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Le bal des Poupées

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Brulea:
Brulea n'aimait vins à effacer du regard un léger bâillement, non pas qu'elle soit affectée par la fatigue, mais, comme toute créature, pouvait être sujette à un ennui qui n'avait rien de nuisible à la soirée, si ce n'est certainement froisser la maîtresse de maison, n'étant pas son but. Elle put constater les actions d'une femme dont la force était pleinement lisible sur ses muscles saillants.  Une simple profiteuse pour la mercenaire, dont elle se plairait certainement à échanger des coups.  Mais ce n'était guère le moment ou le lieu pour dévoiler dans une joute verbale et physique.  L'ancienne princesse put admirer la maîtresse de cette demeure et il fallait dire que Brulea avait un frisson à la nuque, de la peur ? Non, juste une forme d'excitation, elle ne semblait guère forte, mais rien que son armée de poupée démontrait tout le contraire, elle avait son style de combat, la mercenaire avait la sienne. 

La durée des festivités fut annoncée, par simple politesse, elle se devait d'être présent jusqu'à la fin, mais elle devait avouer qu'en tant que simple mercenaire, elle n'avait guère d'intérêt à être présente. Profiter du harem ? Trouvera-t-elle une perle à polir pour la rendre précieuse et sublime ? Elle aurait de quoi se loger et se nourrir, répondant au pré-requis de sa vie simple. Elle eut un sourire amer en voyant certaine femme en cachant pas leurs statuts de princesse,reine et on ne sait quel statut similaire. La mercenaire restait un brin envieuse, mais elle n'avait aucune raison de pourrir la soirée, la seule encore valable était de froisser la déesse de la Folie, mais Brulea savait que cela serait durement châtiée et elle avait autre chose à faire que d'être enfermée ad eternam  dans une prison ou que sais-je encore.

Un noble vint à la bousculer, n'ayant visiblement pas attendu la fin du discours de la maîtresse de maison pour boire plus que de raison.  Il vint à  jeter un mauvais regard sur la polymorphe avant de faire quelque pas et exiger que des excuses, une situation fort complexe, d'un revers de la main elle aurait pu écraser cette personne présomptueuse, visiblement la maîtresse des lieux n'avait pas fait un si bon choix que ça. Les regards étaient dirigé vers la scène, silencieusement, comme attendant le dénouement. Impossible pour la mercenaire d'agir normalement, d'autant que verser le sang chez une personne nuirait certainement à cette soirée. Elle pousse un profond soupire et colla sa main droite sur sa poitrine gauche, venant à pencher le buste. La gestuelle était maîtrisée, donnant à cette posture sa force, la force d'une personne éduquée, c'était la meilleure réponse à offrir pour une personne dont on ne connaissait aucun rattachement envers une nation ou une famille royal.

- Si mon attitude vous a froissé, je vous présente mes plus humble excuses.

Le noble vint à visiblement mal supporter cette attitude calme et digne, versant une bouteille sur le crâne de la demoiselle, qui ne broncha guère. La polymorphe vint à se relever, restant silencieuse et vint à prononcer des paroles dans une langue ancienne, celle de sa nation, faisant passer cela pour de la magie, traitant le noble avec des termes peu valorisants. Son corps absorbait le vin, qui était de très bonne qualité. 

Elle comptait demander quelque chose à Evangeline, mais constatait qu'une autre personne l'avait devancé. Brulea poussa un autre soupire, cette fois de dépit.

- On dirait que c'est ma soirée.

Elle prit donc directement la direction de l'endroit où les poupées étaient le plus présente, elle brandit son arme vers elles.

- Je souhaiterais échanger quelques coups avec vous, même si vous êtes des poupées, vous devez certainement savoir parler et réfléchir, comme tout golem de haute magie.

La mercenaire espérait que les poupées répondraient favorablement à sa demande implicite, un petit combat dehors allant certainement la détendre un peu devant l'humiliation du noble.

Sharlie:
Il est vrai que Sharlie faisait un peu tache parmi tous ce beau monde… Cependant, cela ne gênait en rien notre colossale demoiselle qui, très calmement buvait dans sa bouteille sans se soucier une seule seconde de ce que les autres convives pouvait en penser. Cependant, s'il y a bien une chose à quoi notre futa ne restait pas insensible, c'était au jolie minettes présente dans l'assemblé… Et cela semblait d'ailleurs assez réciproque car, s'il y avait bien des femmes qui cherchaient à ignorer Sharlie, d'autre semblaient quant à elle plus encline à vouloir s'encanailler avec notre belle colosse, comme cette charmante marquise par exemple qui, furtivement, en passant devant Sharlie vint à caresser de sa main les tablette de la géante en lui offrant un petit regard joueur au passage.

