Final Showdown[Réservé]

Elle croyait en avoir fini avec lui. Il était bien plus dur qu'elle ne le pensait... Il fallait un plan de secours.

Ce type poussé par la simple envie de s'emparer d'elles semblait ne reculer devant rien pour venir à ses fins. Mais lesquelles? Il aurait pu la descendre tout de suite... Pourquoi gardait-il des otages ? Pour la forcer à lui livrer les plans, sûrement... Mais il fallait aussi les protéger. Elle devait protéger l'ultime héritage de Dimitri. Le secret de cette maison, bien plus dangereux qu'une bande de jeunes enfants égarés...

"D'accorrrd, d'accorrrd..."

Les mains en l'air, un tournevis et une clé a molette encore dans les mains, elle était bien en vue, et fit le tour de l'Olgazord. Arrivée devant lui, elle était même à bout portant du canon du magnum, juste à coté de l'enfant en otage. Posté sur le perron, il pouvait prédire au moins toute action des enfants. Pas tant que ça...

" Ecoutez, pourrrquoi vous leurrr voulez du mal ? J'ai ce que vous cherrrchez. Si je vous le donne, vous les laisserrez trrranquilles ? "

Elle cherchait a endormir la vigilance de Don en lui parlant. Seulement, subrepticement, elle faisait pivoter infimement sa clé a molette, assez pour produire des reflet de lumière contre la vitre. Le morse, tous les gosses le connaissaient... Surtout son code. Chaque piège avait un code spécifique, exprimé par un prénom, celui là était "Chevy". Et ceux a l'intérieur connaissaient chaque piège de la Maison. Et elle avait ordonné l'activation d'un piège qui au départ était destiné a ne pas blesser les enfants... Tant pis pour cette fois.

A l'intérieur, les enfants avaient bien compris le message: le lustre. Il y avait quelques temps déjà, un magnifique lustre en cristal était suspendu au plafond. Seulement, certains enfants casse-cou et acrobates avaient trouvés le moyen de s'y suspendre, du coup Olga avait recyclé le lustre en piège, et surtout mis hors de portée des enfants. Elle avait rallongé le câble de supension, rattaché le lustre au plafond, lestés de pas mal de truc. C'était le piège "Ejection des représentants de commerce".

Elle regardait fixement tous les enfants dans son champ de vision, pour leur faire comprendre qu'il allait se passer quelque chose. Tout en continuant de discuter avec Don, elle jeta un coup d'oeil a la fenêtre: le pouce levé, le poids était largué. A cet instant, le lustre lestés de plusieurs dizaines de kilos fonçait droit vers la porte d'entrée pour la défoncer. Don, sur le perron, se ferait carrément éjecter avec un tel poids contre lui. Elle se jeta sur l'enfant à coté d'elle, pris en otage, et hurla:

" SIGNAL ! "

Tous les enfants se baissèrent. D'un coup, la porte vola en éclat, sortant de ses gonds, un lustre passant à travers pour frapper Don tel un bélier en plein dans son dos. Encore a terre, Olga ouvrit un oeil. Elle se demandait si les enfants, sa machine et Don étaient encore en un seul morceau...

Peut être était ce parce que Don était en train de comater après ce choc electrique, peut être était ce olga qui exploitait les failles, mais il agit comme le dernier des demeurés congénitaux pendant toute la durée du post précédent en ne disant pas a Olga de décharger ses mains, en ne la prenant pas en otage et en ne commençant pas a faire ses réclamations pour que les gamins sortent de la maison, Don se contenta de regarder Olga avec le regard dans le flou et un peu avant qu'elle ne donne le signale il l'attrapa par le col de son vetement et la tira vers lui alors qu'un air pathibulaire apparaissait sur son visage et qu'il ne cachait même plus la haine qu'il portait a la gamine. Il lança avec le nez renfrogné dans son visage d'une manière horrible alors qu'il s'avançait pour la plaquer contre son robot.

"Toi, toi...Tu va être la première a..."

