Prisonnière des eaux[PV]

La peur la rendait maladroite, et elle n'avait pas assez de force pour faire reculer son prédateur. Celui-ci, ayant fini sa cigarette, jeta le mégot dans une poubelle proche. Finit de jouer maintenant.
Un peu déçu, il avançait lentement vers la Fouine. Il en avait un peu assez qu'elle ait peur de lui. C'est vrai qu'il faisait peur, qu'il était totalement cinglé, mais il lui avait pourtant affirmer qu'il ne la tuerait pas. Et malgré ça, elle continuait de trembler de peur.
Dans ces yeux rouges se reflétaient désormais la folie sans faux semblant. Ce qui était peut être plus rassurant, vu qu'au moins on savait ce qui nous attendait.

" J'ai dis que je te rendrais service. Pas que j'arrêterais de te courir après. "

Immédiatement après avoir fini de parler, le JYL attrapa la jeune femme par la main, effectua une nouvelle valse qui les conduisirent tous deux dans une cabine de déshabillage, dont il verrouilla la porte et bloqua le passage. Plaçant la jeune Fouine dos à lui, les bras bloqués dans le dos, il cala sa tête sur l'épaule gauche de celle-ci, et de sa main libre parcourait l'avant de son corps; les seins, le ventre, la cuisse... Remontée, frôlement de l'entrejambe, remontée, encore, sur l'autre sein. Il prenait un certain plaisir à attarder ses paluches sur les parties féminines qu'on a pas besoin de préciser, prenant plaisir de la moindre réaction de la jeune fille, et appréhendant avec impatience le moment où il lui volera sa virginité, et ce faisant l'initiera aux plaisirs de la chair.

" C'est bien l'enseignement chrétien ça... Laisser une jeune fille, pure et innocente, aller dans cette grande jungle qu'est la vie, sans même lui apprendre à écouter et connaître son propre corps... Décidément, quels cons... "

En parlant de con, le membre viril de Daclusia commençait à vibrer d'excitation, se frottant au derrière de la Fouine, et, de temps en temps, la touchant jusque dans l'entre-jambe.
Le haut n'était pas inactif pour autant, car les manches de caoutchouc maintenant le maillot en place commençaient, pour l'une, à être basculée sur le bras par une main de l'homme, tandis que l'autre devait subir les coups de dents pointues et aiguisées de celui-ci.
De temps en temps, stoppant le lent déshabillant de cette innocente qui bientôt ne le serait plus, la main venait passer, danser, caresser la poitrine menue et bien moulée de la demoiselle.
Et ils en étaient à peine au commencement...

 D'un seul coup Daclusia se fit a nouveau plus offensif, sans qu'elle puisse prédire ses agissements il la traina dans une cabine d'essayage dont il verouilla la porte, alors qu'elle se retournait vers lui dans le but de lui écraser peut être son poing dans le ventre pendant qu'il était occupé il la rattrapa avant et lui bloqua les bras dans le dos comme si celà ne lui demandait absolument aucun effort, c'est alors qu'elle les sentit, sa main qui se mit a parcourir son corps, une main étrangère la touchant pour la première fois alors qu'elle rougissait autant qu'elle le pouvait et lui lança avec désespoir

"Qu'est ce que tu fais?!Arrête!"

Elle serra les dents alors que les caresses provoquées par Daclusia l'electrisait et qu'elle se cabrait un peu alors qu'il lui parlait, elle ne comprenait pas ce qu'il lui faisait, mais elle savait qu'il n'avait pas a la toucher a ces endroits précis, et la fouine fit la seule chose a faire en ces moments là. Bien qu'elle n'aimait pas son collège, c'était toujours mieux qu'être a la merci de ce fou, alors qu'il continuait a la tripoter elle baissait la tête, comme contrise par la sensation qu'elle éprouvait, et alors qu'il était occupé a défaire son maillot elle la releva brusquement pour lui assener un coup de boule magistral, avant de se précipiter pour ouvrir la porte et crier de toutes ses forces. Quelqu'un allait surement venir, Quelqu'un que Daclusia ne pourrait pas éliminer sans attirer l'attention sur lui et si il devait tuer tous les gens dans la piscine municipale, d'autres y viendraient, quoi qu'il en soit il était bel et bien foutu au moment ou le cri était sortie de la bouche de Marie, deux professeurs sortirent de l'eau et se précipitèrent dans les vestiaires

Douleur dans le nez. Décidément, ce nouveau corps était encore trop fragile. Un coup de boule comme ça n'aurait normalement dû que le sonner. Et encore, s'il avait été un simple humain. Mais là, son nez était explosé, et dégoulinait de sang. Trop instable moléculairement. Sortant sans se presser de la cabine, reprenant l'apparence de Noisette, faisant de fait cesser l'hémorragie, il réfléchissait, et jouissait intérieurement. Une proie normale se serait débattue, mais se serait vite résignée. Pas elle. Elle était sauvage, elle était libre, elle était une proie de choix.
Une pensée traversa son esprit, pensée qui était destinée à son autre lui. Pour une fois, il allait avoir une requête à lui formuler. Elle prendrait du temps à se mettre en place, aux vue des forces qui gardaient le lycée. Mais en définitive, il réussirait à tenir promesse à La fouine. La faire sortir de sa cage. Lançant un dernier regard à la demoiselle, il sourit largement, dissimulé dans l'ombre. Ses yeux verts menthe brillaient dans le noir, mais seul la jeune fille put réussir à les capter. De même, cette parole murmurée... Seule elle l'entendit, et ce malgré la distance, la voix retentissait dans sa tête.

" Et d'après toi... Quand ils verront du sang au sol... Le fait que j'ai disparu des lieux... Et que le haut de ton corps est offert à la vue de tous... Comment tu crois qu'ils vont réagir...? "

Torture psychologique. Encore et toujours. Avant de la laisser s'échapper, le chasseur avait bien fait attention à terminer de sectionner la première manche avec les dents, et de descendre la deuxième assez bas pour que la poitrine naissante de la jeune fille soit apparente et visible à tous. Même si elle pleurait, même si elle semblait la victime... Elle allait prendre cher. Le JYL lâcha au sol une cigarette de plus, encore fumante.

" Bon courage gamine...! "

Sortant des vestiaires au moment exact où les professeurs accoururent, la porte fermée et le vide de la salle n'offrit à la vue des enseignants qu'une flaque de sang qui s'étalait d'une cabine à la moitié des vestiaires, ainsi que des morceaux de murs endommagés, et pour finir une demi douzaine de cigarettes, certaines encore fumantes, et une à peine entamée.
Aucun détail n'avait été laissé au hasard, et nul doute que les enseignants allaient pouvoir déduire une montagne de choses de cette vision, horrifiante pour tout bon petit catholique formaté de merde de base comme ceux employés dans l'école de Seikusu...