[FINI]Un amour héroïque [Karen Starr]

Le noble Procureur avait visiblement totalement pété les plombs. Qu’avait-il bien pu lui arriver ? Mutations génétiques ? Nanomachines ? Les hypothèses se multipliaient dans la tête de Karen, qui, en tout état de cause, voyait avant tout une menace pour les citoyens et les civils. On le filmait, on le photographiait. Malgré son apparence hideuse et bodybuildée, c’était bien Atokushi. Sa carrière était foutue, et, en voyant tous ces regards, le Procureur s’énerva encore plus.

« Vous allez me pa... »

Il n’eut pas le temps de finir que Karen le frappa avec toute sa force, l’envoyant s’envoler en l’air, en défonçant le plafond, provoquant une onde de choc qui fit vibrer le sol. Inversement, si Atokushi était maintenant connu du monde entier, c’était désormais le cas pour elle, ce qui n’était pas sans l’énerver. Elle aurait aimé que son existence, en tant que Power Girl, reste secrète plus longtemps. Karen recherchait la célébrité en étant Karen Starr, pas en étant Power Girl. Mais, en toute honnêteté, Atokushi restait sa préoccupation première. Comment savait-il que les deux femmes venaient d’Earth-2 ? Le SHIELD était au courant, mais les informations de l’organisme étaient secret défense, et même Karen n’avait pas réussi à pirater leurs serveurs informatiques. Atokushi portait avec lui des réponses à des questions que Karen se posait, et elle ne tarda donc pas à le pister.

Helena aurait pu s’appuyer dans son dos, mais son amie choisit de se coller contre son torse, poitrine contre poitrine... Et, alors que Karen s’envolait dans le ciel, sous les hurlements et les acclamations, elle fut surprise de songer au fait que ses seins se heurtaient à ceux d’Helena, et qu’Huntress semblait se coller contre elle un peu plus que nécessaire... Un bref aparté qu’elle garda pour elle, car elles rejoignirent le port. Atokushi avait atterri dans une section composée de conteneurs, près de la mer et d’une jetée. Karen trouva rapidement le conteneur contre lequel le Procureur s’était écrasé, en le défonçant.

Et lui était là, avec un corps devenu noirâtre, hérissé de pointes, et des yeux rougeâtres qui semblaient flamboyer d’une lueur infernale.

« J’ignore ce qui vous est arrivé, Procureur, mais je suis sûre que ça se soigne...
 -  MOUREZ, SALOPES !! »

Le combat continua à faire rage, et Karen se reçut un coup qui l’envoya s’étaler sur le sol, en luir appelant cruellement son manque d’entraînement. Certes, elle avait beau s’entraîner par le biais de programmes de réalité virtuelle, rien ne valait le combat et l’exercice physique réel. De plus, Atokushi maîtrisait la magie, l’un des points faibles des Kryptoniens. Malgré ses pouvoirs, la partie était donc loin d’être gagnée. Elle et Huntress affrontaient l’homme, dévastant plusieurs conteneurs, et la blessure d’Helena se rouvrit, avant qu’elle ne soit balancée près de la jetée, la tête dans le vide, Atokushi près d’elle. On aurait dit une sorte d’Hulk noir. Les carreaux explosifs sur son visage ne lui avaient à peine rien fait, mais Helena réussit à l’aveugler, offrant à Karen la chance de foncer vers lui...

« Prends... ÇA !! »

Un violent uppercut frappa l’homme en pleine tête, et l’envoya heurter un conteneur. Flottant en l’air, Karen bondit vers lui, joignant ses deux poings, mais la bouche d’Atokushi s’ouvrit, et une langue de feu jaillit, frappant Karen, la repoussant. Sa combinaison, elle, restait indemne. Comme le bâton d’Huntress, c’était une tenue spéciale, faite à l’aide de nanofibres kryptoniennes. Un héritage d’Earth-2, et de la Forteresse de Solitude de son père.

Les flammes d’Atokushi l’avaient déstabilisé, ce qui fit que son poing heurta le conteneur, défonçant ce dernier dans un horrible fatras métallique, mais l’homme avait esquivé, et la frappa sur le côté. La main du Procureur se saisit ensuite de sa jambe, et il la balança dans un entrepôt, qu’elle traversa en défonçant le mur. Atokushi se retourna alors vers Huntress, du sang noir coulant de ses lèvres, sa respiration étant de plus en plus lourde.

« Tu... Mourir... »

Atokushi comptait en finir avec elle, malgré les ordres du Maître... Quand Karen bondit hors de l’entrepôt, et le frappa avec force, par le biais d’un fulgurant uppercut. Atokushi s’envola comme une fusée, tournoyant dans le ciel, et Karen s’envola en hauteur, et se mit sur sa trajectoire.

« Mainternant, ça suffit, les conneries ! COUCHÉ ! »

Joignant ses deux poings, la Kryptonienne lui décrocha un uppercut terrible, qui amena Atokushi à redescendre à pic. Il transperça le toit de l’entrepôt dans lequel Karen avait atterri, et s’explosa sur le sol, amenant l’entrepôt, sous le choc produit, à s’effondrer sur lui-même.

Au milieu des décombres, Atokushi gisait, inerte, dans sa forme normale, comme si toute la magie avait quitté son corps. Hélas, Helena, elle, était tombée dans les pommes, ou presque, et, plutôt que de le capturer, elle se précipita vers son amie. Au loin, on entendait les gyrophares et les sirènes de la police qui se rapprochaient.

Le temps que Karen revienne, l’endroit était déjà rempli de policiers, mais, surtout, d’hommes en noirs, avec des voitures américaines aux vitres fumées, et qui brandissaient leur carte d’agent du SHIELD aux agents de police, sous la houlette d’une femme, que Karen avait déjà vu aux informations : Miss Marvel.

*Et merde !*

Impossible de récupérer Atokushi pour l’heure... Karen retourna donc vers l’hôpital, afin de veiller (une nouvelle fois) sur son amie de toujours...

Affaiblie par toutes ses blessures, Helena ne pouvait pas faire grand chose à part observer. Mais en contrepartie, le spectacle valait le détour : avec Atokushi aveuglé par les carreaux incapacitants, Karen put placer un uppercut retentissant à l'ennemi, qui alla s'écraser contre un conteneur. Elle tenta de le poursuivre, mais son attaque fut dévié par une langue de feu et elle fut balancée dans un entrepôt à toute allure. Le procureur tourna ensuite ses yeux rouges vers Huntress, marchant péniblement dans sa direction, du sang noir dégoulinant de sa bouche. L'héroïne humaine se leva péniblement et prit sur elle pour se mettre en position de combat, prête à en découdre, fidèle aux enseignements de son père : Ne jamais laisser tomber tant qu'on peut continuer le combat. Mais elle n'eut pas à se battre (et tant mieux parce qu'elle y serait sûrement restée), car son amie kryptonienne déboula de l'entrepôt et frappa Atokushi à la mâchoire, l'envoyant valdinguer dans les airs. Ensuite, elle se plaça sur sa trajectoire et le renvoya au sol aussi vite qu'il en avait décollé, le faisant s'écraser dans l'entrepôt ou elle avait atterri un peu plus tôt, qui s'écroula à la suite de l'onde de choc provoqué par l'impact. Le souffle de l'impact fit tomber Helena, affaiblie par tout le sang qu'elle perdait. Elle eut juste le temps de voir l'une des mains noires de son ennemi, qui dépassait des décombres, redevenir normale avant qu'elle ne se laisse sombrer. La fatigue l'avait finalement rattrapée, mais quelle importance ; l'ennemi était enfin hors d'état de nuire. Tout ce qu'elle espérait, c'était qu'il respirait toujours et qu'elle n'avait pas enfreint son plus grand principe : ne jamais tuer.

