Bac à sable > Le Tournoi

Arène Finale - Cirillia VS Sephiroth

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Enora:
Alors que se profile la fin de ce tournoi, les dieux vous réservent une dernière surprise, et pas des moindre : pour cet ultime rencontre, vous ne devrez pas seulement affronter votre adversaire et un terrain hostiles, mais plusieurs de ces terrains. En effet, pour vous départager et s'amuser une bonne fois pour toute, les dieux vous envoient cette fois dans une arène polymorphe.

Comment ça marche ? Très simplement. Chaque dimanche, au moins, le compte Observateur interviendra pour vous signifier quelle arène a été désignée pour être de nouveau la vôtre.

Prenez garde aux remous et aux modifications de terrain qu'entraînent ces changements...


Cirillia, Sephiroth, pour votre part, vous aurez à vous battre au milieu d'une arène aux aspects des mines de Rok'Dhur.



Le combat commencera à 20h30 ce soir (dimanche 22/11/15) et s'achèvera le dimanche 13 décembre à 21h, au plus tard.

Handicap de Cirillia : Ne peut avoir recours à ses signes, est brusquement atteinte de presbytie.
Handicap de Sephiroth : Est privé de sa capacité à se régénérer, a des soucis hormonaux type adolescent (bouton d'acné, voix qui se barre en c*uilles, problèmes d'humeur, incapacité de penser convenablement sur du long terme...)


... Bon couraaaage =D

Cirillia:
INTERLUDE
Dol Thuinn

« Qu’est-ce que c’est que ce truc ?
 -  Un miroir magique... Que vouliez-vous que ce soit ? »

Cirillia resta silencieuse, dubitative devant ce spectacle... Devant elle, il y avait un grand miroir, orné de runes et d’inscriptions elfiques. Quand elle avait rejoint la tour, après son altercation avec Avallac’h, représentant de Cernunnos (même si Cirillia avait de plus en plus tendance à penser qu’Avallac’h n’était qu’un Avatar de Cernunnos), afin de mettre un point final à cette entreprise, le mage l’avait conduite devant ce miroir, dans une pièce latérale.

« Il y a trois finalistes, mais les combats se dérouleront en même temps. Or, ce n’est pas un match à trois qui a été prévu, mais trois matchs différents, afin que chacun des participants puisse prouver sa valeur contre les deux autres. Reste ainsi à trouver un moyen de faire apparaître votre personne à deux endroits différents en même temps...
 -  Sacré dilemme, en effet... »

Sarcastique, Cirillia exprimait, par ce biais, toute son aversion de la magie. Cependant, elle eut soudain un doute, et se retourna vers le mage elfique, en fronçant les sourcils :

« Vous... Vous ne pensez quand même pas à... À me cloner ?
 -  C’est tentant, mais un clone n’est jamais totalement fidèle et similaire à la version d’origine. Non, je vais utiliser un sort magique très puissant, de nature divine, qui permettra de vous dupliquer. Ce miroir ne sert pas qu’à voir votre reflet, il permet aussi de synthétiser votre esprit, de copier votre âme... Vos souvenirs, vos capacités, vos pensées, vos désirs... Une copie de votre esprit, que je vais imprimer dans un corps conçu à partir de votre séjour dans le puits magique qui vous a ressuscité, suite à votre précédent combat contre Theorem.
 -  Ah... »

Elle n’était pas sûre d’avoir compris grand-chose, mais... C’était glauque.

« Ce ne sera que provisoire, votre double disparaîtra à la fin du match, et ses souvenirs s’imprimeront dans les vôtres par la suite. C’est surnaturel, j’en conviens, mais même les Tekhanes sont, dans des complexes de recherche sous-marins, en train de développer des technologies similaires. »

La jeune sorceleuse ignorait si cette information supplémentaire était censée l’alarmer ou la rassurer. Avalla’ch se retourna vers elle.

