Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > Refectoire

(Topics Clos) Enquête qui dérive (PV Sarah Stomach)

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Yukiko Tachibana:
Tachibana prenant son repas avec délicatesse et plaisir. Qui ne pouvait pas apprécier la saveur de l'oursin, de l'aileron de requin et autres suchis de thon. Évidemment, rien de tout cela ne provenait de la cantine scolaire. Elle avait vite appris que des élèves venaient avec leurs repas dans des boites nommées "bento". Ses soubrettes se sont donc démenées pour lui préparer un repas à sa mesure, repas qu'elle savourait à une petite table à l'écart, sur la terrasse jouxtant le réfectoire. Cet endroit était un peu isolé (surtout parce qu'elle avait fait déplacer la table) mais permettait d'avoir une vue idéale sur les jeunes couples qui savouraient des repas en duo, sur la pelouse à proximité.

Comme à son habitude, elle était en chasse. Tous ces petits amours, pur ou non, agissaient de façon puissante sur son ressort de commerciale. Hélas, l'immense majorité des personnes présentes ici ne pouvait pas ne serait ce que rêver de pouvoir se procurer les produits de Madame Yu les plus demandés. Mais elle travaillait sur une gamme premier prix afin d'attirer plus de clients. A la condition expresse que ces jeunes couples s'aiment vraiment bien entendu... Ah, les hormones...

Elle remarqua bien vite que la soubrette qui l'accompagnait, Aizawa, se retrouva d'un seul coup tendue, jetant des regards vifs à droite et à gauche.

"Quel est le problème, ma chère?"

Il était inutile de mentir à Yukiko. Aucune de ses soubrettes ne s'y oserait car elles la considérait comme leur maîtresse à plus d'un titre.

"Une rumeur commence à courir à votre sujet, maîtresse. Les gens semblent vous regarder bizarrement.
-Oui, je sait. Je la fait courir depuis un moment maintenant.
-Une autre rumeur je le craint. Depuis dix minutes j'observe une augmentation de la tension ambiante.
-Vérifie."

Quelques mouvements rapides de ses doigts sur son smartphone plus tard.

"Quelqu'un vous cherche. Qui semble chercher aussi les élèves ayant disparut récemment.
-Oh? Un policier? Je connais ces disparus pour qu'il en veuille à ma tranquillité?
-Non maîtresse. Pas les mêmes enseignements, pas la même année... Vous n'avez aucun critère de correspondance.
-Très étrange, vraiment... Et bien, qu'il vienne et je pourrai donc le congédier poliment."

Sarah Stomach:
En journée, l'ex-enquêtrice du paranormale se comporta normalement comme une civile ordinaire mais tandis qu'à la nuit tombée, ça devenait une toute autre personne, oui une doublette maléfique ! Cela se passait bien quelque mois plus tôt voire moins d'un an pour cet événement qui la basculera un temps soi peu son destin... La jeune femme qui bossait encore pour le compte de l'organisation Voguelweid reçut une mission spéciale de la part d'un commanditaire qui lui aurait tendu une piste exploitable et qui demanda a être vérifier dans les plus bref délais, elle fut rapidement briefé et ce coup-ci, il ne s'agissait pas de combattre pour délivrer "la belle" du démon mais de s'infiltrer au sein d'un lycée de Seikutsu (au Japon) et d'y mener une enquête, le suspect serait apparemment identifier, ce n'était pas un homme mais une fille qui serait l'autrice de ces disparitions, bien entendue elle faisait parti d'une mafia inquiétante et l'organisation n'avait pas ordre pour en interpeller la cible directement et préfèrent jouer de la finesse en restant dans l'ombre. L'agente spéciale Aquinas fut la meilleur élément et pour laver tout soupçon, mieux leur valait d'envoyer une femme exécuter le sale boulot et qui avait une meilleur expérience auprès des jeunes femmes en détresse  en terme de sauvetage alors que si il devait s'agir d'un homme, il aurait probablement tout fait foirer. Elle arriva par avion-cargo dans un aéroport de proximité sur Kyoto, elle fut dissimulé dans une grande caisse en bois pour faire mine au service des douanes qu'il ne contenait rien de contrariant si ce n'est qu'une cargaison standard attendant d'être livré.

"Bien et top départ !" 