Pour Helena, les heures suivantes ne furent qu'un néant noir et inconscient. Pas d'image, pas de rêve, pas de pensées roses... rien. Elle dormit d'un sommeil de plomb pendant les vingt heures suivant son combat final contre Atokushi sur le port. Quand elle émergea enfin, elle était de retour à l'hôpital, alitée et sans sa tenue d'héroïne. L'horloge indiquait vingt heures trente, elle avait passé presque une journée entière à dormir. Elle voulut se lever pour aller chercher Karen, mais cette dernière débarqua dans sa chambre et l'obligea à rester couchée pour qu'elle puisse bien guérir. Et même si elle était réticente à rester au lit encore plus longtemps, elle fut bien obligée d'obéir sous peine de se faire injecter de la morphine. Néanmoins, ce n'était pas parce qu'elle était couchée qu'elle perdait de vue les problèmes.

« Karen, qu'est ce qui est arrivé à Atokushi ? Est ce qu'il est sous les verrous ? Est ce qu'il a eu le temps d'envoyer son mandat d'arrêt contre nous ? Dans mon masque, il y a de quoi nous innocenter pour... »

Mais la kryptonienne se dépêcha de rassurer son amie, en lui racontant tout ce qui était arrivé au cours des heures où elle avait dormi. A présent, le SHIELD avait le contrôle de la situation et tout allait bien se passer pour elles. L'humaine put enfin souffler et se détendre. Cette histoire était réglée pour le moment, et un sujet bien plus intéressant occupait à présent son esprit. Avec le sourire aux lèvres, Helena tourna son visage vers Karen.

« Dis moi Karen... quand est ce qu'on retourne à Starr Island ? »

Son amie lui répondit qu'elle voulait d'abord s'assurer qu'elle allait bien.

« Mais je vais très bien. J'ai dormi pendant presque une journée entière, je pète le feu et mes blessures se sont refermées. Que faut-il de plus ? »

Si Helena était si impatiente de retourner sur Starr Island c'était parce que, maintenant qu'elle avait réussi à se confesser à Karen et à partager un baiser avec elle, il restait une chose qu'elle voulait faire : passer une nuit avec elle. Après tout, son amie était bien connu pour être une grande perverse, et elle fantasmait depuis son adolescence sur le fait de faire l'amour avec cette belle blonde. La soirée ne faisait que débuter, alors autant en profiter.

« ...Hiraoka-san, Ministre de la Justice, a indiqué que, suite aux évènements ayant eu lieu dans la commune de Seikusu, une enquête interne allait être lancée, et que, en attendant les résultats de cette enquête, toutes les activités d’Atokushi-san sont suspendues...
 -  ...Les caméras de vidéosurveillance montrent clairement que le Procureur, Atokushi-san, s’est battu avec deux jeunes femmes dans des tenues costumées, des propos confirmés par les multiples témoins à l’hôtel particulier où le Procureur avait l’une de ses suites, résultant d’un héritage familial...
 -  ...Actuellement incarcéré à Seikusu Base Camp, la base américaine, le Procureur Atakoshi fait actuellement l’objet d’interrogations de la part des forces du SHIELD, qui se sont pour l’heure refusées à tout commentaire, se bornant à préciser qu’une enquête était en cours pour identifier tous les suspects... »

Depuis la clinique privée de Karen, cette dernière contemplait, avec inquiétude, ce que les médias disaient, en sachant très bien que le SHIELD avait toujours au moins trois longueurs d’avance par rapport à ce que les journalistes affirmaient. Combien de temps encore avant que les agents du SHIELD ne remontent jusqu’à elles ? Karen n’avait pas envie de se retrouver mêlée à ces histoires, elle voulait juste mener à bien sa vie de réfugiée, et retourner dans son monde natal. Mais, d’un autre côté, Atokushi avait clairement parlé d’un « Maître », apparemment originaire, lui aussi, d’Earth-2. Qu’est-ce que tout cela dissimulait ? Karen ne pouvait qu’être nerveuse, sans compter que, encore une fois, Helena s’était surpassée. Rien d’étonnant à cela, en soi, elle avait toujours été comme son père, à surpasser ses limites, ce qui, selon Karen, s’expliquait en grande partie par le fait qu’il avait toujours été entouré de super-humains, et que son meilleur ami était Superman.

Helena avait le même syndrome, mais Karen ne voulait pas qu’elle meure. Elle se mordilla les lèvres, incapable de savoir comment lui dire d’arrêter de se surpasser... Incapable, parce qu’Helena était douée. Quand les deux avaient atterri sur ce monde, Kanne avait lancé un programme d’entraînement virtuel extrêmement difficile, en interdisant à Helena de faire quoi que ce soit tant qu’elle ne remplirait pas ce programme. C’était un programme lourd, basé sur les modes d’entraînement des plus redoutables forces militaires ou paramilitaires du monde : les Bérets verts français, le Mossad israélien, ou encore le BOPE brésilien. Un entraînement virtuel qui s’était accompagné de tests de survie dans les îles sauvages entourant Starr Island... Et Huntress s’en était sortie à chaque fois avec brio. Elle était douée, mais, en voulant jouer dans la même catégorie que Power Girl, elle affrontait des ennemis aussi puissants que des Dieux.

Karen veilla donc à nouveau sur elle, jusqu’à ce qu’Helena se réveille. Elle avait dormi pendant plus d’une journée, et, comme toujours, se montra toujours enjouée, ce qui amena Karen à minimiser ses problèmes sur Atokushi.

*Je ne lui mens qu’à moitié, nous aurons tout le temps d’enquêter après... J’en ai juste marre de la voir allongée dans ce lit d’hôpital.*

Deux blessures graves en si peu de temps d’intervalle, c’était risqué. Les humains étaient bien plus fragiles que les Kryptoniens, et Karen ne voulait pas qu’il arrive à Helena des séquelles et des lésions irréversibles. Fort heureusement, Helena ne proposa pas d’infiltrer le SHIELD, mais plutôt d’aller à Starr Island, ce qui fit sourire Karen.

« On retourne à la maison, donc ? C’est tout ce que j’espérais que tu me dises... Mais, avant ça, je dois m’assurerque tu vas bien, et il n’y a qu’une manière de vérifier ça... »

Une seule manière, en effet, infiniment plus efficace que n’importe quelle piqûre... Karen alla tendrement l’embrasser, plaquant ses lèvres contre les siennes, contraignant Helena, pendant toute la durée de ce sensuel baiser, à se coucher contre le lit médical. Karen s’adossa un peu contre elle, une main sur son épaule, en soutien, sa bouche allant se plaquer fermement à la sienne, dans un échange intense et mielleux, où leurs langues se mélangèrent. Pensez donc ! Après leur déclaration d’amour surprise, elles n’avaient pas eu le temps de se faire un seul vrai baiser !