« hmmfrr… Que ce soit ici où à Tekhos, j'arrive toujours à attirer de la minette… »

Petit à petit, en restant silencieuse, Sharlie déambula dans la foule quand la maitresse de maison vint à parler, cette brève intervention attira bien l'attention de notre géante pendant quelque seconde mais… Très vite, Sharlie laissa tomber et ce dirigea instinctivement vers… Le buffet. Un beau et long buffet plein de délicieux petit amuse-bouche, une véritable oasis d'alcool et de nourriture.

« Han chouette ! Du carburant ! Hmmm… voyons voyons… Pfoua, il y a trop de choix ! »

Sharlie, en observant le buffet se grattouilla brièvement l'arrière du crane, cherchant à savoir de quoi était fait tout ces petit canapés au mille saveurs. Elle vit des crevettes par ci, des sorte de bout de jambon par là… Une espèce de grosse coupe pleine de petite perles noires aussi qui était sans nul doute du caviar, mais ça, sharlie ne connaissait pas… Et espérons qu'elle n'aura pas l'idée d'en prendre, au risque de la voir recracher ledit caviar sur l'un ou l'une des convive.
Fort heureusement, Sharlie jeta son dévolu sur quelque-chose de plus commun pour elle : des tranche de rôtis ! Du rôtis de quoi ?  La colosse l'ignorait, mais que ce soit de la viande de bœuf classique ou du bœuf Kobe, Sharlie s'en branle ! Elle, c'est une viandarde et quand c'est rouge et saignant, ça se mange ! Ce fut donc avec un certaine entrain que la grande demoiselle vint à attraper d'une main une à deux tranche de rotis qu'elle trempa ensuite dans une sorte de mayonaise et hop ! D'un coup d'un seul elle goba les morceau de viande avant d'agréablement les macher en poussant un soupir satisfait et gourmand.

« Hmmmmfffff ! Chais trop boooonnn ! » Lâcha t-elle en continuant de mâcher  les morceaux de rôtis  avec délice.
Pour sur, c'était pas de la viande de fast-food tekhan ! La viande était tendre comme du putain de beurre ! Et se petit goût de noisette mélangé à cette espèce de sauce onctueuse là, hmmmmm ! Un délice ! Limite, ça donnerai presque la gaule à notre charmante futa, mais fort heureusement, cette dernière savait un minimum contrôler ses afflux sanguin. Cet ainsi qu'une fois les première bouchés engloutie, notre Futa en reprit d'autre, avant de jeter son dévolue sur une sorte de… Grosse crevette ? Bordel, c'était une crevette ça ?! Elle la voyant Sharlie avait un peu tiltée, prenant même quelque secondes de son temps pour la comparer à… Sa bite… Ouai… Avec ses mains, Sharlie tenta de reproduire la taille de son mandrin en érections et compara la chose à l’espèce de crevette géante… Et cette dernière mesurait à peut prêt pareil ! Ce qui amena notre futa à sourire, avant de prendre en main une pince de cette étrange crustacé, de la tremper dans une autre sorte de sauce et de la manger… Avec la carapace.

« Houesh… «  *kronch kronch * « Sha Croushtille vashement sh'truc !… En tout cas shais pas mauvais... »
 Sur ce, la demoiselle vint à boire plusieurs grosses gorgée de champagne pour faire passer le tout et ensuite reprendre un ou deux amuse-bouche.

« Bon aller… je vais voir si il y a pas des petites fesses un peu chaudes… »

Et oui… Un magnum de champagne avait pour lui d’accroître la libido de notre Futa qui, bien qu'ayant pas vraiment écoutée le discourt d'Evangeline, avait cependant retenue un truc par rapport à l'amusement sexuel… à moins qu'elle l'ais inventée ? M'enfin, vus la tenus de certaine maids, Sharlie ce doutait bien qu'il devait y avoir dans le lots des petites salopes à ramoner.
Mais pour être tout à fait honnête, Sharlie avait bien envie d'enculer l'autre géante là… Histoire de lui montrer qui était la plus forte ! Ok… Elle était un chouilla plus haute qu'elle, mais ce que cette grande femme avait de plus en taille, Sharlie le compensait avec ce qu'elle avait dans le pantalons.

Mais cet alors qu'en observant la foule, notre charmante géante vint à remarquer une femme à lunettes qui semblait l'observer. Sur le coup, notre futa ne fit pas vraiment le lien, mais, plus elle regardait cette belle blonde… Plus Sharlie semblât percuter un truc… Un gros truc.

« Uesh… Attend… Elle me dit un truc cette gonzesse... »

La futa fronçât alors légèrement les sourcils puis cet alors que…

« Nan… ça serait tout de même pas... »

Sharlie remua alors légèrement la tête avant de re-regarder la demoiselle et… Visiblement si… C'était elle, aussi fou que cela puisse paraître (pour Sharlie du moins) cette femme semblait être… Miranda forge… Ni plus ni moins que la big boss des labo où notre charmante futa avait passée une bonne partit de sa vie et où elle avait subit plusieurs expérience plus ou moins… étrange.

