Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Et VLAN, à poil dans un éclair... [Pv. Lyra Scytha]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

KhalJ

Avatar

  • -
  • Messages: 17


  • FicheChalant

    Description
    Un mal nécessaire qui vous fera du bien... Ou pas.
Un éclair déchire le ciel, immobilisant au passage les gouttes d'une pluie torrentiel sur un ciel noir et sinistre. le fracas du tonnerre rebondi follement entre les murs d'une ruelle minable en cul de sac et déserte...

Déserte ?

Si vous étiez noctambule vous le verriez, il est tapi au fond d'un ancien local poubelle. Avec l'alcool il avait réussi a dormir malgré le bruit assourdissant de la pluie sur la tôle défraîchie qui lui servait de toit. Mais l'éclair qui était tombé dans les environs le sortit d'un coma éthylique imminent... Il poussa un grognement incertain en sentant ses poils se dresser sur son corp et jeta un oeil hagard sur la ruelle lorsqu'un autre éclair l'aveugla complètement et qu'un bruit effrayant déchira l'air autour de lui en lui laissant un sifflement persistant et particulièrement désagréable dans les oreilles. La montée d'adrénaline le fit presque entièrement dessaouler, la foudre a frappée à quelques mètres à peine du clodo, il s'était redressé sur son cul, dos au mur...

Encore un éclair, plus lointain celui-ci, et il dit

- Putain c'est quoi ça ?

Il avait eu l'impression de distinguer une forme étrange et luisante à l'endroit même où l'éclair avait frappé. L'homme se frotta les yeux, comme pour les aider à retrouver un peu d'efficacité après l'aveuglante blancheur mais il n'arrivait pas a y voir assez bien...

Je ne suis que douleur lorsqu'on me fait voyager sous cette forme. Certes c'est du rapide, instantané même, mais ça fait un mal de chien bordel

- Madar Chhod !!!
Criais-je en levant les yeux au ciel en suspendant mes gestes.

- Vous ne pourriez pas me demander non ? Mais non, il faut me balancer dans un éclair comme ça... Et je vous signal qu'un type à poil en pleine ville ça fait louche bande de…

Je retiens de justesse le gros mot qui allait sortir de ma gorge en feu, éviter d'insulter un plus puissant que soi, c’est une règle de base dans mon monde. Et dans pas mal d’autres mondes non ?

Sans déconner, juste au moment où j'allais... Hum, passons. Je peux voyager par mes propres moyens vous savez ? et tout habillé en plus. Mais les dieux sont comme ça, ils ont tendance a abuser de leur autorité et ils adorent te balancer en mission sous cette forme. Un orage au départ, un autre à l'arrivée et vlan, ils te balance dans un éclair bien ciblé. Tu te retrouve nu comme un ver, légèrement fumant parce que tes fringues ont littéralement brûlées directement sur ta peau, et prostré sous l'eau généralement bien glacial d'une grosse averse orageuse.

A genoux sur le bitume, il ne me reste que mon talisman autour du cou et mes deux poignets de force, ça brûle pas bien ça. Par contre, ma main droite s'est posée sur un tesson de bouteille, je saigne. Je récupère quelques secondes et me redresse lentement en râlant un peu tellement j'ai mal partout. Je jette un regard circulaire et j'aperçois un humain à l'air un peu ahuri sous une tôle à quelques pas de là. Il plisse les yeux pour essayer de percer l'obscurité sans vraiment y parvenir. A la lueur d'un éclair il m'aperçois et jure... Bon, va falloir que je m'occupe de lui. Il a pas l'air bien dangereux, ce n'est qu'un pauvre bougre, on dirais un intouchable de chez nous... mais en pire.

Je m'approche de lui, il a vraiment du mal à me voir on dirait, la haut dans le ciel un éclair passe encore et là je suis sûr qu'il m'a bien vu, il a la bouche ouverte et les yeux exorbités, je dois pas être son genre... je me plante devant lui, trempé, dans ma jolie tenue d’Adam en disant

- Toi c'est pas ton jour...

- Hein ? Putain t'es qui toi connard !
Me répondit-il avec une voix plus rocailleuse qu'un torrent de l'Himalaya

- Appel moi Khal Jakal... dis-je ...connard
Ajoutais-je avec une demi-seconde d’hésitation comme si c'était une formule de politesse. Ils avaient une drôle de façon de parler dans ce pays.

- Et je suis le type à qui tu vas donner ton pantalon

je pourrais le lui prendre de force mais je pense que la menace suffira et je le regarde droit dans les yeux pour qu'il comprenne bien que je ne plaisante pas. La pluie a déjà cessée et les nuages noirs commencent déjà a s'étioler rapidement laissant passer les premières lueurs du matin, c'est comme ça les orages divins, ça disparaît aussi vite que c'est venu, je suis sûr que vous en avez déjà vu non ? Le type me regarde, il ne fait pas le fier mais il a toujours l'air passablement ahuri, il dit

- Quoi ? P'tain j'entends rien... m'a rendu sourd ce putain d'orage de merde, qu'est ce tu dis mon pote ?

Je passe une main devant lui pour effacer les acouphènes dans ses oreilles et je répète sur le même ton trop paisible pour être rassurant.

- Je suis Khal Jakal et tu vas me donner ton beau pantalon blanc. Tu entends... connard ?

La menace n'exclue pas la politesse mais elle est définitivement étrange cette formule de politesse

- Ha, ça y est, ça siffle p'us... Oui... Merde heuuu... tout c'que tu veux mon pote mais t'énerve pas hein ? J'peux te faire une proposition ou faut pas discuter ?
Dit-il en me regardant d'un air assez inquiet mais toujours légèrement embrumé.

- Dis toujours...

- Si tu m'laisse fouiller la d'dans j'crois que j'ai c'qu'il te faut
Dit-il en m'indiquant un vieux caddy à coté de lui.

- Pas d'imprudence petit homme, tu pourrais le regretter, mais vas-y, fouille...

L'homme se redressa et se mit a farfouiller la tête dans le caddy pendant quelques instant en marmonnant entre ses dents, enfin celles qui lui reste. Il fini par s'écrier en brandissant un jean dans ses mains noueuses.

- Tiens mon pote... Cadeau... j'l'ai trouvé l'autre jour mais il est trop grand pour moi, vu tes cuisses j'pense qu'il devrait t'aller à toi... et il est propre... enfin presque, c'est pas un palace ici.

Je prends le jean des main de l'homme et l'enfile, c'est encore un peu juste au niveau des cuisses mais ça fera bien l'affaire.

- T'es moins bête que tu en a l'air toi

Je lui prends l'écharpe qu'il a autour du coup sans qu'il proteste et l'enroule autour de ma main blessée.

- mais tu as vu des choses que tu ne devais pas voir... Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi ?

- Hooo putain nooon... j'ai rien vu moi... de quoi tu parle mon pote ? Je suis qu'une raclure moi, j'ai rien vu j'te dis... Merde fait pas l'con...

Il a l'air effrayé, j'avance lentement ma main valide vers sa tête en me concentrant alors qu'il me supplie de ne pas lui faire de mal en jurant tout ce qu'il peut. Je crois bien que je connais tout les jurons de cette langue si étrange maintenant.

Un petit flash part de ma main et l'homme s'écroule comme un pantin désarticulé.

Il ne le sait pas encore mais si un jour j'ai besoin d'aide ce type sera prêt à se sacrifier pour moi, en attendant il se réveillera avec une gueule de bois carabinée et son dernier souvenir restera la cuite qu'il a prise cette nuit, pour lui, je n'existe pas encore.

Je tourne les talons et pars tranquillement vers les lumières de la ville qui s'éveille. Je suis un avatar de Meghnath, mage, guerrier et archet redoutable, mes flèches sont des serpents. J'ai défais Indra, un dieu védique pourtant réputé invincible, c'est vous dire. Mais je suis un sujet de Ravana, et celui là, croyez-moi sur parole, vous n'êtes vraiment pas pressé de le connaître... Sur ce, voyons ce que nous réserve le coin et pourquoi ont m’envoient ici. Et d'abord c'est où ici ?
« Modifié: dimanche 02 juin 2019, 00:45:23 par KhalJ »

Lyra Scytha

Dieu

Re : Et VLAN, à poil dans un éclair... [Pv. Lyra Scytha]

Réponse 1 dimanche 02 juin 2019, 08:33:55

L’orage s’annonce fort cette nuit là. Les nuages se rassemblent, une pluie battante s’abat sur la ville. Kyoto semble trembler toute entière sous le déferlement des évènements. Sa capuche sur sa tête garde, pour un temps, ses cheveux au sec, loin de la pluie qui s’abat avec un fracas encore jamais vu. Elle n’a pas peur des éléments, ni des éclairs. La foudre l’effrayait auparavant, à présent, il lui semble que ce déferlement provient de démons ou d’anges. De dieux ? Elle n’en sait rien. La belle enfant à présent trempée par la pluie frémit sous ses vêtements. Le chaos règne, des hommes se hâtent pour s’enfuir loin de cette pluie qui les menace eux et leurs précieux documents dans de petites mallettes de cuir. Ils pressent le pas pour rentrer vite au sec. Elle, elle n’est pas de ces gens là. Elle aime ce chaos, entendre les gens marcher dans la pluie… Sentir l’eau froide sur son visage. Ses lèvres sont mouillées par la pluie, soudain. Un flash. Un éclair vient de foudroyer juste à côté de son immeuble où elle est perchée. Prise de court, elle crut basculer. Fort heureusement elle n’est pas au bord du bâtiment, elle est accroupie à observer l’horizon. Sa curiosité ainsi attisée, elle se couche à plat ventre pour observer la scène en contrebas. Elle n’entend pas leur parole. Mais la vue d’un homme sans vêtement… La titilla encore un peu dans sa curiosité. Il semblait… Provenir de l’éclair. La pluie tombait encore, elle essayait d’écouter… mais vint le tonnerre et elle sursauta à cause du grand bruit. Ses oreilles sifflaient, elle déglutit légèrement et posa ses mains sur ses oreilles puis ses yeux sur les deux interlocuteur, en bas. L’homme qui provenait vraisemblablement de l’éclair venait d’obtenir un pantalon et… il s’était approché… Elle ne vit pas ce qu’il avait fait à l’autre homme. Tout ce qu’elle savait c’est qu’il était tombé, mort ou endormi. Elle ne le savait pas.

La belle étira un sourire curieux. Malicieux. Bien loin d’être effrayée. Sous sa capuche, elle avait presque oublié ses frissons et cette potentielle maladie qui allait bien vite revenir à la charge. Elle déglutit nerveusement. Son corps était trempé, elle entra dans l’immeuble après avoir repéré vers quel endroit se dirigeait l’homme. Elle se dépêcha. Si elle le perdait, elle allait s’en vouloir ! Lyra sauta les quelques marches pour gagner du temps. Se hâtant, elle vola un parapluie en passant dans la cage d’escaliers. Elle ouvrit le parapluie, toute grelottante de froid. L’orage avait cédé la place à une pluie torrentielle seulement, elle marchait vite, dans la direction où il était allé. Observant à droite, à gauche. Elle avait perdu sa trace. Une silhouette au loin lui redonna espoir et elle se mit à courir. Curiosité, tu la perdras… Elle observe les hommes se lever de bonne heure, la lumière commence à revenir. La pluie persiste malheureusement. Elle plisse les yeux légèrement. Elle ne dort pas beaucoup en règle générale, mais là, elle venait de faire une nuit blanche. Elle aperçut une bien vilaine ombre du coin de l’oeil. Une voix l’interpella. Elle l’ignora. Des pas se firent plus pressants près d’elle. Elle se mit à courir pour fuir ce fantôme du passé qu’elle préférerait oublier. Elle le sema dans une ruelle en sautant par-dessus un mur de bois. Malheur, celui qu’elle suivait venait de passer devant la ruelle. Elle resta dans les ombres matinales… Frémissante. En sauvage nymphe elle resta à l’abri des regards, laissant l’homme passer, un sourire aux lèvres… Ses jambes froides et tremblantes reprirent leur marche après avoir attendu une vingtaine de secondes… Elle s’engouffra dans la rue qu’il avait suivi. Et entendit à nouveau cette voix… N’avait-il donc pas compris qu’elle était en plein dans une mission qui, si elle n’était pas accomplie, serait certainement une souffrance de l’esprit ? Elle fit volte-face vers lui.

Bon, écoute, tu me lâches ou je t’éviscère sans sommation?

Leurs regards se foudroyèrent mutuellement. Il murmura quelques mots elle recula et s’éloigna. Avec cet… espèce de… De fauteur de troubles dans l’équation, elle était certaine que cette mission de poursuite allait mal se finir. Visiblement, elle était dans l’incapacité de se débarrasser de ce pot de colle qui avait foutu treize ans de sa vie en l’air. Elle se tourna brusquement à nouveau et s’approcha. Elle le pointa du doigts, pile entre les deux yeux, le regard emplit de colère.

Dernier avertissement, disparaît de ma vie ou que te promets que toi aussi tu vas passer par-dessus le pont.

Comment as-tu fait pour être en vie?

Elle perdit contenance, hésitante, elle ne savait toujours pas comment elle était en vie. Et voilà qu’il confirmait ses peurs et ses craintes. Elle avait tout simplement disparu ce jour-là. le jour où il l’avait jetée du pont. Le jour où il avait prouvé qu’il la détestait. Elle le poussa alors. Les yeux remplis d’une haine viscérale et débordante de fureur. N’ayant pas répondu, elle pesta contre lui et se tourna vers l’homme qu’elle suivait qui avait visiblement disparu. Elle serra les poings… Il avait encore réussi à foutre en l’air un de ses plans. Elle se tourna, son paternel n’était plus là. Elle posa sa main sur sa tête… peut-être ferait-elle mieux de dormir la nuit. Elle s’avança dans la rue, ce chat de gouttière grondait intérieurement, agacée, énervée. Elle était facilement irritée cette demoiselle. Mais elle avait définitivement perdu l’homme qu’elle suivait. Elle posa son dos contre le mur trempé, leva les yeux et se maudit une fois encore. Après un long moment à attendre, à ressasser et à s’insulter de tous les noms… La belle entra dans un bar, posa son parapluie à l’entrée et observa le barman. Un ami. Il la fit entrer dans l’arrière du bar et elle put voler quelques vêtements. Une tenue de barmaid notamment. Elle était parvenue à attraper un tee shirt également, mais pas de sous-vêtements, problématique hm. Ce n’était pas foncièrement pratique comme tenue, mais au moins c’était élégant. Elle remercia son ami et s’installa au bar…

Qu’est-ce que tu fous là ?