Le baiser dura donc de nombreuses secondes, avant que Karen ne se retire, en arquant sur ses lèvres un léger sourire :

« Désolée, Helena, j’en ai envie depuis... Bien trop longtemps. Tu sais, pendant que tu faisais ta grosse sieste, je me suis même masturbée dans les toilettes... »

Poings serrés sur les hanches, Karen laissa planer quelques secondes, avant de reprendre :

« Est-ce que tu te rends compte dans quel état tu m’as mise ? Je ne m’étais pas masturbée depuis... Des années ! Alors, entends-moi bien, M^lle Wayne... »

Karen parla sur un ton un peu plus bas, comme pour bien se faire entendre :

« Tu es interdite de te blesser avant que je te baise bien méchamment et bien profondément, et que tu comprennes qu’on ne peut pas laisser une Kryptonienne frustrée comme ça après lui avoir déclaré qu’on l’aimait ! »

Avant de pouvoir quitter ce lit d'hôpital pour de bon, Helena devait passer un dernier test pour vérifier son état de santé. Karen approcha d'elle et, ni une ni deux, elle l'embrassa avec tendresse mais néanmoins avec une certaine force, qui obligea l'humaine à se laisser coucher entièrement sur le lit médical, ce qui n'était pas pour lui déplaire : face à une femme aussi puissante que la kryptonienne, dotée d'incroyables pouvoirs grâce à la lumière du soleil jaune, elle avait envie de se laisser dominer, de la laisser prendre les commandes de leurs ébats, du moins tant que cela restait à son goût. Elle était à tout moment capable de se rebeller si les choses prenaient une mauvaise tournure, mais pour l'instant, se faire plaquer par son amie était plaisant, alors pas de raison de se plaindre. Leurs lèvres fermement collées les unes contre les autres, leurs langues jouaient intensément ensemble tandis qu'Helena sentait Karen s'adosser toujours plus contre elle, une main contre son épaule. Une des mains de l'humaine alla se poser dans le dos de la kryptonienne pour l'inciter à s'approcher plus près encore. Enfin, après tout ce raffut et toute cette inquiétude, elles pouvaient enfin partager un baiser puissant, un baiser d'adultes.

Après de nombreuses secondes, Helena dut se résoudre à laisser Karen s'éloigner. Cette dernière avait le sourire aux lèvres, ce qui pouvait aussi bien être un bon présage qu'un mauvais.

« Désolée, Helena, j’en ai envie depuis... Bien trop longtemps. Tu sais, pendant que tu faisais ta grosse sieste, je me suis même masturbée dans les toilettes... »

L'humaine se sentit fière en entendant que son amie la désirait au point de se toucher elle-même plutôt que d'attendre qu'elle se réveille. A présent, elle était sûre que la nuit n'allait pas être platonique, et qu'elle allait goûter au corps de la femme.

« Est-ce que tu te rends compte dans quel état tu m’as mise ? Je ne m’étais pas masturbée depuis... Des années ! Alors, entends-moi bien, M^lle Wayne... »

Helena ne put retenir un sourire de satisfaction : réussir à provoquer une grande perverse comme Karen au point de la faire renouer avec ses anciennes pratiques, oubliées depuis des années, il y avait de quoi être contente de soi. Et aussi, elle aimait bien provoquer son amie. Encore un trait de caractère héritée de sa mère.

« Tu es interdite de te blesser avant que je te baise bien méchamment et bien profondément, et que tu comprennes qu’on ne peut pas laisser une Kryptonienne frustrée comme ça après lui avoir déclaré qu’on l’aimait ! »

L'humaine décida de pousser la provocation plus loin, histoire de bien montrer qu'elle ne plaisantait pas. Elle s'adressa à la kryptonienne sur un ton aussi bas que le sien.

« Alors qu'est ce que tu attends pour me sortir d'ici et m'emmener à Starr Island ? On baisera comme des sauvages toute la nuit, jusqu'à ce qu'on tombe de sommeil dans des draps couverts de sueur et de cyprine. »

Voir peut-être même de sperme, vu que la femme s'était dotée de la capacité de s'équiper d'un service trois-pièces naturel et parfaitement fonctionnel. Cependant, malgré toute la provocation qu'elle affichait devant son amie, la jeune femme n'était pas complètement confiante, car le sexe avec elle impliquait bien des choses qu'elle redoutait.

Quand elle était adolescente, Helena pensait déjà beaucoup à Karen, ce qui a mis un certain frein à sa vie sentimentale. En plus de ça, ses entraînements avec ses parents pour devenir Robin lui prenaient la plupart de son temps, et elle n'était jamais tombée amoureuse de qui que ce soit. Elle n'était pas comme toutes ces filles qui pensaient qu'elles ne devaient perdre leur virginité qu'avec leur ''prince charmant''. Elle avait déjà fait l'amour plusieurs fois, et ce n'était que pour répondre à des envies primaires de jeune fille avec les hormones en ébullition. Alors même si elle n'était pas manchote au lit, coucher avec Karen allait amener deux choses totalement nouvelles pour elle : faire l'amour avec une femme, ce qui changeait quelque peu l'organisation et le rôle de chacune dans le lit, mais aussi faire l'amour avec une personne dont elle était amoureuse, ce qui introduisait une variable sentimentale. Et l'humaine était bien plus inquiète sur cette partie-là : jusqu'à présent, lorsqu'elle faisait l'amour, elle ne se souciait pas de ce que ressentait l'autre, elle voulait juste se débarrasser de cette chaleur à l'intérieur de son corps, mais maintenant elle ne pouvait plus se le permettre. Ses actes devaient vraiment satisfaire sa partenaire, pas juste être passables. Est ce que cela allait beaucoup changer les choses ?

Mais à force de voir sa nuit avec Karen comme un problème de maths à résoudre, Helena se colla elle-même la migraine tant il y avait de choses à prendre en compte, alors elle décida de voir ça le moment venu. Au pire, elle pourrait toujours demander à son amie. Mais pour ça, elles devaient commencer par quitter l'hôpital pour aller rejoindre Starr Island.

« Alors madame l'infirmière, est ce que ce test vous a convaincu ? Peut-être vous faut-il un deuxième avis ? »

L'humaine força sur sa main en appui sur le dos de la kryptonienne et scella à nouveau ses lèvres aux siennes. Chaque baiser avec elle était un régal : ses lèvres fortes et juteuses, sa langue remuante qui jouait avec la sienne, ses petits soupirs de plaisir... Que demander de plus ? Le baiser dura un bon moment avant que l'héroïne humaine ne détache ses lèvres, de son propre chef cette fois.

« Alors ? Je peux sortir de ce lit maintenant ? »

Dans la chambre de Karen, ce sera tellement mieux...