« Bordel Jenny… Je suis sur que tu le savait ! » Se dit elle alors en elle même en buvant une autre gorgée dans sa bouteille en gardant la belle blonde en vue.
Miranda forge… Cette femme a qui Sharlie devait bien des comptes… Mais à qui elle devait aussi se corps musculeux. En la voyant, notre Futa sentie en elle une petite pointe de colère monter… Mais… Mais… Mais elle s'efforça de rester calme et surtout, de repenser aux mots que Jenny lui avait dit à propos de Miranda et de GWC.

« C'est pas de ça faute… C'est pas elle qui boss dans les labo… Nyanyanya… pffff... »

Mais au fond, n'était-ce pas vrai ? Hm ? Jenny connaissait bien Miranda et les deux femmes, au fonds, n'était pas si différentes l'une de l'autre. après tout, Jenny n'avait elle pas demandée à Sharlie de casser les genoux d'une pauvre journaliste ? Journaliste que la Futa avait par ailleurs violée ensuite ? Au fond, c'était vrai, Miranda, bien qu'étant la chef de GWC n'était peut être pas au courant de tout ce qui se passait dans les labo et… Et puis sérieusement, qu'est ce que cela apporterait à Sharlie de frapper Miranda... à part des emmerdes ? En repensant à tous ça,  la futa reprit petit à petit son calme et tacha de relativiser, mais surtout, de repenser à tous ce que Jenny avait put dire de bien sur Miranda, de ne pas lui en vouloir à elle, qu'au fond elle n'était pas plus responsable que ça et que les laboratoires sont pas forcement toujours dans les « clous » vis à vis de la directions, toussa toussa… Et puis, au final, Sharlie était là pour s'amuser ce soir et… Franchement, le regard que cette Miranda lui avait lancé… C'était clairement pas un regard haineux ou méprisant, mais plutôt un regard curieux, voir… Intéressé ?

«Hmpfff.. »

Suite à un long soupir, la futa regarda sa bouteille puis… Alors qu'elle réfléchissait silencieusement, la Futa fini par reprendre le sourire.

« Ouai… Jenny a raison… Je doit pas trop lui en vouloir… Et puis de toute manière, c'est pas comme ci elle pouvait faire grand-chose non plus ici. »

Sharlie descendit alors deux à trois autres gorgées dans sa bouteille (qui était bientôt vide par ailleurs) et, d'un pas calme, elle se rapprocha de la belle blonde, visiblement prête à la rencontrer après plusieurs années de colère refoulée. C'était pas forcement la plus chouette des idée mais encore une fois, Jenny avait suffisamment parlée de Miranda à Sharlie pour au moins qu'elle essaye d'avoir une discussion avec elle… Quoi-qu'en voyant sa robe, Sharlie devait bien admettre que… 'fin, elle donnait envie d'aller plus que le blabla… D’ailleurs, au fond, Sharlie avait toujours trouvée cette femme belle, malgré ce léger ressenti amer envers elle et, ce soir, peut être allait elle enfin Pouvoir… Se réconcilier avec son passé ?

« Ouai… Quitte à régler mes comptes… Autant que ce soit à la mode « tekhanne »

De la manière sexuelle donc, un bon compromis après tout, on disait de Miranda qu'elle avait un gros appétit en matière de sexe… Si la mayonnaise venait à prendre avec Sharlie… Pour sur que la BigBoss serait comblée… De partout. Et Sharlie aurait peut être à son palmarès une nouvelle amante influente à Tekhos, qui sais ?
Calmement donc, La futa se fraya un chemin parmi les convives, avant d'atteindre enfin son objectif, un objectif qui avait entre-temps cessé de la regarder et qui, à présent lui tournait le dos.
« Hum ! Excuse moi mam'zelle » Lâcha t-elle alors en tapotant l'épaule de Miranda, Miranda qui se retourna, bien évidement et, face à elle, Sharlie eu quelque seconde d’absence, avant de reprendre son habituelle attitude un poil abrupte mais terriblement attirant.

« arrête moi si je me trompe mais… Tu serait pas Miss forge par hasard, hm ? »

La futa but alors un à deux ultimes gorgées dans sa bouteille, avant de la déposer fermement sur une table a coté d'elle, tout en affichant un sourire un poil… Amusée et vicieux.

« Je t'ai vus me reluquer tout à l'heure… Et… Je me demandait… »

Là, la futa vint alors à approcher sa bouche de l'oreille de la dirigeante, lui murmurant alors la fin de sa phrase.