« Et donc ?
 -  Les règles sont les mêmes... Fondamentalement. Vous vous battrez avec une restriction sur votre équipement usuel, avec un handicap spécifique... Et, au niveau des particularités... Disons que votre environnement risque de changer au cours du combat. »

Avalla’ch choisit de rester volontiers évasive sur ce point... Ce qui n’était pas sans agacer Ciri’, qui considéra encore une fois le miroir. Quelque part dans la cuve verte, là d’où elle était venue, une autre Cirillia allait émerger, également convaincue, comme elle-même il y a quelques instants, d’avoir été tuée par un yéti, et d’être ramenée à la vie. Et, tandis qu’elle observait le Portail magique censé l’amener vers l’arène, un doute affreux la submergeait. Est-ce que, si elle se rendait dans la montagne où elle avait affronté ce Theorem, et si elle retrouvait la pagode en ruines... Trouverait-elle rien ou un cadavre ? Était-elle elle-même la copie d’un corps originel qui avait été perdu dans la montagne ? Dans ce cas, qu’est-ce qui la rendait légitime ? Qu’est-ce qui déterminait si elle était vraie ou fausse ?

La jeune sorceleuse se pinça les lèvres, puis laissa derrière elle ses réflexions... Et plongea dans le Portail.

Qu’elle haïssait.


FICHE DE PERSONNAGE
ÉQUIPEMENT
Même équipement que pour l’autre match final :

[*]1 épée elfique ;
[*]1 hache, qui est portée à la hanche de Ciri’ (et non à son dos, comme ses épées) ;
[*]1 couteau de lancer ;
[*]1 dague.[/list]


Ce à quoi on ajoute sa ceinture, pouvant contenir jusqu’à quatre élixirs, qui sont les suivants par défaut :

[*]Un décocté de Raffard le Blanc, qui soigne une grande partie des blessures physiques, sauf les plus graves (mutilation, par exemple, mais une hémorragie interne peut être soignée). Le taux d’intoxication pour un décocté est de 40% ;
[*]Une Forêt de Maribor, qui augmente nettement l’endurance de Cirillia, en ce sens qu’elle peut courir plus vite, et ressent moins les effets de la fatigue. Le taux d’intoxication pour cet élixir est de 30% ;
[*]Un Blizzard, l’un des plus puissants élixirs d’un sorceleur, qui augmentent toutes les caractéristiques physiques du sorceleur. Les sens de Ciri’ sont plus affutés, et sa concentration sanguine est accélérée, ce qui lui permet d’avoir des réflexes surhumains. Le taux d’intoxication est de 50% ;
[*]Un Philtre de Petri, qui augmente l’intensité des Signes d’un sorceleur (cf. catégorie ci-dessous), avec un taux d’intoxication de 30%... Élixir qui, compte tenu du Handicap, sera totalement inutile, mais Ciri’ ne le sait pas au début du combat.[/list]


Le taux d’intoxication est une notion importante, car elle empêche un sorceleur de multiplier les élixirs. En effet, chaque élixir d’un sorceleur a des effets sur son sang, et le contamine. Si le taux atteint 100%, le sorceleur meurt. Et, plus on approche de 100%, plus on sent les effets de l’intoxication. Maux de têtes, douleurs intestinales... Globalement, c’est à partir d’un taux d’intoxication de 75% que les effets commencent à se ressentir.

Le taux d’intoxication descend avec le temps, mais il descend plus vite lorsque le sorceleur médite, ou se bat, grâce à la concentration d’adrénaline.

Il existe aussi un élixir permettant de réduire à zéro le taux d’intoxication d’un sorceleur, le Miel blanc.

INVENTAIRE
Par rapport à cet équipement, Cirillia dispose aussi d’un sac à dos comprenant son inventaire. Il y a bien plus d’élixirs, ainsi que des substances alchimiques, et divers objets :

[*]1 briquet, qu’elle a récupéré auprès d’un marchand tekhan il y a quelques temps de cela ;
[*]Différents élixirs. On peut voir une liste d’élixirs possibles au lien suivant, même si cette liste n’est pas exhaustive, et que Ciri’ dispose d’autres élixirs ;
[*]Différentes substances alchimiques, accompagné d’une bouteille d’alcool fort, de la liqueur de cerise. En effet, Ciri’ peut préparer ses propres élixirs, mais la préparation nécessite une base alchimique, soit un alcool fort. On utilise généralement de la Mouette Immaculée, mais un alcool nain, comme la liqueur de cerise, fait aussi l’affaire. Néanmoins, la préparation nécessite de méditer, ce que Ciri’ ne se risque à faire que quand elle est sûre de ne pas se faire surprendre (en méditant, elle se coupe du monde extérieur).[/list]