Les deux femmes s’étaient joyeusement embrassées, et Karen avait ensuite expliqué à Helena tout le problème de sa situation. Il y avait beaucoup d’explications possibles pour justifier la forte libido de Karen Starr. Elle n’avait pas grandi dans un environnement propice au sexe. Oh, ses parents n’étaient pas des êtres chastes, mais ils avaient toujours couché en faisant en sorte qu’on ne les remarque pas. Mais, elle, elle avait toujours adoré le sexe. Elle se rendait fréquemment à Métropolis, dans les night clubs et les boîtes de nuit, où elle s’envoyait en l’air avec la jeunesse locale. Sa théorie, c’était que le fait qu’elle absorbe les rayonnements solaires faisait que cela influait sur sa libido… Mais, comme ça ne marchait pas chez Clark, elle se demandait si ça ne venait pas aussi de sa personnalité. En tout cas, Karen Starr admettait volontiers être une perverse, et elle allait donc épancher sa soif auprès d’Helena. Qu’elle soit amoureuse d’elle n’était, fondamentalement, guère surprenant. Les deux femmes se connaissaient depuis longtemps, elles étaient deux réfugiées, et n’avaient de cesse de travailler ensemble. Les World’s Finests formaient un excellent duo, et il y avait bien longtemps que, inconsciemment, Karen avait admis son amour envers elle.

Helena lui demanda alors si elle était prête pour le voyage jusqu’à Starr Island, et Karen sourit lentement :

« Oui… On n’est jamais trop prudentes… » répondit-elle dans un souffle.

Et la belle Helena alla donc l’embrasser à nouveau, et Karen, en soupirant, répondit volontiers à son baiser. Leurs visages se pressèrent l’un contre l’autre, et sa langue fila lécher celle d’Helena, se mélangeant à la sienne, dans un élan magnifique, tendre et sensuel. Sa main caressait ses cheveux, et Karen soupira de plaisir, leurs lèvres se plaquant tendrement. Elle ferma les yeux, et ce baiser fut le plus magnifique qu’elle ait jamais ressenti… Elle qui avait fait des milliers de baisers au cours sa vie, elle devait bien admettre qu’Helena Wayne était la partenaire la plus sensationnelle qu’elle n’ait jamais rencontré.

Leur baiser se termina donc, avec un léger sourire mutuel.

« Alors ? Je peux sortir de ce lit maintenant ? » demanda alors Helena.

Karen ne put que sourire, et hocha la tête.

« Je dirais que… Oui. La patiente a mon accord ! »

Et, comme elle était la directrice de la clinique, nul ne saurait aller contre son avis ! Au diable les protocoles, Atokushi et tous les problèmes, elle avait juste envie de partager un moment d’intimité avec son amante. Elle laissa donc Helena se redresser, et lui présenta ensuite son costume :

« Allez, file t’habiller ! »

Tandis qu’elle commençait à s’appuyer, Karen alla glisser quelques mots à Helena :

« Je t’ai toujours trouvé affreusement sexy dans ton uniforme… »

Et elle le pensait sincèrement… La femme entreprit donc de s’habiller, et, une fois dans leurs combinaisons, Karen en profita volontiers pour se rincer l’œil, avant de l’embrasser encore… Puis de filer.

Il ne lui fallut que quelques minutes pour se poser sur l’une des terrasses de Starr Island, entourant son logement personnel, une sorte de belle villa plantée près des bâtiments industriels, reliés par des tunnels souterrains. La villa était au sommet de la montagne, avec un téléphérique menant à l’une des plages, plusieurs piscines, et une immense baie vitrée faisant tout le tour du salon. Les terrasses servaient notamment à accueillir des hélicoptères, faisant office d’héliports, mais, dans les faits, elles servaient surtout de terrain d’atterrissage pour la belle Power Girl.

« On y est… » annonça-t-elle, en se mordillant les lèvres.

Il était désormais temps de passer aux choses sérieuses !

Karen hocha la tête en souriant pour confirmer que son amie pouvait sortir de son lit d'hôpital. Helena se redressa et sortit du lit, attrapa sa tenue de super-héroïne que lui tendait son amie, et commença à retirer sa tenue de patiente avant de réaliser que la kryptonienne l'observait et qu'il n'y avait nulle part dans cette chambre où elle pouvait avoir l'intimité nécessaire pour se changer. Du coup, elle se résigna à se montrer nue devant elle, mais fit bien en sorte de ne montrer que l'arrière de son corps afin de ne pas trop se dévoiler. Karen eut l'occasion de reluquer son dos, ses fesses fermes et ses jambes musclées, avant que tout ça ne soit recouvert par sa tenue moulante. Une fois prête à partir, la kryptonienne alla lui glisser quelques mots à l'oreille.

« Je t’ai toujours trouvé affreusement sexy dans ton uniforme… »

Helena tourna la tête pour la regarder.

« Moi aussi ma chérie. Il faut dire que ce costume te met superbement bien en avant. »

Ce décolleté insolent et enserré, ce cul bien ferme et bien moulé, ces jambes à la peau lisse... Elle se demandait encore aujourd'hui comment elle avait fait pour résister à l'envie de lui sauter dessus et de lui arracher son justaucorps blanc. En tout cas, ce soir, elle n'aurait plus besoin de se retenir.

Helena embrassa Karen, puis se laissa prendre dans ses bras avant de décoller en direction de Starr Island. Même si le trajet ne dura que quelques minutes, l'humaine put à nouveau apprécier le contact de ses seins avec ceux de la kryptonienne avant d’atterrir sur l'une des terrasses de la villa, plantée près des bâtiments industriels. Une fois les pieds sur la terre ferme, les deux femmes se dirigèrent vers la chambre principale de la demeure, là où dormait Karen ou, le plus souvent, là où elle amenait ses amants. Et ce soir, c'était l'humaine qui allait occuper la place de l'amante.

Helena connaissait bien l'endroit, elle y vivait aussi la plupart du temps, mais il restait encore beaucoup de choses qu'elle ignorait sur cet endroit. Par exemple, elle soupçonnait Karen de cacher un donjon SM quelque part dans le bâtiment, ou d'avoir installé des mini-caméras dans les salles de bains et près de la piscine, mais sans jamais avoir rien pu prouver. Elle était folle d'excitation à la vue du lit, s'imaginant tout ce qu'elle allait pouvoir y faire avec son amie, mais elle voulait d'abord se préparer un minimum.

« Avant qu'on s'y mette, tu permets que j'aille prendre une douche ? Toutes ces aventures m'ont faite suer comme un porc, et j'aimerais éviter que mon odeur ne vienne perturber cette nuit d'amour. »

Karen était d'accord sur le fait qu'elles avaient toutes les deux besoin de se laver, mais elle dit avoir une bien meilleure idée que la douche. Qu'est ce que ça pouvait bien être ? Connaissait la réputation légendaire de la kryptonienne, elle avait sûrement une idée des plus perverses derrière la tête.

« Avant qu'on s'y mette, tu permets que j'aille prendre une douche ? Toutes ces aventures m'ont faite suer comme un porc, et j'aimerais éviter que mon odeur ne vienne perturber cette nuit d'amour. »

Helena sembla s’amuser à jouer avec les nerfs de Karen, à la narguer et à la titiller. Power Girl n’avait-elle pas été suffisamment claire comme ça ? Elle avait envie de baiser, putain ! Et, au lieu de ça, Helena continuait à la frustrer, en tournant autour du pot. Karen secoua donc la tête.