« Tu sais qui je suis… Hein ? »

C'était un peu brutal mais Sharlie n'était pas vraiment un parangon de romantisme, du moins, pas au premier contacte.

Evangeline et Echo:
Son discourt terminé, la fête pouvait commencer pour de bon. Déjà les servantes passaient à la deuxième voir troisième tournés de bouteille. Evangeline descendit de la scène laissant la musique reprendre. Malheureusement comme on pouvait s'y attendre des tensions avaient déjà lieux. Un noble qui pensait profiter d'un avantage par son rang, se permit d'humilier une invitée. Si elle laissait passer aussi vite ce type de comportement, la fête allait vite dégénérer. La femme fit preuve d'un calme et d'une maîtrise impressionnante, qu'Evangeline apprécia. Mentalement, elle envoya deux poupées pour conduire l‘homme dehors et lui transmettre quelque mots.

Evangeline voulut aller voir la femme pour s'excuser du comportement de son invité, mais elle vit approché l'homme en armure et sa suite. En bonne hôte, elle n'allait pas refuser son envie de s'entretenir avec elle. Ainsi elle s'arrêta face à lui et fit une faible courbette avec un grand sourire.

-Soyez la bienvenue. J'espère que vous passez un bon début de soirée que puis-je faire pour vous ?

Elle pensait aussi à la femme de Mélinda qui voulait coucher avec elle. Oui pendant ses trois jours, elle allait être terriblement occupée. De toute façon c'était le but de cette fête. Pour renforcer ses liens et se faire ne nouveau partenaires. Pour ça elle allait  s'entretenir avec de nombreuses personnes.


Pendant ce temps, la fameuse Brulea venait de faire une demande peu commune dans ce genre de rection. Elle voulait affronter une poupée. Dans le manoir il y avait plusieurs types de poupées. Les deux plus nombreuses étaient les poupées servantes, qui servait surtout à la décoration et au sexe, puis les poupées gardiennes qui était des combattantes reconnues. Ainsi suite à sa demande, l'une des poupées servante accepta de transmettre sa demande aux poupées gardienne et il ne fallut pas longtemps pour voir l'une d'entre elle arrivée.

La poupée qui avait accepté le défi était Astra. Une ancienne mercenaire de Tekhos. Suite à un contrat posé sur la tête d'Evangeline, Astra c'était faite massacrer par les poupées. Mais Evangeline avait apprécié son style de combat brutal et l'avait alors transformé en poupée. Elle avait conservé son apparence de cyborg, mais était bel et bien une poupée. Maintenant sous les ordres et la protection de la Maitresse des Poupées Astra était bien plus puissante qu'avant.

 

Faisant face à la géante, elle n'était pas du tout impressionner. Pourtant, en temps normal c'était elle qui en imposée par sa taille, mais ce soir plusieurs femmes la dépassaient largement.

-Bonsoir, c'est donc vous qui souhaitez un défi ?

Affichant un sourire que tout guerrier qui vivait pour le combat partageait, elle la conduisit à l'extérieur. Plusieurs curieux, avait surpris la demande et ainsi en voyant le combat s'organiser, beaucoup voulurent y assister.  Forcément un tel combat ne pouvait que les intéressés. Il permettait une démonstration de la puissance des fameuses poupées qui faisaient la force de leur hôte.

 
C'est pourquoi à la vue de cette agitation naissante Evangeline prit de nouveau la parole s'excusant au près de son interlocuteur le demandant de patienter une minute.

-Cher invité, je sais que nombre d'entre vous aimerait pouvoir étudier mon art. Voir de quoi est capable mon armé qui a réussi pendant si longtemps à repousser toute invasion de mon territoire. D'autre appréciant surement simplement la vue d'un duel de guerrier. Ainsi je vous invite de rejoindre les fenêtres et qui vont vous être ouvert et profité du spectacle.

Evangeline ne s'y intéressant pas reporta son attention sur l'homme dans cette armure si intéressante. Elle était très intriguée par sa structure et sa composition magique.


Astra arriva en compagnie d'Brulea sur un air de combat qui servait à l'entrainement. Il était parfaitement à la vue des fenêtres où déjà de nombreux curieux c'étaient installé verre à la main pour voir le spectacle. Des paris s'organisant déjà. Ignorant toute agitation, Astra fit face à la géante et avec un grand sourire d'excitation, elle était prête à se défoulé un peu.

-Bien que le combat commence, j'espère qu'on va bien s'amuser.

Par magie, elle fit apparaitre son arme. Des lames jumelles. Mais ce n'était pas l'arme classique facile à manier et fait pour trancher, mais plutôt deux énormes masses tranchantes qui pouvaient couper non pas par son tranchant, mais par son poids. L'arme faisait bien deux fois sa taille et pourtant Astra la soulevait comme si son poids n'était pas plus lourd qu'un balai.