Elle prit un verre d’eau et but d’un air dépité. Il la connaissait depuis quelques mois déjà et, à voir sa tête, elle était déçue d’elle-même. Son visage se renfrogna et elle posa ses coudes sur le comptoir. Sa tête dans sa main.

J’ai perdu quelqu’un que je suivais. Il est grand, massif et torse nu.

Il a des bracelets de force ?

Elle hésita, songeuse et hocha la tête légèrement, positivement.

Il vient de passer.” Elle faillit recracher toute l’eau qu’elle avait dans la bouche sur son ami, elle tourna le regard vers la rue et elle le remercia vivement. Elle sortit en trombe… Elle attrapa son parapluie et l’ouvrit. Elle reviendrait récupérer ses vêtements plus tard, pas le choix. La belle se sentait mieux dans ces habits secs… Elle espérait simplement que le tee shirt allait empêcher que… son chemisier soit mouillé. Pour l’instant, tout était sec.  Adoptant une démarche tout à fait décontractée, tout à fait crédible d’ailleurs, elle continua de suivre l’homme et, bientôt dans une rue peu fréquentée, elle l’interpella de sa voix légère, pas foncièrement grave, ni aigu, juste agréable.

... Vous cherchez quelque chose ici ? Peut-être puis-je vous aider ? Un homme ainsi vêtu par temps de pluie ce n’est pas quelque chose de commun.

A bien y réfléchir, cette tenue était peut-être un peu trop serrée, sa taille s’affinait. Sa poitrine était magnifiée par un chemisier blanc, léger. Par-dessus se trouvait un gilet noir, fermé à la taille, qui gardait de fait, sa poitrine en valeur sans la masquer, et elle avait un pantalon noir magnifique, impeccable. Lyra, parmi les interpellations que tu as fait, celle-là est certainement LA PIRE. Elle lui adressa un sourire léger. Peu habituée aux interactions sociales, elle essayait tout de même d’être … naturelle ? Son visage était apaisé, même si elle redoutait que son père revienne à la charge dans peu de temps. En posant ses yeux de cristal sur le dos de l’homme, elle sourit. Pour l’instant, elle voulait assouvir sa curiosité. Elle était bien belle ainsi vêtue, cette jeune adulte. Mais encore une fois, pour passer inaperçu, ce n’était pas la meilleure des solutions… 

KhalJ

Avatar

  • -
  • Messages: 17


  • FicheChalant

    Description
    Un mal nécessaire qui vous fera du bien... Ou pas.

Re : Et VLAN, à poil dans un éclair... [Pv. Lyra Scytha]

Réponse 2 lundi 03 juin 2019, 11:27:46

De par sa nature divine, Khal parle toute les langues, même si il est parfois maladroit dans leur usage bien sûr. Connaître une langue ne vous imprègne pas complètement de la culture qui l’utilise. Par contre il y a très peu d’endroit où l’on parle le japonnais, alors à moins qu’il ne soit tombé sur un étranger, il est probablement au japon.

Étant plutôt grand, il avançait d’un bon pas, n’importe quel lieux public ferait l’affaire, il fallait qu’il croise du monde. L’idéal serait un bar ou quelque chose dans le genre mais à cette heure si matinale c’est pas gagné… Il lui fallut marcher un bon moment avant de croiser qui que ce soit, cela ne fit que confirmer qu’il était bien au Japon. Mais où, ça il ne le savait pas encore. Ça ne l’inquiète pas plus que ça, ce sont des choses qui sont très facile à savoir.

Non le plus compliqué dans sa situation, sera de comprendre pourquoi il a été envoyé ici. Les dieux ne faisait jamais l’effort d’expliquer quoi que ce soit, mais il savait d’expérience que c’est un truc important. Un truc qui nécessitait qu’il vive dans le coin pendant un temps assez long, la dernière fois cela avait duré presque 2 ans. Ça pouvait être un poil plus court, minimum quelques mois, mais ça pouvait surtout être beaucoup plus long. Un de ces compatriote était resté 76 ans avant de pouvoir accomplir sa mission. Bon il s’agissait de créer une dynastie en épousant une princesse et tout et tout, ça prend du temps, et ce n’est qu’une fois qu’il avait accompli sa tache que la réalité de la mission lui fut révélée.

Bordel, il avait quand-même bien les boules, en fait quand ils l’on balancé dans l’éclair, il était pas vraiment très habillé, et en excellente compagnie si vous voulez tout savoir. Une de ces plus fervente admiratrice était sur le point de lui montrer à quel point elle appréciait son lingham pour la troisième fois de la matinée. Je vous passe les détails mais il était drôlement bien dans sa vie d’avant. Mais c’est comme ça, inutile d’espérer faire machine arrière, sauf si il tenait à mourir dans d’atroces souffrances.

La plupart des personnes qu’il croisait était soit passablement éméchées, soit fraîchement réveillées. Les commerces commence à ouvrir, certain bar ferment leurs portes alors que d’autres ouvrent à peine. Il a beau ignorer tout de cette ville, il commence à comprendre qu’il est dans un quartier plutôt pauvre, enfin il faut espérer, sinon c’est tout le pays qui est dans la merde si c’est partout pareil. Où que ce soit dans le monde, une ville au petit matin fait se croiser les couche-tard et les lève-tôt. Le premier bar dans lequel il rentre n’est peuplé que de poivrot, il ressort aussi sec et trace ça route.

Une voix de femme l’interpelle, ce n’est pas la première fois depuis qu’il marche dans les ruelles du coin, mais celle-ci n’est pas déformée par l’alcool, et surtout, elle est douce à ces oreilles, une belle voix de femme… Alors il se retourne en s’arrêtant… Il toise de haut en bas une jeune femme bizarrement habillée, jolie, très jolie même, mais elle le regarde d’une drôle de manière.

- Question fringue vous n’êtes pas mal non plus

Dit-il avec un petit sourire en coin en lorgnant sur sa poitrine qui ressort d’un blanc éclatant alors que le reste de sa tenue est toute noire. Puis il enchaîne presque machinalement :

- La pluie va bientôt cesser, mais oui je cherche un endroit où prendre un thé avec de quoi manger si c’est possible.

Son affirmation sur la météo pourrait paraître étrange mais il sait exactement quand la pluie va cesser et en effet, elle est en train de s’arrêter. Il détail le visage et la silhouette de la jeune femme, elle est à son goût, exotique, selon ces critères à lui, mais désirable. Si elle veut qu’il l’honneur, il ne refusera peut-être pas, tout dépend de son humeur et de l’attitude de cette femme.

Khal est très demandé dans son pays, cela ne lui viendrait jamais à l’idée de ‘courtiser’ une femme, en tous cas il ne conçoit pas les choses de cette manière. Il est vu comme un symbole de virilité et de fertilité, presque toutes les femmes le désire, mais n’étant pas humain, presque toutes les femmes le craigne aussi. Se faire prendre par lui est censé rendre fertile et il n’y a pas tromperie. Il ne peut être considéré comme un amant humain avec qui les femmes tromperaient leurs hommes. Non, ce serait même parfois l’inverse, certain indiens considère que c’est un honneur pour eux que leur femme soit rendue fertile par lui. Mais pour l’heure ce n’est pas sa préoccupation première. Cette jeune femme lui propose de l’aide et il va l’accepte. Il préfère rester un poil énigmatique pour le moment et ne pas trop se dévoiler alors il demande :

- Je viens d’arriver en ville, vous êtes d’ici ?

Lyra Scytha

Dieu

Re : Et VLAN, à poil dans un éclair... [Pv. Lyra Scytha]

Réponse 3 mardi 04 juin 2019, 10:26:01

Il la détaille, la scrute, son regard semble la percer à jour, elle ne réagit cependant pas. Forte d’esprit, elle ne se laisse pas manipuler facilement ni même ne se laisse tomber dans les bras du premier venu. Elle en aurait bien besoin cependant, cette demoiselle. Elle se sent comme… déshabillée par ce regard. Et pourtant elle le soutient avec un sourire à demi malicieux, à demi aimable. Elle détaille les traits de son visage surtout la cicatrice de l’homme en face d’elle. Elle croise les bras sur sa poitrine pour qu’il arrête de lorgner cet endroit. Lorsque leurs regards se croisent à nouveau, elle semble afficher un semblant de provocation soulignée par un calme parfait. Elle n’a pas peur de ce qui peut lui arriver, elle a passé l’âge d’avoir peur des hommes. Elle n’allait pas lui courir après. Elle s’amuserait. Elle détourne les yeux au premier compliment, elle n’aime pas les compliments. Pourquoi ? Question d’habitude. Et de mauvais souvenirs. Elle décroise les bras et écoute avec intérêt ses paroles.

La pluie ?

Comment pouvait-il donc savoir que la pluie allait cesser ? Elle observa les gouttes sur son parapluie se faire plus rares, plus petites également. Météorologue ? C’est possible, mais habillé ainsi, un peu moins. Elle plisse les yeux légèrement, le visage tourné vers la droite, le regardant uniquement du coin de l’oeil. Elle hausse un sourcil et s’approche doucement.

Je peux vous conduire dans un des plus charmants cafés de Kyoto si vous le désirez… En revanche, une question taraude mon esprit… Comment…

Elle écouta les gouttes s’échouer sur son parapluie. Elle secoua la tête de gauche à droite. L'ésotérisme la fascine, vraiment. Mais à moins que ce soit une sacrée coïncidence… Elle bougea nerveusement la jambe, témoin de son intense réflexion. La seule créature qu’elle voyait dans son esprit avec ces origines et ces caractéristiques est… un djinn. Il faudrait vraiment qu'elle bosse un peu plus les créatures de mythologie car elle sait pertinemment que ce n'est pas ça. Elle efface alors l'idée du djinn dans sa tête. Il fallait qu'elle reste ouverte à n'importe quelle possibilité. Elle arrêta de bouger et, leva l’index sans le regarder, un index ganté de cuir noir. Lyra abattit ses cils sur l’homme, la diablesse étira un sourire.

Comment avez-vous fait pour savoir que la pluie allait cesser ?

La belle lui fit un signe de tête pour qu’il la suive alors qu’elle s’en allait vers le quartier où se trouvait le café, en réalité c’était un restaurant qui proposait restauration et coin pour discuter. Lyra s’avança et songea, elle replia son parapluie lorsque la pluie fut arrêtée. Elle ralentit un peu l’allure pour qu’il puisse se mettre à côté d’elle. Dès lors, elle parut songeuse.

Disons que je suis née ici mais j’ai des origines américaines.

D’ailleurs, elle avait un accent très léger qui restait et pimentait un peu ses paroles. De ses yeux aux éclats redevenus cristallins, elle le zieuta de côté, le menant à travers les rues. Sans aller trop vite, sans être trop lente non plus.

Et vous donc d’où venez-vous ?

L’humaine baissa les yeux légèrement. Vers ses pieds, elle essaya de se remémorer le chemin le plus court sur le sol plat. Elle pourrait bien l’emmener sur les toits, mais elle ne pensait pas que c’était une bonne idée. Elle s’apprêtait à aller dans une direction et entraperçut une silhouette qu’elle ne voulait pas voir. Une ombre qui lui sourit. Elle bifurqua à gauche en l’invitant à le suivre.

Je me nomme Lyra Scytha, enchantée… hmm.?

Elle passa dans une ruelle barrée par un mur de bois. Elle croisa les bras. Elle poussa d’ailleurs un soupir léger. Un léger souffle entre ses lèvres humides, à peine perceptible… Son visage se détourna alors pour observer son interlocuteur.

Le chemin le plus rapide est celui-ci, c’est le moins sûr en revanche. J’ose espérer qu’un peu de sport ne vous effraie pas.

Elle tira la langue imperceptiblement, furtivement et elle prit un peu d’élan, posant son pied sur le bois, elle attrapa le haut du mur de bois et se hissa sur le haut de la palissade. Elle sourit et se tourna vers lui, tournée vers lui. Elle avait bien entendu jeté son parapluie par-dessus la palissade auparavant. Elle plissa les yeux, les jambes croisées, elle lui fit un signe de main pour qu’il la rejoigne, un sourire joueur hantant son joli minois. Elle sentit que cette journée allait être pleine de sous entendus et cela l’amusait déjà. Ses yeux ne quittaient pas ceux de l’homme, une main sur la palissade, l’autre tendue vers lui.

KhalJ

Avatar

  • -
  • Messages: 17


  • FicheChalant

    Description
    Un mal nécessaire qui vous fera du bien... Ou pas.

Re : Et VLAN, à poil dans un éclair... [Pv. Lyra Scytha]

Réponse 4 mercredi 05 juin 2019, 10:50:33

Elle ne répond pas tout de suite et un petit sourire discret s’étire sur les lèvres de Khal, elle est drôle cette petite, tantôt elle bombe le torse, fière, la seconde d’après elle croise ses bras sur sa jolie poitrine, pour les décroiser à peine quelques seconde plus tard. 162 ans à vivre au milieu des humains ça vous donne quelques avantages lorsque vos sens sont aussi affinés que les siens. En tant qu’Avatar, il n’est qu’un dieu dans un corps d’humain, mais un corps et un esprit au maximum de ses capacités, si les hommes savait de quoi ils sont capable lorsqu’ils sont en pleine possession de leurs moyens, ils auraient moins peur de l’inconnu, et ils prendraient bien mieux soins d’eux. Mais ce n’est pas le sujet, il sort de ses pensées pour l’entendre parler d’un bar, mais quelque chose la turlupine...

Le langage corporel est universel, tout chez cette fille parle d’elle, de son courage, de sa pudeur contredite par son envie de quand-même plaire un peu, de ses doutes ou questionnements lorsque ces yeux partent en haut à gauche, et de sa curiosité aussi lorsqu’elle se met à le regarder droit dans les yeux pour attendre sa réponse à lui avec un peu d’impatience, comme en témoigne sa jambe qui bouge nerveusement. Elle est vive.