« Non ! Maintenant, on baise ! Ensuite, on fera ce que tu veux... Mais là, j’ai les ovaires en feu ! »

Plus de faux-semblants, plus de fuite, plus d’excuses ! Karen rentra dans la terrasse, referma la porte derrière elle, et plaqua Helena contre la longue baie vitrée. C’était simple ; tout un mur n’était qu’une immense baie vitrée, avec une vue sur une belle piscine se trouvant dehors en contrebas, face au rez-de-chaussée de la villa. Mais là, Karen, la Kryptonienne, n’avait qu’une seule envie : sentir le corps chaud d’Helena se presser contre le sien, et pouvoir l’embrasser. Elle la plaquait donc contre la baie vitrée, une vitre renforcée en plexiglas, et l’embrassa, plaquant ses lèvres contre les siennes, en soupirant de plaisir, leurs combinaisons se crissant l’une contre l’autre, les lourds seins de Karen heurtant ceux d’Helena. Oui, ça faisait des heures que Karen attendait, depuis qu’Helena lui avait avoué sa flamme. Ce moment avait été comme un révélateur, une sorte de petite pousse qui avait fait exploser quelque chose dans le corps de Power Girl. Maintenant, la belle et puissante femme n’avait guère envie d’attendre plus longtemps, et elle partait donc voracement à l’assaut des lèvres d’Helena, sa langue venant jouer avec la sienne, s’enfonçant goulûment dans sa bouche.

Ainsi, et pendant plusieurs minutes, il n’y eut rien de plus que les soupirs entremêlés des deux femmes, Karen l’embrassant, rompant le baiser pour l’embrasser encore, jusqu’à la décaler de la baie vitrée, et l’envoyer se coucher sur le sol, sur un tapis. Karen continua à l’embrasser, en gémissant et en soupirant, ses seins se mettant à se tendre, se durcissant

« Hmmmm... !! »

Power Girl finit par rompre le baiser, dans un long soupir, puis sourit ensuite, en caressant l’une des joues de la femme, ses doigts glissant le long de ses cheveux.

« Voilà... J’avais besoin de sentir el goût de tes lèvres sur ma bouche, Helena... Maintenant, si tu veux être propre... »

Karen se redressa, et continua à porter Helena, entre ses bras, et alla sur la terrasse, puis s’envola dans les airs, et se tint au-dessus de la piscine... Où elle relâcha Helena, qui tomba au milieu de la belle piscine, et, le temps que cette dernière remonte, Karen s’était déjà déplacée dans sa penderie, et revint avec une nouvelle tenue, plus adaptée...

Un superbe bikini.

« On va faire l’amour en te lavant, alors... Car, je te préviens, il est hors-de-question de retarder encore ce moment... Aujourd’hui, on baise. Ce soir, on baise encore, et cette nuit aussi. »

C’est que Karen avait du temps à rattraper !

« Non ! Maintenant, on baise ! Ensuite, on fera ce que tu veux... Mais là, j’ai les ovaires en feu ! »

Helena n'eut pas le temps d'en placer une qu'elle se retrouva plaquée contre la baie vitrée par les mains puissantes de Karen, et que ses lèvres se retrouvèrent collées aux siennes. Les yeux fermés, elle soupira de plaisir en sentant la langue de son amie forcer le passage pour aller rencontrer la sienne, en entendant les crissements de leurs combinaisons se frottant l'une contre l'autre, ses seins volumineux heurtant ceux tout aussi imposants de son amante. Depuis le temps qu'elle rêvait, le voilà qui arrivait enfin : elle était seule avec Karen, dans une chambre, partageant un baiser avec elle dans la perspective de lui faire ensuite l'amour. Elle se serait bien pincé pour s'assurer que ce n'était pas un rêve, mais le goût des lèvres de la kryptonienne était trop puissant pour ne pas être réel.

Pendant plusieurs minutes, on n'entendit dans la chambre que le bruit de leurs gémissements et de leurs soupirs. Quand elles rompaient leur baiser, c'était pour s'embrasser encore, toujours plus passionnément. A un moment, Helena se retrouva plaquée au sol sur un tapis, en continuant à embrasser Karen, sentant ses seins se tendre sous sa combinaison. Son envie de se faire belle avait laissé place à une furieuse envie de baiser, du genre qu'elle n'avait pas ressenti depuis qu'elle avait eu ses chaleurs de jeune fille. Révéler ses sentiments à son amante aura été l'une des meilleures décisions qu'elle ait jamais prise, car elle pouvait maintenant faire avec elle ce qu'elle avait toujours rêvé de faire avec cette belle blonde.

Helena sentit les lèvres de Karen se retirer tout doucement des siennes, puis une de ses mains lui caresser la joue, ses doigts filant dans ses cheveux avec une douceur délicieuse.

« Voilà... J’avais besoin de sentir la goût de tes lèvres sur ma bouche, Helena... Maintenant, si tu veux être propre... »

L'humaine se retrouva dans les bras de la kryptonienne, qui s'envola par la terrasse puis descendit jusqu'à se retrouver au-dessus de la piscine. C'est là qu'elle lâcha son amie, qui alla atterrir dans l'eau en faisant un gros PLOUF. Elle mit quelques secondes à remonter à la surface et, quand elle se fut débarrassée de l'eau et des cheveux devant ses yeux, elle vit son amie dans une nouvelle tenue, plus appropriée à la situation : un bikini très court, de la même couleur que sa tenue, offrant une belle vue sur son corps.

« On va faire l’amour en te lavant, alors... Car, je te préviens, il est hors-de-question de retarder encore ce moment... Aujourd’hui, on baise. Ce soir, on baise encore, et cette nuit aussi. »

Apparemment, tout était déjà prévu, ce qui n'était pas pour déplaire à Helena. Elle aimait voir son amie prendre les choses en main, en particulier quand c'était pour lui dire qu'elles allaient baiser jusqu'à demain matin.

« Je sens que je vais aimer ce genre de lavement. »

Helena se mit à retirer sa combinaison crissante et humide, qui faisait des bruits très excitants quand elle se décollait de sa peau. Pour éviter l'irritation de ses zones intimes à cause de la friction sur le latex, elle portait des sous-vêtements, qui étaient maintenant transparents à cause de l'eau. Elle les ôta à leur tour, puis envoya le tas de ses vêtements mouillés hors de la piscine. Elle était maintenant complètement nue, attendant dans l'eau que son amie vienne la rejoindre. Et cette dernière ne se fit pas prier pour sauter dans la piscine et aller se mettre dans le dos de son amante, dont elle attrapa les seins de ses mains puissantes avant de se mettre à les pétrir. L'humaine se mit à gémir sous la force de l'étreinte de la femme, qui lui malaxait la poitrine fermement mais sans douleur. Elle l'embrassait et la léchait dans le cou, lui mordillait les oreilles... en gros, elle jouait avec elle. Et l'humaine adorait ça : être le jouet de cette femme forte et perverse.