SIGNES
N/A


FINALE
Cirillia se réveilla dans une pièce froide et poussiéreuse, avec un éclairage presque inexistant. Elle cligna des yeux à plusieurs reprises en se redressant, et regarda autour d’elle... Puis s’avança un peu, et constata, avec soulagement, qu’aucun carton ne vint se former sur sa tête. Cependant, elle n’y voyait rien, et, silencieusement, entreprit de former le Signe d’Igni, afin de s’éclairer un peu. Ses doigts formèrent le Signe, mais, quand elle les frotta.... Elle se contenta de frotter dans le vide.

*Hein ?!*

En clignant des yeux à plusieurs reprises, elle tenta à nouveau de formuler le Signe, mais, encore une fois, aucune flammèche ne vint à pousser. Se demandant si elle n’était pas en train de devenir folle, la femme tenta de former le Signe de Quen, mais, là encore, aucun halo doré ne vint l’envelopper. En grommelant, Cirillia comprit que ses Signes ne fonctionnaient plus. L’un après l’autre, elle les essaya. Igni, Quen, Aard, Axii, Yrden... Ses cinq Signes ne répondaient plus, et elle comprit que son handicap venait de là.

En soupirant, la femme se mit à marcher prudemment autour d’elle... Mais heurta alors une sorte de long rocher, qui se craqua sous son pied, la faisant déglutir.

*Non... Ce n’est pas un rocher...*

C’était un tibia ! Elle baissa les yeux, mais peinait à y voir grand-chose, et tâtonna dans l’obscurité, provoquant d’autres craquements, jusqu’à sentir le mur, puis se déplaça le long de ce dernier, tâtonnant comme une aveugle, jusqu’à sentir une torche. Elle récupéra cette dernière, puis ouvrit son sac à dos, comprenant tout son inventaire, et sortir un briquet avec des allumettes, puis s’en servit pour allumer la torche... Qui se mit à flamboyer timidement. Elle se redressa ensuite, et laissa le temps à la torche de brûler, tout en constatant quelque chose de... De très curieux aussi.

La flamme était floue... Ciri’ se frotta les yeux pendant quelques secondes, pensant avoir la berlue, puis les écarquilla à nouveau, avant de les froncer de nouveau. Oui... Elle avait du mal à voir ! Tout était flou, et elle soupira encore, en comprenant que c’était là un autre Handicap. Ah, foutus Dieux ! On pourra dire qu’ils l’auront bien fait tourner en bourrique pendant toute la durée de ce Tournoi.

En grognant, Cirillia secoua la tête, et, quand le feu commença à bien s’étendre, elle constata qu’elle était dans une petite pièce... Remplie de cadavres de nains en armure, qui avaient pris la poussière depuis longtemps, n’étant plus que des squelettes.

« Charmant... »

Pas de Signes, et elle était aveugle comme une taupe... Et visiblement dans une ancienne mine abandonnée. Se rapprochant de la porte, Ciri’ la poussa. La lourde porte en bois émit un antique grincement, l’emmenant dans un couloir taillé en pierre, très bas de plafond... Ce qui fit qu’elle heurta rapidement une poutre, et tomba sur les fesses, en émettant, comme à son habitude, une série de jurons bien sentis :

« PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !! »

Cirillia resta au sol pendant quelques secondes, en frottant son nez endolori. Elle voyait tout de manière floue, sauf ce qui était éloigné... Ce qu’elle ignorait, pour l’heure, vu que sa vision était très courte. En se redressant donc, et en veillant à faire attention à sa tête, elle avança, en tâtonnant contre les murs, voyant, ici et là, des griffes ayant impacté les murs, des portes défoncées donnant sur de petites pièces remplies de cadavres.

*Un mausolée, je suis dans un putain de mausolée, sans Quen, et sans une vision affutée. Quelle chance !* ironisa-t-elle mentalement.