Princesse Alice Korvander:
ALICE KORVANDER
Après le discours d’Evangeline, Alice et Mélinda se retrouvèrent seules… Du moins, en compagnie de Vanillia. La femme de Mélinda était une personne qu’Alice connaissait intimement. Lors de leur cérémonie de mariage, elle avait fait partie des invités, et avait ainsi pu sentir la virilité de la femme de Mélinda s’enfouir en elle. Et, plus récemment encore, quand elles avaient reçu l’invitation d’Evangeline, Mélinda et sa femme en avaient profité pour la prendre en sandwich. Autrement dit, passer des vacances avec le couple Warren, ce n’était jamais de tout repos. Alice n’aurait jamais cru qu’il puisse exister une vampire aussi perverse que Mélinda, mais Vanillia remplissait très bien cet office.

La Princesse finit par s’écarter quand une personne se présenta à elle.

« Vous êtes la fille de Tywin Korvander ? »

Surprise, elle vit un homme en tenue militaire, avec des cheveux grisonnants, et un monocle sur un œil. De petite taille, l’homme était aussi moustachu, et avait tout du vieux stratège à la retraite, ou pas de loin de l’être.

« Euh… Oui, pourquoi ? »

Alice était un peu gênée, car elle avait l’impression que le regard de l’homme était fixé sur ses seins. Ce dernier lui fit alors une somptueuse révérence.

« Si fait, je vous ai reconnu… Enfin, ce n’est pas comme si vous passiez inaperçue… Une telle beauté, ça ne court pas les rues !
 -  Oh… Je vous remercie, mais… Des beautés, ce n’est pas ce qui manque ici, pourtant…
 -  Taratata, ne soyez pas aussi modeste, la modestie ne sied pas au sang bleu ! Mais trêve de palabres, je suis le Maréchal Von Krudwizg, à la retraite, et je tenais à rencontrer la jeune génération ! Sylvandell est une puissante nation, une force essentielle au sein de l’Empire, et il est très important que la lignée des Korvander se poursuive… »

Difficile d’en placer une avec cet homme, visiblement très bavard…


MÉLINDA WARREN
« Tu as vraiment le chic pour me tromper avec des femmes magnifiques, toi…
 -  Je me débrouille, c’est tout » répliqua modestement Mélinda à sa femme en haussant les épaules.

Leur règle tacite allait se poursuivre. Si Mélinda couchait avec quelqu’un, Vanillia devait également coucher avec cette personne. Comme ça, on ne pouvait reprocher à l’une d’avoir trompé l’autre. Dans les faits, il s’agissait surtout d’exprimer leur perversion mutuelle, car elles n’avaient jamais osé se promettre mutuellement fidélité sexuelle. Un tel vœu, en réalité, aurait été rompu dans l’heure, quand, pour célébrer leur union, Mélinda avait organisé une fastueuse orgie sexuelle, qui avait duré plusieurs jours, des jours entiers à se faire sauvagement et passionnément l’amour avec des dizaines de femmes.

Main dans la main, les deux femmes se déplacèrent, pendant que Vanillia continuait à commenter. Elle qui venait de la campagne ashnardienne, elle était surprise du train de vie de Mélinda, car, si sa femme passait beaucoup de temps au manoir ou au harem, elle se déplaçait fréquemment, pour assurer le développement et la prospérité de son clan. Ensemble, elles avaient été à Nexus, où Mélinda avait récupéré le harem de Silvercoat (qui avait mystérieusement disparu depuis quelques semaines), et même à Tekhos, où, là encore, la vampire comptait faire l’acquisition d’une nouvelle maison close.

Ses affaires marchaient plutôt bien, et son alliance avec Evangeline le prouvait. Plusieurs de ses esclaves assuraient ici le service, et elles rougirent en voyant leur Maîtresse. Elles portaient d’élégantes tenues de maid, et Mélinda leur sourit en retour, avant de reporter son attention sur une jeune femme aux cheveux de couleur pastel. Elle tenait sur son plateau une bouteille de champagne, et, en la voyant, Mélinda se pencha vers l’oreille de Vanillia

« Elle, tu en penses quoi ?
 -  Elle a un petit air timide et innocent sur le visage… »

Traduction : « j’ai une envie féroce de la baiser ». Mélinda sourit donc. Elle connaissait cette jeune esclave, savait qu’elle s’appelait Karuta, mais n’avait pas encore eu l’occasion de lui faire un câlin… Une erreur qu’elle comptait visiblement rectifier ce soir, en s’approchant de la femme. Mélinda et Vanillia se retrouvèrent ainsi devant elles, et, en percevant son battement sanguin s’accélérer, les deux vampires comprirent, sans aucun doute possible, que la jeune fille avait très envie qu’on lui fasse l’amour.