Passer a la casserole. C'était ce qu'il aurait dit si il avait pu finir sa phrase alors que ses oreilles se mettaient a siffler, quelque chose lui disait que quelque chose de terrible allait se produire et en effet le lustre enorme défonça la cloison de la porte pour avancer en ligne droite vers lui, comme un enorme fleau d'arme il sut, trop tard, que si cette chose le percutait il était fini. Trop tard, car le lustre avait déjà atteint le paroxisme de sa force et qu'il était dans sa lignée Don écarquilla les yeux, son visage respirant la peur pour la première fois depuis longtemps, la vraie peur de mourir qui s'affichait dans ses yeux alors que le boulet arrivait vers lui.

Et s'arrêter au niveau de son front.

En effet alors qu'il s'était avanc épour plaquer olga contre l'olgazord, il était sorti du périmètre d'effet.

Don cligna un peu des yeux et se rattrapa vite. Il saisit Olga contre lui et lui serra la gorge au maximum

"Lache...LACHE!"

Fit il alors qu'il l'étranglais, il ne la tuerais pas mais elle allait lacher ses saloperies. Don était en rogne, jamais il n'avait été autant humilié de sa vie, et un sacrifice s'imposait

"Bande de sales morveux, vous avez pas l'air de comprendre!"

Cria le marchand d'esclave alors qu'il braquait de son magnum un enfant de cinq ans et qu'il lui faisait exploser le crâne comme une citrouille

"Quand je vous dit de m'obeir car vos vies sont en jeu, elles le sont!"

Fit il alors qu'il envoyait une balle dans la tête d'un autre garçon et qu'il tirait en l'air pour leur ordoner de ne pas fuir en montrant qu'il descendrait le premier a tenter de prendre la fuite

"Et par votre connerie, vous avez condamné tous vos petits camarades!"

Chaque mot de Don était ponctué par une détonnation. a la fin de sa phrase, tous les garçons dehors étaient morts, Don fulminait, sa bouche était serrée et des écumes de rage lui bavaient des gencives, il lança

"Alors maintenant vous allez me désactiver tous les pieges de cette putain de maison!OU JE BUTTE LES GAMINES!"

Cria Don, a la limite de la santé mentale

Non... Comment cela n'avait-il pas pu fonctionner ? Pourquoi? C'était pourtant parfait ! Le timing était bon, de plus Don ne s'était douté de rien... Comment avait-il pu échapper à ça ? Non, impossible, il fallait absolument trouver un plan de secours. Vite.

Seulement, la séparer de ses outils de prédilection était déjà une mauvaise chose: il fallait qu'elle trouve un moyen autre pour lui régler son compte... Un bon coup de clé à molette à l'arrière du crâne aurait été suffisant. Mais là?...

Son visage passait au bleu, son cou gardait encore les marques de doigt... Une fois relâchée, elle s'écroula au sol, en toussant, proférant des insultes de sa langue natale envers lui. Il lui paierait tout le mal qu'il avait fait... Comme si il n'avait pas déjà assez fait. Des détonations retentirent, qu'elle ne vit pas arriver: elle entendit des corps s'écrouler... Des enfants. Il avait tué des enfants. Encore une nouvelle détonation, qui ne fit aucune victime pour l'instant. Mais il fallait absolument empêcher ce fou furieux de poursuivre ce massacre: elle devait l'empêcher de continuer comme ça. Tant pis, elle trouverait un plan...

" D'accorrrd. Je vais aller les désactiver. "

Les bras en l'air, elle s'avança doucement vers la porte de la maison.

" Alorrrs prrromettez de ne plus fairrre de mal aux enfants. Et j'aurrrai besoin de vous, pourrr en désactiver cerrrtains. "

Bien entendu, elle connaissait chaque piège de cette maison, et elle avait compris que Don savait qu'elle était la chef ici. Donc, il ne laisserait pas son otage de choix s'enfuir...