La jeune sorceleuse continua à marcher. Changement de décor total avec la précédente arène, où elle avait pu bénéficier de grands espaces... Cette fois, elle était dans un endroit très étroit, tous les sens aux aguets. Une bataille avait visiblement ravagé jadis cette région... Mais elle avait l’intuition que cet endroit abandonné ne l’était pas tant que ça...

Une mine n’était jamais totalement vide.

Sayana:
Un autre flash se fit et le guerrier platine apparait à nouveau après sa victoire contre le jeune garçon des étoiles, victoire qui s’était joué de très peu. Les dieux ayant eu du mal à les départagé mais il faut croire que l’étoile de la chance brillait encore au dessus de la tête de l’es-SOLDAT. Ce dernier revint donc dans cette immense salle dépourvut de couleur, dépourvu d’environnement autre que ces immenses établis d’armes de toutes sortes. Et l’ange, toujours cet ange noir et rouge qui était là, attendant patiemment le retour du guerrier.

Il était droit, stoïque, sa lame dirigé vers le sol, ses deux mains empoignant fermement le manche de sa grande épée rouge comme le rubis. Ses ailes noires aux reflets rouges flottent librement dans les airs sous un vent inexistant. Son visage caché sous une capuche sombre, il tourne son regard vers l’ange déchu qui vient de revenir de son dernier combat. Sephiroth s’approche, le regardant alors et … attendant simplement la suite.


-Si je suis encore là, c’est que j’ai gagné je présume ?

-Tout à fait. Te voici en final mon jeune ami … Et la route n’est pas encore terminée. Le plus dur t’attend désormais Car cette final est quelque peu … spéciale. Tu vas devoir mener un double combat, en deux lieux, au même instant.


A ces mots, Sephiroth fronça ses sourcils. Être à deux endroits en même temps, était-ce seulement possible ? Mais bon, il n’oubliait pas qu’il combattait pour un dieu … et les dieux sont capable de tout n’est-ce pas ? Envoyer son combattant à deux endroits à la fois ne devait être qu’un tour de passe-passe pour cet être divin.


-Donc tu peux choisir à nouveau d’autres armes, un autre équipement à moins que tu ne restes avec tes armes actuelles …

-Je suis très bien avec mon masamune. Je repars sur le champ de bataille … Quel sera mon handicap ?

-Cela, je ne peux te le dire cette fois. Tu le découvriras durant ton combat. Alors … Si tu t’estimes prêt, tu peux partir. Bonne chance guerrier.


Et cette discussion termina sur un tout dernier flash ….



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Un nouveau flash se fait, Sephiroth apparait dans un immense couloir. Les murs étaient immense, bien taillé. On pouvait voir, ancré dans la roche, des effigies de nains dont la taille se rapprochait plus des géants que de ces créatures de petites tailles. Statues qui avaient été façonné dans le bronze ou de l’or. Difficile à dire à ce niveau là, le temps se faisait voir sur la paroi comme la poussière qui s’était accumulé. Le regard turquoise de l’homme se porte ensuite sur le sol. Il y avait là des dizaines voir des centaines d’ossements d’être humanoïde de petites tailles avec ou sans armures. Sephiroth s’abaisse doucement et ausculte le reste des corps présent …  Surement des nains qu’il se disait mais certains corps ne correspondait pas exactement à la morphologie d’un nain. Il y avait des crocs, des dents plus longues, un crâne plus difforme … C’était là le reste d’un assaut. Rien de très étonnant au final …

Sephiroth se redresse alors doucement et se met à marcher, découvrant un peu plus cet endroit bâtit et caché sous les grandes chaines de montagnes. Il trouvait un peu de tout durant sa marche que ce soit des restes d’armures, d’armes rouillés par l’âge, des os, des meubles et tant d’autres choses encore.


* J’ai du mal à croire que je suis dans une de ces fameuses mines de nains … Ou cité naine ? Un fort ? *


Ses pas continuent de le mener droit devant lui. Il finit par s’arrêter et observer l’immense pièce qu’il vient d’arriver. Il y avait là d’immenses forges. Le tout était bien évidement éteint. Des charrues un peu partout avec différents métaux à l’intérieur. Il lève son regard et peut observer différentes charges soutenues par de longues et grandes chaines d’acier. Le tout, bien évidement, laissé à l’abandon. Il devait sans nul doute s’agir là de la forge principale de la cité naine.