« Salut, Karuta… Tu as l’air de travailler dur, ma pauvre… Je me permets de te présenter Vanillia, ma douce et charmante femme.
 -  Enchantée de te voir, Karuta… »

Vanillia lui fit, à son tour, l’un de ces sourires dont les Warren avaient le secret, et enchaîna :

« Tu n’es pas trop fatiguée, j’espère, la nuit promet d’être longue… »

Pendant ce temps, Evangeline organisait un combat entre sa poupée et l’un des personnels de la sécurité, mais, en ce moment, Mélinda et Vanillia pensaient surtout à cette jeune servante, qui, ce faisant, venait d’être acculée dans un coin du salon, avec les deux superbes vampires face à elle.


SAMARA
Ce n’était pas encore tout de suite que Samara en saurait plus sur les arcanes magiques d’Evangeline. Elle doutait d’ailleurs d’en apprendre beaucoup, car les magiciens protégeaient jalousement leurs arts. Samara observa donc la foule. Outre se renseigner pour sa maîtrise magique, elle était aussi là pour se renseigner sur la vallée d’Ancarla. Cette région était éloignée, pour l’heure, des frontières impériales, mais ce n’était pas pour autant que l’Empire ne s’y intéressait pas. Après tout, l’objectif de l’Empire était de contrôler le monde, d’y imposer une loi unique, qui serait la même pour tous, et, ainsi, de mettre fin aux conflits entre États, en ayant une instance supranationale qui, sur le long terme, permettrait à la justice de totalement arrêter les guerres et les conflits… Du moins, c’était là le sens de la propagande impériale.

Ancarla était une région isolée, perdue dans les montagnes, près des régions polaires, mais elle disposait d’importants gisements miniers, et la Maîtresse des lieux, en menant une telle fête, avait fait passer un message politique fort. Elle voulait conserver son indépendance, son autonomie, mais aussi se rapprocher des autres grandes puissances, notamment Ashnard, pour éviter une guerre future. Pour Samara, c’était un choix plutôt avisé. On ne pouvait pas faire comme si Ashnard n’existait pas, comme si son ombre ne planait pas sur vous. Mieux valait donc prendre les devants pour éviter des soucis par la suite.

Pour l’heure, Samara se déplaçait, observant silencieusement les convives, utilisant sa queue caudale pour caresser quelques cuisses, notamment celles des maids, et s’arrêta ainsi devant l’une d’entre elles, attrapant un verre, tout en glissant sa queue sous sa robe, pour caresser sa culotte. Elle sourit alors en sentant, sur cette dernière, la présence d’un vibromasseur qui s’enfonçait dans son intimité, ainsi que d’un plug qui filait dans son fondement.

« Toi, tu es une esclave de Mélinda, n’est-ce pas ? »

La jeune esclave se mit à rougir en se mordillant les lèvres.

« O-Oui… Oui, Madame… »

Le sourire de Samara ne tarda pas à s’élargir, et elle continua à la caresser intimement, avant de sentir une présence… Une puissance magique qu’elle avait déjà ressentie auparavant, et qui l’amena à tourner la tête. Elle fronça alors les sourcils en voyant une espèce de géant en armure, qui forçait les convives à s’écarter, un peu surpris par une telle apparition. Samara sentait en lui une force magique malsaine, et ne tarda pas à l’identifier.

*Le Chaos…*

C’était une chance qu’Evangeline n’ait invite aucun prêtre de l’Ordre Immaculé. Autrement, l’Inquisition serait déjà là. Samara n’avait aucune confiance envers les agents du Chaos, et c’était bien légitime, car ils ne cherchaient qu’à corrompre et à détruire, au nom de leurs idéologies malsaines et de leurs divinités folles et sanguinaires. La magie vibra autour d’elle, tandis qu’elle se désintéressait de la jeune esclave, et s’approchait de lui, sur la défensive.

« Que fait un agent du Chaos ici ? » demanda-t-elle sèchement, en guise de prélude.

Fallait-il en déduire qu’Evangeline était, elle aussi, dévoyée au Chaos ? Samara ne le pensait pas, car elle avait été proche de la femme, et elle aurait senti cette présence… Du moins, sauf si Evangeline l’avait dissimulé.

Avec le Chaos, il fallait toujours se montrer excessivement prudent.


