(Avant de commencer ma présentation, je tiens à préciser que même si je raconte cette histoire avec mes mots, Tracer, son histoire d'origine et les personnages associés appartiennent à Blizzard.)Musique de fond :
https://youtu.be/O5FsjHRIVrcAh alors je dois me présenter ? Bon bah on va se poser tranquillement et essayer de faire court. Alors je m'appelle Lena Oxton, mais tout le monde m'a toujours appelée Tracer. J'utilise plus ce surnom que mon propre nom.
Je suis évidemment une femme, pas besoin d'un bac+5 pour le deviner, et je vais avoir 26 ans le 24 Mai prochain. Je suis humaine et je n'ai obtenu mes capacités surnaturelles que suite à un accident mais j'en parlerai plus tard.
Quoi ? Orientation sexuelle ? On est dans les formalités normalement là ! Bon bah puisqu'il faut bien dire quelque chose, on va dire hétéro... Non, bi. Pour être honnête, j'ai jamais eu beaucoup d'expériences donc c'est difficile de dire. Bref, on va dire que je m'intéresse à à Pau près tout. On peut passer à autre chose ?
Bon, maintenant, attaquons-nous à la vraie description. On va commencer par ce qu'on voit en premier : le physique. De façon générale, j'ai des formes assez généreuses et les gens me qualifient souvent de "sexy", même si je ne cherche pas à l'être. J'ai le teint pâle, pas vampirique non plus mais c'est vrai que je bronze peu. Je mesure environ un mètre soixante-quinze. J'ai les traits du visage très fins, comme ma silhouette. Si on ajoute ça à ma peau sans imperfections et à mon sourire quasi constant, j'ai un peu un air de gamine, d'accord.
J'ai des yeux marrons mais c'est difficile à voir vu que je porte la plupart du temps un masque à vitre orange et à bords blancs. Pour finir sur ma tête, j'ai des cheveux bruns assez courts et en bataille. Ah oui, et j'ai deux piercings à l'oreille gauche.
Pour les vêtements, bah ma tenue habituelle est composée d'un manteau brun d'aviateur (avec un petit Union Jack sur l'épaule droite), de gants blancs et bruns, de baskets blanches et d'un pantalon très moulant (pour faciliter ma course) orange, avec des bandes bleues sur les côtés.
Ah oui, et j'ai sur la poitrine et dans le dos une machine circulaire blanche, avec en son centre un creux imbibé d'une énergie bleutée. Les attaches principales de la machine sont en blanc et d'autres lanières, noires et plus discrètes, parsèment ma tenue du cou aux cuisses, maintenant ainsi également mes vêtements collés à moi et les empêchant de flotter. J'ai aussi une version moins encombrante que je met quand je suis seule, à l'aise et en sécurité. Les attaches de cette version sont plus petites et le coeur est situé uniquement dans le dos. Je ne peux pas me détacher de ce genre d'engin pendant plus d'une demi-heure environ.
Pour finir, j'ai deux "Pulseurs" en tant qu''arme. Ce sont, pour faire simple, des pistolets lasers automatiques.
Mon caractère se résume assez facilement : je suis presque toujours souriante, ce qui énerve souvent les gens plus sérieux. Je garde le sourire spécialement quand je me bats. Ça pousse les autres à croire que je vois le guerre comme un jeu même si en réalité, ce sourire peut facilement s'effacer quand je vois les conséquences des combats. Dès que des innocents meurent, je ne peux pas garder ma bonne humeur.
Ce qui est la deuxième grosse partie de ma personnalité. J'ai un grand sens de la justice. Durant toute ma vie, je n'ai cherché qu'à défendre les innocents, que ce soit en tant que militaire, que "super-héros" ou que "criminelle". C'est de toute façon ce que je fais de mieux.
Ah non, ce que je sais bien faire aussi, c'est être agaçante avec mes adversaires. J'aime bien les narguer un peu quand je les touche ou quand eux n'arrivent pas à m'avoir. Sinon je suis généralement très sociale, j'ai le contact facile et ma notoriété (sur Terre) aide aussi les gens à venir me voir.
En gros, si vous êtes un ennemi de la justice, vous allez prendre cher mais si ce n'est pas le cas, vous pourrez facilement vous faire une amie.
Et sinon pour ce que j'aime ou j'aime pas, bah... J'aime bien les câlins. :p Pour ça aussi j'ai le contact facile.