* Ils étaient vraiment capable de grande chose malgré leur petite taille * Pensa-t-il.


Il fronce un instant ses sourcils. Quelque chose ne tournait pas … Pourquoi il pensait cela ? C’était le genre de détails dont il se foutait royalement par le passé ! Qu’est-ce qu’il lui arrivait ? Depuis qu’il arpentait les lieux de cet endroit, il avait cette sensation … d’apprécier ce qu’il y découvrait. Comme si il s’émerveillait devant une simple fleur …


*Me dites pas qu’ils m’ont rendu à nouveau comme un gosse … Bordel. Ce serait bien ma vaine pour mon combat … d’ailleurs … il est où mon adversaire ?*


Il regarde autour de lui, difficile effectivement de trouver un adversaire dans un endroit si immense ! Et il n’avait pas trop le temps d’attendre ou de chercher cette fois ! Il devenait impatient, entêté … il avait envie de vite trouver cette personne, la meuler pour vite passer à la suite ! En espérant gagner évidement sinon ce ne serait pas drôle …


-Bon ! Dit-il à haute voix. Je ne vais pas passer par quatre chemins ! J’ai été envoyé ici pour combattre une personne ! Alors, tu vas me faire plaisir de sortir de ton putain de trou et ramener tes fesses jusqu’à moi histoire qu’on en finisse une bonne fois pour toute !!


Il avait crié haut et fort, sa voix se faisant entendre à des kilomètres vu comment les pièces étaient immenses et toutes communiquant entre elle. Même parmi les couloirs, on pouvait encore entendre la voix du Soldat. Il attendit quelques minutes et n’entendait rien … il fronce ses sourcils et se remet à parler aussi fort qu’il le pouvait.


-Et quoi ? T’as peur ?! Je serais franchement étonné de savoir que j’ai un couillon ou une chiffe molle comme adversaire ! Et je ne te raconte même pas comment je vais te le faire sentir passé si c’est le cas ! Alors agrippe tes couilles et montre ta sale face !


De là, il peut alors entendre un grondement sourd se faire dans toute la cité naine. Peu après, on entend plusieurs tintement de métaux entre eux comme si il s’agissait là de plusieurs pièces d’or qui s’entre choquaient entre elles. Avec ça, un grognement toujours plus gros, plus fort. Et ensuite vint une voix bien plus sombre.


-Quel est l’impertinent qui ose sortir Dogmar hors de son sommeil ?!


De là où Sephiroth était, il pouvait clairement voir une masse noir s’élever dans la pièce jointe. La forge et la pièce remplit d’or n’étant séparés que par quelques grands piliers et murs faites de roches. Dans la masse sombre, un immense œil s’ouvre. Sa couleur rappelant les flammes embrasant les forges anciennement active de la mine. Pas de bol … il avait réveillé un ancien dragon

Cirillia:
Les mines... Qu’elles soient humaines ou naines, elles avaient toujours été une source de travail considérable pour les sorceleurs. On ne comptait plus le nombre de fois où, en taillant trop profondément, les mineurs étaient tombés sur un nid de créatures nécrophages, contraignant les autorités à fermer l’exploitation, et permettant aux sorceleurs ou aux guildes de se ruer sur la somme généreusement avancée pour nettoyer la mine. Ciri’ en savait quelque chose, car elle s’était déjà battue dans une mine, appartenant à une cité naine, Vergen. Un combat redoutable, car les mineurs avaient creusé dans la roche, et avaient percé la paroi d’une profonde grotte jonchée de nids de putréfacteurs, avec, comme chef, un redoutable bullvore. Ce jour-là, Cirillia n’avait pas volé son salaire, le combat s’étant avéré particulièrement difficile, a fortiori dans un espace sombre.

