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[FINI] Nymphéas verts [Morgan Clayton]

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Poison Ivy

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[FINI] Nymphéas verts [Morgan Clayton]

lundi 25 mai 2015, 01:36:48


Forêt d’Eriendor

La Vallée d’Eriendor était une agréable vallée commerciale, connue pour son fleuve, le fleuve d’Eriendor, qui rejoignait les côtes nexusiennes. Continuellement, des navires marchands empruntaient le fleuve, qu’ils atteignaient depuis des canaux secondaires et des affluents. On pouvait également apercevoir de simples caravanes marchandes convoyant les trésors de cette riche région : laine, lait, denrées alimentaires... La Vallée abritait de multiples exploitations agricoles, et toutes s’articulaient autour d’une immense forêt dans laquelle peu de personnes osaient rentrer, si ce n’est quelques villages agglutinés à la lisière de la forêt : la grande Forêt d’Eriendor. S’étalant sur plusieurs milliers de kilomètres carrés, c’était une vaste forêt, qu’on avait pris l’habitude de contourner. Quantité de rumeurs circulaient sur Eriendor. Elle avait jadis abrité une ville elfique, mais, avec le développement de Nexus, les elfes étaient partis, et, depuis lors, il ne restait plus que des monstres, et des légendes. On disait que des fées et des nymphes y vivaient, et, parfois, des esclavagistes menaient des expéditions dans la Forêt d’Eriendor, espérant pouvoir mettre la main sur des fées ou sur des nymphes. Ils revenaient souvent bredouilles, quand ils ne revenaient pas. La Forêt d’Eriendor était une forêt dangereuse, et très vaste, où il était aisé de se perdre. Elle était l’une de ces très vieilles et millénaires forêts qui constituaient les poumons de Terra, générant oxygène et sources magiques à l’échelle du monde, si on en croyait les théories. Un immense écosystème, dans lequel Poison Ivy disparaissait avec envie.

Au centre de la forêt, il y avait un immense lac, une étendue d’eau dont le fleuve d’Eriendor prenait sa source, et qu’on appelait, fort justement, le Lac d’Eriendor. C’était un très grand lac, presque une mer interne, avec, ici et là, quelques discrets îlots. Des bancs de poissons s’épanouissaient dans cette eau profonde, et, au milieu des nénuphars et des nymphéas, Ivy végétait. Toute nue, recouverte de sa peau verte, la femme était en repos depuis quelques semaines ici, bien loin de la Terre et des problèmes récurrents qu’il y avait à aller sur Terre. Se nourrissant de plantes et d’animaux de la forêt, quand il ne s’agissait pas juste de planctons, elle se promenait dans les profondeurs d’Eriendor, s’inspirant de cette atmosphère unique, qu’on ne retrouvait nulle par tailleurs sur Terre, à part peut-être en Amazonie. Eriendor était grande et épaisse, et, à chaque fois que Pamela caressait l’écorce des arbres, elle pouvait y sentir une vie millénaire et ancestrale, une vie qui n’avait pas envie de disparaître, et qui tenait à se rappeler à toute personne crédule. La forêt était dangereuse, oui... À plusieurs reprises, elle avait été chassée par des endriagues, et avait pu voir l’œuvre de la Nature... Des araignées géantes se dissimulaient dans cette forêt, et même ce lac n’était pas sûr. Par endroits, des noyeurs sortaient, et elle s’était plusieurs fois protégée grâce à l’aide de la flore, générant des tentacules végétaux qui avaient protégé son beau corps d’un destin funeste.

*J’aimerais ne jamais partir d’ici...*

C’est ce qu’elle se disait à chaque fois, avant de sentir l’absence de l’être humain, une absence qui l’amenait alors à se rapprocher des plus proches populations d’humains. C’est en les voyant qu’elle reprenait goût à la présence d’êtres vivants, et qu’elle repartait en conséquence, retournant chez elle. Cependant, aujourd’hui, l’humanité allait se rappeler à elle, d’une façon bien différente de ce à quoi elle se serait attendue. Alors que la femme continuait à se reposer, elle sentit soudain des hurlements, et se redressa subitement.

Quelque part dans les profondeurs de cette forêt, Eriendor hurlait...
« Modifié: samedi 12 septembre 2015, 10:27:58 par Poison Ivy »
DC d’Alice Korvander.

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Morgan Clayton

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Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]

Réponse 1 vendredi 29 mai 2015, 20:14:01

Aaaah la Sève…..

Un univers à la fois intriguant est fascinant ! S’il fut un temps où j’étais déboussolé chaque fois que j’étais décharné d’un corps de substitution végétal, aujourd’hui c’est un univers où je me sens tellement à l’aise. Comme un poisson dans l’eau ! Cette sensation de flotter et de nager à la fois, cette liberté de mouvement et par-dessus tout cette libération de tout besoin vital et un bienfait que je me délecte quand je suis à l’état d’esprit élémentaire.
Y a pas à dire, je n’me lasserais jamais d’me détendre en flottant à la dérive, tel un astronaute en apesanteur, dans ce vaste univers que constitue ce réseau de force vital tentaculaire de toutes les formes de vies végétaux ! Ça m’aide beaucoup à oublier tous les tracas et mauvaises journées passées, à m’vidé l’esprit en plus de faire office de refuge où je me sens comme chez soi et où je me peux me sentir en paix avec moi-même sans qu’un malotru vienne perturber cet instant de détente mille fois plus relaxant que n’importe quelle séance de yoga. Contemplant ces galaxies de cellules végétales, éclairant l’ensemble de cet espace sans fin par la lumière douce et apaisante de ces soleils verts, magnifique aspect que revêtissent ces âmes végétales. S’il y a bien un endroit que j’aurais choisi pour passer le restant d’mes jours…. C’est bien ici, dans cette immensité où j’gravite, pendant un temps dont j’ai perdu toute notion, allonger en I. Il m’arrive souvent de les frôler…. voir même de les toucher sur mon passage…. Et la sensation de bien-être qui en résulte me donne des envies séduisante et obsessionnelle de m’y enfoncer à l’intérieur, dans leurs noyaux….. et tenter une symbiose…. Mais que j’ai mainte fois refusé par peur de n’plus avoir l’envie d’en sortir, de rester attaché à cette symbiose. Après j’dis ça, ça reste qu’une supposition et non un fait, vu que j’ai tenté d’mettre mon hypothèse à l’épreuve pour vérifier l’authenticité…..  mais j’préfère suivre mon instinct bien développer qui est mon ma meilleure conseillère, celle qui m’a trompé qu’en de très rares occasions et pour qui j’ai une confiance quasi absolue.
Cela va faire quelques mois que je voyage à travers ce monde nouveau, que je connais les trois grandes superpuissances que sont Nexus, Ashnards et Teckhos. Pourtant il reste encore tant à découvrir. Et je compte bien m’y atteler.

Mais chaque chose en son temps. En tant que protecteur du règne végétal sur les mondes, mes devoirs primordiaux passent toujours en priorités : en particulier la sauvegarde de l’équilibre naturel de la flore par tous les moyens. Le reste n’est que secondaire. Bien sûr, cela n’est pas constant et encore heureux, même si je peux taffer vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept sans interruption. Cela arrive uniquement dans le cas où je ressens la détresse des plantes sur une, voire plusieurs points de ce monde à la fois.

Chose qui, justement, est en train d’arriver.