Don halletait comme un buffle alors qu'Olga lui parlait, pour lui tout ce qu'elle disait n'était de toute manière que des mensonges, il connaissait l'arrogance tekhane, il savait que cette gamine ne lui raconterais que des cracks, elle avait besoin de lui pour désactiver certains pieges?Pas question de croire ça, Don n'était pas idiot, comment faisaient ils avant qu'il n'arrive?Le marchand d'esclave fronça les sourcils et lança a Olga

"J'ai une meilleure idée, tu dis a tous tes petits copains de sortir dehors, et tu en prend trois avec toi, je te donne une heure. Pour chaque minute qui dépassera cette heure, je butterais un gosse."

Le marchand d'esclave alors qu'il sortait de son sac des chaines, en effet il s'agissait de chaines pour empecher des esclaves de fuir, il en avait pour un certain nombre de personne, il s'agissait de chaines a 6 bracelets, chacun s'attachant au mollet d'un esclave, ce qui faisait que celui ci ne pouvait pas bouger. sans entrainer les autres. Bonne chance pour fuir de manière aussi coordonnée. Don s'empressa d'attacher ceux qu'Olga n'avait pas choisit et de se placer a un endroit où il avait préallablement désactivé le piege.

"Et pas d'entourloupe."

Acheva le marchand d'esclave alors qu'il tenait en chaine les enfants de la maison

Il avait eu raison de ne pas la suivre. Car dans ce cas là, elle aurait pu le manipuler comme elle le voulait, même si son but était de montrer patte blanche avant de frapper... Tant pis, elle trouverait autre chose. Le tout était qu'il fallait qu'elle reste calme. Seulement, elle ne savait pas à quel point le sacrifice serait énorme...

Mais son plan de rechange était déjà en marche. C'était simple: il suffisait de re-calculer les données de son plan précédent, seulement celui là était trop cruel... Elle ne s'en remettrais probablement jamais, mais au moins elle aura pu sauver les autres.

A la vue du plan de Don, Olga poussa un juron russe. Effectivement, il n'y avait pas d'autres alternatives, tant pis... Elle pris des garçons avec elle, ayant bien vu qu'il n'avait tué que des garçons jusqu'ici, et autant réduire le nombre de victimes. Elle ne permettrait pas que ce carnage gratuit se poursuivre encore.

En se concertant avec sa petite équipe, elle donna des directives précises a chacun d'entre eux, leur affectant une pièce... Sans pour autant désactiver les pièges. Elle leur faisait confiance. Elle, de son côté, occuperait le hall: en vue de Don, elle désactiverait les pièges pour lui faire croire qu'il avait gagné...

Elle commença. Certains jeteurs de dards dans les murs, furent désactivés, une minute. Un coup partit. Elle sursautait, encore une fois, et n'osait imaginer à quel point les corps pouvaient être atrocement déformés. Elle lui ferait payer pour tout ça...

Un autre pièges, un jeteur de poil à gratter, invention typiquement enfantine mais ô combien efficace. Une minute aussi. Une autre vie disparut en même temps que le son de la détonation dans l'air. Encore un autre piège, une minute, un mort.

Elle revint alors près de l'entrée, pour désactiver la trappe du perron, dont le dispositif était mis sur le mur à coté de l'entrée, hors de la vue de Don. Ca lui prit une autre minute. Quatre balles. Elle les avait toutes comptées: Deux tirée dans la tourelle, une dans son robot, quatre tirée dans des enfants, une en l'air pour les effrayer. Cela faisait en tout 8 balles. A raison de deux barrillets de 6 balles, il en restait encore 4... Qu'il venait de dépenser en tuant les enfants. A présent, il devait être occupé à recharger. Et là, elle frappait.

Sans même pousser un cri, elle pris appui sur ce qu'il restait du lustre, décroché de sa chaîne à cause de son poids et du choc, la carcasse métallique encombrant l'entrée. Dans son saut, elle envoya son pied droit dans la face. Elle n'était pas forte, mais ce simple coup suffirait a le sonner, et ce serait une armée d'enfants animé par l'envie de survivre qui lui tomberait dessus.