N’y voyant goutte, la femme finit par s’arrêter, et pénétra dans une petite pièce. Aucun cadavre, mais des meubles poussiéreux. Elle s’assit sur le sol, et ouvrit son sac à dos, abritant tout son inventaire, puis farfouilla dedans, et sortit rapidement un élixir de Chat, très précieux, qui permettait de voir dans la nuit. Elle l’avala. L’élixir était très efficace, avec une faible dose de toxicité, et Ciri’ le but donc généreusement, avant d’éteindre la torche, dont la lumière devenait assez agressive. Elle laissa ensuite ses pupilles s’adapter à l’obscurité ambiante. L’élixir de Chat, comme son nom l’indique, permettait de voir comme un chat, soit d’avoir une vision diurne et nocturne. Elle cligna des yeux, se sentant mieux, puis sortit alors.

Toujours aucun bruit... Mais, plus elle marchait, et plus elle entendait des craquements, des grognements, des bruits de pas diffus filant le long des murs.

*Les morts attirent les créatures nécrophages...*

Les tombeaux mal isolés en étaient remplis, tout comme certains cimetières, ces créatures sortant la nuit, attirées par l’odeur de putréfaction, et s’en prenant aux humains qui passaient par là. Maintenant qu’elle avait une meilleure vision, elle pouvait mieux voir le décor... Et pouvait donc constater, clairement, que l’un des handicaps portait sur sa vision. Elle avait du mal à voir ses gants, mais, de loin, sa vision était relativement bonne. En revanche, pour les détails de près... Il allait falloir qu’elle fasse attention, en cas de combat, à ce que son ennemi ne se rapproche pas trop.

La torche en moins, Cirillia était aussi discrète qu’une ombre, et avançait donc, dans un couloir qui semblait interminable, et qui finit par l’amener à un escalier en colimaçon. Elle le descendit, dans un silence d’outre-tombe, et, arrivée en contrebas, poussa une petite porte, pour débarquer dans une cité naine. Elle soupira, sentant le sentiment de claustrophobie naissant s’évaporer. Une immense cité naine, qui était construite autour d’un épais trou, menant probablement à la mine. Cirillia s’avança entre deux maisons, voyant un autre escalier rejoignant la grand-rue de la cité souterraine, et qui faisait le tour de cet endroit. Elle s’avança dans cet endroit, et se rapprocha du parapet, pour voir que sa théorie était la bonne.

Un puits sans fond semblait s’enfoncer, avec une série de multiples échelles, plateformes en bois, galeries, élévateurs en bois... Les nains se laissaient descendre avec de multiples cordes pour creuser dans la roche avec un savoir qui était propre à cette vielle race. Ciri’ regarda autour d’elle, et vit de vielles affiches accrochées aux murs des épaisses maisons, avec des barricades anciennes sur les rues. Elle se rapprocha de l’une d’entre elles, et essaya de la déchiffrer... Mais constata que, quand elle était trop proche, elle était incapable de lire, ce qui l’amena à lire à distance les gros caractères :


--- Citer ---« MORT AUX BÂTARDS DE TOR’MUDD !
LA GRAND-CLEF REVIENT AUX DIGNES MEON’TRARR ! »
--- Fin de citation ---

Une affiche de propagande, visiblement... Ciri’ l’observa silencieusement.

*Tout ça ne me dit pas où trouver mon adversaire...*

Elle entendit soudain un terrible rugissement, émanant du trou, et tourna la tête, sursautant sur place, sa main venant instinctivement se poser sur la garde de son épée. Un cri terrifiant, bestial, qu’elle identifia comme un rugissement de dragon... Cirillia se rapprocha du parapet, et regarda à nouveau dans le trou... Pour voir, au loin, sur sa gauche, des reflets enflammés.

*Évidemment... Il fallait un dragon !*

En réponse à ce rugissement terrifiant, de multiples hurlements se firent alors entendre, et Ciri’ déglutit lentement, en ayant l’impression qu’un imbécile venait de mettre un pied dans la fourmilière, et de donner un grand coup dedans.

Cirillia se mit à se dépêcher, et gravit des petites marches menant sur une place centrale, de l’autre côté du puits de la mine. Elle débarqua ainsi sur un pont en hauteur, et vit, de l’autre côté, une rivière volcanique en contrebas. Le cœur de la cité naine était ainsi découpée en deux : d’un côté, le profond puits, et, de l’autre, une sorte de rivière volcanique, le pont faisant probablement office de barrage antique.