Une profonde sensation douloureuse et très désagréable s’empare de moi, comme si je subissais actuellement une séance de torture horrible qui me déplait vraiment beaucoup. Cette vague de souffrance est le fruit d’une exploitation abusive et agressif d’une forêt primaire presque aussi vaste que le Fleuve Amazonien. Je le sais car j’y suis déjà, ou du moins j’ai rejoint la zone forestière en une fraction de secondes par la voie du voyage astral dans la Sève. Et ayant rejoint l’origine de cette perturbation, j’ai formé un œil et une oreille sur le tronc supérieur d’un arbre prit au hasard afin d’épier ce qui se trame réellement.
L’une des zones frontalière séparant la vaste forêt de la civilisation été victime d’une déforestation massive par tout un conglomérat de  plusieurs centaines de bucherons sous overdose de stéroïdes anabolisants, de contremaitre beuglants sur les gros bras de services, de bêtes grosses comme des pachiderme presque issue d’un croisement entre un rhinocéros et un reptile utilisés comme bulldozer, et d’autres pour transporter la matière première jenesaisoù. Voir cette merveille de la nature se faire défigurer par ces saccageurs me dégoute terriblement, en plus de me donner une envie furieuse de mettre un terme à ce génocide écologique. Je croyais qu’avec le retard technologique, l’impact de l’homme sur cette nature serait beaucoup moindre que sur terre. J’avais tort.
Non loin, vers le village situé à quelques kilomètres d’ici, une calèche se rapproche et vient s’arrêter net devant l’entrée du chantier. Bon déjà, rien qu’en voyant la tronche délicats et raffinées du véhicule, ça ne peut qu’appartenir qu’a un cadre. Peut-être même le propriétaire de ce scierie aux allures post-industrielles. Un contremaitre vient ouvrir la porte de la calèche tel un portier d’hôtel, laissant sortir un individu gras comme un moineau, le ventre tout bedonnant et avec tous les traits typique du big boss : crane dégarnie, moustache opulente, regard en acier trempé, visage joufflue. A une différence près qu’il est sapé comme un riche marchant du dix-septième siècle. C’est-à-dire, une robe noir avec un fond rouge au milieu avec des motifs richement décorées, une ceinture avec une boucle en or massif avec des manches et un col en fourrure animale, attaché par des boutons gros comme des balles de golfes. Je le vois discuter avec ce qui semble être le responsable. La soixantaine au moins, mais avec la carrure et le dynamisme d’un quarantenaire. Sans parler que, de loin, il doit facilement frôler les deux mètres.
d’où je suis, je risque pas d’entendre grand-chose, alors je forme une autre oreille plus loin. Dans un coin discret de la calèche.  Voyons ça de plus près…..

-   …Bien ! Je veux qu’à la fin de la journée, vous et vos hommes ayez amassé récupérer au moins un million de stère.
-   Rassuré Ce sera fait monsieur Jorgen.
-   J’espère bien ! Ce foret est une vraie mine d’or en matière de ressource précieuses. Et j’ai de nombreux contacts prêts à mettre sur la table des centaines de milliers de pièces d’or en sommes sonnantes et trébuchantes.
-   Alors ça va, on est dans les temps. Nous en sommes déjà à 300 000 stères.
-   Excellent ! Quand je pense au mal qu’il m’a fallu pour soudoyer le maire de ce pathétique village de ploucs ignares, puant et bons à bouffer de la paille, autant que ça en vaille la peine. Et ce ne sont pas la faune qui vas m’en empêcher, parlsangbleu !
-   Pourquoi ? Elle a quoi de si particulière cette foret.
-   BAH d’après vous !? Pourquoi croyez-vous que j’ai engagé ces mercenaires de l’empire Vaporéens lourdement armées comme gardes de sécurités ? Ce n’est pas pour faire jolie ! Cette forêt est infestée de monstres et bêtes fort dangereuse et qui ont découragé plus d’un marchand à tenter la moindre exploitation du bois de qualité à cette foret.
-   Euh…. vous êtes sûr qu’ils suffiront ?
-   Vous doutez de MOI, Creekstone !?
-   Non non, bien sur que non !!
-   Il vaut mieux….. ces hommes sont le must que j’ai trouvé en rapport qualité prix. Efficace, fiable et à bas couts. Et contrairement à mes prédécesseurs, ils ont des armes à feux répétitives, Eux.
-   Ouais, pas faux !
-   Allez….. continuez à….. mais qu’est-ce que……

Par ma volonté, je fais croitre du sol une bonne dizaine lianes grosses comme des séquoias géants qui attaques les agresseurs de la nature à coups de fouets circulaires, de balayage brutaux blessants grièvement les bucherons. S’en suit des hurlements de paniques, étouffés par les coups de feux produites par les gatlings steampunks de ces fameux mercenaires Vaporéens. Ces derniers font pleuvoir des salves de balles endommageant mes lianes, mais cela ne suffit pas à arrêter leurs assauts frénétiques. Pires encore, ce sont dix nouvelles lianes gargantuesques qui sortent du sol, mettant en pièces les tireurs et détruisant la scierie par broyage constrictor. Doit y avoir un bon paquet de blessés, mais aucun mort à l’horizon. Ce n’est pas mon but recherché. J’ai beau les haïr pour ce qu’ils font à cette belle forets, ce n’est pas une raison pour moi de les tuer. Ils sont juste la pour gagner leurs croutes.
Tout le monde prend la fuite et ce qui fut une scierie n’est plus qu’un tas de ruine fumant derrière une horde de gens prenant leurs jambes à leurs coups. Y compris le riche propriétaire qui crie à son charretier. D’aileurs tient, qu’est-ce qu’il dit….

Je me désincarne de l’arbre où je me trouvais, mon œil et mon oreille se fondent dans le tronc, pour me retrouver presque instantanément à l’intérieur du véhicule en acajou massif. Notamment sur le dossier du siège de ce noble.

-   QUITTER CETTE ENDROIT AU PLUS VITE !!!
-   Et votre main d’œuvre ?
-   Au diable ces cloportes, ma propre vie passe avant tout ! Et vue la situation je n’vais pas me casser la tête et tous les jeter à la porte. Déjà que la perte de ma scierie vient faire un trou béant dans mon chiffre d’affaire, en plus de la confiance avec mes contacts qui va se dégrader, je ne vais pas agrandir davantage ce même trou en allant payer les soins de ces cloportes !!
-   En effet, vous n’avez pas tort. Mais qu’allez vous faire pour résoudre ces problèmes.
-   On verra ça plus tard, Alfred. Pour l’heure, on doit sauver notre peau avant tout. Mais soyez en sûr que je n’ai pas dit mon dernier mot. Foi de Moi !!

Huhuhu, vous ne pouvez pas savoir à quelle point j’adore l’entendre rouspéter ainsi. Je pense qu’après ça il y réfléchira à deux fois avant de tenter une défiguration de la nature par sa cupidité débridée. 
Mon visage disparait dans le bois puis je m’enfonce légèrement dans l’entrée de la région forestière en construisant mon corps en faisant croitre des branches au sol qui forment un squelette humanoïde où des plantes de même nature que celles peuplant la forêt, faisant office de fibres musculaires à base de plantes compactées viennent s’assembler dessus. Entièrement incarner, je jette un dernier regard sur la scierie devastée, me grattant la tête avec une main et l’air songeur.

-   Bon…. Je laisse comme c’est en guise d’avertissement où je me débarrasse du Bazard ?

