Lentement, Jessie desserra son étreinte autour de mon corps, séchant ses larmes et se relevant. Malgré sa brièveté, ce moment me fit comprendre combien cette femme si dure en apparence était bouleversée. Je n'osai même pas imaginer le passé qu'elle avait eu pour devenir comme ça... Et dire que je me trouvais malheureuse, moi qui ai été abandonnée, mais qui n'ai rien subi d'autre qu'un mois d'enfermement. Je n'avais rien subi comparé à elle, rien du tout. Puis son corps s'offra à ma vue, pleinement et je cessai de réfléchir. Ses courbes étaient parfaites, et ce n'étaient pas les quelques cicatrices, vestiges d'affrontements passés qui allaient me dégouter, bien au contraire, à mes yeux ça lui donnait un petit plus. Je suivis des yeux le trajet d'une goutte d'eau, glissant lentement le long de son cou, s'abimant entre ses seins, puis dévalant son ventre pour s'enfouir dans son sexe, recouvert d'une délicate toison dorée. J'étais comme hypnotisée, ne pouvant détacher mes yeux de cette goutte d'eau, qui glissait désormais le long de sa jambe, sentant peu à peu ma bouche s'entrouvrir sous l'effet du désir.
J'entendis à peine ce qu'elle me dit, cependant, cela resta gravé dans mon esprit, durant de longues secondes. Je la vis se coller contre la paroi de la grotte, s'offrant à moi, à mes caresses, à mon amour. Lentement, je me levai, les yeux braqués sur ma "proie". Car mon regard était celui d'un prédateur face à sa victime, fixe, d'une intensité brulante, montrant mon désir non dissimulé. Mes pieds sortirent de l'eau, et, les sens à fleur de peau, je sentis le sol rocailleux, sablonneux de la grotte en contact avec la plante de mes pieds lorsque je me dirigeai vers la hors-la-loi, d'une démarche lente et précise.
Puis, alors que je me trouvais à seulement quelques centimètres de la jeune femme, je stoppai mon mouvement, puis me penchai légèrement au dessus de son épaule, sans entrer en contact avec elle, afin de taquiner sa peau rendue sensible par l'humidite avec mon souffle. Légèrement, je caressai la peau de son épaule, puis de ses seins en expirant, puis, sans me presser, je descendis encore plus bas afin d'envelopper son sexe de ce courant d'air chaud, et par la même occasion d'humer le doux arôme qui s'en dégageait. Je voulais que ce moment soit unique... Puis vint le moment du contact; les caressent se tarirent et enfin ma peau entra en contact avec la sienne, mon corps se moula contre le sien, mes bras enveloppèrent ses épaules et sa nuque, afin de la presser contre moi pour un baiser passionné.
La passion du moment me fit avoir la chair de poule, alors que mes lèvres étaient posées contre celles de Jessie, attendant sa permission pour explorer sa bouche. Mes mains, quant à elles, caressaient délicatement la peau à leur portée, attendant un signe indiquant qu'elles pourraient aller plus loin, un quelconque signe de plaisir de la part de la magnifique jeune femme entre ses bras, et ma queue caressait l'intérieur de ses cuisses, sans atteindre son puits d'amour. Je cherchais à lui fournir, en prenant bien garde à ne pas aller trop vite et à ne pas faire de caresses trop directes, le plaisir que je savais qu'elle méritait. Décollant ma bouche sans cesser l'activité des autres parties de mon corps, je lui sussurai à l'oreille :
Est-ce que je réponds à tes attentes ? Un mot de toi et je te ferai glisser la pente délicieuse du plaisir...
Attendant sa réponse, je m'attelai à la torturer de caresses érotiques, suçant le lobe de ses oreilles, lui mordillant le cou et la lèvre inférieure.