La miss en queue de cheval affichant un demi-sourire et en se léchant la lèvre tenu fermement l’accélérateur sur la poignet de son quatre-temps, elle inséra la clé dans la fente et fit tourner le moteur et se mit a presser le champignon, il y eut soudainement un bourdonnement de moteur quelque part dans le dépôt suivi d'un puissant vrombissement, elle plaça bien les talons de sa cuissarde compensée et embraya et... BOUM ! Elle défonça la caisse en bois de l'extérieur et se mit accélérer comme une furie en roulant vite. L'alarme retentit dans tout le secteur aéroportuaire et des vigiles de sécurité virent la scène depuis la baie vitrée et tentèrent de l'appréhender mais comme la moto fonçait a toute vitesse, ils prirent en pensant qu'ils allaient passer sous la roue de la bécane et restèrent en retrait, les plus téméraires d'entre eux sortirent alors leurs flingues mais Sarah fut plus rapide qu'eux, elle vit un genre de plancher de bonne taille de chantier traîner sur un bloc de béton, elle s'en servit justement en propulsant sa machine et fit une cascade comme dans les films d'action avant d'atterrir sur une route communale et elle disparut au loin parmi les automobilistes en zigzaguant entre eux. La jeune femme parvint à destination en fin de matinée, elle éteignit son GPS de bord et sortit de sa moto, plusieurs élèves remarquèrent la présence inhabituelle de cette étrangère dehors surtout pour sa tenue en cuir qui faisait un peu trop "SM"... Aquinas sortit sa carte officiel du bureau d'enquête fédérale, les filles de seconde et les surveillants comprirent qu'ils avaient face à eux, une agente de l'état et ils la laissèrent passer, elle ne souhaita pas maquiller sa présence en se déguisant avec l'accoutrement d'une lycéenne afin de se mêler à la foule et se dépêcha de pêcher les infos, et ce malgré que les jeunes hommes furent charmé par sa silhouette quelque peu féminine en matant ses gros seins sous son corset bien serré, des jeunes femmes ayant perdue la trace de leurs amies disparu depuis quelque jours finirent par désigner une certaine Yukiko Tachibana, les filles raconte qu'elle les auraient vu dernièrement avec elle et puis après cela, la personne se volatilise en fin de journée... Sarah tenu finalement une piste sérieuse et la suspecte ne pouvait qu'être que cette fille en question.

Elle finit par trouver une fille isolé accompagné de deux femmes ressemblant un peu a des servantes, c'est donc elle... Elle ne voulu pas lui tendre un piège en public mais attendit le moment opportun pour frapper ! Chose qui arriva immédiatement, elle finit par la trouver dans un long couloir menant a plusieurs salle de classe de l'établissement, elle s'arrêta sur une porte et y disparut a l'intérieur suivie de près par ses servantes qui bouclèrent la porte après elle. Sarah sortit son arme a feu et vérifia le chargeur et ôta le cran de sûreté et l'arma, elle courut rapidement et ouvrit la porte en pénétrant à l'intérieur de son antre secret et le referma derrière pour couper toute échappatoire possible à la suspecte et braqua son revolver a l'intérieure de la pièce prête a faire feu. 

Yukiko Tachibana:
A l'intérieur de la pièce... c'était une salle de cérémonie du thé. Yukiko, assise en seiza, était tranquillement en train de fouetter le mélange d'herbes pour préparer une tasse pendant que l'une de ses soubrettes, celle aux cheveux noirs, restait calmement assise. Avec un calme olympien, Yukiko finit de fouetter, retira doucement l'outil, le tapota contre le récipient avant de le poser à côté. Puis, elle fit le salut traditionnel avant de continuer la préparation.

"Bonjour mademoiselle. Bienvenue parmi nous. Je vous invite cordialement à vous assoir pour partager avec nous ce thé. Mademoiselle...
-Stomach. En tout cas, c'est ce qu'il y a sur sa carte..."

Une petite soubrette rousse semblait s'être matérialisée à côté de l'agent et brandissait la carte officielle, la lisant avant de la rendre à la femme corsetée de noir.

"Vous vous trouvez dans une salle de cérémonie du thé et la dite cérémonie a commencé. Depuis des temps immémoriaux, jamais sang n'a coulé pendant que quelqu'un préparait le thé. Voyez-vous, au Japon, même les pires ennemis, les samouraïs les plus belliqueux et dangereux n'ont osé lever leur arme pendant cette cérémonie. C'est un lieu hors du temps. Hors des conflits. Hors des sentiments. Il n'y a que le thé et la paix."

Elle agita alors une fine cuillère de bois et la tapota contre le bord du bol, trois fois.

"Vous me cherchiez, je crois? Que puis-je faire pour vous aider dans votre enquête?"

Sarah Stomach:
Mais qu'est-ce que c'était que ce "mic mac" ? La suspecte était supposée être une dangereuse personne kidnappant des lycéenne et ne leur laissant aucun point de non-retour et les corps des victimes ne fut jamais ou pas encore retrouvée... Et au lieu de ça, elle avait face à elle une genre de princesse de la dernière noblesse féodale qui lui faisait un court d'histoire du Japon ancien, (même si l'agente Aquinas n'avait pas de sang asiatique coulant dans ses veines), elle pratiqua la cérémonie du thé en quelque sorte et lui proposa même de se joindre a elle en y prenant place. Sarah n'avait pas fait tous ce chemin depuis son continent pour siroter du thé en harmonie avec la suspecte tout de même mais elle ne se prit pour se faire attendre et d'ailleurs au vu de ces soi-disante soubrette se trouvant a proximité de leur maîtresse, il est quasi-certain que les deux femelles doivent être des sbires à la solde de leur "boss" ou encore des gardes-du-corps de sa Majesté ci-présente. Elle le constata par la vitesse de mouvement que l'une d'elle exerça sur sa personne pour lui retirer sa carte d'identité fédérale et elle le confirma auprès de Yukiko en la lui montrant... En aucun cas, elle avait remarquer qu'elle s'était déplacer silencieusement près d'elle alors que cette dernière écoutait justement le récit précédent de la gloire du Japon, visiblement ces jeunes femmes devait être surentraînée mais sur quel échelle, elle ne saurait le dire... Vu comme c'est parti, il est probable qu'elle "tombera" facilement comme une mouche si elle devait presser la gâchette en tirant contre le mur pour lui montrer qu'elle ne plaisantait pas et l'heure n'était pas venue pour elle de rejoindre le territoire des ombres encore, c'est pourquoi elle rengaina son flingue dans son holster en bordure de sa taille et s'avança pour s’asseoir sur un espèce de coussin avec des motifs cousus dessus.

