Rappelez-vous d’une chose simple : Sarkesh ne voyait pas dans les villes autre chose qu’un fatras de pierres inutiles… rien ne valait une tente ou autre chose en plein air, loin de tous ces crétins bouffis d’arrogance. Dans son campement, il était le seul maître et tout le monde le savait, ici, personne ne savait qui commandait vraiment, personne ne pouvait savoir qui flatter et les forces apparentes n’étaient pas forcément les forces réelles. Bref, c’était le bazar. Mais si Sarkesh ne venait pas ici par plaisir, mais il avait besoinde…. Quel était le terme déjà qu’il employait ? De rabatteuses, voilà ! Il trouvait que dans ce rôle, les femmes étaient meilleures que les hommes… allez savoir pourquoi, il avait toujours remarquer qu’elles donnaient davantage le meilleur d’elles-mêmes une fois qu’elles avaient été « placées » dans leur rôle…
Pour cela, Sarkesh s’était rendu compte qu’il lui fallait des prédatrices, capable de trouver, traquer, vaincre…. C’était un travail de longue haleine et il fallait de bons talents pour que ce genre de choses soient appréciables ! Il regarda un peu alentour, cherchant les démarches félines de prédateurs, cherchant les regards perçant, cherchant toute chose qui aurait pu « trahir » cette nature qu’il cherchait. Il resterait ici jusqu’au coucher du soleil, le lendemain, bien sûr ! pas une minute de plus, il a vait d’autres choses à faire et l’odeur empuantie de la ville lui donnait au cœur…
Soyons honnêtes, il ne savait pas avec précision ce qu’il cherchait, ou du moins, il ne savait pas exactement qui il cherchait, mais il restait à l’affût, suivant les rumeurs et les observations qu’il faisait à droite comme à gauche… il était sur qu’il finirait par trouver une solution valide et valable…. Mais pour le moment, ce n’était pas exactement cela, c’était davantage une erreur d’être venu qu’autre chose… il regarda d’un peu plus près ce qui se passait alentour et finalement quand la porte de l’auberge où il était assis s’ouvrit, il ne put s’empêcher de sourire en voyant les deux beautés qui entraient en ces lieux… il sentit le frisson de danger et à leur démarche, il comprit que c’était elles qu’il cherchait… il sourit et appela le serveur pour lui dire de glisser, avec un verre, une invitation aux deux beautés à le rejoindre à sa table.
Restant silencieux il attendit et réfléchit sur le « quoi dire » il sentait que ces femmes seraient dangereusement intéressantes… il fallait trouver la bonne manière de présenter les choses… en tout cas, si elles le rejoignaient, il essayerait de se montrer poli et aimable…
« Bonsoir mesdames… je dois avouer que vous voir dans ce genre de gargote est un ravissement pour les yeux…. » [/b][/color]
Il ne rajouterait rien et se tairait, attendant de voir leurs réactions…