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Quand les légendes sont vraies [PV: Ruatonim]

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Arphélia Von Krone:
Encore une journée comme les autres. Longue et ennuyante. La vie de nonne n'était pas très palpitante pour la petite Arphélia. Le seul moment de la journée qu'elle appréciait n'avait lieu qu'à la fin. Avant que le soleil ne se couche, elle partait dans la cours pour arroser toutes les fleurs et nettoyer les nombreuses statues qui s'y trouvaient. Rien de bien amusant, certes, mais cela changeait des prières quotidiennes.

D'ailleurs, pour ce soir, elle avait emprunté quelques livres dans la petite bibliothèques du couvent. Heureusement, ils n'étaient pas tous d'ordre religieux. Botanique, médecine, jardinage... romans. Puisqu'elle ne pouvait pas sortir comme bon lui semblait, lire était un moyen pour elle de s'évader, de penser à autre chose. De rêver, en quelque sorte.

La dernière statue astiquée, elle rangea son matériel avant de rejoindre sa chambre. Sur son bureau, cinq livres qu'elle prit soin de retourner pour en lire les résumés. Le crapaud amoureux de la princesse, le brave chevalier secourant sa demoiselle en détresse... Oooh, le dangereux minotaure capturant la belle princesse pour provoquer le prince. Allumant la lampe sur son bureau, elle éteignit la grande lumière puis se changea, retirant sa robe pour enfiler une petite nuisette toute mauve. Le livre en main, elle prit place sur son lit et commença à lire. Allongée sur le ventre, elle agitait doucement les mollets tout en progressant dans l'histoire.

Après une bonne heure de lecture, elle arriva enfin au passage qui l'intéressait le plus. L'enlèvement de la princesse. D'après le livre, les minotaures étaient décrits comme des êtres impitoyables, de puissants bovins capables de broyer un humain rien qu'avec une main. La princesse fut enfermée dans un des cachots mais ne fut pas abusée, au plus grand étonnement d'Arphélia. Frustrée, elle sauta quelques pages dans l'espoir de tomber sur une scène de viol. Mais non, rien. Encore une histoire qui finirait bien ! Déçue, elle laissa tomber son front contre les pages blanches livre.

- Haaa... Ce n'est rien qu'une pauvre vache, après tout. soupira-t-elle.

Une vache que l'on pouvait invoquer en prononçant trois fois la même phrase. Pour s'amuser, la nonne ferma les yeux, joignant ses mains entre elles pour imiter la sorcière dans le bouquin.

- Ô minotaure, puissant minotaure. Toi qui ère dans les enfers, montre-toi afin que je te libère. Toi dont l'âme est encore la proie du mal, viens à moi et quitte le monde infernal.

Elle la prononça trois fois avant de pouffer de rire. Qui pouvait donc inventer des histoires aussi ridicules ? Roulant des yeux, elle jeta le livre par terre avant de fermer les yeux.

Ruatonim Ercassam:
La spiritualité était, pour le moins que l’on puisse dire, absente de la vie de la bête répondant au nom de Ruatonim. Le monstre ne croyait quand la force brute et aux bruits que faisaient les os lorsqu'une hache venait s’abattre dessus, il avait toujours trouvé d’une affligeante faiblesse ces gens qui pensent que s’agenouiller devant des idoles allait changer leur vie. Lors d’une de ses rares visites à la ville, il avait entendu parler d’un endroit où se retrouvaient les fidèles d’une religion, un couvent que cela s’appelait d’après les gens et combles de l’ironie, il n’y avait que des femmes là-bas il avait donc craché en disant que ce n’était qu’un bordel comme les autres et qu’il n’y avait pas à lui donner de nom particulier. Il avait pris sa grosse hache et sa masse de guerres pour aller s’inviter dans cet endroit où des femmes priaient pour des choses en lesquels il ne croyait pas.