Poison Ivy

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Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]

Réponse 2 dimanche 31 mai 2015, 02:25:55

« Oui, nous sommes en retard par rapport aux autres camps...
 -  Je n’aime pas ça. On dit que cette forêt est hantée... Qu’il y a des monstres qu’il ne faut pas réveiller...
 -  Superstition de bonnes femmes ! répliqua le contremaître. Tout ce qui compte, c’est de suivre les plans. »

Filant le long du sol, de discrets tentacules verdâtres se dissimulaient sous les feuilles, et étaient tous reliés à une clairière assez éloignée, où, dans un grand bulbe végétal, Ivy, assise en tailleur, communiait avec la Nature. Elle avait quitté le lac pour rejoindre la lisière de la forêt, et avait formé un bulbe végétal, avec lequel elle s’était rapprochée davantage de la forêt, sa plante s’enfonçant dans le sol. Grâce à ses tentacules, elle écoutait les conversations des bûcherons et des contremaîtres, et elle comprit qu’il y avait un vaste projet d’abattage concernant la forêt d’Eriendor. De ce qu’elle avait compris, une guilde nexusienne se dissimulait derrière ce projet, et la guilde avait embauché beaucoup d’ouvriers et de bûcherons, tout en créant une dizaine de scieries à différents endroits dans un angle de la forêt, dans le but de découper les arbres. Des montagnes de rondins s’entassaient, et des milliers de bûcherons découpaient les arbres, protégés par des mercenaires, des mages-guerriers, ou par des mercenaires vaporéens ou tekhans. Une vaste opération, impressionnante, qui illustrait la richesse de ceux derrière ça... Mais pourquoi s’attaquer à cette forêt ? Pamela avait rapidement compris que ce n’était pas pour le bois. Nexus avait quantité d’autres forêts, et la cité-État ne souffrait guère de pénurie en matière de bois.

Les différents villages locaux avaient été assujettis à l’autorité des mercenaires, ce que Pamela put voir en se rapprochant de l’un de ces villages. Le Maire local n’avait pas pu faire grand-chose contre cette armée privée, et les différents greniers locaux étaient utilisés pour entretenir les mercenaires et les bûcherons, avec quelques viols réguliers sur les paysannes, et des décapitations sommaires sur les villageois tentant de les renverser, ou d’avertir la Garde nexusienne.

« Allez, allez, coupez, coupez ! »

Pamela ne pouvait pas obtenir grand-chose d’autre que des sons grâce à ses tentacules, et elle finit par sortir de son cocon, puis se rapprocha. Elle fila entre les arbres, et arriva sur une plateforme surélevée lui permettant de voir le village. Le camp avait été installé à proximité, avec de multiples scieries, et une palissade en bois. Ivy pouvait les attaquer... Mais elle doutait de ses chances de succès. Son contrôle sur la Nature était fort, mais cette forêt était effectivement très ancienne... Et Pamela avait senti des forces ancestrales à l’intérieur, des forces qui lui semblaient presque être plus dangereuses que ces hommes cupides et avides. Autrement dit, elle ne voulait pas aller de Charybde en Scylla en attirant sur elle les véritables maîtres de cette forêt.

*Il y avait des elfes jadis dans cette forêt... Et ils ont fui. J’ignore ce qui les a fait partir, mais quelque chose me dit que ça ne devait pas être ces quelques villages reculés...*

Eriendor était un endroit chargé de contes et de légendes... Et, si Pamela savait que les légendes étaient souvent fantasmagoriques, elle savait aussi qu’elles avaient toujours un fond de vérité. Oui, il y avait quelque chose dans cette forêt, et, si Pamela avait su ne pas se faire remarquer, elle était convaincue que ces agresseurs, eux, cherchaient précisément cette chose. Pamela se laissa donc descendre, et rejoignit une partie du village, près d’une petite ferme locale.

Des poules s’égayaient joyeusement dans une cour, et elle vit aussi un potager, avec des carottes, des choux, des tomates. Quelques enfants jouaient dehors, dans la rue, et elle se rendit vers la ferme, avant d’entendre du bruit sur sa gauche. Elle s’avança prudemment, toute nue, avec sa peau verte et sa longue chevelure de feu. Une écurie... Plusieurs chevaux s’ébrouaient, et un garçon d’écurie, bâti comme un catcheur américain, mais avec de vrais muscles, et non de la gonflette, était en train de soulever des bottes de foin depuis la grange pour les poser dans l’écurie. L’homme était en sueur, avec de belles aisselles sous ses bras, et une chemise avec une redingote totalement couverte de sueur et de transpiration.

*Un pur autochtone...*

Soit quelqu’un avec qui elle pourrait se renseigner. Pamela le laissa rentrer dans l’écurie, puis se dépêcha d’aller dans la grange, et se dissimula au milieu du foin. L’homme ne tardait pas à revenir, et elle put noter qu’il portait de gros gants en cuir. Le foin se trouvait en hauteur, et il grimpa sur une échelle en bois, avant de pousser la botte de foin, et de la faire tomber sur le sol. Il redescendit ensuite pesamment l’échelle... Puis la porte d’entrée se ferma toute seule, le faisant sursauter.

« Qui... Qui va là ?! »

Pamela sortit alors lentement de l’ombre, et l’homme sursauta... Avant d’écarquiller les yeux et de toiser la femme des pieds à la tête, son regard insistant sur ses seins lourds. En souriant lentement, Pamela s’approcha de lui, et posa une main sur sa joue, soufflant contre ses lèvres, insufflant son terrible poison envoûtant.

« De méchants hommes attaquent ma forêt... Fais-tu partie des méchants hommes, jeune homme ? »

Les yeux écarquillés, avec le sexe qui déformait son pantalon, c’était comme si un chat avait avalé la langue de l’homme. Il répondit en déglutissant, secouant négativement la tête, et Pamela sourit... Puis l’embrassa, pressant son corps contre le sien, enfonçant ses seins dans son torse... Puis elle le poussa, et l’homme tomba au sol, ahuri et incrédule, se demandant probablement s’il n’était pas en train de rêver. Ivy se plaça alors au-dessus de lui, jambes écartées.

« Qui sont les monstres dormant dans cette forêt ? Qui sont ces gens ? Je suis sûre que tu as des informations à me communiquer, jeune garçon... Et je suis prête à payer le prix nécessaire pour obtenir ce que je veux... »

Un tentacule jaillit de l’un de ses doigts, et se glissa sous le pantalon de l’homme, venant s’enrouler gracieusement autour de son sexe, avant de presser, et de tirer dessus, faisant soupirer l’homme.

Il allait parler.



Pendant ce temps, près du camp de bûcheron, plusieurs cavaliers ne tardèrent pas à arriver, et allèrent voir le Maître de ce camp : Tommen.

« Le camp de Creekstone a été attaqué ! »

Tommen esquissa un sourire ravi. Enfin ! Après plus d’une semaine à découper du bois et à chasser les biches, les forces surnaturelles d’Eriendor se manifestaient ! L’homme, assis sur la terrasse de sa maison, montée sur pilotis, se releva, et satisfait, récupéra le fusil de chasse qu’il avait récupéré auprès d’un contrebandier tekhan, arborant sur son torse un redoutable talisman magique, en forme d’attrape-rêves.

« Messieurs...-Dames... Au camp de Creekstone ! hurla Tommen. Allons botter les culs de ces forces ancestrales ! »
DC d’Alice Korvander.