Je n'ai nullement besoin de le cacher et c'est pourquoi je vais aller droit au but. Vous êtes celle qui aurait kidnapper plusieurs lycéennes de cet établissement et j'ai ouïe dire que les dernières victime peu avant leur disparition serait passés vous voir avant que l'on entende plus parler d'elles, il est inutile de vouloir feindre votre innocence, toute les personnes de ce lycée ont le doigt pointé sur vous et justice devra être faite, je ne vous laisse que deux option, ou bien vous me dite ou vous les aviez séquestré et je vous arrête au nom de la Loi et je dispose d'un mandat contre d'arrêt contre vous ou sinon vous devriez périr et l'affaire sera alors classés sans suite. Que décidez-vous ?     

Sur ces parole de femme fatale dite, elle ne rigolait pas et se devait de ramener les victimes et de résoudre cet affaire au plus vite afin qu'elle puisse à son tour quitter le pays, elle se pencha et se servit d'une tasse de thé chaude, ça n'a n'avait pas mauvais gout pour une première gorgée, les japonais pouvaient être fière de leur tradition mais tous les pays occidentaux ne suivent malheureusement pas ces traditions inexistant a leur cultures.

Yukiko Tachibana:
Quelle surprise! Yukiko s'attendait à une de ces personnes habillées d'un costume/cravate, voir d'un complet trois pièces. La panoplie habituelle de ceux qui brandissent une carte portant les acronymes magiques ouvrant toutes les portes. A la place, elle avait une epèce d'amazone habillée comme une reine du SM et qui, par-dessus le marché, avait une mentalité binaire digne de l'inspecteur Harry. En professionnelle avertie, Tachibana jaugea la physionomie de l'intruse : Très bonne. Athlétique, mais avec des formes prononcées. Les criminels devaient faire une file devant chez elle pour se faire arrêter...

"Un mandat d'arrêt? Voila une chose dont je n'étais pas au courant. Pour la suite de l'histoire, permettez-moi de me renseigner. Aizawa? La personne habituelle, je te prie."

La soubrette aux cheveux noirs composa un numéro avant de mettre le téléphone à l'oreille de sa patronne.

"Oui, c'est moi. Il y aurait une histoire de personnes disparues au sein de l'école de Seikusu. Pouvez-vous m'envoyer le dossier. Par les moyens habituels, oui. Bien le bonjour à votre femme. Au revoir, très cher."

Elle n'aimait pas trop appeler le préfet de police : ce dernier voulait souvent obtenir des réductions tarifaires en échange de ces services. Avant de demander à faire annuler le mandat d'arrêt à son nom, il valait mieux calmer cette accro de la gâchette."

"Voyez-vous, très chère, il est fort possible qu'il m'ai été donnée de croiser ces élèves pour la simple raison qu'ils partagaient le même établissement scolaire que moi. Il y a des milliers d'élèves ici et il me serai impossible de me rappeler qui j'ai croisé et quand. Au final, je ne peut donc que vous dire ceci : Oui, mes pas ont sûrement croisé ceux de ces élèves mais, non, je n'y suis pour rien dans leur disparition."

A ce moment, le smartphone de la soubrette bippa. Elle montra alors les photos à sa patronne. Il s'agissait des clichés officiels de leur dossier de disparition inquiétante. Yukiko les regarda en fronçant légèrement ses fins sourcils, se concentrant. Une fois la dernière photo passée, elle revint à la composition du thé tout en parlant à son "invitée".

"Hélas, j'ai bien peur de ne pouvoir vous aider. Aucun de ces visages ne m'est familier. Notez bien que je ne mets pas en doute les compétences de recherche de votre service :  je propose bel et bien des services nécessitant un certain secret. Mais rien d'inquiétant ou de létal! D'ailleurs, seuls quelques élèves masculins ont sollicité mes services... ainsi que des membres féminins du personnel enseignant. Souvent ensemble d'ailleurs mais, qui suis-je pour interdire l'amour d'apparaître sous toutes ses formes... Essayez ce thé, c'est un véritable régal. Je le fait venir de chine et coûte 10 000 yens les vingt grammes. Sirotez-le lentement."

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