait, jusqu'à ce que son endurance, déjà quasiment réduite à néant à cause de l'appel sauvage de la monarque à la peau mâte, ne vienne lui faire défaut. Et tant pis si cela se produisait, Keleth avait jouée avec le feu, et la situation la mettant dans cet état de pleine lascivité, d'incapacité certaine à se maîtriser, il lui revenait de l'accepter désormais, et de s'abandonner simplement à son nouveau rôle de jouet pour apprenti magicien inconscient encore de toute la chance qu'il avait de la posséder pour son premier plaisir. Et pourtant, alors que la démone s'approchait lentement de son visage, délivrait à la vision de cet adolescent son corps dénudé, comment ne pouvait-elle remarquer son trouble, ses joues rouges, son recul léger face à la surprise des événements. Il était si mignon, si pur, imaginer qu'elle allait être à sa merci, se faire humilier par une personne dont elle ne connaissait finalement rien de plus que l'apparente sainteté... La sensation qu'elle percevait était ce mélange sans égal de honte et de lubricité, d'affliction et de bonheur, et la rendait plus inférieure encore que la plus basse des traînées.
C'était absolument divin !
« J-Je ne l'ai jamais fait avant...
- Je sais. Je suis un cadeau... Soumise par votre maîtresse, en échange de sa propre personne pour vous servir... Ce soir, nous sommes vos deux jouets, vous avez le droit de nous utiliser comme VOUS le voulez ! »
Et elle l'embrassa, tendrement, pour lui faire goûter la sensation enivrante des lèvres d'une femme, pour lui offrir un premier baiser dont il se souviendra toujours, des lèvres chaleureuses, chaudes, un peu tremblante à cause de la sensation enivrante du plaisir que la démone ressentait. Puis elle le quitta, vint mettre une distance entre leur deux visages, et lui offrit un délicat sourire :
« Mais avant tout, j'ai un premier ordre avant que vous ne puissiez m'en donner... Profitez en pour écoutez votre deuxième jouet, elle souhaite vous dire certaine choses des plus importantes, maître Bayra. »
Le simple fait de l'appeler maître la rendait folle, mais Keleth tint le coup, chercha tant bien que mal à descendre sensuellement, sortant sa langue pour la passer lentement le long du cou du jeune homme, puis sur son torse, avant de finalement continuer sa lente progression sur son ventre, jouant de cette apparente tranquillité pour éveiller les sensations du damoiseaux, et l'appeler lentement au plaisir charnel. Le temps que la démone finisse à genou devant lui, tremblante, son corps ne lui offrant guère de précision désormais dans l'état dans lequel elle se trouvait, elle pouvait déjà remarquer que le jeune homme commençait à se tendre, que son membre se raidissait lentement, invité à réagir tout naturellement par la proximité de son « jouet », mais aussi du traitement qu'elle était en train de lui offrir. Mais sa langue était loin d'en avoir finit, et celle-ci vint à passer sur la longue queue de son maître, passant du début à la fin de celle-ci, y déposant sa bave, avant qu'une de ses mains ne se perde sur la hanche du jeune homme et que l'autre vienne quérir le membre chaud entre ses doigts, libérant délicatement son gland pour qu'elle puisse venir le taquiner de son muscle buccal, s'y prenant avec grand soin pour faire son bonheur. Keleth se mit à le lécher lascivement, ponctuant certain de ses mouvements de gémissements honnêtes, appréciant la sensation de le sentir grossir, durcir entre ses doigts, le préparant pour ce qui allait suivre surtout, car elle en avait déjà l'idée, et cherchait dans le fond à le révéler à lui-même, à lui faire sentir tout le désir qu'il éprouvait pour elle... et sa maîtresse !
« Maître Bayra... Votre queue est si bonne... je suis si... si honorée d'être la première à y goûter ! Je vous adores, et j'adore votre bite ! Je vous en prie... »
Elle vint poser le gland du jeune homme sur sa langue, bouche ouverte, et vint chercher alors de sa main celle du damoiseau, la plaçant alors sur l'une de ses cornes.
« Amusez vous avec votre jouet... Servez vous de moi, maître Bayra, je ne souhaites que votre plaisir. »