Aller c'est parti pour raconter ma vie ! Alors je suis née à Londres, dans le quartier de Brompton. J'y ai vécu une enfance banale, sans histoire. À l'époque j'étais déjà une petite teigne qui ne tenait pas en place et qui voulait toujours donner de bonnes leçons aux racailles du coin. Je l'ai fait avec plus ou moins de succès.
Dès que je l'ai pu, je me suis engagée dans l'armée de l'air. J'avais de très bonnes aptitudes autant physiques que mentales et j'ai donc pu, à force de travail, accomplir mon rêve et devenir pilote. Mes résultats étaient impressionnants, surtout au vu du fait que j'étais de loin la pilote la plus jeune de l'armée de l'air britannique.
Mais ma carrière tourna court. Un jour, on me proposa de participer au vol d'essai du Sillage, un modèle fraichement sorti des labos et qui avait la faculté toute particulière de pouvoir voyager dans le temps pour ainsi gagner énormément en vitesse par rapport à ses ennemis. Au décollage et pendant les premières minutes de vol, tout se passait bien. Les commandes répondaient comme dans un avion ordinaire.
Jusqu'à ce qu'on me demande d'activer la chrono-accélération. Dès que j'ai appuyé sur le bouton, l'avion et moi avons disparu, ne laissant aucune trace. Je fus présumée morte et le projet Sillage fut abandonné. Je réapparu quelques semaines plus tard près du labo, en vie et en un seul morceau. Mais la satisfaction fut de courte durée.
J'appris à mes dépends que mes cellules étaient désynchronisées de l'espace-temps. Je me téléportait donc un peu dans tous les sens et à tous les moments. Je réapparaissait souvent aux labos d'où je venais mais d'après leurs rapports, pour eux, je disparaissait souvent plusieurs minutes, voir plusieurs heures ou même parfois plusieurs jours. Tous les plus grands scientifiques du pays tentèrent de m'aider et n'arrivèrent à aucun résultat. Tout espoir semblait perdu et je me résignais à être une sorte de fantôme voyageant dans le temps pour le restant de mes jours.
Mais Winston, un gorille élevé par un scientifique sur une base lunaire, arriva. Eh, vous moquez pas de lui parce que c'est un gorille. Il est bien plus intelligent que vous ou moi. Bref, il avait trouvé une solution à mon problème : le chrono-accélérateur. Vous vous rappeler de la machine blanche que je dois constamment garder sur moi ? Et bien c'est ça. Ça me permet de rester vissée dans un point de l'espace-temps donné.
Et non content de m'avoir sauvé la vie, Winston m'a aussi donné grâce à cette machine des capacités extraordinaires. Je peux à ma guise faire des petits sauts dans le temps, ce qui a pour effet de grosso modo me téléporter sur des courtes distances ou même de revenir en arrière dans le temps. Par exemple si je tombe, je peux revenir quelques secondes en arrière dans le passé pour éviter de tomber. (Mais je ne peux pas voyager comme Marty McFly non plus, faut pas exagérer)
Suite à cet accident, mon avenir en tant que pilote était effacé mais un avenir plus grand encore s'offrait à moi. Grâce à mes nouveaux pouvoirs, je fus intégrée à une unité d'élite sous le contrôle de l'ONU et chargée de protéger l'humanité : Overwatch. Winston en faisait partie aussi. Soldats, scientifiques, aventuriers. Tous avaient été choisi parmi les meilleurs pour effectuer la plus grande des missions. Je vécu des temps de gloire et de prospérité parmi cette belle famille que formait Overwatch.
Mais les beaux jours ne pouvaient pas durer. Overwatch fut rapidement sujet à controverse. Certaines personnes avaient peur de nous. Elles nous trouvaient trop puissants, trop inconscients, etc. Suite à la mort du commandant Jack Morrisson, notre groupe fut officiellement dissout. Tous ceux qui voulaient notre fin ont finalement obtenu ce qu'ils voulaient. Overwatch fait maintenant partie des musées et ses héros sont traités comme de vulgaires criminels.
Mais ça ne m'empêche pas de continuer à tenter de maintenir la paix du mieux que je peux. Nos ennemis n'ont pas disparu avec Overwatch et je dois les combattre, même si le monde doit me haïr pour cela. De plus, nous n'avons pas été rejeté par tous le monde. Si les adultes râleurs, égoïstes et apeurés nous voient comme des monstres, j'ai rencontré plusieurs fois des enfants qui ont grandi en nous voyant, sauveurs de l'humanité, sur leurs écrans de télévision. Pour eux, nous représentons l'espoir et nous sommes les super-héros qui battons les super-méchants, comme dans leurs livres.
Bref, assez parlé de moi, place à l'action !