- Oh ça, ce n’est rien, disons que j’ai un don pour ça… Et beaucoup de chance aussi.

Ajoute-t-il avec un petit sourire totalement innocent alors qu’il est en train de dire un demi-mensonge. Si il sait pourquoi la pluie va s’arrêter avec autant de précision et de certitude, c’est évidement parce qu’il sait comment et pourquoi cet orage c’est formé, il ne peut que se dissoudre maintenant qu’il a eut son utilité. Et demi-mensonge car encore une fois, avec les sens qui sont les siens, sa sensibilité aux phénomènes naturels est exacerbée. La météo à court terme est ainsi assez lisible on va dire, mais il analyse ça plutôt comme une des infos supplémentaires dont il dispose, et pas vraiment comme un don.

La fille lui fait signe de le suivre, ce qu’il fait bien sûr, et là encore, il apprend quelques petites choses sur elle. Des soucis avec son enfance ou sa jeunesse, une ombre était passée sur son visage pour répondre sur ses origines, un sujet qu’elle n’avait pas vraiment envie d’aborder se dit-il, il n’avait aucune raison de le faire d’ailleurs, juste il retenait l’info.

- Américano-Japonaise donc, intéressant. Les Etats-Unis n’ont pas trop la côte par chez moi, trop impérialiste peut-être… J’arrive des Indes, de Jaipur précisément, dans le Rajasthan vous connaissez ?

Elle devient hésitante tout à coup, elle semble guetter quelque chose… Puis le fuir, c’est assez déroutant. Il remonte sa garde, il y a quelque chose qui la perturbe et ce n’est peut-être pas bon signe. Il est presque immortel mais ce n’est pas une raison pour chercher les problèmes. Ce corps est aussi sensible à la douleur qu’il l’est de tout le reste. Très sûr de lui, de sa force et de ses quelques pouvoirs en cas de besoin, Khal accueil à peu près tout ce qui peut lui arriver avec le détachement et le flegme d’un homme qui ne craint absolument rien ni personne, dans l’univers des humains en tous cas.

- Oh heu enchanté Lyra, vous pouvez m’appeler Khal

Il reste impassible et détendu, mais il est évident qu’elle a décidé de changer d’itinéraire, en quelques foulées plus empressées que les autres on se retrouve dans un cul de sac, prise au piège ? Il ne sait pas ce qu’elle fuit, il n’a rien vu, mais elle fuit c’est certain… Une peu de sport ? Moui ça c’est possible mais pourquoi se demande-t-il.

Décidément cette petite est déjà pleine de surprise, pas le temps de répondre que la voilà qui grimpe sur la palissade, une vraie petite féline… Il pourrait défoncer la palissade d’un seul coup de pied ou sauté dessus d’un seul bond, mais inutile de lui mettre la puce à l’oreille, certaine personne n’aime pas du tout l’irrationnel, d’autres sont suffisamment pervers ou effrayées pour avoir de très mauvaises réactions. Quoiqu’il en soit, il a depuis longtemps prit l’habitude de cacher sa condition et ses pouvoirs avant de savoir à qui il avait à faire.

Avec sa corpulence il ne devrait pas être aussi agile qu’elle, alors il prend quelques pas d’élans et grimpe lourdement sur la palissade en attrapant la main de la fille comme si il en avait besoin. Il pousse même le simulacre jusqu’à faire comme si il était obligé d’atterrir malencontreusement un peu trop collé à elle, en même temps c’est pas bien large là-haut. Son épaule presque calé entre ses seins, c’est tout son bras qui frotte sa poitrine en remontant, tiens, elle a pas de soutifs remarque-t-il en souriant intérieurement, tout les petits plaisirs sont bon à prendre n’est-ce pas ? Il fini de se redresser et gardant sa main dans la sienne il la tire à son tour pour la remettre debout pratiquement dans le même mouvement en se tenant d’une main puissante sur la gouttière qui dégringole le long du mur.

Ils se retrouvent tous deux debout collés l’un en face de l’autre. Elle fait toute petite à côté des presque 2m de haut tout en muscles de l’homme. Le bras qui tient la gouttière passe par dessus l’épaule de la jeune femme dont le menton levé vers le visage de Khal, se trouve à peu près à hauteur de sa poitrine nue à lui. Il avait lâché sa main, la laissant s’accrocher où bon lui semblait maintenant qu’il était stabilisé.
Il profite de cette grande proximité, non pas pour la peloter, tant qu’elle ne lui demanderait pas de la prendre il ne ferait rien dans le genre, mais pour lui demander yeux dans les yeux :

- Qu’est-ce que vous fuyez Lyra, ne me dites pas que les meilleurs bars se trouvent sur les toits, je ne connais rien à cette ville mais je ne vous croirais pas quand-même...

Lyra Scytha

Dieu

Re : Et VLAN, à poil dans un éclair... [Pv. Lyra Scytha]

Réponse 5 vendredi 07 juin 2019, 20:35:49

Perchée sur cette palissade, elle l’attend. Pendant toute la durée de cette marche, elle avait senti des regards sur elle. L’enfant devient sans aucun doute un brin paranoïaque dans ce quartier, un peu agoraphobe également. Comment donc savoir s’il est là ou pas ? Comment donc ne pas avoir peur d’un fantôme ? D’un spectre qui l’a détruite ? Son rythme cardiaque est rapide, mais rien en apparence, à part ses yeux, ne montre sa crainte extérieure. Durant leur marche, elle avait songé. Elle n’était jamais allée en Inde, aussi avait-elle secoué négativement la tête à sa question et ponctuer par un “Malheureusement non, je n’y suis jamais allée. Et aussi étrange que cela puisse paraître, je ne cautionne pas non plus l’influence et la suprématie américaine sur le monde. Sans doute suis-je influencée par le courant de pensée ici.” Elle songe à ses anciennes paroles, simplement de la chance ? Hmph. L’ésotérisme existe, elle le sait ! Elle est bien trop fasciné par cela, mais… Peut-être que cela lui portera préjudice… à force de voir des monstres et des démons à tous les coins de rues, ils allaient devenir rares.

Elle décida donc de ne pas répondre à ses paroles. La chance, elle n’y croit pas. Le destin non plus, sauf si les coïncidences sont de plus en plus ambiguës.La féline, ainsi montée sur la palissade de bois, attrape la main de l’homme et le remonte. Avait-il vraiment besoin d’elle ? Elle n’en sait rien. Elle ne veut pas le savoir. Lyra veut juste partir de cet endroit. Oui, la seule chose qu’elle veut, c’est disparaître loin de l’ectoplasme qui hante ses nuits, loin, oui, loin de l’enfer. Elle ne tique pas au contact de l’épaule, en revanche, à celui du bras, elle eut le réflexe de reculer légèrement le haut de son corps, bien que la proximité était obligatoire ici. Entre les deux édifices. Relevée par l’homme, elle est collée à lui, incertaine, soudain. Son regard ne croise pas encore celui de l’homme, elle garde ses incertitudes pour elle. Lorsque ses yeux remontent vers ceux de l’homme, elle affiche un sourire léger. Faux. Un sourire vainqueur pour effacer sa gêne. Elle ne rougissait pas, seule une chose la trahissait à nouveau, ses yeux qui ne savaient plus sur quoi se poser. Ils alternaient entre les deux iris de l’homme, mais elle n’en voyait presque pas la pupille. Ils étaient… Sombres. Profonds.

Lyra n’était pas petite pour une femme, elle faisait un mètre soixante-quinze. Malgré tout, face à un tel colosse, elle était impressionnée. Apeurée ? Certainement pas. Elle n’avait peur de rien. Pas même de la mort. B-bon, peut-être d’une personne oui. Cette proximité la tend, ses muscles, notamment du dos sont contractés, elle fixe Khal d’un air de défi. Il la domine de sa puissance physique, elle le surplombe par sa détermination. Elle refuse de vaciller face à un homme, ça non ! Jamais. La belle est tendue, son visage impassible se noie dans une expression de neutralité frustrante. Soudain, cet air impérieux disparaît, la main libre, elle étire un sourire nerveux quand il lui demande ce qu’elle fuit. Elle n’est pas du genre à se confier aux inconnus ni même à se lamenter de ses problèmes, loin de là. La jeune femme baisse les yeux, en contrebas, sur le côté. Elle secoue la tête de gauche à droite. Elle ne se tient à rien. Elle est parfaitement stable, son dos est posé contre le mur derrière-elle. Plaire ? A qui plairait-elle donc ? Elle se hait. Son corps est une injure, souillé de parjures. Blessé au creux de ses reins, comme au plus profond de son coeur, elle relève le regard. Une flamme traverse ses yeux, certaine, elle étire un sourire.

Moi ? Fuir quelque chose ? Khal, je ne fuis rien ni personne, je prends un raccourcis.

L’homme est beau. Cela la conforte dans son idée : Personne ne la désire. Les gens trop beaux ne s’intéressent pas aux petites damoiselles dans son genre. Qui voudrait d’elle ? Une vision biaisée de la réalité, elle en souffre, alors elle compense avec un mental d’acier. Hors de question d’être détruite par quiconque. Par un homme ? Encore moins. Elle ponctue ses paroles par un clin d’oeil suivi d’un index posé sur le sternum de l’homme face à elle. Son ongle glissa légèrement jusqu’au nombril de Khal. Un contact futile, fugace encore plus, oui. Et pourtant, elle gonfle la poitrine, tire la langue, fait volte face, ses pieds semblent habitués à l’équilibre parfait. Le contact entre eux est alors plus proche. Elle a besoin d’un peu d’élan, elle colle son dos contre le torse de l’homme. Et la féline saisit un rebord de fenêtre pour monter encore, sur un perchoir plus haut encore. A nouveau hors de portée. La féline s’est à nouveau envolée... Une fois en haut, elle pousse un soupir léger.

Mentir était quelque chose de facile. Surtout pour elle. Elle s’allongea, ventre au sol, sur le toit et lui tendit la main. Lyra l’aida à nouveau à monter ou l’observa grimper seul. Elle désigna une direction en fermant un oeil, concentrée.

L’endroit que nous allons voir n’est pas très loin, en revanche, il ne faut pas traîner si on veut arriver vite.

Lyra lui adressa un sourire tout à fait accueillant cette fois-ci. Elle avait des expressions très changeantes. Tantôt joyeuse, tantôt incertaine. Mais une chose ne changeait pas, cet éclat. Cette violence au fond de son regard. Cet air sauvage qu’elle avait toujours, même actuellement, cette belle lionne secoua sa crinière d’un geste de tête uniquement. Elle tourna ses beaux yeux bleus vers lui à nouveau, elle le détailla, distraite. Elle se jurait de ne jamais désirer un homme. Jamais se lier à quelqu’un même pour une nuit. Trop amoureuse de sa liberté pour cela… Mais alors, quelle était cette petite voix qui lui disait “Et pourquoi pas?”

Frustrer, provoquer, c’était son truc. Les hommes n’avaient qu’à subir ses envies, ses jalousies et ses émotions. De toute façon, personne ne la désirait… Elle se souvint d’une chose et posa son majeur sur sa tempe. Elle effaça rapidement ce visage de sa tête. Elle allait encore avoir des emmerdes, c’était sûr et certain. Elle s’avança sur les toits, aux côtés de l’homme. Elle marchait d’un air plus tranquille. Elle expliqua plus précisément les raisons de ce perchoir improvisé.

En bas, les gens se bousculent et râlent, ici, nous sommes un peu plus tranquilles.

Lyra glissa une main dans ses propres cheveux et joua avec une mèche, tournoyant son index doucement dans sa belle tignasse. Peut-être était-ce une erreur de revenir sur des paroles ? Après tout… Elle s’était déjà expliquée, pas besoin de revenir sur le sujet, elle décida de changer de sujet bien vite et haussa un sourcil. Elle savait ce qu’elle avait vu. Cet homme n’était pas humain. Cesse de douter, Lyra.

Dites-moi, Khal, cela vous prend souvent l’envie de vous balader torse nu dans une ville que visiblement vous ne connaissez pas ? Quand êtes-vous arrivé ici ?

Un excellent moyen de savoir s’il ment, n’est-ce pas? Elle sourit de sa ruse aux reflets perfides.

KhalJ

Avatar

  • -
  • Messages: 17


  • FicheChalant

    Description
    Un mal nécessaire qui vous fera du bien... Ou pas.

Re : Et VLAN, à poil dans un éclair... [Pv. Lyra Scytha]

Réponse 6 mardi 11 juin 2019, 00:38:50

- Je ne vous crois pas Lyra, il y a autre chose, c’est certain… Mais comme vous voudrez, on va attendre un peu avant de se faire confiance alors, ok ?

Dit-il avec un petit sourire en coin en regardant l’index qui glissait sur ses abdos. Elle était encore plus jolie de près cette petite, très attirante et joueuse en plus, mais assez explicite pour qu’il considère son attitude comme une demande. Et ces yeux, aussi extraordinaires soient-ils, ne cessent de la trahir. Lui non plus ne lui disait pas tout, mais jusqu’ici il n’avait menti que par omission, pas plus. Et tant qu’il n’y serait pas contraint, il allait continuer. Mentir était facile mais très rarement souhaitable à son idée.

Quel caractère, il adore ça, on ne doit pas trop s’ennuyer avec elle. Ses yeux, encore eux, ne cessent de l’étonner, comment fait-elle pour y loger à la fois un bleu aussi limpide, et une flamme aussi rougeoyante d’énergie et de détermination ? Autant il est facile de voir ce qu’elle pense, en partie au moins, autant il est impossible de prévoir ce qu’elle va faire la seconde d’après. La nature humaine a toujours été un sujet de prédilection pour lui, et là, il était servi, voilà un spécimen qui valait le détour. Elle n’était pas vraiment fausse, elle assumait ses mensonges, mais elle était changeante, imprévisible, même pour elle-même si ça s’trouve. Un vrai régal pour le démon dont l’une des compétences les plus essentielle était une analyse instinctive, et plutôt fine, de la psychologie des humains.