La route fut longue pour arriver dans cette partie de Terra où il n’avait jamais mis les pieds, c’était très différent de ses landes, mais il ne reculerait pas avant d’avoir fini ce qu’il était venu faire dans cette contrée. Il ne lui fallut cependant pas beaucoup de temps pour trouver cet endroit qu’on lui avait indiqué comme étant un couvent et y entrer ne fut pas plus compliqué. Oh il y avait bien eu une porte et quelques gardiens, mais il n’y avait plus ni l’une ni les autres, personne ne s’attendait à voir une créature semble au minotaure en pleine nuit. Ruatonim marchait donc dans les lieux comme si de rien n’était, regardant les statuts en rigolant, trouvant que cette décoration laissait à désirer.

Cependant, il ne voyait aucune trace de femmes contrairement à ce qu’on lui avait dit, il n’y avait que la nuit pour lui porter compagnie alors il décida d’arpenter les couloirs, ouvrant chaque porte qu’il trouvait pour à chaque fois tomber sur des pièces vides. Il ruminait sa colère jusqu’à entendre une voix, faible, mais une voix tout de même. « Ce n’est rien qu’une pauvre vache » il avait rugi en entendant cela, l’avait-on repéré ?  Il ne le savait pas, mais se dirigeait vers où il entendait là voix et en arrivant devant la porte il entendit d’autres paroles.  Comme une invocation sauf qu’on invoquait un minotaure, cela fit sourire la bête qui se demandait comment entrer dans ce jeu en se faisant passer pour un démon sorti des enfers suite à cet appel.

Sa grosse main pressa la poignée de la porte et l’ouvrir brusquement, s’il est était verrouillée le verrou avait explosé avec la force de bête. Il souriait et regardait celle qui l’avait « appelé », vu comment elle était habillée, il était conforté dans sa désignation de bordel pour le couvent. Il s’approchait d’elle en parlant de sa voix caverneuse :

« Vos paroles ont été entendues, vous m’avez appelé, me voici. Qu’attendez-vous de moi ? »

Il ne savait pas trop si c’était une entrée en matière crédible, mais de toute façon il s’en fichait, quoiqu’elle allait lui répondre, il ferait ce qu’il voudrait et elle n’allait pas aimer.

Arphélia Von Krone:
La porte s'ouvrit brusquement, faisant tressauter Arphélia de surprise. Probablement une de ses soeurs qui venait lui demander de faire moins de bruit. Elle releva la tête, avalant sa salive de travers en découvrant de qui... Non, de QUOI il s'agissait. Un boeuf. Un gros boeuf massif, tout en muscle, qui se tenait sur ses pattes arrières dans l'encadrement de la porte. Comment était-ce possible ? Le livre n'avait pourtant rien de magique...

Elle toussa bruyamment, tentant d'évacuer la salive qui venait de s'infiltrer dans sa trachée. Un rêve ? Non, il avait bel et bien l'air réel. Réalisant qu'elle était presque nue, elle se retourna brusquement pour s'asseoir et cacher son corps à l'aide de sa couverture. Elle ne comprenait pas comment il s'était retrouvé là et ne savait même pas ce qu'elle devait faire pour le renvoyer. Apeurée, elle recula jusqu'à ce que son dos percute le mur derrière elle.

- Euh....je....je vous ai appelé...? lui demanda-t-elle à voix basse.

L'avait-elle réellement appelé ? Et si c'était le cas, ne devait-elle pas lui offrir quelque chose en échange de ses services ? Arphélia le fixait, pressant la couverture contre son ventre pour cacher une partie de son corps. Un corps pulpeux qui, à cause du froid, révélait deux monts de chairs aux bouts tendus. La belle ne parlait plus, déglutissant dans l'attente de sa réponse.

De toute sa vie, c'était la première fois qu'elle voyait une créature imposante. Elle avait déjà vu des démons, certes, mais aucun n'avait une telle masse musculaire. La bête soufflait bruyamment, comme un taureau prêt à charger. Un être surhumain qui semblait venir tout droit des enfers. Allait-il la tuer ? Elle espérait que non.