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Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]

Réponse 3 dimanche 31 mai 2015, 18:40:34

En fin de compte, je vais opter pour laisser cette scierie en ruine où elle est. Comme elle est presque entièrement composée de bois elle ne risque pas de polluer l’environnement et avec le temps il va se décomposer. En prime, ça fera un joli avertissement aux destructeurs de la nature. Ils y réfléchiront à deux fois avant de réitérer les actes de leur prédécesseur. De plus, les autres scieries installer plus loin et aux alentours du camp vont subir le même sort.
C’est donc après avoir balayer les scieries du regards que je lève les mains en l’air que des amas de lianes, toujours aussi grosses que les précédentes, émergent du sol autour de chaque scieries sur mon champ visuelle et réduisent en pièces les installations d’exploitations industrielles dans des bourdonnements bruyants d’effondrements sourds et de bois brisés. Le spectacle est des impressionnants et cela ne m’étonnerais pas qu’il soit visible depuis le village le plus proche d’ici. De toute façon je n’ai pas à me casser la tête à faire dans la discrétion, contrairement sur Terre. Avec un peu de chance, personnes n’irais croire les témoignages délirants venant de paysans rustres et ignares. Je tiens à souligné que je ne méprise pas les bouseux, je n’ai d’ailleurs aucun problème. C’est juste que ceux de ce monde ne doivent pas avoir une réputation aux yeux des citadins de Terra, dont la mentalité comme les mœurs diffèrent totalement de la Terre. Autant dire que je n’ai pas à me pl…..

Piou…..SPLAAFH !!!

Argh !! Je viens de me faire sauter la tête par un tir venue de nulle part et me faisant tomber par terre. Mais je peux toujours bouger mon corps, bien que je ne vois plus rien. Toutefois, je laisse mon corps allonger par terre, priver de tête, pendant que je me concentre à former un œil sur une planche d’une scierie en ruine et trouver le tireur qui m’a sauter la tête. Les joies de l’ubiquité. Ahah, le voilà ! Trois silhouettes humaines se tiennent  non loin de se camp de bucherons situer la bas. C’est étrange…. comment a t’il put viser d’aussi loin ? Un fusil sniper !? Dans un milieu moyenageux !? C’est improbable. A moins…. qu’il doit posséder une arme à distance très avancée. Surement de manufacture Techkanes. Dans ce cas c’est plus plausible, mais la meilleur façon d’en être sûr c’est de le vérifier par sois même !
Toujours en laissant mon enveloppe de substitution à l’entrée de la foret tout en l’empêchant de se désagréger habituellement, je quitte de ma position pour me rapprocher instantanément de l’emplacement de mes cibles. Incarner dans un pissenlit, je contemple d’en bas et de plus près mes agresseurs. Je confirme, en vue de la gueule du fusil tenue entre les mains de celui qui semble être le chef de bande ça ne peut être que lui. Ses potes le félicitent, ce qui le rend tout fière.

-   Et bien au final, les forces D’Eliannor ne sont pas si dangereuse qu’elle n’y paraisse ! Quand je pense que c’est de ça qu’avait peur ces bouseux.
-   En même temps, z’ont pas les moyens de ce payer une arme Techkos. Encore faut t’il qu’il sache où ça s’trouve, gnéhéhéhé !!
-   Vous croyez que cette chose été la seule force offensive de la foret, boss ?
-   Si tu veux mon avis : je ne dirais pas le contraire ! Regardez-le, il est étalé comme une bouze de vache et aucune créature, monstre ou autres bizarreries ne sort des bois. Autrement dit, le problème fut vite réglé. On n’a plus qu’à aller prévenir Jorgen de la nouvelle pour qu’il puisse nous récompenser d’une belle bourse avec suffisamment d’or pour se payer une belle retraite.

Ô ça, ça m’étonnerais, vieux.

C’est donc trois lurons qui se retournent vers moi et sursautent, faisant deux pas en arrière en me voyant devant eux. Alors que j’avais formé mon corps au moment où ils avaient le dos tourné. Le type est complètement bouleverser de me voir encore en vie, se tournant vers mon enveloppe vide, puis de moi…. et quand il fait de nouveau volteface derrière lui, il ne trouve plus mon autre corps sans tête. En effet, je viens de le désagréger volontairement. Sa respiration est aussi rapide que forte alors qu’il braque son fusil futuriste sur moi, tandis que ses collègues s’éloignent derrière lui et on encore plus la frousse que le tireur.

-   C…c… C’est impossible !! Comment peux-tu être encore en vie !!? Je t’ai explosé la cervelle !!!
-   Surpris, hein ? Tu pensais vraiment que tu éliminerais l’incarnation même du règne végétal comme on tuerait un humain ?
-   J’avoue…. tu m’as bien surpris. Sauf que moi aussi je sais réserver des surprises.
-   Ah ben ça je n’en doute pas une seule seconde, sauf que je ne suis pas la pour te tuer, mais pour t’avertir une seule et dernière fois : stopper immédiatement le massacre que vous causez à cette forêt et de ne plus réitérer. J’vous demande rien d’autre et je n’ai nullement l’intention de vous tuer par plaisir. Mais je n’y hésiterais pas une seule seconde si vous m’y obliger. Ah oui, une dernière chose ! Désolé de vous décevoir, mais votre patron vous a tous renvoyez pour chômage technique, vous et tous vos collègues qui ont fuie.
-   C’est ça, fout toi aussi de ma gueule tant que t’y ait !! T’es peut être coriace a tuer, mais on va voir si tu parleras toujours une fois que je t’aurais DESINTEGRER, CONNARD !!!

Et vas-y, canarde moi autant que tu veux avec ton fusil énergétique jusqu’à ce que je ne sois plus qu’un tas d’herbe calcinés si tu imagines toujours pouvoir me tuer en annihilant complètement mon corps. C’est bon, t’as finie ? Bien ! Maintenant je peux recommencer à générer un nouveau corps tout neuf derrière eux, à partir des herbes environnante. Nouvelle surprise en se retournant vers moi. Mais afin de bien leur faire comprendre que toute résistance est inutile, je créer des doubles de moi qui émergent à partir des herbes et encercle la bande.

-   C’est bon, ça te convient comme argument ? Où tu préfères passer par la casse « coup de poing » pour mettre les points sur les I ? Tu peux tirer autant de fois que tu veux, tu ne pourras pas me tuer. Je peux jouer à ce jeu-là aussi longtemps que je le souhaiterais, vingt-quatre heure sur vingt-quatre sept jour sur sept.
-   J’crois qu’on ferait mieux de l’écouter, Tommen. C’est vrai quoi, comment on est censé tuer ce monstre !? Et puis en y réfléchissant bien, il n’a pas si tort que ça concernant Torgen ! T’as vu dans quel état sont les exploitations !?
-   Wouais ! Et puis pour une fois qu’on a la chance de ressortir d’ici indemne, autant en saisir l’occasion ! Sérieux, ne fait pas le con Tommen ! Fait ce que tu veux mais moi j’me tire de cette compagnie.
-   Moi aussi, d’ailleurs !
-   Et moi qui vous faisiez confiance…. Uughh…. Bon, très bien, t’as gagné le monstre. Nous cessons nos activités……
-   Sache décision.

Tommen baisse son arme et en retour mes clones se désagrèges et se dissipe par le vent, laissant les trois larbins de la compagnie décimée par mon « OPA hostile » quitter les lieux. Ça me fait plaisir de voir que cette histoire c’est réglé sans perte humaine.