Et regardez-moi cette souplesse, cette agilité de chatte, elle était venue coller son jolie petit cul rebondi et musclé sur le haut des puissantes cuisses de Khal. Encore un délicieux petit plaisir que le démon appréciait au plus haut point, en se disant qu’il l’attraperait bien par la taille, ce qu’il ressenti à ce moment précis était contradictoire, mais nous y reviendrons plus tard. Un pas d’élan, et la voilà qui s’envole de corniche en rebords pour se retrouver allongée sur le bord du toit. Elle devait être taillée comme une liane, fine, légère mais avec une musculature longiligne, à la regarder évoluer sur ce mur d’immeuble, il pouvait presque voir son corps comme si elle était nue. Elle devait être magnifique conclu-t-il avant de s’élancer à son tour, passant les obstacles tout en puissance, il était capable de soulever sa propre masse à la force d’un seul bras, quelque soit la prise, et sa taille lui permettait d’atteindre aisément un grand choix de prises, il n’avait pris sa main que pour la forme, il ne pouvait pas vraiment tricher sur le fait qu’il n’en avait pas besoin cette fois-ci, alors il n’essaya même pas, et d’un puissant mouvement de balancier, une main dans la sienne et l’autre accrochée au rebord du toit, il s’était retrouvé à quatre pattes juste devant sa petite frimousse.

- Pourquoi, vous êtes pressée ?

lui demanda-t-il avec un clin d’oeil ironique, en réponse à sa remarque sur leur destination alors qu’ils se redressaient pour déambuler sur les toits.

Elle paraissait bien plus tranquille maintenant, toujours aussi changeante, mais plus sereine. Elle l’observait parfois, il sentait son regard couler sur lui, mais il ne savait pas trop quoi penser des désirs de cette petite lionne. L’un des pouvoirs du démon, consistait à ressentir les désirs et les pensées des personnes qu’il touchait, c’est ce qui lui permettait d’exhausser presque tous les fantasmes des belles qu’il honorait à leur demande. Il fallait juste qu’il y ait contact physique, sur la peau encore plus, mais ça marchait aussi à travers les vêtements, moins bien, mais ça marchait.

Tout à l’heure, en haut de la palissade, il avait perçu des choses contradictoires, il y avait du désir, elle avait envie de lui pensa-t-il, mais elle s’en défendait. Difficile de tout démêler entre tension, défi, courage, fierté, amusement, désir de plaire encore, voir d’être prise aussi, d’être protégée peut-être, ou en sécurité au moins, un énorme besoin de liberté et un brin de sauvagerie indéniable, une vraie petite mine d’or je vous dit. Mais ce qui l’avait le plus surpris c’était la vision qu’elle avait d’elle même. Comment était-il possible qu’elle se trouve si peu désirable, si haïssable ? Elle était apparemment blessée au plus profond de sa féminité, pile poil où le pouvoir du démon était le plus puissant. Il en était certain, c’était quelque chose de très violent, si ce n’est physiquement, au moins psychologiquement et probablement les deux d’ailleurs.

Il ne répondit rien à sa deuxième justification sur leur présence sur ces toits, cela ne changeait rien à ce qu’il en pensait, et il décida qu’il la laisserait venir à son rythme. Si elle avait besoin de se confier, elle le ferait d’elle-même après tout.

- Qu’est-ce que vous reprochez à mon torse, il ne vous plaît pas ?

Dit-il en s’amusant à contracter les muscles de sa poitrine, faisant tressauter ses pectoraux et ses tétons sous sa peau halée…

- Je n’ai pas vraiment eu le choix pour tout vous avouer, je suis parti excessivement précipitamment on va dire, j’arrive à peine, et j’ai rien d’autre à me mettre vous voyez ?

Il n’avait strictement aucune raison de mentir, ça ne divulguait rien de sa vraie nature ou de quoi que ce soit de gênant. Il était à deux doigts d’accorder plus de confiance à la belle, mais encore une fois, il ne voulait rien forcer, il n’y a pas d’urgence. Il se dit juste que les dieux font rarement les choses au hasard, alors si il y a une raison pour qu’ils fassent plus ample connaissance, cela se fera tout seul. Aller savoir, si ça s’trouve il pourra l’aider, ou pas. Ou alors c’est elle qui va faire quelque chose de bien plus important que de le guider jusqu’à un bar, au petit matin, et sur les toits d’une ville qu’il ne connaît pas. Ou bien encore c’est eux deux qui allaient faire quelques chose de spéciale pour d’autres personnes. Sinon il n’y a rien de tout cela, leur chemin se sépareront très bientôt, et puisqu’elle ne sait rien de lui, il ne sera pas obligé de faire comme avec le clodo de tout à l’heure.

Il la suivait sans cacher son absence totale de peur du vide, elle était plus souple et plus agile que lui bien sûr, mais il ne cachait plus ses capacités physiques. Elle semblait très à son aise sur ces toits et c’était fort agréable. A un moment, ils passent juste à côté d’une tour plus haute que les autres et il repère un passage possible pour monter tout en haut. Ni une ni deux, il passe devant la belle, et en 3 grands bonds puissants, il attrape le plus haut des balcons qu’il puisse atteindre, se hisse dessus à la force des bras pour monter sur la balustrade et monte ainsi de balcons en fenêtres pour se retrouver sur le toit terrasse d’une ultime pirouette toute en force. De là ils devraient voir presque toute la ville. Il se retourne pour voir si elle suit, et, chacun son tour, il lui tend la main avec un petit sourire en coin.

- C’est une façon très original de découvrir cette ville en tous cas, vous venez la belle ? J’ai besoin de vous pour me dire tout ce qu’on peut voir d’ici.

Lyra Scytha

Dieu

Re : Et VLAN, à poil dans un éclair... [Pv. Lyra Scytha]

Réponse 7 mardi 11 juin 2019, 12:46:32

Quelque chose. C’est certain qu’il y avait quelque chose. Personne ne cherche volontairement à accélérer l’allure, à s’éloigner d’une ombre, à poursuivre la lumière sans relâche, à aller là où personne ne peut vous attraper. Ni la police, ni ce foutu ectoplasme qui hante ses pensées et ses souvenirs. Il est en bas, elle est en haut. Elle ferme le poing, agacée. Elle n’aime pas parler de ses peurs, parce que cela n’intéresse personne. Strictement personne. Surtout pas un inconnu qu’elle vient de rencontrer. Lyra se maudit une fois encore. A force de restreindre sa liberté, elle finirait bien par se brûler au creux de l’âme, au creux du coeur, au creux même de cette lumière qui l’anime toujours. Elle se croit libre mais s’impose des règles trop strictes. Elle s’impose des torts qu’elle ne commet pas. Elle s’impose abstinence. Alors pourquoi être aussi joueuse Lyra ? Elle hait ce paradoxe qui la attise l’antre du brasier en son coeur. Il fait sa force et sa faiblesse, il l’entoure de ses bras et la broie aussitôt dans une profonde protection à la limite d’une haine viscérale. Montés sur le bâtiment. Pourquoi est-elle si pressée ? Encore une question. Elle se mord l’intérieur de la lèvre et, soudain, ses expressions s’effacent. Son visage change subitement et ne laisse qu’un miroir froid de réalité. Elle hausse les épaules. Dans l’absolu ce n’est pas le temps qui la poursuit. C’est l’ombre. Les ténèbres. Elles s’amusent, Lyra les hait.

La proximité des deux êtres n’avait nullement impressionné la demoiselle, elle s’était relevée bien plus rapidement, sous ses pieds, les tuiles ne craquaient pas. Entre ses doigts passaient un vent agréable, matinal, plaisant. Conditionnée ? L’as-tu été Lyra ? Cette pensée l’effraie. Voilà pourquoi elle se refuse aux lits des hommes. Elle a peur de ce qu’elle est devenue à cause de Lui. Ce qu’il lui a fait, ce qu’il a dit, ce qu’il a fait voir. Cette fois, en ces yeux, ce n’est plus de la détermination mais de la haine qui passe. Une colère sous jacente. Ses doigts se crispent et se serrent sur ce pantalon noir, ses ongles s’enfoncent dans sa paume et elle hausse à nouveau les épaules.

... Pas foncièrement.

Elle n’est pas pressée. Après tout qu’a-t-elle à faire à part fuir la police, s’attirer des emmerdes et tenter d’oublier ? … Lyra a fermé ses sentiments et émotions pour l’instant, aussi, son expression a soudain changé pour ne laisser paraître que… Glaciation et calme impassible. Cette fois, ce sont ses mains qui la trahissent. Lorsqu’il pose cette question, elle zieute du coin de l’oeil ses pectoraux et relâche un peu cette pression qu’elle s’impose. Elle souffle du nez, ferme les yeux et desserre les poings. Heureusement, une dizaine de secondes supplémentaires et ses ongles auraient meurtri ces jolies mains pâles. Sous ses airs poupins, la tigresse secoue négativement la tête et soupire, un peu plus apaisée, même si sa mâchoire reste toujours serrée. Elle ne répond pas et chasse la question d’un geste gracile de la main. Rouvrant les yeux, elle observe les yeux de Khal. Ce “on va dire” confirma ses soupçons. Elle étira un sourire satisfait. Elle le savait. Non seulement depuis tout ce temps elle avait raison mais en plus les mensonges par omission de cet homme l’agaçait un peu. C’était de bonne guerre, après tout elle lui avait menti également. Elle s’avance sur les tôles, tuiles et toits arpentant voire longeant le long des ruelles.

Lyra ne croit pas au destin, elle considère que tout est défini à l’avance par nos choix et que c’est un concours de circonstances qui ouvre ou pas des possibilités d’actions. Elle veut contrôler un maximum ces circonstances alors elle tâche d’être l’héroïne de son histoire. Au lieu de rester derrière un écran, elle avance, elle marche, elle rit, elle continue et n’hésite pas à détruire si quelqu’un la menace. En le voyant approcher de la tour, elle déglutit, sa récente douleur aux mains ne la conforta pas dans sa force. Il était agile en réalité, pourquoi jouait-il un rôle jusque-là. La lionne observe ses mains encore rougies de la trace de ses ongles. Elle craque ses doigts, piquée à vif. Elle n’allait pas laisser un homme l’aider ni même… La surpasser dans SON domaine.

Une première corniche passée, une seconde, un rebord. Une main lâcha sous la douleur. La seconde, fort heureusement restait bien accrochée au rebord. Elle planta ses ongles dans la pierre ce qui eut pour néfaste effet de la faire grimacer. Les deux mains à nouveau sur le mur, elle poursuit son envolée. Ses mains tiraillent, elle n’en est qu’à la moitié du mur… Elle décide alors de raccourcir le trajet et fait un bond. Elle sent ses bras craquer, ses paumes menacent de lâcher. Elle peste audiblement, les pieds dans le vide, elle parvint à en poser un sur un rebord plus loin, sur la droite. De cette hauteur, elle craignait de se briser une jambe. Elle souffla… Encore un saut et elle pourrait potentiellement attraper la main de l’homme. Elle ne va pas tenir longtemps. Elle pousse sur sa jambe d’un coup. Pendant un moment elle croit qu’elle ne va pas atteindre cette main tendue… Ses yeux s’écarquillent et, enfin, elle saisit l’avant-bras de l’homme. Elle s’aide de ses jambes pour grimper. Dès lors, elle tremble, elle observe ses mains… Elle murmure un “Merci.” cruel, douloureux, témoin de sa haine envers cette faiblesse présentée.  Accroupie, elle frappe le sol, agacée. Se redressant, elle cache sa douleur sous un masque d’impassibilité. Elle observe les alentours, calme, trop calme… Sa respiration s’est brusquement tranquillisée. Lyra cache ses mains dans son dos elle lorgne la ville et désigne l’endroit où ils se dirigent.

Là bas se trouvent notre but.

Sa voix. Elle oscille. Lyra se reprend. C’est pas le moment. Ses mains, pleines d'éraflures lui font atrocement mal. Elle n’a pas peur du vide, mais là, étrangement elle se place bien au milieu de la tour… Bien droite. Fixant l’horizon. Elle continue de lui présenter la ville.

... Les quartiers, là et… là-bas sont les plus à risques de la ville, viols, affaires de gangs, on raconte même qu’il y a des trafics d’esclaves, mais je n’en ai jamais vu… P-plus loin… Se trouve le coin bourgeois, au-delà de notre but, il est très surveillé parce que c’est bien connu, les riches ont le droit à plus de protection.

Amertume. Elle abat ses cils et une larme glisse sur sa joue. Voilà l’expression de sa douleur qui se manifeste. Ses bras tirent, ses jambes commencent à trembler. Elle ne veut pas montrer sa faiblesse. C’est hors de question. Elle relève la tête et observe derrière elle.

Derrière, il y a le quartier d’affaires et celui que nous venons de quitter est le quartier pauvre.

Change de sujet… Change de sujet… Vite. Elle s’assit au centre de la tour pour masquer les tremblements de ses jambes. La peur… Elle est là. Mais… Lyra refuse toujours.

... Alors, quel est votre but ici ? Vous ne savez pas ? Informer, protéger la population, détruire et démanteler des gangs ? Soutirer des informations ?... Si… Si vous voulez savoir, je fuis quelqu’un qui a détruit ma vie.

Elle observe l’horizon, le soleil qui domine les cieux… Recroquevillée, les jambes près d’elle, elle temporise en haut de cet édifice. Elle baisse les yeux. Ceux-ci s’emplissent à nouveau de haine. Contre elle-même à nouveau.

Vous savez… Y a de nombreuses personnes étranges ici, qui ont des particularités, des pouvoirs ou autres… Alors… Vous savez… Vous pourriez me le dire, si ce n’est pas le cas, bienvenu à Kyoto.
« Modifié: mardi 11 juin 2019, 12:54:46 par Lyra Scytha »

KhalJ

Avatar

  • -
  • Messages: 17


  • FicheChalant

    Description
    Un mal nécessaire qui vous fera du bien... Ou pas.