« Han... aahh... Karen... lave moi bien... partout... partout... »

Karen avait été on ne peut plus formelle. Plus question, pour elle, de tergiverser, de tourner autour du pot, ou d’invoquer de faux-semblants. Comme elle l’avait dit à Helena, maintenant, elle faisait l’amour, et on aviserait ensuite pour le reste.  Se tenant face à la piscine, elle vit ainsi Helena se déshabiller intégralement, ôtant sa combinaison, ses gants, puis ses sous-vêtements. Ce n’était que partie remise, car Karen comptait bien lui faire l’amour avec leurs costumes, car elle avait toujours trouvé très excitante la combinaison d’Huntress. Mais, pour l’heure, dans l’eau, cette tenue serait effectivement plus une gêne qu’autre chose, et, en conséquence, Karen comprenait très bien pourquoi Helena souhaitait la retirer. Son amante se retrouva donc délicieusement nue, amenant sur les lèvres de Power Girl un sourire vorace.

Power Girl se glissa dans le dos de sa douce, et vint la caresser, se serrant dans son dos. C’était, concrètement, la première fois que les deux femmes couchaient ensemble, et il n’y avait donc pas vraiment de règles établies. Néanmoins, et de manière générale, en matière sexuelle, Karen avait toujours été une femme très autoritaire, et sa forte expérience sexuelle, couplée au fait qu’elle était dotée de super-pouvoirs, faisait qu’on avait plutôt habitude de se tourner vers elle.

« Hum... Oh, ma chérie, tu as les seins tout durs... »

Sa main pressait l’une de ses seins, et elle mordilla son épaule, avant de lécher sa peau, se serrant contre elle, l’une de ses mains caressant son ventre, se rapprochant de son sexe. Se tortillant contre elle en gémissant et en soupirant, Helena lui demanda alors de continuer, de bien la laver partout, faisant sourire Karen. Elle mordilla sa peau, et tira sur son sein, à hauteur du téton.

« Oui, il faut que tu sois toute propre, hum... »

Toute propre, c’était bien l’idée... Oh, qu’elle était belle ! Karen l’amena à tourner légèrement la tête et l’embrassa sur les lèvres, avant de la retourner, pour pouvoir, ainsi, prolonger ce baiser. Sa bouche se colla contre la sienne, et elle caressa ses cheveux, tout en déplaçant son autre main sur les fesses d’Helena, crispant sa main sur sa chair moelleuse et tendre. Helena avait à la fois un corps musclé et très appétissant, et le corps de Karen continua à se serrer contre le sien, pendant un très long baiser, où sa langue fila volontiers dans la bouche de la femme, remuant contre sa langue.

Karen rompit ensuite le baiser, en venant frotter son nez contre celui de la femme.

« Oh, je t’aime, Helena... Tu as vraiment un goût magnifique... »

Power Girl embrassa ensuite le bout de son nez, et continua à maintenir Helena contre son corps. Comment diable avait-elle pu être aussi aveugle ? Comment avait-elle fait pour ne pas voir plus vite l’amour entre elles ? Maintenant que cet amour était affirmé, il lui semblait totalement évident pour Karen...

Helena sentit Karen forcer un peu pour lui faire tourner la tête, et leurs lèvres se rencontrèrent. Puis elle se fit retourner, se retrouvant face à sa puissante amante, appréciant d'autant plus ce baiser. Elle sentit une main passer dans ses cheveux et l'autre aller lui palper le derrière, ce qui la fit délicieusement frémir. La kryptonienne était entreprenante, forte et perverse, une combinaison redoutable quand elle était utilisée dans le sexe. Leurs corps se rapprochèrent toujours plus à mesure que les secondes passaient, tandis qu'elles partageaient un baiser des plus apétissants.

Quand leurs lèvres se séparèrent, les deux femmes frottèrent leur nez l'un contre l'autre, et Karen rappela à nouveau son amour à Helena.

« Moi aussi je t'aime Karen. J'ai hâte de découvrir de quoi tu es capable quand tu utilises ta puissance pour faire l'amour. »

En se voyant dans la situation où elle était, Helena se demanda comment elle avait pu attendre aussi longtemps pour avouer ses sentiments à Karen. Si elle l'avait fait plus tôt, peut-être aurait-elle pu prendre la virginité de son amie, mais elle aurait au moins été en couple avec elle bien avant aujourd'hui. Et maintenant, elle se baignait nue dans une piscine, son corps en chaleur plaqué contre celui presque entièrement nu de son amie, qui n'attendait qu'un mot de sa part pour la prendre sauvagement. L'humaine embrassa rapidement le bout du nez de la kryptonienne, puis lui fit un grand sourire.

« Emmène moi dans ton lit qu'on puisse passer aux choses sérieuses. »

Ni une ni deux, Karen décolla avec Helena dans ses bras et fila dans sa chambre, ayant pris une seconde auparavant pour attraper sa tenue de super-héroïne. Elle lui expliqua qu'elle tenait à lui faire l'amour dans leurs costumes, ce qui fit sourire l'humaine. Elle aussi avait le fantasme de baiser dans une tenue moulante, mais elle n'avait pu le réaliser jusqu'à aujourd'hui.

« Décidément, cette soirée va de mieux en mieux. »

Huntress eut un peu de mal à enfiler sa tenue à cause de toute l'eau qui l'imbibait mais, une fois qu'elle eut réussi, elle ressentit une excitation supplémentaire à la façon dont le tissu lui collait à la peau à cause de l'humidité. Et à peine avait-elle remonté la fermeture éclair dans son dos que Power Girl alla se jeter sur elle et la plaqua contre son lit. Elle aussi avait remis sa tenue d'héroïne, et elle fit crisser le cuir de son costume contre celui de son amante. A voir la lueur d'amusement dans ses yeux, c'était facile de deviner à quoi elle pensait : au sexe, au sexe et encore au sexe. Entraînée par Batman, Helena savait facilement reconnaître les signes corporels distinctifs d'un état émotionnel ou d'un autre. Et là, ce qu'elle avait devant les yeux était une femme en chaleur prête à attaquer.

Même sans être leur fille biologique, Karen avait hérité des traits comportementaux de ses parents, notamment du côté assez autoritaire de Loïs. Clark et elle avaient toujours formé un curieux couple, car Clark, malgré sa puissance surhumaine, était très docile envers Loïs. C’était elle qui dirigeait le ménage, et qui l’avait toujours dirigé, et Karen, en un sens, avait hérité de cette force de caractère, qu’elle manifestait en ce moment envers la femme. Les deux beautés sortirent de l’eau, et s’empressèrent d’enfiler leurs costumes, avant de se retrouver dans une grande chambre de la villa, avec un immense lit, où elles allèrent s’embrasser, en se collant l’une à l’autre. Leurs combinaisons crissèrent l’une contre l’autre, les gros seins de Karen rebondissant contre ceux d’Helena, et elle fourra ses mains dans les siennes, serrant leurs gants, tout en prolongeant volontiers le baiser. Avec ou sans sa combinaison, Helena était une femme d’une grande beauté, ce qui était la chose dont on pouvait s’attendre, de la part de la fille de Selina Kyle.

« Hmmmm... !! »

Allongées toutes les deux contre le lit, Karen et Helena commencèrent par un long baiser, puis les mains de Power Girl vinrent se déplacer, massant l’un des seins de Huntress à travers sa combinaison, tout en caressant ensuite sa peau, la frottant doucement et sensuellement. Elle caressait cette dernière, en rompant brièvement leur baiser.