Et, depuis le pont, il y avait une passerelle menant à une grande tour, qui, peut-être, conduisait vers l’emplacement de son adversaire...

...Car quelque chose disait à Cirillia que son adversaire était probablement celui qui avait réveillé le dragon... Ainsi que toute la mine, au passage.

Ce qui n’augurait rien de bon.

Sayana:
-Un dragon … merde …


Sur le coup, Sephy s’en voulait vraiment d’avoir gueulé comme un taré en espérant amener à lui son adversaire. Il était loin, très loin de penser que les dieux seraient suffisamment cons pour les envoyer lui et son adversaire dans un lieu remplit d’ennemis probable. Pour Sephiroth c’était une perte de temps mais pour les dieux et spectateurs s’était un élément de distraction supplémentaire.

Soit … Sephiroth était toujours dans la forge et il n’avait pas encore conscience de son handicap. Il pouvait s’agir de n’importe quoi qu’il se dit alors et plus tôt il saurait de quoi il s’agissait et mieux il pourrait gérer ce combat et surtout ce dragon. Mais en plus d’entendre les grondements du dragon et ses rugissements, il pouvait aussi entendre des sons plus sourds et provenir de bien plus loin, dans le sol même. Des roulements de tambours ou quelques choses qui s’en rapproche le plus, des percussions, des cris. Plus le temps allait, plus Sephy se dit qu’il s’était foutu dans une grosse merde tout seul.

Le dragon ferma lentement et huma simplement l’air. Ses grandes narines se dilatent en respirant avant de se fermer et laisser l’air filer entre. Un ricanement se fit. Son allure serpentine bouge lentement parmi les pièces d’or où il avait établit son nid. Son long museau remplit d’écaille sombre et aussi dur que le cristal, bouge lentement. Ses yeux de feu inspectent chaque parcelle de sa chambre.


-Voilà bien des années … que je n’avais pas senti l’odeur de la viande fraiche. Autre que ces gobelins, ces vermines, ces trolls, ces orcs des terres sous-terrain. Je sens … des êtres remplit de magies. Des êtres dans la fleur de l’âge … pour des humains …. Où vous cachez-vous … je sens une femme se terrer dans les hauts-quartiers de ces anciens nains … Et un homme en pleine crise d’adolescence se croupir dans les anciennes forges. Lequel de vous deux m’a réveillé ?


Il porte son regard vers les grands quartiers puis vers la forge. Il ne voyait pas les deux êtres mais il les sentait parfaitement. Ses deux pattes de devant où étaient reliées la membrane de ses ailes jusqu’au corps bougèrent lentement en mouvant des centaines de milliers de pièces d’or. Sa queue longeait ces dernières au fur et à mesure de ses pas. Le dragon était immense, titanesque, faisant plusieurs dizaines de mètres de haut. Autant dire que ce n’était pas un adversaire à prendre à la légère. Surement était-ce la créature dont Cirillia et Sephiroth auraient le plus de mal à vaincre de leur vie.

Sephiroth restait caché derrière de grands piliers dont la pierre était taillée en finesse et dans l’art de la culture naine. Sa tête se penchait à peine pour observer ce grand lézard capable de cracher différentes flammes.


*Pourquoi j’ai gueulé comme ça déjà ?* Se demanda le platine.


Le dragon regardait attentivement autour de lui, humant encore et toujours l’air remplit de phéromone, d’hormone et différentes autres types d’informations.


-La peur, l’inquiétude. Je le sens … Et vous avez raison. Venez jusque Dogmar … Je serais ravis de vous accueillir la gueule grande ouverte. Je suis, cependant, curieux de savoir pourquoi vous êtes ici. Vous venez chercher le cœur de la montagne ? Le trésor délaissé par les nains ?

*Je m’en fiche de la richesse ! J’ai juste un adversaire à pourrir ! D’ailleurs … où est-ce qu’il ou elle se cache ? Si je pouvais l’affronter sans à avoir à affronter ce gros lézard, ce serait nickel … Je ne sais pas ce dont ce Dogmar est capable mais je le sens mal… Très mal. Cela m’étonnerait pas que j’aie de la difficulté à le vaincre … Surtout que je ne sais pas encore quel est mon handicap …  *

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