MIRANDA FORGE
Si Miranda avait reconnu Sharlie, l’inverse fut vite vrai. Il n’y avait, en soi, rien de bien surprenant là-dedans, car, après tout, à Tekhos, Miranda était une femme très connue. Elle payait des millions pour qu’on lui voue un véritable culte de la personnalité, ce qui faisait d’elle une vraie égérie, figure de mode, vedette parmi les jeunes, figure de mode, et connue pour ses prouesses sexuelles. Miranda était aussi célèbre que les Sénatrices, et sa firme était, à l’image des mégacorporations, aussi influente dans la société que le Sénat tout entier. GWC avait créé Sharlie, dans le cadre d’un projet visant à créer des mères-incubatrices. Si une mère-porteuse avait pour but de recueillir la progéniture d’un couple, la mère-incubatrice, avait, inversement, le rôle d’engrosser un couple stérile. Sharlie faisait ainsi partie d’un vaste projet, vieux de plusieurs années, qui avait pour but de pallier contre les problèmes importants de fécondité qu’on trouvait à Tekhos, où, en essayant de gruger la Nature, quantité de couples hermaphrodites se retrouvaient stériles. C’était un véritable problème national, car, il y a quelques années, le taux de reproduction de la civilisation, qui était la différence entre le nombre de décès et le nombre de naissances, avait été négatif. Pour inverser ce taux, le gouvernement avait financé de vastes programmes menées par les mégacorporations, et dont Sharlie avait été l’un des échecs, en raison d’un taux trop élevé d’hormones dans son corps, ce qui avait fait d’elle une géante, violente.

*Du moins, un semi-échec…*

Sharlie avait été conservée pour être améliorée, car, de tous les cobayes, elle était celle disposant de la plus grosse vigueur sexuelle, et dont le sperme était le plus fertile. Hélas, elle avait été enlevée lors d’un transfert par des extrémistes. C’était vraiment fabuleux que Miranda retrouve cet ancien projet. Jenny lui en avait parlé, en lui expliquant néanmoins que Sharlie en voulait à GeoWeapon Corp., ce qui n’avait pas manqué d’agacer Miranda. Tout le dossier sur Sharlie était stocké dans les bases de données de la firme, mais GWC était respectueuse de la loi. Pour participer à ce programme, Sharlie avait été volontaire, et savait donc clairement ce qu’elle risquait.

Miranda n’avait pas peur de cette géante, et la laissa donc s’approcher d’elle. Sharlie mangeait et buvait comme dix, et Miranda, tout en lui tournant le dos, l’observa grâce à ses lunettes. En réalité, Miranda voyait très bien sans ses lunettes, mais il ne s’agissait pas de simples lunettes de vue. Il s’agissait d’un petit bijou de nanotechnologie, qui permettait à Miranda de disposer de visions spéciales avec ses lunettes, comme de voir à travers les vêtements, mais aussi, en l’occurrence, de pouvoir voir derrière elle, grâce aux reflets sur ses lunettes. Elle vit donc Sharlie se rapprocher d’elle, et se retourna donc, souriant en la voyant se rapprocher, presque se coller à elle.

Pour première réponse, Miranda posa une main sur le ventre de Sharlie, sentant ses épais muscles.

« Hum… Pas un poil de graisse… Tu t’entretiens bien, ma petite Sharlie. »

Tous les doutes avaient été balayés, et Miranda, guère impressionnée, lui sourit alors, avant de boire dans sa coupe quelques rasades.

« Je sais qui tu es, oui… Une jeune femme qui fait partie d’un programme d’expérimentation hormonale. Malheureusement, les traitements hormonaux t’ont rendu amnésique… Ce qui ne t’avait pas empêché de signer à l’époque, même en pleine connaissance des dangers que tu t’exposais. J’ai eu ouï-dire que tu t’étais rapprochée de la Grande Sénatrice Moriarty, ce qui est très bien… Et plutôt amusant, en un sens. »

Miranda continuait à caresser son ventre, remontant un peu pour caresser le bas de son débardeur en latex. Il moulait parfaitement ses formes. On pouvait constater que la main de Miranda ne tremblait pas, tandis que ses lunettes examinaient l’intérieur du corps de la femme, permettant ainsi à Miranda de voir que les substances chimiques implantées dans le corps de Sharlie étaient toujours là.

« Jenny m’a dit que ton passé t’intéresse… Tu dois savoir que, dans le cadre de notre procédure, tout cobaye peut, avant de faire partie du programme, rédiger une sorte de… De témoignage sur lui-même. Ce dossier est évidemment à toi si tu le souhaites. Mais, au-delà de ça, je suis ravie de te voir… J’ai vu les vidéos de toi quand tu étais au centre. Diable, que tu étais endurante… Si endurante que j’avais prévu de t’offrir en cadeau à Jenny, ma petite chérie… Alors, c’est amusant que tu aies été la voir malgré tout. »

Continuant à la caresser, elle alla même griffer un peu sa peau, et déposa son verre à proximité, puis usa de son autre main pour continuer à la masser.