Re : Et VLAN, à poil dans un éclair... [Pv. Lyra Scytha]

Réponse 8 mercredi 12 juin 2019, 19:36:09

- गंदगी की गंदगी (Ho bordel de merde)

Dit-il en Hindi comme pour lui-même, il avait peut-être été un petit peu trop ambitieux sur ce coup, il l’avait vu tellement agile et virtuose qu’il n’avait pas remarqué que c’était une escalade un poil trop dure physiquement pour la jolie petite féline. Elle est à la limite, ça se voit. Elle faillit même décrocher, il avait été à deux doigts de sauter vers elle pour la récupérer au vol mais elle s’était courageusement rattrapée. Lorsqu’elle repart, il pressent qu’un peu d’aide ne sera pas de trop, alors il verrouille ses jambes dans la balustrade, passant ses genoux par en dessous de la première barre, et remontant ses mollets vers le haut de la deuxième barre qu’il accroche avec ses deux cheville. Un peu comme une prise de trapéziste. Ainsi solidement arrimé, il peut se laisser glisser de plus d’un bon mètre dans le vide. Et heureusement, elle ne l’aurait pas attrapé sinon.

Il la hisse sur le rebord de la terrasse où elle fini de grimper seule et toute tremblante. Au moment du contact il avait immédiatement senti ses meurtrissures et sa rage, juste avant de la relâcher, il s’était alors permis d’envoyer une toute petite décharge d’énergie, juste ce qu’il fallait pour qu’elle récupère et cicatrise plus vite, mais pas assez pour qu’elle puisse trouver cela anormale. Elle aller encore souffrir pendant quelques longues minutes mais ça devrait s’apaiser après, s’il le faut il en rajouterait plus tard, mais il ne pouvait pas faire plus sans se découvrir.

- Non de rien, c’était peut-être un peu trop là… Ça va aller ?

Il savait que physiquement elle irait mieux, mais il avait aussi senti toute cette violence qu’elle contenait, contre elle-même et contre quelque chose de trouble qu’il ne pouvait définir. Tranquillement, après s’être relevé, il écoute et enregistre précieusement les infos que la belle lui donne sur la ville, et il vient se placer juste derrière elle, d’une part pour bien voir les directions qu’elle indique, et d’autre part pour poser une main sur son épaule et garder ainsi un contact non seulement réconfortant, mais qui lui permet aussi de suivre les ressentis et émotions de Lyra en temps réel. Dans ces petits pouvoirs très utiles, il y avait quelque dont de guérisseur, pas de quoi ramener un blessé gravissime, mais toute personne qui pouvait se remettre de ses blessures, guérissait plus rapidement, et surtout, souffrait beaucoup moins. Mais il y avait aussi cette capacité à apaiser les troubles d’ordre psychologique et mentaux.

Khal a plusieurs fonction en tant que démon, mais les principales sont guerrières ou sexuelles. Et étrangement, c’est surtout pour ces fonctions d’ordre sexuelle que ces pouvoirs lui sont le plus utiles. En Inde, mais ça marche partout ailleurs bien-sûr, il est un fertilisateur et un ‘éducateur’ sexuel. Outre ses pouvoirs fertilisant, et les nombreuses femmes qui viennent le voir d’elles-même, beaucoup de jeunes mariés lui confie leur femmes pour qu’il en fasse des amantes accomplies. Beaucoup sont de très jeunes femmes et c’est des plus agréable pour lui, mais il arrive assez fréquemment que ce soit de toutes jeunes filles. En effet, dans son pays natal il y a encore beaucoup de mariage forcé, même avec des mineures, malgré l’interdiction légale. Khal ne se sent pas concerné par les lois des hommes et il n’est pas là pour juger. Mais ce sont souvent de vieux pervers riches, qui s’offrent des gamines des familles pauvres. Ils commencent par les déflorer, souvent sans aucun ménagement, voir à les violer, pour ensuite les lui confier pour qu’il les retape, qu’il fasse leur éducation sexuelle et qu’il les rende fertile.

Refuser une fertilisation est tellement mal vu par les dieux qu’il accepte presque toujours. Mais de toute façon, pour ses toutes jeunes filles, c’est plutôt une bonne chose. La plupart du temps il les récupère dans un sale état. Ils les ‘répare’ physiquement et psychologiquement, puis il les rends tellement ‘expertes’ sexuellement parlant, qu’elle finisse au moins pas bénéficier d’un moyen de contrôle plutôt efficace sur leur gros cons de maris. Quelque chose de soit disant ‘mal’ peut avoir de ‘bonne’ conséquence, bienvenue dans la philosophie orientale.

Il ne connaît pas l’histoire de Lyra, et il est incapable de savoir pourquoi elle est dans cet état, mais il y retrouve pas mal de similitude. Cette petite a beaucoup souffert c’est certain, sa main sur l’épaule il commence par diffuser une onde très douce, quelque chose qu’il ne saurait trop analyser mais qui permet non seulement d’apaiser psychologiquement, mais également qui permet de libérer la parole.

C’est la base, une souffrance, qu’elle soit traumatique ou psychologique, ne peut commencer à se résoudre, à se soigner, que si elle s’extériorise, et le plus simple c’est encore la parole. Sinon elle va s’exprimer autrement, et vous rendre malade dans le meilleur des cas, complètement dingue, ou carrément suicidaire dans le pire des cas.

Les larmes de la jeune femme sont les premiers signes positif de ce qu’il est en train de lui faire, c’est une façon de s’exprimer en silence, de libérer une souffrance… Elle tremble et elle s’assoit pour masquer encore. Masquer d’où vient le mal, des quartiers pauvres peut-être, entre autre. Puis elle commence enfin à parler, Khal écoute, c’est capital l’écoute. Il comprends qu’elle sait quelque chose sur lui aussi, sans quoi ce qu’elle dit n’aurais aucun sens, et elle exprime enfin sa plus grande souffrance, trop peu pour qu’il puisse agir encore mais le plus dur est fait.

Kyoto, bien sûr qu’on est à Kyoto, c’est là qu’il y a les failles, et toutes sortes de problèmes générés par ces anomalies monstrueuses. Il est certain que sa mission est en rapport avec ça maintenant. Ben c’est un bon début ça.

Au diable son anonymat maintenant, khal va s’accroupir doucement juste derrière la jeune femme et commence à parler d’un voix plus grave, plus profonde, il y a de la puissance dans le son de sa voix.

- Je ne sais pas pourquoi je suis là mais je sais que je peux t’aider… Je ne sais pas comment tu as fait pour le découvrir, mais j’espère que tu ne regretteras pas ce que tu vas apprendre maintenant. Je ne suis pas un homme normal, je viens des Indes et je suis l’avatar, sous forme humaine, d’une puissante divinité…

Au fur et à mesure qu’il parle, il enveloppe tout doucement la belle dans ces bras, mais sans la contraindre en rien. Si elle veut se lever et s’éloigner de lui, c’est extrêmement facile pour elle de le faire. Il est indispensable qu’elle se sente libre. Libre de croire ce qu’elle va entendre. Libre d’accepter de se faire aider. Tant qu’il est en contact, il ressent ce qu’elle pense. Attention, il ne lit pas dans les pensées, non, il ressent les émotions plutôt. Ça lui permet de savoir qu’elle accepte parfaitement l’idée qu’il soit ce qu’il est par exemple. Non seulement qu’elle l’accepte, mais qu’elle l’accueil avec une certaine fierté, comme si elle était heureuse d’avoir eut raison de faire ce qu’elle a fait. Tout en parlant, et un peu comme une démonstration prouvant ce qu’il avance, il balance toute sa puissance guérisseuse dans la fille. Elle devrait sentir une onde de chaleur et des picotements dans tous le corps, mais il n’est plus question de discrétion là. Les douleurs physique s’éteignent et les éraflures les plus légères sont en train de disparaître dès maintenant. Dans moins d’une demi-heure, il n’y paraîtra plus rien, de physique tout au moins.

- ...Ce n’est pas forcément une bonne chose de savoir qui je suis jolie Lyra, je ne suis pas forcément bienveillant. Je peux détruire tout autant que guérir. Cela dépendra de toi maintenant, si je n’ai aucune raison de te détruire, je ne vois pas pourquoi je le ferais. Mais je ne vois pas pourquoi je devrais te guérir non plus. j’efface tes blessures légères car c’est un peu de ma faute, et pour que tu saches que je dis vrai. Mais tes blessures les plus profondes ne sont pas physique, et tu le sais bien.

Il marque une pause assez courte, avant de poursuivre.

- Je te propose un marché petite, j’ai besoin de quelqu’un qui connaisse bien la ville et qui puisse me dire où trouver certaine personne. Je dois m’installer pour quelque temps je pense. Probablement en faisant un peu de ménage dans les réseaux locaux de la pègres, mais ce n’est pas ma mission, enfin je ne pense pas, c’est juste une manière pour moi de m’implanter solidement ici. Maintenant que je sais où je suis, je crois savoir, un peu, et un peu seulement, pourquoi je suis ici. Bref, je t’aide, et je t’offre ma protection au passage. Et toi tu m’aide aussi. Si tu n’as pas peur de fréquenter l’infréquentable, la mort, toute sorte de dangers, et que tu es prête à affronter tes propres démons...

Il se relève d’un bond et venant se planter debout devant la belle, un grand sourire sur les lèvres, en lui tendant à nouveau la main, il conclut :

- ...je suis peut-être le démon qu’il te fallait Lyra Scytha, la belle féline. En prime, tu auras même le droit à mes faveurs sexuelles les plus savantes, mais faudra pas en abuser hein ? Qu’est-ce que tu en dit, marché conclu ?

Elle ne le percevra probablement pas, mais c’est une faveur de grande valeur qu’il lui fait en guise de boutade libidineuse.

Lyra Scytha

Dieu

Re : Et VLAN, à poil dans un éclair... [Pv. Lyra Scytha]

Réponse 9 jeudi 13 juin 2019, 18:54:31

Sa haine pouvait-elle être plus forte ? Elle ne le savait pas, mais celle-ci était contenue. Lyra s’apaisait un peu, ses jambes notamment étaient un peu moins douloureuses et ses mains n’étaient qu’un souvenir. Tout semblait s’être apaisé, et pourtant quelque chose la tiraillait toujours. Lui, derrière-elle, sa voix grave la fit frémir. Il lui rappelait une autre voix qui ne faisait que de l’insulter de petite conne. Ses râles l’amusaient. Lyra, enfermée dans cette prison de bras, baissa les yeux doucement vers ses genoux. Pourquoi ne pas partir ? Pourquoi ne pas s’enfuir ? Son visage s’abaisse légèrement, ses yeux se ferment. Elle se sent étrangement bien là, dans les bras de l’homme. Bien sûr, elle pourrait dire quelque chose, contester, mais les mots de l’homme l’asservissent. La voix d’un homme est une douceur incomparable à ses oreilles, surtout les voix graves. Surtout celles qui grincent. Surtout… Celles… Qui ont l’air de cracher des insultes alors que ce ne sont que des mots. La colère cède la place à autre chose… Mais quoi ? De la curiosité, de l’appréhension. Elle est fière d’avoir eu raison depuis le début jusqu’à la fin. Oui ! Et cette fierté se ressent, elle bombe doucement la poitrine. Elle étire un sourire léger, contrastant tout à fait avec la larme qui s’échoue sur son épaule, témoin d’une douleur toujours présente mais qui, lentement s’apaise. D-D’ailleurs, non. Elle n’est pas prisonnière, loin de là. Même dans cette “entrave” il lui semble qu’elle domine la situation. Elle tourne ses beaux yeux vers lui, au-dessus de son épaule. Ce contact visuel lui est indispensable, sinon il est très facile pour sa jolie petite tête de penser que c’est quelqu’un d’autre.

Elle le détaille, le guigne, calmement. Elle l’écoute. Soudain, son corps pique, s’adoucit, chauffe, puis se calme en un frisson. Elle croit avoir reçu une décharge électrique et pourtant, rien, elle se sent simplement beaucoup mieux, d’un coup, d’un seul. Ses bras, ses jambes se hérissent, un violent frisson parcourt son échine, plus de douleur… Juste cette chaleur qui se réfugie en son bas ventre. Cette ardeur qui lui tire les reins légèrement, qui la malmène et la fait danser… L’humaine rouvre les yeux après cette intense phase de frémissements, elle décolle doucement son dos du torse de l’homme. Lyra le sent se relever après cette tirade. Un soucis point en son crâne, elle l’efface rapidement. Pas le moment de penser à cela. Elle observe cette main tendue. Peur ? Elle ? Hmph. Bien sûr que non, elle n’a peur de rien ! Pas même de mourir, tombant d’une tour après s’être fait du mal aux mains. NON MAIS ! Elle s’apprête à saisir sa main, quand les dernières paroles de l’homme lui embrasent les joues. Qu’est-ce que…

Des… Qu’est-ce que… Allons, vous êtes libre de faire ce que bon vous semble… J-je… Nous verrons.

Elle leva son index, les yeux détournés loin des prunelles de l’homme, elle saisit sa main en silence pour se redresser, aussitôt, elle recule d’un pas et croise les bras sur sa poitrine… Elle a toujours les joues en feu, elle sourit. Nerveuse? C’est possible. Elle se reprend et, soudain, à nouveau, ne montre plus sa gêne ni son désir grandissant. C’est qu’elle sait se contrôler… En revanche, elle est bien loin de la maîtrise de sa très chère meilleure amie.

Marché conclu. Je peux vous aider à infiltrer les réseaux en question, j’ai beaucoup de contacts. Et je suis moi-même… Informatrice. En revanche, pas un mot de notre accord.

Et là, son regard se fait menaçant. Elle n’a pas envie de perdre son gagne pain à cause de ce… ce dieu. Elle n’a pas peur des dieux en général. Non, elle est loin d’en avoir peur. Elle sait qu’ils existent. Elle sait même où en trouver un ! En levant la tête, elle étire doucement sa nuque sur le côté droit, puis sur le gauche. Elle n’aime pas mentir, alors elle énonce d’un ton calme.

Je vous ai vu, la nuit dernière. Et ne pensez pas à effacer ma mémoire. De toute façon, ce genre de chose ne prend pas sur moi.

Elle bluffe, bien sûr qu’elle bluffe. La belle panthère observe derrière-elle, les alentours, en contrebas, non pas que la discussion ne lui plaise pas, loin de là mais elle est curieuse de ce qui se trame non loin.