Poison Ivy

Créature

Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]

Réponse 4 samedi 06 juin 2015, 20:21:29

Les jeunes garçons timides étaient souvent de merveilleuses mines d’information, quand on savait comment leur aprler et les inciter à vous faire confiance. C’était quelque chose qui fonctionnait peu importe les civilisations et les dimensions. À Gotham, sa cible était souvent les informaticiens ou les docteurs frustrés, ceux qui avaient fini à Arkham en pensant pouvoir réaliser des best sellers sur leurs traitements de pointe pour soigner les dangereux psychopathes qui vivaient à l’intérieur, et qui finissaient par tout perdre en voyant que leur patient était un fou dangereux incurable qui avait massacré leurs amis. Ils étaient des cibles de choix pour Poison Ivy, qui était toujours conciliante, à l’époque, pour se faire soigner par des hommes... De fait, la redoutable Empoisonneuse ne comptait plus le nombre de lettres de fans qu’elle recevait à Arkham, généralement pour la baiser dans tous les sens, mais assez souvent pour lui dire qu’elle était un modèle d’inspiration. Même maintenant, quand elle apprenait qu’un pollueur avait été tué par des écoterroristes, elle ne pouvait s’empêcher de leur trouver des circonstances atténuantes. Certes, maintenant qu’elle avait une fille, Pamela devait réfréner de telles pulsions, mais... Et bien, il était difficile de lutter contre sa nature profonde.

Le garçon d’écurie lui avait parlé, entre deux caresses et plusieurs baisers et mots suaves prononcés dans le creux de son oreille, de vieilles légendes sur des monstres hantant la forêt... Des monstres qui avaient chassé les elfes il y a des siècles, et qu’on entendait parfois hurler le soir... On ne les avait pas entendus depuis longtemps, car la légende disait que les fées les repoussaient, mais, dans la mesure où les fées tiraient leur force de la Nature... Pamela ignorait jusqu’à point ces légendes étaient véridiques, mais, après avoir été à Gotham, et, surtout, avoir explosé un peu Terra, elle savait que la magie était forte, et s’opposait parfois au rationalisme scientifique de manière assez forte. Et puis, n’était-elle pas, elle-même, la preuve qu’il ne fallait pas accorder à la science une prépondérance absolue ? Il existait d’autres forces en ce monde que le dogmatisme scientifique, et Eriendor, manifestement, abritait en son sein certaines de ces forces ancestrales et oubliées.

*Mais pourquoi voudraient-ils réveiller de telles forces ?*

Elle préférait, en réalité, ne pas avoir la réponse à cette question. Pamela sortit de la grange, et sentit alors une perturbation qu’elle n’avait pas ressenti la première fois, toute concentrée qu’elle était à s’immerger dans son observation du village... Elle sentit une force végétale, et ferma les yeux, posant sa main sur le sol, afin de mieux en sentir l’origine.

*Un Gardien...*

Pamela pressa l’allure, et rejoignit le camp de bûcherons. Il avait été vidé, ne laissant plus que quelques sentinelles, ainsi que des écuries. En souriant, Ivy se rapprocha de cette dernière. Il y avait encore quelques chevaux. Une séduction et un baiser empoisonné plus tard, Ivy se retrouvait sur un cheval, un magnifique Pur Sang qu’elle chevaucha sans difficulté. Le cheval s’ébroua rapidement, et elle fila entre les arbres, juste à temps pour voir les mercenaires s’enfuir rapidement. Elle descendit du cheval, et s’avança lentement, sentant une présence autour d’elle... Une force vivante et consciente, troublante, mais qui, pourtant, était bel et bien là.

Guère effrayée, mais plutôt excitée, et légèrement anxieuse, Pamela s’avança un peu, et vit une sorte de curieuse créature verdâtre, massive, faisant bien deux mètres. Elle la voyait de dos, et s’avança prudemment, également toute nue.

« Qui... »

Elle secoua lentement la tête. Pamela était une femme autoritaire et arrogante, mais, face aux esprits purs de la Forêt, elle devenait alors la plus fidèle des dévotes. Flower Power n’était pas qu’un simple motto chez elle, c’était une ligne de vie. Elle s’inclina donc, et ses chevilles heurtèrent l’herbe sur le sol.

« Gardien de la Nature... C’est un immense honneur de te rencontrer. »

Sa voix était chargée du plus profond des respects.
DC d’Alice Korvander.

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Morgan Clayton

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Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]

Réponse 5 lundi 13 juillet 2015, 15:00:49

Est-ce que le propriétaire du camp reviendra pour reconstruire son camp ? Probablement. Et peut-être même qu’il emploiera davantage de moyen financier pour employer de gros moyens afin de me terrasser et reprendre son massacre écologique. Quoiqu’il en soit, je serais la pour l’arrêter.
Et non, je n’attaque pas toute personne qui coupe, déracine ou détruit la moindre plante. Mon devoir primordial en tant qu’Avatar de la Sève est de protéger toutes vies végétales d’une exploitation massive et abusive qui tient plus du génocide qu’autre chose, pas de venir en détresse à la moindre plante de se faire cueillir par la main d’un individu. Autrement j’en aurais pas finie d’intervenir aux quatre vents de ce monde, moi ! Ici, par exemple, le propriétaire du camp souhaitait carrément exploité la foret jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien, pas même un arbrisseau. Comment je sais ça ? Ce sont des alraunes ayant épiaient une conversation du proprio qui m’ont informé de ça. Des plantes humanoïdes de sexe féminin que j’ai croisé par hasard dans la foret et auquels je converser avec elles par télépathie. Oui, en principe cela ne marche qu’avec les plantes, mais étant donné qu’elles étaient pour ainsi dire des hybrides mi humain mi végétale, cela a quand même fonctionné. Fin je dis ça mais pas sûr que j’ai raison. Terra est un monde tellement étrange dont je ne me suis toujours pas familiarisé et ceux malgré mes pérégrinations à travers la flore de ce monde. Il reste encore tellement de choses à découvrir.

En parlant d’Alraunes justement, je ressens une forme de vie végétale en mouvement et qui se rapproche en ma direction. Ce pourrait t’il que s’en soit une ? Pas tout à fait. C’est rapide et ça à quelque chose qui la diffère de ces créatures. En me tournant sur le côté, j’aperçois alors une étrange femme rousse à la peau verte,  galopant à dos d’un cheval. Puis s’arrêtant non loin de moi, elle descendit de sa monture et s’approche de moi jusqu’à ce que deux mètres nous séparent, hésitant quelques secondes après avoir lâché un mot qu’elle a interrompue avant d’être agréablement surpris de la voir se prosterner à genoux devant moi comme le ferait une servante devant son empereur, tout en prononçant son honneur de me croiser comme étant un gardien de la nature.
D’ici je pouvais mieux contempler la beauté plantureuse de son corps et effectivement, elle était ravissante. Mais en dehors du fait qu’elle soit belle et se baladant en tenue d’Eve sans aucune forme de pudeur, c’est avant tout son hybridité végétal particulière qui me surprends. Je n’ai pas ressentie la même chose avec des Alraunes comme avec des dryades. Non, là c’est tout autre chose, mais quoi ? Je pourrais peut être lui poser cette question plus tard, pour l’instant je n’en sais rien d’elle. Chose est certaine, elle ne semble pas être une personne envoyé par Jorgen. C’est une bonne chose.

Je m’avance d’un pas vers elle pour m’accroupir puis l’aider à se relever en lui tendant ma main.