« On t’a enlevé avant que nous n’achevions de te parfaire… Et avant même que je ne puisse te tester en personne. Ma pauvre petite… »

La main de Miranda remonta pour caresser la joue de Sharlie, ses doigts se glissant dans ses mèches de cheveux. Pour elle, en choisissant de participer à ce programme, Sharlie avait renoncé à son ancienne existence, ce qui, d’un certain point de vue, faisait de Miranda sa mère. Elle avait donc sur elle un regard affectif et très maternel.

« Alors, comment te sens-tu, Sharlie ? Aucune crise d’agressivité ? C’était pour ça qu’on faisait encore des traitements sur toi… On voulait calmer ton agressivité, car il n’était pas souhaitable de t’amener chez la Grande Sénatrice avec le risque que tu puisses la tuer. Avant que tu ne sois transférée, on t’avait injecté un ultime traitement, mais je n’ai jamais su si les effets étaient efficaces… Mais, vu que tu es là, face à moi, et que tu es l’amante de notre chère Jenny, j’en déduis que la solution a dû fonctionner… »

Plus ou moins…

Miranda alla même jusqu’à déposer un baiser sur le torse de Sharlie, au-dessus de son nombril.

Ariman:
Quand Ariman se présenta à Evangeline cette dernière lui fit une légère et gracieuse courbette pour le saluer. L'Obliterator s'inclina avec respect mais un peu à la manière des guerriers le poing sur sa poitrine et parla ensuite.

- Je suis le seigneur de guerre Ariman vous avez envoyer une invitation au seigneur du chaos Akon le ténébreux. Le seigneur s'excuse de ne point être venu. Des affaires plus importante le retiens actuellement. Il m'as donc demander de venir en tant que ambassadeur. Dit il.

Quand Ariman leva la tête il eu l'impression qu'Evangeline le dévorais des yeux ou plutôt son corps. Aussi chromé qu'il sois un Obliterator restait un Obliterator et Evangéline vu son expérience Ariman eu le sentiment qu'elle ne tardera pas à se rendre compte que l'homme et l'armure ne faisait qu'un. Il y avait quand même pas mal d'indice qui le montrait. Muscle et métal fusionné changeant de forme à chaque respiration que faisait Ariman presque hypnotique, Armure et peau se couleur de bronze et dont les partie fait de chair semblait être aussi solide que le métal qui le constituait, maillage musculaire constituer de micro activateur, de frein mécanique lui donnant une incroyable robustesse et certainement des sensations malgré tout le métal qu'il avait. Ariman pouvait être comparé à une des marionnette que Evangéline pouvait exhiber mais une marionnette beaucoup plus avancer disposant d'un équipement technologique beaucoup plus pousser. Le Warp était très actif en lui et cela semblait se ressentir.

Ariman était sur le point de poursuivre quand un attroupement se fit dans le coté jardin de la propriété. Un duel était sur le point de commencer visiblement. Evangéline invita donc l'Obliterator à l'accompagner pour voir le spectacle mais elle semblait plus intéresser par  le miracle technologique qu'offrait le corps de l'Obliterator. Ariman accepta l'invitation. Après tout il avait tout son temps c'était la fête et il était donc inutile de griller les étapes mais alors qu'ils se dirigeaient vers l'attroupement une voie agressive l'apostropha soudain.

- Que fait un agent du Chaos ici ?

Ariman fit volte face et reconnus l'une des invités qui avait lever des défense magique après avoir vu Ariman. Il comprenait maintenant pourquoi elle as eu un tel geste. Les agents du Chaos étaient en général était assez mal vu mais par une succube c'était assez étonnant. La femme avait en effet une énergie et un aspect assez typique des créatures des Enfers.

Sentant un hypothétique danger les serviteurs de combat se mirent en mode défensif et étaient prêt à quitter les robes et les capes qui les recouvraient pour traiter la menace mais Ariman d'un geste de la main les arrêta et les cyborgs décérébrés se remirent en mode passif et calme.

Si son agresseurs pulsait de magie et était prêt à s'en servir pour attaquer Ariman lui se montra calme, pacifique et courtois. Même reconnu en tant que agent du chaos l'Obliterator n'avait rien fait de mal et si la succube attaquait les Marionnette d'Evangéline risquait de réagir contre la succube car Ariman avait l'intention de se prendre les coups et savait très bien encaisser. Il pouvait même demander réparation si jamais elle avait le culot de l'attaquer. Ariman s'efforça néanmoins de calmer diplomatiquement le jeu ne voulant pas gâcher la soirée. Il s'inclina donc poliment devant la Succube.

- Mademoiselle même si vous m'avez reconnus en tant que membre des puissances de la ruine je n'ai aucune intention de vous nuire ainsi que Dame Evangéline. Je suis là comme vous pour avant tout parler affaire et profiter des délices que nous propose notre hôtesse. Ne gâchons pas cette fête magnifique dans un conflit inutile de plus la nuit est tellement belle. Dit calmement l'Obliterator.

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