« Oui, tu as vraiment une bouche magnifique, Helena... »

Et Karen s’attaqua ensuite à son cou, le mordillant, tout en glissant ses mains le long de ses hanches, sous les bandes noires de son costume et la ceinture violette, approchant ainsi ses doigts de son intimité. Elle mordilla son cou, puis descendit ensuite, et déposa plusieurs baisers sur sa combinaison noire, avant de la lécher, se rapprochant de l’un de ses seins, qu’elle se mit à suçoter à travers la combinaison, le tout en gémissant et en soupirant de plaisir, yeux clos.

Power Girl jouait avec le corps de cette femme, afin de l’exciter, et en profitait aussi pour satisfaire son appétit fétichiste, en jouant avec sa belle combinaison.

Ha, que c’était agréable !

Au milieu des bruits du cuir qui crissait et du ballet que menait sa langue, Helena pouvait sentir l'une des mains de Karen qui massait l'un de ses seins, et qui glissait peu à peu vers la partie de sa combinaison qui ne cachait pas sa peau. Quand leur baiser se rompit, elle eut juste le temps de respirer avant que la kryptonienne ne se mette à lui mordiller le cou. L'humaine gémissait de tout son souffle tant elle aimait ce qui lui arrivait, et elle gémissait toujours plus fort tandis que les mains de son amante glissaient le long de ses hanches. Cette femme était indéniablement très douée dans ce qu'elle faisait.

« Haaahh... Ka... ren... Oohh... Oui... »

C'était comme si elle connaissait déjà toutes les zones sensibles du corps de son amie. Une main entre ses jambes, titillant son intimité, et sa bouche qui suçotait l'un de ses tétons à travers sa combinaison, Karen faisait ce qu'elle voulait du corps d'Helena, et cette dernière s'en sentait particulièrement excitée. Son amante satisfaisait son côté fétichiste en lui faisant l'amour dans sa tenue d'héroïne, et son côté soumise en agissant comme bon lui semblait.

Helena s'était toujours assurée de garder la direction quand elle s'ébattait avec ses précédents amants masculins, ne voulant pas prendre le risque que ces derniers aillent plus loin que ce dont elle avait besoin pour se satisfaire. Mais maintenant qu'elle était avec Karen, une femme à la fois si forte et si perverse, elle se sentait d'humeur à se laisser dominer, à être son jouet. Du moment qu'elle prenait son pied aussi, le reste lui allait. Et pour le moment, c'était très bien parti.

Son corps se tortillait et s'agitait, son liquide intime coulait abondamment entre ses jambes et ses gémissements emplissaient la pièce. L'humaine n'était plus qu'une boule à plaisir avec laquelle jouait son amie. Ce petit jeu d'excitation dura pendant plus de dix minutes, la kryptonienne prenant un grand soin à prolonger le plaisir dans le temps, avant que l'humaine n'en puisse plus et n'abandonne devant toutes ces attaques contre son corps.

« Aahh... OOOUUUIIIIIIII !!! »

Son premier orgasme de la soirée... Elle jouit allègrement dans sa combinaison moulante, arrosa même un peu les doigts de Karen tant elle relâcha de mouille, puis ses cris de plaisir se turent et retombèrent comme son corps tendu, qui s'étala sur le matelas. Elle n'était pas fatiguée, son endurance était à peine entamée, mais ça ne faisait jamais de mal de faire un petit break après avoir bien joui. Pendant ce temps, son amie la gardait excitée en léchant sensuellement ses doigts trempés avec sa mouille, passant sa langue plusieurs fois dessus.

« Aahh... Karen... laisse moi donc... te rendre la pareille. »

Mais la kryptonienne ne semblait pas encore prête à libérer son amie de son emprise. Elle voulait encore s'amuser avec son corps. Et comme l'humaine aimait être dominée par sa puissante amante, elle ne trouvait rien à redire.

L’impatience de Karen à faire l’amour ne signifiait nullement qu’elle irait en finir rapidement, et qu’elles feraient l’amour vite. Bien au contraire, si Karen avait été si impatiente, c’était bien parce que, dans sa tête, il faudrait leur accorder un long, un très long moment. Power Girl voulait lui faire l’amour de manière divine, en prenant tout son temps, et en y allant franchement, pendant des heures et des heures. Car, pour son malheur, Huntress avait affaire à une Kryptonienne, une femme qui, par définition, était très résistante, très endurante, et qui pouvait donc vous faire l’amour pendant des heures, sans relâche, et avec une énergie folle. Là, elle explorait le corps de sa douce, de sa chérie, elle caressait et baisait sa peau, tout en glissant ses doigts sous sa tenue, afin de mieux flatter son sexe.

« Hmmm… Oh, ma beauté, tu… Tu es vraiment magnifique, Helena… »

Power Girl attaquait son corps, encore et encore, sans relâche, avec la fougue et la patience des jeunes amants. Ainsi, elle mordillait son cou, puis retournait s’attaquer à sa combinaison, la léchant et l’humectant, se montrant talentueuse, patiente, et passionnée. Karen savait comment faire l’amour, aussi bien avec des femmes qu’avec des hommes, et elle devait bien admettre que toute son expérience lui était utile. Helena était une amante exceptionnelle, une femme magnifique, et lui faire l’amour était, pour Helena, un très grand honneur... D’où le fait qu’elle cherche à prendre son temps, et à ne pas brusquer inutilement les choses.

Les deux femmes continuèrent donc à se caresser, même si, en réalité, c’était surtout Karen qui la caressait, glissant deux doigts en elle, tout en usant du reste de ses membres pour s’attaquer aux autres parties du corps de la femme. Et c’est ainsi que la fille de Bruce et Selina Wayne finit par jouir, déversant sa mouille contre les doigts d’une Karen ravie, qui était en train de lui mordiller le cou. Elle laissa la femme s’abandonner tout contre elle. Karen la doigta encore, car elle sentait la mouille de son amante jaillir, fusant encore et encore, cette dernière couinant et gémissant... Puis Helena finit par se calmer, tout son corps s’enfonçant contre le lit.

« Woow... commenta Karen en remontant ses gants bleus, recouverts de mouille. Tu ne fais pas dans la demi-mesure, toi, quand tu jouis, ma chérie... »

Power Girl eut un nouveau sourire, puis Helena se redressa un peu, et invoqua son droit d’agir... Mais Karen réagit en posant une main sur son épaule, et l’envoya à nouveau s’allonger sur le lit, tout en se rapprochant d’elle.

« Oui, ce n’est que justice... Mais pas avant que tu ne laves mon gant, ma chérie... »

Karen enfonça alors chacun de ses doigts dans la bouche d’Helena, afin de la voir les sucer, ce qui ne manqua pas de l’amener à se pincer les lèvres. Tout ce que faisait Helena, pour le dire simplement, était très excitant. Cette femme était terriblement jouissive, et Karen Starr avait bien du mal à comprendre pourquoi elles n’avaient pas fait l’amour si rapidement. Et, maintenant qu’il n’y avait plus aucune échappatoire pour Helena, la Kryptonienne comptait bien prendre son temps avec elle.

« C’est bon, hein ? Le goût de ta mouille... Bois, ma chérie, bois ! Ensuite... Ensuite, tu pourras t’occuper de mon corps, et de ma grosse soif... »

Car, en ce moment, Power Girl avait effectivement très soif !