-   C’est très gentille de ta part, ma chère. Mais pas besoin non plus d’en faire trop, je ne suis pas non plus un roi ou un quelconque empereur.

Mon ton est courtois et chaleureux. Ce n’est pas souvent que je croise une femme aussi belle qu’elle et encore moins lorsqu’elle se balade nue. Si j’étais été encore humain, j’aurais certainement eu une belle érection et je lui aurais certainement demandé une petite sortie ensemble au cinéma. Ou plutôt dans un restaurant, vu que ce n’est pas dans un monde moyen-ageux post renaissance que je risque d’en trouver un.

-   C’est Tommen qui vous envoie ? Ou vous êtes juste une habitante de cette forêt ? Si oui vous n’aurez plus rien à craindre pour votre foret. Je me suis chargé de négocier avec le propriétaire du camp d’exploitation : il ne reviendra plus.

En effet, rien ne me dit que ce n’est pas non plus une tentative de Jorgen de me tromper....

« Modifié: lundi 13 juillet 2015, 21:05:48 par Morgan Clayton »

Poison Ivy

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Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]

Réponse 6 mardi 14 juillet 2015, 02:09:47

Pour Pamela, toutes les créatures végétales étaient sacrées, et elle les respectait autant que si elles étaient des divinités. Que ce soit une fée, une dryade, une Alraune, ou cette étonnante créature verte se tenant devant elle, Pamela ne pouvait que les vénérer, car elles étaient, à ses yeux, une perfection naturelle. Des entités enfantées par la Nature. Chaque fois qu’elle voyait une Alraune, Ivy ressentait un désir furieux, et une soumission innée... Mais là, ce qu’elle ressentait face à cet être vert était différent. Il émanait de lui une puissance qu’elle n’avait jamais ressenti auparavant.

*Mais si, tu l’as déjà ressenti...*

Et elle se concentra, et elle se rappela... Le Vert, la Sève. Pamela s’était un jour rendue en Amazonie pour tester sa combinaison de combat, une bio-tenue qui renforçait ses pouvoirs. Elle s’était rendue dans la plus grande forêt de la Terre, avant qu’elle ne déménage à Terra, et avait découvert quelque chose là-bas... Elle s’était connectée avec la forêt, et avait appris qu’il existait dans le monde des forces naturelles fondamentales : le Vert et le Rouge, la Sève et l’Animal, la Flore et la Faune. Ces forces fondamentales avaient chacun un Parlement à leur effigie : le Parlement des Arbres pour le Vert, et le Parlement des Totems, pour le Rouge. Et chacun de ces deux forces avaient un Gardien pour les protéger. Le Gardien du Vert, et le Gardien du Rouge. Swamp Thing, et Animal Man. Ivy avait été pendant un bref moment la Gardienne du Vert, à une époque où le Swamp Thing de la Terre n’était plus en état d’assurer ses fonctions. C’est quand elle avait été en Amazonie, et le pouvoir qu’elle avait ressenti... Ah, ce pouvoir ! Pendant un bref moment, mais incroyable, elle avait été Gaïa, une Déesse verte, invincible et invulnérable, présente partout où il y avait de l’herbe. Elle pouvait se reconstituer à partir de n’importe quelle brindille, et ses pouvoirs étaient colossaux. Elle aurait aisément pu accomplir enfin son rêve de terraformation de la planète... Elle s’en était prise à des sociétés découpant du bois à foison en Inde et au Brésil, mais avait peu à peu compris qu’avec ce vaste pouvoir, d’énormes responsabilités venaient. Il était tentant de faire fleurir un oasis dans le désert afin d’abreuver des populations, mais, en faisant ça, elle risquait de déclencher des guerres territoriales.

Surtout, elle avait compris que le pouvoir du Vert était contrebalancé par le pouvoir du Rouge. Animal Man pouvait prendre la puissance de n’importe quel animal, que ce soit le chat, le lion, ou même les insectes, les bactéries... Ils étaient deux forces invulnérables, garantissant ainsi un équilibre. Et cet équilibre était également accru par une troisième force : la Rouille, ou « Rot ». Le Rot était une force fondamentale négative, qui consistait à tout faire pourrir, et à tout corrompre. Pamela l’avait été un bref moment, avant que le Parlement ne la rejette, en constatant qu’elle serait un Avatar dangereux. Le Vert, ou la Sève, l’avait rejeté, mais, avant de la rejeter, elle avait eu le temps de voir le Japon, de voir Seikusu...

...L’homme qui se tenait devant elle était l’Avatar de la Sève. Pamela le sut avec une profonde certitude quand elle se releva. Elle côtoyait l’un des êtres les plus puissants qui soient, et se mordilla les lèvres.

« Non... Ce n’est pas Tommen qui m’envoie... Et je ne vis pas ici. Enfin... Pour être plus précise, j’y réside depuis quelques temps pour m’y reposer... Je viens de la Terre. Mais ne vous y trompez pas, il reviendra. Les humains sont connus pour être têtus, et il reviendra... Même si je sais qu’il n’a aucune chance face à vous. »

Elle marchait tout en parlant, reprenant peu à peu ses esprits.

« Je m’appelle Pamela... Pamela Lilian Isley. C’est mon nom d’humaine... Mais on m’appelle aussi Poison Ivy, ou... Juste Ivy. Je suis une créature hybride, née d’une expérience scientifique unique. À la fois humaine, et à la fois Alraune. Perpétuellement déchirée entre les deux mondes, mais vouée à la protection de la Nature. »

Elle lui sourit, un sourire pulpeux.

« Même si je fais une bien piètre gardienne comparée à toi... Je n’aurais jamais cru pouvoir... Revoir... Revoir cette... Cette force... »

Tout en parlant, elle s’était rapprochée de l’homme, et posa sa main sur son torse, en souriant.

« Sentir le monde de la Nature, pouvoir se baigner dans la Sève... C’est ce que j’ai toujours rêvé de faire... Même malgré le poids des responsabilités, je suppose que ça doit être magnifique... »

Elle avait dit cela avec un soupir passionnel dans le creux de la voix...
DC d’Alice Korvander.

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Morgan Clayton

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Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]

Réponse 7 mercredi 15 juillet 2015, 00:23:39

Ca me rassure d’apprendre qu’elle ne travaille pas pour Tommen. Cela m’aurait étonné qu’une créature de la foret aide une personne qui souhaite déchiffrer la maison de cette même créature. Car à ce que je sache, c’est le pire crime qu’elle puisse commettre, revenant pratiquement à tuer un membre de sa famille. Mais en fin de compte elle vient tout droit de la terre, comme moi. Ce qui veut dire que je suis très loin d’être le premier et encore moins le dernier à foulés les pieds sur ce monde parallèle. Pour une fois je vais me sentir moins seule. En tout cas elle n’a pas tout a fait tort sur les hommes que j’ai fait fuir.
j’hoche la tête pour sa dernière question avant de me tourner en la direction où sont partis les trois bucherons de tout à l’heure.

-   ö ne t’inquiète pas, je ne me fait pas d’illusion sur eux. C’est une question de temps avant qu’ils reviennent à la charge. A ce moment-là je serais la pour les attendre au virage.