Je vous remercie… Pour… M’avoir soignée.” Elle ne rebondit cependant pas sur ses paroles concernant ses pensées plus que sombres. Puis, elle ferme les yeux. Elle prend une légère inspiration. “Qui sont donc les personnes que vous cherchez ?” Cette proposition la taraude. Après tout, pourquoi ne pas se laisser faire ? Il a l’air de l’apprécier… Physiquement. Le doute s’empare de son esprit. Même ! Se lier, s’entraver une nuit ? Quelle idée. Mais après tout, il l’apprécie, n’est-ce pas ce que tu cherches.

J’imagine que je devrais trouver un moyen de vous héberger. Par cooooontre… Chez moi cela risque d’être compliqué.” Elle pouffe légèrement de rire. “J’ai une colocataire très… Très turbulente.” Elle écarte cette idée de la conversation et observe ses mains… Quasiment déjà intactes. Elle lui sourit. Cette rencontre n’est pas si douloureuse finalement. Ses belles lèvres s’humidifient légèrement d’un coup de langue léger, puis, elle observe à nouveau leur future destination. Elle songe, lève les yeux, pianote légèrement avec ses doigts droits sur son bras gauche, puis elle pose son index sur ses lèvres, pensive. “Mais je devrais pouvoir m’arranger. Et avant que vous n’émettiez une potentialité qui consisterait à dormir avec moi, sachez que je vis la plupart du temps sur ou sous les toits, alors je doute que cette vie vous convienne. E-Et même si elle vous convenait, je ne me permettrai pas de vous faire dormir dans de pareilles conditions, démon ou pas.

Lyra était fascinée, son visage était rayonnant. Ses expressions étaient très changeantes, une véritable petite diablesse. Elle le fixe, un sourire léger aux lèvres, pourtant le feu aux joues, elle déglutit doucement et lui propose d’un regard de redescendre. La descente est toujours plus difficile que la montée, surtout lorsqu’on est sur un toit et pourtant, tout se passe ici pour le mieux. Cette ardeur ne l’a pas quittée, d’ailleurs. Elle se mordille légèrement les lèvres, une fois au sol, dans une rue en contrebas, elle retire la poussière de ses vêtements et vérifie que tout est bien fermé et bien en place. C’est le cas. Elle passe une main dans ses cheveux… Cette avance résonne dans sa tête comme un écho, comme une douloureuse supplication. Pourtant son orgueil se bat contre elle… Soudain… Un pourquoi pas s’extirpe de la mêlée.

... Khal ? Vous vous souvenez de votre proposition ? Pourquoi pas.

Qu’est-ce QUI TE PUTAIN DE PREND ? Lyra ignora cette voix qui la contraignait plus qu’autre chose. Elle le guida à travers les ruelles, les boulevards, entre les routes, le bitume et bientôt arriva là où ils devaient se rendre. Elle se tourna vers lui, entièrement, posant ses poings sur ses hanches. Lyra lui sourit, aimablement. Un sourire sincère, on aurait presque dit qu’elle avait oublié ses tourments.

C’est ici ! Nous devrions continuer de discuter à l’intérieur, je commence à avoir faim. J’espère que vous aussi.

Elle entre, fait un clin d’oeil au gérant. Décidément elle est amie avec beaucoup de restaurateurs, une belle astuce pour manger à bas coûts. Elle s’installe avec lui, lui intime de ne pas bouger, puis elle va vers le comptoir, discutant avec le gérant. Il va dans l’arrière boutique et revient avec une chemise, elle le remercie d’un geste de la tête, suivit de paroles inaudibles, puis s’en va vers Khal à nouveau. Elle lui donne la chemise, assise à côté de lui sur un divan fait de velours. Hm a-t-elle vraiment donné la chemise ? Non, elle l’a posée directement sur les cuisses de l’homme, elle se tourne ensuite vers lui et murmure de sa voix douce, à l'oreille du démon, pourtant presque glaciale, contrastant avec l’ardeur de son souffle.

Alors, racontez-moi, de qui êtes-vous l’avatar, comment ça se passe d’être… Un démon ? Et oui, vous êtes tombé sur quelqu’un de curieux. De trop curieux, désolée.

Elle ponctue alors ses paroles d’un sourire enfantin, chaste, s’étant reculé pour qu’il puisse la voir.
« Modifié: jeudi 13 juin 2019, 19:14:18 par Lyra Scytha »

KhalJ

Avatar

  • -
  • Messages: 17


  • FicheChalant

    Description
    Un mal nécessaire qui vous fera du bien... Ou pas.

Re : Et VLAN, à poil dans un éclair... [Pv. Lyra Scytha]

Réponse 10 mardi 18 juin 2019, 19:45:18

- Ce que je veux ? Oui c’est une bonne idée… Tu as la souplesse qu’il convient en tous cas.

Dit-il en souriant de toutes ses dents, et en pensant à toutes les délicieuses tortures qu’il adorerait lui faire subir. Le trouble de la jeune femme l’amuse. Vraiment ce serait bien que cette petite se retape un peu, elle est drôle en plus d’être charmante. Bon là elle ne faisait peut-être pas exprès d’être drôle, mais si son changement radicale de couleur n’avait pas suffit, les quelques fractions de secondes de contact lorsqu’il l’aide à se relever, lui suffise pour déchiffrer le bordel dans sa petite tête. Un pas de recul, bras croisés, elle fait une tête adorable autant qu’amusante, comme si elle ne savait plus du tout qui gagnerait la bataille dans sa tête, entre ses envies toutes naturelles et le fouillis de sa raison, plus rien n’est sous contrôle.

Puis, se reprenant un peu elle confirme le marché, le fait qu’elle soit informatrice est une excellente surprise, il allait dire qu’il resterait muet comme une tombe, lorsqu’elle le fait à nouveau rire. Si vous aviez vu ce petit regard noir qu’elle lui a lancé, je suis sûr que vous auriez rit vous aussi. Il ne sait pas ce qu’elle sait des démons en général, mais l’idée qu’elle puisse le menacer ainsi alors qu’il lui suffirait de presque rien pour l’anéantir à jamais, est aussi amusant qu’attendrissant. Quel putain de caractère ! Il adore.

Il l’écoute encore, voilà donc l’explication, le clodo n’avait pas été l’unique spectateur. Ça, plus le fait qu’elle soit une excellente source, ne fait que confirmer que leur rencontre n’est certainement pas uniquement le fait du hasard, du Ravana tout craché à son avis.

- Ha c’est embêtant ça, si ça marche pas ça risque de te tuer petite Lyra

Elle devait probablement bluffer, il ne connaissait pas d’humain sur qui cela ne marchait pas, mais ça réponse était sincère, la décharge qu’il avait balancée au clodo était un savant dosage proche de la brûlure et de la lobotomisation chimique, un poil plus fort et c’est un légume le mec. Mais bon.

- Non de rien, je ne t’ai pas guéri, ton trouble n’est pas d’ordre physique, et pour le reste, je n’ai fais qu’accélérer tes propres capacités de guérison naturelles.

Et c’est effectivement son seul pouvoir de guérison, elle évite soigneusement de parler du reste, poser une question est une façon de fuir le sujet. Il n’y reviendra pas, c’est à elle de faire les premiers pas. Personne ne peut être aider contre sa volonté. Il est prêt à l’écoute et il le fait savoir, le reste lui appartient.

Pendant qu’il réfléchissait à sa réponse sur les personnes qu’ils aimerait chercher, elle poursuit sur l’hébergement en parlant d’une colocataire apparemment très spéciale, de dormir avec elle ou pas, et de pas coucher sous les ponts. Bordel, j’aimerai pas vivre dans sa tête en tous cas se dit-il, enfin si, c’est tellement drôle, mais ça part dans tous les sens, tu m’étonne qu’elle soit perdue de temps en temps. Une fois de plus il avait failli éclaté de rire. Pas besoin de contact tactile pour comprendre qu’elle lute encore contre ses pulsions sexuelles. Khall est aux anges, non pas qu’il est sûr de finir entre ses jolies gambettes. Non ça c’est accessoire, la cerise sur le gâteau si vous préférez, mais cerise ou pas, le gâteau c’est elle, quelle merveille ce petit bout de femme. C’est pas tous les jours qu’on tombe sur un cas aussi passionnant et palpitant, il ne sait pas si elle finira par lui demander ses faveurs, mais si elle ne le fait pas, et quoi qu’il se passer à partir de maintenant, il sera quand-même ravi de l’avoir croisé.

Bon après ce serait dommage, si elle est aussi inventive et feux-follet quand elle baise que quand dans le reste de sa vie, ça risque d’être une sacré expérience.

- Mais t’es pas croyable toi tu sais ? Je te parlerait des personnes qu’il faudrait trouver quand on sera au bar… Et pour ce qui est de savoir où dormir je ne suis pas inquiet… Pourquoi dis-tu qu’elle est turbulente ?

Sur son invitation du regard, il entame la descente pour retrouver le plancher, non pas des vaches, mais des badauds qui se font de plus en plus nombreux au fur et à mesure que la matinée avance. Cette fois-ci il choisi un itinéraire moins périlleux qu’à la monter, c’est plus lents mais beaucoup moins casse gueule. Et il a beau savoir que, physiquement parlant, elle est plus forte que jamais grâce au traitement qu’il lui a fait subir, il n’a pas envie de la ramasser à la petite cuillère dans les ruelles de cette ville qu’il ne connaît que de réputation. Tout en désescaladant tranquillement l’immeuble en tête pour parer à toute éventualité, il continu de parler.

- Je dors peu, c’est une chose qui ne m’est pas aussi indispensable qu’à toi je pense…

Une fois en bas et après quelques hésitations elle lui reparle de sa proposition, mais il ne fait pas tout de suite le rapprochement.

- Quelle proposition ?

Mais d’un seul tout petit coup d’oeil à la belle il percute d’un coup, elle parle de sexe bien sûr. Elle n’attends pas vraiment sa réponse et repart le long des ruelles en tête cette fois-ci

- Ho ça… A mon avis, si tu m’invite dans ton lit, je ne crois pas qu’on dormira beaucoup en effet, que ce soit sous un pont, contre une balustrade, un mur, un poteau ou accroché aux draps on ne devrait pas s’ennuyer. Je suis sûr que tu es pleine de surprise, surtout si tu as des fantasmes encore inassouvis.

C’est en effet comme cela qu’il fonctionne, c’est dans sa nature, dans ces moments là le contact entre leur peau est totale, alors il ressent tout très fortement. C’est les plaisirs et les désirs les plus secrets d’une femme qui conditionne tout ce qu’il peut être. Il suffit qu’une femme ait envie de quelque chose pendant qu’ils font l’amour pour qu’il y ait toutes les chances que cela se réalise. Que ce soit dans ses gestes, dans sa façon d’être pendant qu’il la prends, au fur et à mesure qu’il baise avec une femme, si c’est quelque chose qui n’entre pas en contradiction avec ses propres capacités, ce quelque chose se produit.

La plupart des femmes aiment être dominée par exemple, certaine avec douceur, d’autre bien plus brutalement, certaines rêvent de pluralité et il se démultiplie, c’est l’un de ses nombreux dons guerriers qui lui sert bien plus souvent en matière de sexe qu’en combat, d’autre aime aussi prendre le contrôle, alors il se fait plus soumis, comme c’est moins dans sa nature, ça va un peu moins loin que la domination, mais les variations sont déjà innombrables. Au final c’est la jouissance de la femme qui lui donne le plus de plaisir, et il ne jouit lui-même que sur les orgasmes féminin les plus débridés. Généralement de façon parfaitement synchronisé dans une énorme explosion des sens. Pas étonnant qu’il aime ça, et pas étonnant qu’elles aiment aussi beaucoup ça.

La seule chose qu’il est incapable de fournir, autant par choix que par nature, c’est de l’attachement, de l’amour il en a à en revendre, mais sans attachement, son amour ressemble à une amitié en quelque sorte. Il ne peut, et ne doit pas être fidèle, ou alors si, il est fidèle à sa fonction, et il laisse toute femme qui l’approche, entièrement libre d’être avec qui bon lui semble, en fait il ne doit pas compter sexuellement parlant. Sa valeur n’est que dans l’épanouissement sexuelle des femmes, mais aucune ne lui appartient, et il n’appartient à aucune. Il pousse même son ‘professionnalisme’, si l’on peut s’exprimer ainsi, à vérifier et à corriger tout attachement envers lui qu’une femme pourrait faire naître chez elle. Aucune relation amoureuse n’est possible, si ce n’est l’amitié ou la dévotion, après tout c’est un dieu.

Par contre, si vous saviez ce qu’une femme sexuellement épanouie est capable d’accomplir, vous ne me croiriez pas je pense. Le sexe participe bien plus qu’on ne le croit à l’équilibre psychique des humains, à leur force. Encore plus les femmes que les hommes, probablement grâce à leur capacité de donner la vie. Rien qu’en acceptant ses propres désirs, et en évitant de les juger, Lyra devrait déjà se sentir plus légère. Ça peut vous paraître étrange mais c’est pourtant de cette façon que Khal retape les jeunes filles toutes cabossées qui se présentent à lui. Il répare les blessures psychologiques par le sexe, en rétablissant les choses, celles qui ont été maltraitées sont choyées, celles qui ont été frustrées sont libérées, celles qui ont été instrumentalisées obtiennent le pouvoir, celles qui ont été rabaissées plus bas que terre sont mise sur un pied d’Estale, etc.

En fait il leur redonne toute confiance en elle et il renforce leur nature sexuelle propre. Chaque femme est différente, chaque pouvoir sera différent, mais elles ont toutes le leur, et une fois que leur sexualité leur appartient, elle s’appartienne tellement fort qu’elle deviennent incroyablement plus forte dans tous les domaines. De cette force intérieur vient aussi la capacité de donner, de s’abandonner, mais par choix cette fois-ci, fini la contrainte, et ça change tout. Ça change toute une vie parfois.

Il y a certainement bien d’autre moyen d’y arriver, mais ce n’est pas dans ses compétences à lui, faut-il vous rappelez qu’il n’est qu’un démon ? Un mâle qui vous fera du bien, c’est tout lui ça.