« Woow... Tu ne fais pas dans la demi-mesure, toi, quand tu jouis, ma chérie... »

Helena était assez proche de ce qu'on pourrait appeler ''une femme fontaine'', mais elle refusait toujours qu'on emploie ce terme en parlant d'elle. Elle le voyait comme péjoratif et rabaissant pour son image de femme forte et indépendante. D'ailleurs, le seul garçon à s'y être risqué après qu'elle lui ait donné un avertissement a fini la tête entre les jambes... et pas dans le bon sens du terme. Cependant, avec Karen, elle était prête à se laisser désigner de la sorte. De toute façon, elle ne pourrait pas l'en empêcher.

Redressée en appui sur ses coudes, l'humaine voulait rendre la pareille à la kryptonienne, mais cette dernière la poussa à l'épaule pour la renvoyer s'étaler sur le lit.

Ouah, quelle puissance...

Positionnée au-dessus d'elle, l'héroïne en juste-au-corps moulant approcha son gant de son visage.

« Oui, ce n’est que justice... Mais pas avant que tu ne laves mon gant, ma chérie... »

Karen fourra ses doigts en latex dans la bouche d'Helena qui, en soumise obéissante, se mit à les sucer comme demandé. Le bruit de succion était très excitant, le goût mêlé de la mouille et du caoutchouc l'était encore plus. Elle pressait les gants entre ses dents pour en faire sortir son propre liquide intime et l'avalait avec plaisir. Décidément, être soumise à cette blonde sulfureuse n'était que du bonheur, à tel point qu'elle en gémissait de plaisir à chaque seconde qu'elle passait à sucer ses doigts.

« C’est bon, hein ? Le goût de ta mouille... Bois, ma chérie, bois ! Ensuite... Ensuite, tu pourras t’occuper de mon corps, et de ma grosse soif... »

Helena suça et suça encore, jusqu'à ce que les gants de Karen soient complètement secs. Ensuite, elle put se relever en appui sur ses coudes et faire face à son amante, qui allait la laisser s'amuser un peu avec son corps. Elles échangèrent leur position, l'humaine surplombait à présent le corps de la kryptonienne. La première chose qui lui fit envie fut le décolleté de la femme, qui offrait une superbe vue grâce à l'ouverture sur sa combinaison blanche. Elle posa ses lèvres sur la rondeur dévoilée de l'un de ses seins, à la naissance de sa poitrine. Curieusement, elle avait une furieuse envie d'embrasser ce sein sans toucher tout de suite à son téton, juste au globe encore serré dans le latex moulant. Elle l'embrassait sans relâche en gémissant entre chaque baiser.

« Hhmm... Karen... oh bon sang... »

Donner de petits baisers sur ses seins rendait déjà Helena fébrile, mais ce fut encore mieux quand elle se mit à les peloter à travers sa tenue serrée. La sensation était très excitante, tout comme le bruit de friction produit, à tel point qu'elle en mouillait. D'ailleurs, quand elle vit que son amie mouillait aussi, elle fit glisser une de ses mains jusqu'à son intimité, qu'elle se mit à caresser. Ensemble, les deux femmes produisaient un délicieux concert de gémissements.

« Oohh... mais pourquoi ne me suis-je pas déclarée plus tôt ? »

Même si cette question n'attendait aucune réponse, Helena aurait été bien contente d'en avoir une. Si elle avait su qu'avouer son amour allait lui apporter ce genre de cadeaux, elle l'aurait fait bien plus tôt.

Les femmes étaient, toutes les deux, des personnalités fortes et endurcies. Elles étaient les filles des deux plus grands justiciers d’Earth-2, et avaient comme mères des femmes fortes, qui avaient évolué dans un environnement masculin, s’imposant par leur pugnacité et par leur talent. Et, à titre personnel, elles avaient toutes les deux marché sur les pas de Superman et de Batman, et avaient, enfin, connu une guerre affreuse et horrible, celle contre Darkseid et ses séides. Elles étaient des réfugiées déraciné »es, qui avaient réussi à s’implanter. Karen était une femme riche, riche et intelligente, sans parler de ses superpouvoirs. Pour toutes ces raisons, même Huntress se soumettait à elle, même si c’était à titre provisoire, car, entre elles, il n’y avait pas vraiment de personnalité dominante. C’était plus un jeu, une pose qu’elles changeaient entre elles… Du moins, c’est comme ça qu’elles fonctionnaient au quotidien.

Karen souriait donc en voyant Helena sucer ses doigts avec appétit, provoquant de petits claquements sur ses gants, des claquements qui l’amenaient volontiers à se mordiller les lèvres. Oui, que c’était agréable ! Helena jouait avec ses doigts, encore et encore, et Karen, elle, s’amusait à les bouger, lentement, les remuant dans l’agréable bouche de son amante, partageant ainsi, avec elle, le plaisir. En souriant, Power Girl se faisait plaisir, puis finit par retirer ses doigts, et inversa donc les rôles.

Le lit oscilla sous son poids. Karen savait qu’elle était une femme costaude, une Kryptonienne capable de ravager une maison d’un coup de poing. Ce faisant, le lit qu’elle avait pris était extrêmement résistant, car, sous l’effet du plaisir sexuel, il arrivait fréquemment qu’elle ne contrôle pas sa force… En fait, Power Girl, quand elle prenait un homme en rodéo, avait déjà cassé son lit à plusieurs reprises.

Là, sous le corps d’Helena, elle lui souriait, toute heureuse, toute excitée, les fétichistes jeunes et belles femmes se partageant ensemble un plaisir bienvenu, et qui risquait de durer longtemps entre elles.

« Oh, Helena… »

Se mordillant doucement les lèvres, Karen lui fit un sourire ravi, caressant ses belles hanches, glissant sur sa combinaison. Curieusement, aucune des deux femmes n’avait encore envie de déshabiller l’autre, voyant, pour l’heure, les combinaisons comme un charme supplémentaire indéniable. En somme, se déshabiller aurait été inutile pour l’heure… Et même dommage. Les combinaisons moulantes, ça avait son charme.

« Je me pose moi aussi cette question, ma chérie… »

Pourquoi avoir attendu aussi longtemps, en effet ? Peut-être parce qu’elles étaient des amies d’enfance, et que, fondamentalement, Karen avait eu du mal à ouvrir les yeux, et à se dire qu’Helena n’était pas juste que sa meilleure amie, ou sa confidente.

Elles soupiraient donc, Helena embrassant ses seins, mordillant son téton à travers sa tenue blanche, tout en glissant ses doigts entre ses cuisses, ce qui, comme on pouvait s’y attendre, n’avait pas manqué de faire soupirer Karen. Soupirant et gémissant, cette dernière serra les cheveux d’Helena contre sa main, et, avec osn autre main, caressa le bas de son dos, près de ses fesses, pendant que ses seins venaient à se durcir. Power Girl avait une poitrine très généreuse, et Helena oscillait entre ses tétons, qui transparaissaient maintenant, du fait de la salive d’Helena, à travers la combinaison, et la partie nue de ses seins, déposant des baisers et des léchouilles.

« Haaa… Haaa !! »

Oh, que c’était bon !

« Tu… Tu aimes mes s-seins, haa… »

C’était avant tout une affirmation.

« Eux aussi, hummm… Ils… Ils t’aiment bien… »