Je pourrais aussi ne pas me casser la tête et les exterminer tous jusqu’aux derniers pour m’assurer qu’ils ne réitèrent plus. C’est illusoire de croire ça, au contraire cela ne fera que renforcer les agresseurs de mère nature à vouloir la peau de cette forêt. Des sommes toujours plus alléchantes motiveront les personnes engagé à risquer leurs vies contre une entité de la forêt pour une richesse à vie. D’autres surtouts voudront même en découdre contre moi par pur vengeance pour avoir tué leurs proches qui n’avaient rien demandé. Surtout pour ça. Dans ce cas, autant me contenter de repousser plutôt que de tuer les dangers de la flore.
Me relevant au même moment que la belle rousse, j’apprends qu’en réalité ce n’est pas une Alraune, ni une Dryade d’ici. En fait, c’est une humaine qui vient elle aussi de Terre, comme moi. Fin, pas complètement humaine. Pour être plus clair elle est le résultat d’une expérience scientifique particulière qui l’aurait rendue t’elle qu’elle est. Elle se présente comme étant Pamela Lilian Isley, mais c’est son surnom qui me fait un peu tiquer. Poison Ivy.... cela me dit quelque chose.

Oui.... oui en effet ce nom ne m’est pas inconnu. Je me souviens d’avoir vu ce nom trainée sur un article qui trainait sur une page web que j’ai cliqué, en pensant que cela concernait un sujet dédier aux plantes. Je l’avait même vu sur une image en train d’être conduite aux flics par un superhéros masqué appeler Batman. C’est une éco-terroriste qui s’acharne férocement contre les groupes industriels dont les activités impactent sur l’environnement, allant même jusqu’à tuer leurs PDG. D’un coup je me sentais brutalement mal à l’aise d’être en présence d’une criminelle, mais d’un côté je n’aimais pas non plus ces victimes qui me mettaient en rogne chaque fois que j’apprenais que des parcelles de forets avaient été profondément affectées par la pollution causées par les activités de leurs usines. Ouais je sais que c’est un peu salaud et égoïste de ma part de tolérer les meurtres de Poison Ivy et je l’assume. Elle a fait toutes ces actions mauvaises dans l’unique but de protéger la  flore. Tout comme moi, sachant que l’on procède de la même manière : c’est-à-dire par la violence. Quoique moi je préfère passer par la diplomatie avant de passer à l’attaque.

Je ne suis peut-être pas un meurtrier mais je ne suis pas non plus un pacifiste.

-   C’est vrai que votre nom ne m’est pas inconnu. Je vous ai déjà vu une fois sur une revue d’article sur internet, quand j’étais encore humain il y a quelques années. Je sais ce que vous êtes, mais je ne vous en veux pas pour ça. De toute façon je souhaitais la mort aux corporates qui massacrait l’environnement pour leurs profits. Ah oui, j’oubliais de me présenter : je suis m’appelle Morgan Clayton.

Elle marche paisiblement vers moi, tandis que parallèlement elle me fait part de sa avis sur la Sève comme quoi elle l’a déjà connue auparavant. Cela m’intrigue. Serait -elle une ancienne Avatar ? Non, c’est impossible. Tous ce qui furent des avatars étaient mes prédécesseurs qui repose actuellement dans la Sève. En revanche, je ne suis pas contre l’hypothèse que son hybridité l’aurait lié plus ou moins complètement avec la Sève, puisqu’elle possède une part de nature Végétal en elle.
En tout cas elle montre par sa main délicate posée contre mon torse robuste, son rêve le plus chère qui était d’être un Avatar de la Sève et de ressentir cette sensation indescriptible qu’on a de flotter dans la force primordiale du règne végétale. Et c’est vrai qu’elle n’a pas tort dans sa dernière phrase, je suis bien de son avis.

Qui se traduit par un hochement de tête accompagnée d’un sourire épanouie, alors que mes paupières se ferment. La tête légèrement relevé vers le ciel.

-   J’ignorais que les êtres hybridés avec les plantes pouvaient ressentir la Sève ou encore communier avec elle. Je dis ça car je ne suis encore qu’un jeune Avatar. Ca fait moins d’un an que la Sève m’a assimilé et désigné comme son champion. J’ouvre finalement les yeux, au regard doux fixant les pupilles émeraude de Pamela. Mais en effet, se baigner dans la Sève,, comme tu dis, est une expérience mais.... Whouah ! Iimpossible de la ressentir sans vibrer d’une jubilation indescriptible et d’une paix intérieure d’être affranchie des contraintes physiques. Si bien qu’on n’oublie vite et facilement le lourd fardeau des responsabilités d’Avatar.

Je n’ai aucune gêne à lui déballer mon sac sur ce que j’ai ressentie. Au contraire, je me sens vraiment à l’aise auprès de la belle rousse. Déjà parce que ça fait du bien de pouvoir converser avec quelqu’un sans qu’il ne me dévisage comme si j’étais un monstre, mais aussi parce que je dois bien reconnaître que je suis très attiré par son minois sensuel. Pour une fois qu’une femme aussi sexy à le même amour de la nature que moi et s’intéresse à moi, limite comme une divinité, pourquoi m’en priver !?

Par ailleurs, je laisse ma main droite se glissé délicatement dans les cheveux délicats de Pamela, avant de venir caresser sa joue gauche.

-   Je t’avoue en toute honnêteté que ça fait tellement plaisir d’avoir quelqu’un avec qui parler, sans déclencher une peur verte au passage. Ca fait si longtemps que je n’avais pas parlé avec une femme aussi  ravissante que toi, Ivy. Vraiment, je suis sincère......

Ca y est, c’est finalement sorti. Et plus tôt que prévue. Remarque, je suis loin d’être timide. C’est même tout l’inverse !
Je me tourne vers la vaste foret avant de recentrer mon attention sur Pamela.

-   Ça ne t’ennuie pas que l’on continue notre conversation dans la foret, où personne ne viendra nous déranger, hein ? Je peux même nous y conduire en vol d’oiseau si tu le désire.

Et pour accompagner mon geste à la parole, je fais pousser et déployer, aux niveaux de mes omoplates, une paire d’excroissances végétales prenant la forme d’ailes aviaires majestueuse de plus de sept mètres d’envergure. Des branches épaisses et semblant souples comme une liane pour une myriade de feuilles en guise de plumes.

Un spectacle magnifique à voir.

Poison Ivy

Créature

Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]

Réponse 8 vendredi 17 juillet 2015, 02:00:19

Le passé d’Ivy n’était pas une chose dont elle avait honte. Tout était très compliqué. Pamela avait remarqué depuis longtemps que ses émotions étaient très liées à l’état écologique de l’environnement dans lequel elle se trouvait. Gotham était une ville hyper-polluée, contaminée par les usines qui crachaient dans le ciel quantité et quantité d’une fumée toxique et noire. Son eau était contaminée par les produits chimiques que des entreprises comme Ace Chemicals versaient sans aucun problème, car ils avaient graissé la patte des bonnes personnes. C’est en se rendant au Japon que Pamela avait changé, qu’elle était devenue plus tolérante, plus calme... Mais pas moins inactive. Visiblement, les informations de Morgan dataient un peu. Poison Ivy avait tué des gens, et n’hésitait pas encore à les tuer, ou à empoisonner, mais elle avait développé d’autres méthodes. Elle participait à une ONG au Japon, menait des actions militantes, et, de manière plus discrète, capturait et empoisonnait des gens pour développer en eux une graine écologique forte. Elle était toujours l’Empoisonneuse, mais une empoisonneuse ne cherchant plus systématiquement à tuer. C’était lié au Japon, mais aussi à son bref séjour au sein de la Sève, qui lui avait montré que tout était lié, que tout était connecté, et que la Vie n’avait d’autre but que de préserver la Vie, et que la mort ne devait jamais être infligée en vain, car chaque action négative avait des conséquences sur l’ensemble du système. Ce n’était qu’en ayant le tableau d’ensemble que Pamela avait pu s’en rendre compte, et elle appliquait maintenant cette leçon.