Une fois à l’intérieur elle commence par lui trouver une chemise qu’elle dépose sur ses genoux, il est en effet le seul mec torse nu ici, si ça doit mettre tous le monde plus à l’aise il ne voit pas d’inconvénient à enfiler ce bout de tissu pourtant bien dérisoire.

- Merci

Dit-il en essayant de boutonner la chemise, mais c’est pas une bonne idée, si il continu il va la déchirer, déjà qu’elle le serre un peu trop au niveau des biceps, heureusement qu’elle est à manche courtes. Il abandonne l’idée de la boutonner. On verra plus tard pour en trouver une à sa taille, pour l’heure il aura encore l’air un peu débraillé, mais moins qu’avant, c’est déjà ça.

- Votre curiosité m’intéresse Lyra, c’est elle qui va m’être le plus utile alors pas d’problème.

Il lui sourit calmement, voilà qu’on aborde les choses sérieuses.

- Je ne sais pas pour les autres démons mais en ce qui me concerne je le vie plutôt bien, sexe, combat et épuration de toute nature, pas l’temps de s’ennuyer. Je suis un guerrier de nature, mais il y a de moins en moins de guerre, alors on s’adapte. Heureusement pour moi, la nature étant ce qu’elle est, la noirceur est encore bien présente un peu partout, alors je suppose que je vais rester nécessaire encore très longtemps. A mon avis je suis à Kyoto pour découvrir où, et comment, les failles de passages sur les mondes parallèle se propagent ici plus qu’ailleurs. Je ne sais si tu connais ce problème mais attends, on verra ça dans un second temps si tu veux bien. Ce qui est sûr c’est que ça va pas se faire du jour au lendemain, il va d’abord falloir que je m’installe ici, alors si tu pouvez m’indiquer les gros pontes des réseaux de trafiquant en tous genres, je t’expliquerait ce qu’on peut en faire… Tu verras, ça devrait régler définitivement tout problème de logement, et quelques autres problèmes aussi d’ailleurs.

Une jolie petite serveuse vient à leur table et l’interrompt.

- Qu’est-ce qu’on vous sert messieurs-dames ?

- Alors pour moi ce sera des œufs brouillés, du bacon ou des saucisses, voir les deux ça dépend de ce que vous avez, des légumes sautés et si vous avez du riz aussi je suis preneur. Le tout avec un lait fermenté et qu’est-ce que vous avez en galettes de blé ou de maïs ?

Dit-il le plus naturellement du monde en ne se gênant pas pour reluquer la serveuse en jupe courte. Plus il parlait, plus la serveuse était interloquée, ben oui mais il avait la dalle. Ça faisait presque 15 heure qu’il n’avait pas bouffé.

- Oui, heu… Alors les œufs ok, ensuite on a pas de bacon mais j’ai quelque chose qui devrait faire l’affaire et les saucisses ça c’est pas un problème, les légumes sautés et le riz non plus bien sûr… On a aussi des sortes de galettes en effet mais elles sont garnies. Des Okonomiyaki, vous ne connaissez pas ? C’est très bon mais c’est copieux quand-même, j’ai peur que ça vous fasse trop.

- Non, non, non c’est pas trop copieux, mettez moi ça oui.

- Heuuu… D’accord…

Dit-elle avec des yeux ronds mais elle enchaîne

- Et pour le lait fermenté, du Yakult ou un calpis maison ?

- Donnez-moi ce qui se rapproche le plus d’un lassi si vous pouvez.

- Un Yakult alors, c’est noté Monsieur, et vous madame ?

Elle prend la commande de Lyra pendant que Khal lui sourit en se disant qu’il en ferait bien son dessert de cette petite. Elle sont canons les filles ici, très claires de peau mais drôlement mignonnes.

Dès que la serveuse repart après avoir noté la commande de Lyra il reprend de plus belle.

- Jolie cul cette petite non ? Dit-il en balançant un clin d’oeil à Lyra, mais c’est pas vraiment une question évidemment, alors il poursuit. Ou en étais-je ? Ha oui, ma vie trépidante de démon, hahaha… Oui, enfin les combats se font rare. Du coup je passe plus de temps à vous honorer mesdames qu’à me battre. Vous avez ça aussi chez vous ? je ne sais plus… Il se gratte la tête en fouillant sa mémoire. Vous faites quoi dans ce pays lorsque vous avez besoin d’un enseignement d’ordre sexuelle ou d’une fertilisation ? Mes cours de légendes et mythologies exotiques sont loin. J’ai beau n’avoir que 162 ans j’ai déjà presque tout oublié tu t’rend compte ?

La serveuse arrive avec les premiers plats, et Khal se jette dessus en essayant de se débrouiller avec les baguettes comme il peut, ça aussi il l’avait appris mais c’était pas son fort. Avant de continuer à se goinfrer il précise, la bouche à moitié pleine.

- Brefvv… Les fremiers fonnards qui m’inféreffent, c’est feux chui braffent le cash. Il avale sa bouchée. Du fric, du fric, du fric. Les proprios des trippos clandestins où on joue gros, les bordels ou les mecs qui les contrôles, les receleurs ou les banquiers pourris jusqu’à la moelle par exemple. Tu connais qui dans le genre ? Quelqu’un que t’aime pas trop hein ? je peux pas te garantir la longévité de mes premières cibles tu comprends ? Faut que je nettoies un peu la place pour m’y mettre en fait, du coup ils apprécient rarement, et comme on va pas s’attaquer au plus malin en premier, ben ils ont tendance à mourir vite les premiers. Tu vois quelqu’un ?

Il allait recommencer à s’empiffrer en écoutant sa réponse quand il l’interrompt encore une dernière fois.

- Ha ! et tu me dis TU ok ? Khal si tu veux, ou maître à la rigueur... Il éclate de rire à sa propre blague à deux balles. Non mais sérieux, si on doit jouir ensemble je vais pas supporter le vouvoiement plus longtemps en fait.
« Modifié: mardi 02 juillet 2019, 14:47:13 par KhalJ »

Lyra Scytha

Dieu

Re : Et VLAN, à poil dans un éclair... [Pv. Lyra Scytha]

Réponse 11 lundi 01 juillet 2019, 11:44:37

God dammit. Ses allusions, chacune de ses pics, elle les visualise. Son imagination débordante vient de la placer elle, quasiment collée à un mur, la jambe sur l’épaule de Khal, leurs bassins presque l’un contre l’autre. Elle ? Son truc ? Elle aime qu’on lui fasse fermer sa gueule. Les représailles, être punie parce qu’elle a été une vilaine fille, c’est ce qui l’amuse. Mais elle opposera toujours une résistance non négligeable à cause de cet orgueil, de cette détermination, couplés ensemble, ils la forment elle. Il ne manquerait plus qu’elle se laisse faire comme une petite soumise…  Néanmoins, cette volonté d’être punie est changée en peur si on se trouve être menaçant envers elle, elle ne fait jamais de mal sans raison, alors quelqu’un qui la frapperait finirai certainement… sans la possibilité de féconder une femme à nouveau. Aussi bien sur le plan physique que sur tout autre plan de l’existence. Sa vision chimérique se précise, ses yeux océan rencontrent les ténèbres, soufflant, elle sentirait la main de l’homme sur ses lèvres. Lui sommant de se taire, la belle devrait alors… se soumettre à contre coeur, il approcherait ses lèvres de son oreilles et... Lyra rouvrit les yeux, tout cela n’était parti que d’une souplesse à la base ! Son sourire, son rire, la hérissent. Dans le bon sens du terme, sa peau palpite. Suivie par ses battements de coeur qui décomptent en rythme le nombre de frissons qui passent lors de ses rêves éveillés. A-Ahem, outre ces chimères… Elle avait l’air d’amuser grandement ce démon, pourquoi ? Elle ne savait pas, en général les gens ne s’attardaient que sur son physique sans chercher à la connaître, donc ses belles pensées étaient mises de côté… Malheureusement. Surtout venant d’un démon… Khal, qui est le plus fascinant de nous deux ? Pensa-t-elle.

Une minute… Mourir ?

Wow, elle ne pensait pas que c’était si puissant que cela… Elle secoua la tête alors de gauche à droite, plaçant ses mains devant elle et les agitant, l’une passant devant l’autre, comme si elle refusait de manger un plat qu’on lui sert. Elle n’avait définitivement pas envie de se faire lobotomiser, et de perdre quelques souvenirs, même les moins importants. Oh non, ses neurones ne devraient pas ressembler à une polenta. En poursuivant ses paroles, Khal referma un peu l’esprit de la demoiselle. Il savait ? Merde… Il savait qu’elle allait mal, en même temps elle lui avait dit que son père la suivait… Son père… Deux yeux… La jolie brune tiqua légèrement et haussa les épaules en se murant dans un silence un peu plus consternant, elle n’aimait pas être aidée, elle l’avait remercié, ça s’arrêtait là après tout… Des guérisons naturelles, elle inclina la tête vers l’avant pour le remercier tout de même pour son acte. Sa tête était un bordel en ce moment, surtout après avoir rencontré cet abruti de mutant. Affectueuse cette pensée. Elle ne se pensait pas capable de torturer un homme, pas capable d’attirer quelqu’un à ce point, les petites taillades graveleuses de Khal l’amusaient. Il lui suffisait d’imaginer quelqu’un qui… Putain concentre-toi.

Dans le champ de bataille qu’est sa tête, elle observait son orgueil, sa raison et bientôt son envie se battre l’une contre. D’un côté, sa raison tente de faire son travail, l’orgueil n’écoute personne et le désir embrasse soudain les deux entités, et, tout disparaît. Il ne reste plus que le désir, il s’avance vers cette enfant recroquevillée dans un coin de la pièce, toute tremblante. Elle est toute ensanglantée, cette petite Lyra. Soumise au désir, Lyra l’épouse sans y échapper… Dommage que la raison la saisisse encore une dernière fois et la ramène sur Terre, sur ses pieds. Elle se renconcentre. Sa colocataire. Ainsley. … Oui, Ainsley.

Hm ? Pourquoi ? Hm Eh bieeen elle est plutôt du genre… A ramener des gars tous les soirs et littéralement leur sauter dessus, ils ressortent souvent avec des marques assez… Disons… témoin de leurs activités plus ou moins mouvementées.

Lyra semble tout à fait gênée de parler de ça, comme si elle voyait précisément ce que les deux protagonistes étaient en train de faire, actuellement, un regard fixe, un petit sourire nerveux, presque rêveur. Elle voit les belles courbes de sa colocataire se cambrer, se crisper. Elle l’entend haleter, Lyra serre très légèrement les jambes, puis, se mordant les lèvres, elle secoue la tête pour effacer cette vision et surtout, éviter d’être… Intéressée. D’être excitée. En revanche, elle n’avait pas compris pourquoi il disait qu’elle est incroyable, elle se pensait tout à fait normale. Incertaine, mais normale. Une fois en bas, elle rougit fortement. Oui elle vient d’imaginer, chaque scène. Elle l’imagine la martelant, collée contre un poteau… Elle s’imagine maîtrisée par le démon, collée, dominée, gémissant, soumise… Lyra tenterai certainement de se  rebeller, en vain… Putain Lyra, reconcentre-toi. Une fois dans le café, elle s’assoit, lui donne une chemise et l’observe s’intéresser de près à la serveuse. Elle, elle n’a pas vraiment d’intérêt pour elle. Elle songe à ses paroles, des failles ? Est-il vraiment possible qu’il y ait d’autres mondes à découvrir?

Des failles…?

En voyant la jolie serveuse passer, elle se posa contre le dossier et observa la scène qui se passait devant ses yeux. Lyra n’était pas d’un naturel jaloux, donc la conversation qui se déroula sous ses yeux la fit chavirer à nouveau dans ses petites pensées ailleurs. Observant la table distraitement, les bras croisées, elle ferma soudain les yeux… Ses sens se perturbèrent encore, elle revoit deux yeux qui la fixent de loin, un rire… Un sourire l’apaise, mais ces deux yeux s’approche. Elle rouvre les yeux, toujours le regard fixe... Quand enfin, la conversation se recentra… Ou plutôt quand la serveuse lui demanda ce qu’elle voulait, elle répondit de sa jolie voix, d’un geste léger de la main comme si c’était naturel: “... Un cupcake à la framboise et un latte au caramel.Putain d’américaine. Une fois partie, il lui demanda rhétoriquement si elle était attirante… Elle n’avait jamais vraiment pris le temps de s’intéresser aux femmes…  Non, elle n’était pas vraiment attirée par les demoiselles, sauf… Par… … …. Lyra, reconcentre-toi, il te parle.... Dans ce pays ? J’en sais rien du tout. Je suis américaine d’origine et je n’ai pas… vraiment de connaissances sur les traditions japonaises…. … Oh Cent soixante-deux ans. Bon sang, je vais vous traiter de vieux si vous m’offrez une telle opportunité.” Un petit sourire taquin s’étire sur ses lèvres, elle tire la langue et en écoutant ses paroles, elle boit distraitement, le regard fixe, comme si elle était en train de faire la liste complète de tous ceux qui pourraient l’intéresser. Elle hochait la tête, les yeux rivés sur son cupcake à la framboise… Elle saisit un papier dans son sac et écrivit quelques noms et adresses utiles, elle lui donnait le nom d’hommes, de mafieux, d’enfoirés de première… Elle lui expliqua à l’oral qui ils étaient et ce qu’ils avaient fait.

Le premier est un maque, qui brasse des milliards en une année, il extorque, organise des viols en groupe sur ses … Demoiselles. Il arrive que certaines d’entre elles restent à même le sol pendant des heures en tentant, en vain, de se relever, ensanglantées pour les moins “importantes”d’entre elles,  selon lui. J’ai bossé pour lui à l’adresse juste en dessous. En tant qu’informatrice, je précise, c’pas mon truc la prostitution, surtout avec cet enfoiré. Le prochain brasse de la fausse monnaie et est gérant d’un grand réseau de drogue sur le dos de gamins du quartier qui ne peuvent pas faire autrement pour survivre. Le problème c’est qu’il a des gars haut placés… L’adresse en dessous c’est l’un des entrepôts où il stock sa marchandise, peut-être que ça aura changé en revanche, ça j’en sais rien.” En réfléchissant, un autre nom lui vint en tête, mais elle l’effaça bien vite, pas sympa de dénoncer les copains. Surtout que le démon aurait certainement beaucoup de mal à maîtriser … ce "copain". Lyra dévia à nouveau et lui donna encore d’autres informations sur un gang avec quelques membres principaux qui s’amusent à faire du trafic d’armes. Sait-on jamais si ça l’intéresse. Lyra connaissait concrètement beaucoup plus de monde, mais s’il nettoie la ville, elle n’aura plus de boulot, donc éviter de tout lui dire… Paraît être une bonne idée.