- Vous cherchez quelque chose.... peut-être ? Si vous avez faim, vous trouverez de la nourriture en bas... dans la cuisine...

Ruatonim Ercassam:
Il s’approchait encore d’elle en la regardant, le sourire aux lèvres, c’était un crime de laisser une aussi charmante demoiselle dans une petite chambre comme celle-ci sans l’honorer de sa bestialité. S’approchant encore, il enjamba le lit, le faisant craquer par son poids, elle avait caché son corps, mais il le voyait toujours et se léchaient les lèvres. La femme était terrorisée et elle avait bien raison d’avoir peur d’une créature aussi imposante que le minotaure qui était désormais juste devant elle, sur son lit, sa grosse tête devant son visage et il lui sourit en continuant son petit jeu :

« Invoquer un démon dans un lieu de confessions sacrées est un acte bien courageux, maîtresse. Mais il est encore plus dangereux de se mettre en position de faiblesse devant la créature que l’on invoque, cela vous fait perdre le lien de domination. Je vais donc vous montrer ce qu’il en coûte de jouer avec des pouvoirs que l’on ne maîtrise pas. »

Il la regardait dans les yeux, plongeant son regard dans le sien en défaisant sa ceinture de fer pour donner toute son ampleur à son sexe imposant. Il lui sourit  en avançant un peu plus sur elle, la pauvre c’était adosser au mur et assise dans son lit sa bouche était pile à la bonne hauteur pour accueillir une saucisse pur bœuf bien juteuse :

« Cette nuit, la bête fécondera une suivante de dieu afin de faire naître l’antéchrist »

Il plaqua son sexe contre la bouche de la nonne et força l’entrée, l’obligeant à ouvrir la bouche si elle ne voulait pas se faire édenter :

« Suce-moi petite catin, cette nuit je serai ton dieu et ton dieu t’ordonne d’avaler son sexe jusqu’à ce que tu t'étouffes. Et appelle-moi maître dans tu voudras parler. »

Il ria en commençant à faire de fort va-et-vient dans sa bouche, s’enfonçant avec force dans sa gorge.

Arphélia Von Krone:
La bête quitta l'encadrement de la porte pour s'approcher de la pauvre petite nonne qui, depuis quelques minutes maintenant, était tétanisée contre le mur. L'un de ses sabots se posa avec force contre le matelas moelleux, faisant craquer le bois qui le soutenait. S'il continuait d'avancer, il risquait de péter son lit. La petite blonde se recroquevilla sur elle même, un petit sourire crispé aux lèvres.

- Oooon peut peut-être négocier....hein...? Si c'est de l'argent que vous voulez, je....

Elle s'arrêta, fixant cette ceinture qui était en train de se défaire du pantalon. Le minotaure ne voulait pas d'argent... Il voulait du sexe. Et à en juger par son attitude, il ne comptait pas faire dans le romantisme. D'ailleurs, si elle ne réagissait pas de suite, il allait probablement en faire sa poupée gonflable. Son sac à foutre. Paniquée, elle envisagea de se décaler sur le côté mais il vint écraser son chibre contre son visage, faisant grimacer la nonne. Si elle tentait d'avaler cette chose, elle risquait de s'étouffer dessus.

Elle leva les yeux vers lui pour lui montrer son mécontentement mais il força sur sa petite bouche, l'obligeant à ouvrir la mâchoire au maximum pour tout prendre. Le goût et la chaleur qui s'en dégageaient la faisait délicieusement frissonner. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'y avait pas eu droit... Sa conscience lui hurlait de fuir mais son corps, lui, refusait de faire quoique ce soit allant à l'encontre de l'animal.

Il ne tarda pas à devenir plus brutal, faisant couiner la demoiselle qui essayait tant bien que mal de le satisfaire.

- Mmmpfff...!

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