Lyra était en train de mordre dans son cupcake à la framboise quand elle entendit ses paroles. Elle manqua de s’étouffer et parvint à avaler difficilement sa bouchée… “... B-bien, démon, j’vais essayer.” Fermant les yeux, elle reprit un peu de son latte au caramel en songeant, une fois encore, sa jambe trembla nerveusement, sa cheville bougeait, emportant tout le pied sur le côté… Les yeux clos, un petit sourire aux lèvres, les deux mains sur le gobelet de papier… Elle rouvrit les yeux pour observer l’homme à côté d’elle. “... Ca veut dire que toutes les créatures existent ? Et… à ton avis, en combat singulier contre un vrai Dieu, tu perdrais ? Etant donné que... tu n'es... que l'avatar d'un dieu ? Ooh j'en sais rien.” Lyra avait vraisemblablement quelqu’un en tête, en imaginant son visage, elle n’attendit pas de réponse, émit un rire provocateur… “Oh oui, tu perdrais je pense. Sans vouloir te manquer de respect.” Elle tire la langue vers Khal, joueuse. Bien sûr qu'elle lui manque de respect. Elle s'amuse à taquiner les hommes et à leur faire mal dans leur virilité, leur fierté. Distraitement, elle croise les jambes pour calmer le tremblement de sa jambe, ses belles mains se resserrent sur son gobelet, ses doigts fuselés retracent à la perfection les petits dessins sur les bords… En relevant les yeux vers lui, son visage paraît angélique, malheureusement ce n’est que de passage, ses beaux yeux se teintent d’une lueur lubrique. Ces visions l’ont intéressée. Ressaisie-toi. Lyra secoue la tête de gauche à droite un instant avant de poser sa main sur la cuisse de l’homme pour recentrer la discussion. “Bien, si durant ton périple dans cette ville tu croises une Ainsley, ne la tue pas, de toute façon tu n’y arriveras pas. A la limite tu pourras t’amuser avec elle, elle est loin de le refuser en général. Mais elle est pas mal impliqué dans… Ce genre de trucs pas très légaux…” Comment lui dire que s’il fait ça il va se retrouver à terre ? Comment lui dire qu’il ne fait probablement pas le poids ? Lyra secoue la tête, son index et son majeur remontent doucement vers l’aine de l’homme, comme deux petites jambes qui marchent sur une plaine sombre.

... Alors… Si jamais il s’avère que potentiellement une ébauche lubrique d’un projet obscène se dessine en mon esprit.ça y est tu l’as perdu.... Aurai-je le droit de l’assouvir avec toi, Khal ? De toute façon je suis sûre que tu sais déjà tout de mes désirs, je me trompe ?” Ses beaux doigts s’arrêtent sur le haut de sa cuisse presque sur sa hanche, elle ne le regarde plus, simplement du coin de l’oeil avec ce sourire tout à fait équivoque sur ses belles lèvres. Elle dépose le gobelet sur la table et termine son cupcake. Décroisant les jambes, elle retire sa main de la jambe de l’homme, puis croise les bras derrière sa tête.  Lyra n’est pas vraiment du genre à se frotter directement aux gens, non, les boîtes de nuit c’est pas son truc. Elle préfère titiller la virilité des hommes oui. Un sourire aux lèvres, elle ne le regarde plus, un sourire vainqueur très certainement. Une fois son cupcake terminé, elle termine sa boisson qui était fort agréable d’ailleurs. “... Est-ce qu’un démon peut mourir ?” Tiens, voilà une étrange question. Les dieux ne le peuvent pas, à son sens, en tout cas elle a entendu dire qu’ils ne peuvent pas… Mais… Les démons…? Tirant une moue assez peu amusée, la demoiselle soupire légèrement, prend l’argent nécessaire pour ce qu’ils ont commandé et le pose en bout de table pour gagner du temps. Ses yeux se posent à nouveau sur ceux de Khal, et cette fois c’est indéniable, malgré une gêne indéniable dévoilée par des rougeurs sur les joues, elle a cette envie. Elle se doute qu’elle n’aura pas ce qu’elle veut tout de suite… Quoi que… C’est un homme. Et les hommes sont prévisibles.

KhalJ

Avatar

  • -
  • Messages: 17


  • FicheChalant

    Description
    Un mal nécessaire qui vous fera du bien... Ou pas.

Re : Et VLAN, à poil dans un éclair... [Pv. Lyra Scytha]

Réponse 12 jeudi 15 août 2019, 11:18:37

Khal n’avait rien dit lorsque la belle lui avait parlé des ébats de sa colocataire, il avait trouvé ça fort intéressant, mais elle était déjà largement assez troublée comme ça, alors il garde l’info pour plus tard…

plus tard il avait écouté attentivement et enregistrait soigneusement tous les noms qu’elle énumérait pendant qu’il dévorait son ‘petit’ déjeuner ‘pas si petit que ça’. Il faisait des liens avec les activités des uns et des autres, posait des questions sur l’étendu de leur réseau, leur connections éventuelles. Mentalement, il commençait à dresser une sorte d’organigramme en fonction des réponses de sa future amante puisqu’il était maintenant à peu près certain qu’il en serait ainsi dans très peu de temps. Mais boulot boulot d’abord, il retenait les noms des lieux et les adresse aussi, mais il lui faudrait bientôt un plan de la ville pour qu’il visualise tout ça. Il ne voulait pas déstabiliser l’écot-système du réseau mafieux local, il en aurait besoin, au moins dans les premières années. Son rôle était rarement d’éliminer ces réseaux ou d’éliminer toute la racaille d’une zone, cela va vous paraître étrange mais, comme lui, cette frange souterraine et dangereuse de toute société humaine a aussi son utilité, un peu comme les charognards dans la nature. Il l’observe en réfléchissant à tous ce qu’il vient de glaner.

- Bien, j’ai de quoi jouer là, mon préféré reste le mac, je haie les hommes qui maltraitent les femmes, sauf lorsqu’elles aiment vraiment ça.

Il esquisse un sourire gourmand vers Lyra mais très vite il poursuit.

- Et puis les réseaux de prostituées je connais. Mais on va d’abord s’occuper du faussaire, je ne vais pas l’attaquer de front, on verra ça plus tard, mais j’ai besoin de cash. Il me faut des fringues, une caisse, et c’est sans compter que je vais devoir arroser 2 ou 3 sous fifres, c’est plus propre que de les abattre quand même… Et toute peine mérite salaire, il faudrait que je te paye aussi, j’ai comme l’impression que tu vas m’être très utile, si tu n’es pas trop débordée j’aurais encore du taf pour toi je pense, tu as l’air d’en savoir plus que tu n’en dis.

Toute société, à la pègre qu’elle mérite, ce n’est pas à lui de juger, pas à lui non plus de rendre le monde meilleur, il y a bien d’autres divinités pour cela, chacun son rôle. Mais chez les malfrats comme ailleurs, il y a les bons et les mauvais. Ils obéissent à des codes, à une hiérarchie, ils ont des valeurs et les ‘bons’ malfrats’ sont plutôt rare, mais très utiles. La plupart du temps ce sont des hommes, ou des femmes, de confiance qui savent faire la part des choses. Ils évitent de faire tout et n’importe quoi, pas de violence gratuite, pas de guerres inutiles, ils veulent durer et prospérer sur les failles béantes de la société. Ils sont extrêmement respectés, souvent craint, et tiennent leur réseaux d’une main ferme mais juste. ceux qui ne respectent rien ni personne sont plus nombreux et bien plus nocifs pour la société, mais en règle générale ils ont un parcours beaucoup plus court. Une fois qu’il a tout dévoré, il reporte encore son attention sur la belle qui se pose de drôle de question.

- Ca dépend de quelles créatures tu parles, il y a des légendes qui restent des légendes je suppose. Personnellement je n’ai jamais rencontré de licorne par exemple, pas plus que des fées ou des Gobelins… Mais je ne connais pas tout non plus.

Il étire un petit sourire tranquille.

- Mouai… Pas si sûr, tous les dieux ne sont pas des combattants, moi si…

A la seconde où elle pose la main sur sa cuisse, il ressent de nouveau toutes les émotions de la jeune femme, elle s’amuse à le provoquer la coquine. Mais il n’y a pas que ça, elle connaît bien cette ‘Ainsley’, elle a les mêmes émotions que lorsqu’elle parlait de sa turbulente et torride colocataire.

- Tu dis ça parce que tu ne m’as jamais vu en colère mais peu importe, mieux vaut éviter. Tu sais, fut un temps, les dieux se battaient beaucoup entre eux, c’est beaucoup plus rare maintenant. Et moi c’est pas mon rôle, je ne fais que maintenir les équilibres, je ne m’attaque pas aux dieux sans un ordre ou une très très solide raison.

Les pensées de la belle se troublent encore

- Ainsley tu dis ? C’est ta coloc n’est-ce pas ? T’inquiète pas pour moi, je serais très surpris qu’on fasse autre chose que baiser si on devait se croiser, et encore, de ce que je comprends de tes émotions, elle n’a pas vraiment besoin de mes services, tout dépend de sa gourmandise, on s’amuserait tout au plus…

Encore une vague d’un délicieux trouble qui la transperce et le submerge, cette petite à des envies puissantes et fort intéressantes. Ses doigts remontent sur le haut de sa cuisse et elle commence déjà à s’enflammer.

- Peut-être que tu viendrais jouer avec nous d’ailleurs, elle a l’air de te faire beaucoup d’effet ta divinité lubrique, non ?

Au moment où elle pose la question, toutes ses pensées les plus lubriques et les plus sauvages se bouscules dans sa tête, il y a des envies de provocation et de domination très intense, une folle envie d’être prise avec virilité dans toutes sortes de positions. Délicieuses pensées, ils ne devraient pas s’ennuyer.

- C’est exactement ça, et même plus encore, il y a des fantasmes que tu n’ose même pas formuler en pensée, et je suis là pour les assouvir sans les corrompre. Avec moi il y a bien peu de limite. Tu comprendras.

La question est simple mais la réponse l’est moins...

- La mort est quelque chose de différent pour nous, aux yeux des humains et de pas mal de créatures dans l’univers, nous sommes immortel en effet, mais il en va autrement entre nous. Il y a la réincarnation, les univers parallèles, et bien d’autres choses encore. Ceci dit, si j’élimine un dieu il disparaît définitivement, alors que pour m’éliminer définitivement, faudrait buter mon maître, c’est certainement l’un des plus puissant dieu que je connaisse, autant te dire que c’est pas gagné. Si je crève il peut me recréer dans la seconde… Et puis j’ai déjà éliminé un dieu tu sais ? C’est même mon fait d’arme le plus notoire. Bref, je peux mourir oui, je peux souffrir aussi, en fait je peux faire et être tous ce qu’un humain peut être. Mais je suis une émanation d’un dieu, donc j’existe en lui aussi, et il existe en moi tout entier. Me tuer est vain, pour m’atteindre vraiment, il faut l’atteindre lui, et lui est ailleurs. Tu vois le tableau ?

Lyra paye et se lève pour partir en lui lançant un regard qui en dit long sur ses envies qu’elle ne masquent plus vraiment. Une fois dans la rue, il prend sa main dans la sienne, à son tour de faire un peu de provoque. Il balance une onde puissante totalement désinhibante dans tous le corps de la jeune femme, provoquant chez elle un déferlement de pulsions sexuelles débridé. Toutes ses envies prennent forme dans sa tête comme une projection 3D, il sait que c’est tellement réaliste qu’elle va avoir l’impression de faire un rêve éveillé.
Dans la seconde, la main de la belle se resserre très fortement dans la sienne alors qu’elle s’imagine qu’il est en train de la plaquer contre cette porte cochère à gauche, elle brûle de l’intérieur pendant qu’elle le voit la déshabille en arrachant presque ses fringues, empoignant sa poitrine pendant qu’il l’embrasse à pleine bouche, elle doit avoir l’impression que des mains d’hommes puissantes mais précises commence déjà a exciter ses orifices jusqu’à la rendre folle de désir. Alternant douceur et vigueur jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus.
Bouche, sexe, anus et toutes les zones érogènes de la belle sont prise d’assaut exactement comme elle en avait toujours rêvé, elle l’imagine la pénétrant et la baisant dans tous les sens, la dévorant d’une bouche avide et gourmande pendant que ses doigts la fouille encore, pour ensuite la reprendre encore et encore jouant à frôler ses orgasmes sans jamais la laisser jouir.
Les caresses les plus folles s’enchaînent pendant qu’il la baise et qu’elle hurle son plaisir, jusqu’à ce qu’enfin un violent orgasme la transperce de part en part comme une énorme déflagration dans sa tête.

Il la rattrape par la taille juste avant qu’elle ne tombe.

Il ne s’est écoulé qu’une ou deux secondes mais les rêves ne respectent pas l’illusion du temps. Il patiente un peu en la soutenant dans ses bras, comme si elle avait fait un léger malaise, elle vient de jouir après tout. Il laisse s’échapper les dernières traces de l’énergie qu’il avait balancé pour qu’elle reprenne ses esprits.

- Ce n’est qu’un rêve la belle, mais ta petite culotte est toute mouillée je crois. Maintenant, si tu veux quelque chose de plus ‘réelle’ on va chez toi, histoire de montrer à ta colloc que toi aussi tu baise comme une reine, ou on peut faire ça là…

Dit-il en indiquant du menton la porte cochère.

- Sinon on va d’abord braquer le dépôt de ton faussaire exploiteur d’enfants, et je t’emmène dans l’hôtel le plus luxueux de la ville. C’est toi qui voit.


Répondre
Tags :