Elle se tenait donc face à l’Avatar de la Sève, et devait bien admettre qu’elle était un peu jalouse. Oh, pas suffisamment pour le trahir, mais tout de même assez pour le penser. Il avait droit de se connecter avec la Sève, et, même si c’était une lourde responsabilité, Pamela était presque sûre qu’elle donnerait tout pour y goûter à nouveau... Mais se voyait-elle abandonner sa fille ? Ou même Harleen, sa délicieuse petite folle ? Il fallait admettre que les enjeux étaient importants... Elle frissonna quand Morgan caressa ses cheveux et sa joue, comprenant que, malgré son statut de demi-Dieu (ou de Dieu, pour elle), il était encore assujetti à des désirs humains... Ce qui n’était pas pour la déranger. Comme elle l’avait dit, et même si Morgan ne se voyait pas ainsi, elle le voyait, elle, comme une divinité, méritant infiniment plus de respect que ces divinités ridicules qui constituaient le Panthéon olympien.

Il proposa de poursuivre cette conversation ailleurs, et elle acquiesça. Elle le vit déployer des ailes végétales, et enroula ses bras autour de sa nuque.

« Emmène-moi dans ton refuge... »

Elle se serra contre lui, les tentacules gesticulant sur le corps d’Ivy allant se perdre dans le corps de l’homme, s’enfonçant dedans, comme une sorte de relation symbiotique. Elle ne cherchait pas à l’empoisonner, simplement à se rapprocher de lui... Et, pendant que Morgan s’envolait, Pamela se blottissait contre lui. Est-ce qu’il était réceptif à ses phéromones, ou pas ? Difficile à dire, vu son statut très particulier. Ils volèrent pendant un moment assez long, car la forêt était tout de même très grande, puis Morgan les déposa dans une clairière profonde.

Pamela se retrouva sur une espèce d’énorme fleur, et s’allongea sur ses pétales, en humant l’air pur de la forêt. C’était un air totalement vert, et elle avait le sentiment que même aucun animal, à part les insectes, les papillons, ou les minuscules créatures de ce genre, ne venaient jamais ici. C’était un sanctuaire vert, où le soleil éclairait faiblement les pétales, et où, pourtant, il y avait d’énormes plantes. Oui, Ivy sentait la puissance de la Sève partout, et huma à pleins poumons l’atmosphère qui l’enveloppait.

« Je me suis rendue en Amazonie il y a plus d’un an, Morgan... J’y ai senti la présence du Parlement des Arbres, et ils m’ont offert la possibilité de me connecter à la Sève. Ce fut bref, pas plus d’une heure, mais suffisamment intense pour que je m’en souvienne encore. Ils savaient ce que j’étais, et c’était comme s’ils connaissaient tous les éléments de ma vie. Ils... Ils m’ont dit que je ne pourrais jamais être une Gardienne de la Sève, car j’utilisais les plantes pour servir mes ambitions personnelles, plutôt que pour défendre le Vert et le système dans lequel le Vert existe. »

Elle n’avait jamais parlé de ça à Harley, et encore moins à sa fille, mais, à Morgan, elle se sentait obligée de se confier. Cet évènement lui avait fait du mal, mais le Parlement avait eu raison. Pamela utilisait ses recherches pour transformer les plantes en plantes cannibales, pour modifier la Nature selon ses convenances, exactement de la même façon que les humains en polluant et en détruisant des forêts entières.

« Ce que j’ai vu a enchanté mes rêves, et c’est après ça que... Que j’ai décidé de changer. Je ne pouvais plus vivre à Gotham sans risquer de sentir mon agressivité revenir, alors... Je suis partie vers un endroit plus paisible, pour y changer de vie... Seikusu. Je ne te cache pas que j’adorerais être à ta place... Mais il ne peut pas y avoir plus d’un seul Avatar, alors... Je pense que j’attendrais mon tour. »

Elle se redressa alors, après avoir élégamment croisé les jambes en parlant, et se rapprocha de l’homme, puis posa à nouveau ses mains sur son torse, en se blottissant contre lui.

« Les gens ont peut-être peur de toi, mais moi, je ne ressens que la plus profonde des admirations pour toi. Tu es la perfection même, Morgan, la symbiose ultime et absolue de l’Homme et de la Nature, ce que j’ai toujours rêvé d’être... »

Sa bouche se rapprocha lentement de la sienne, comme pour l’embrasser :

« Je ne peux faire autre chose que de t’aimer, Morgan... »
DC d’Alice Korvander.

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Morgan Clayton

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Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]

Réponse 9 vendredi 17 juillet 2015, 18:08:19

La belle rousse plantureuse n’a même pas hésité une seule seconde à accepter mon offre en se jetant sur moi de manière nonchalante, enroulant ses bras délicats autour de mon cou massif comme ferait une femme à son époux qu’elle aime passionnément. Au même moment, mon visage se tourne vers ces tentacules, enroulés sur la majeure partie du corps d’Ivy, qui viennent s’enfoncer aux plus profonds de moi avec une légère surprise. Dans la logique des choses je devrais censé tiré une tête crispé par la douleur lancinante de me faire poignarder au ventre plusieurs fois, mais il n’en ait rien. Non, au lieu de ça j’ai plus une sensation de soulagement qu’autre chose. Très vite, je ne les sens plus être présents à l’intérieur de mon corps, comme si.... elles étaient une extension de moi.
Cela me fait redresser ma tête vers ma partenaire avec un sourire tendre, puis enlaçant mes bras autours de sa taille tout en hochant la tête pour sa demande mes ailes prennent un puissant élan qui nous propulsent dans les airs tel un boulet de canon tiré par un canon redressé en I. Nous survolons sur plus de cinq cent mètres au-dessus des cimes d’Eliandor avec une vitesse de croissière loin d’être mauvaise. Je ne dirais pas combien exactement, mais j’en déduis que je dois être aussi rapide qu’un avion de transport. J’ai rarement voyagé par cette la voie des airs, étant donné que je peux aisément aller d’un endroit à un autre presque instantanément par le biais de la Sève. Du coup je suis obligée de garder une concentration assez constante pour rester en ligne droite et ne pas virevolter dans tous les sens. Je n’aimerais pas donner le mal de l’air à Pamela par ma faute.

Nous nous enfonçant très rapidement dans la forêt, au point où la périphérie de celle-ci ce perd dans l’immensité de la zone forestière. Un quart d’heure plus tard, je finis par faire un virage à deux heures en direction d’une zone où se tient un étang assez grand. Ce n’est pas spécialement mon refuge, néanmoins c’est l’un des endroits les plus magiques de cette foret, en plus apte à nous garantir d’une intimité quasi-total, peut être même absolue.

C’est ce que les plantes m’ont fait part, dont je suis entré en communication peut après notre décollage.

Par ma volonté je fais croitre un lotus flottant au milieu de l’étang pour le faire tailler dans le kingsize et en faire une sorte de lit géant et confortable. Puis j’y atterris  au milieu et en douceur, alors que je contemple une Pamela qui retire ses tentacules végétales de mon corps pour venir se vautrant volontairement sur les feuilles imposantes du lotus, allongé en étoile de mer et respirant une bouffé d’air pur à plein poumons, apaisé par cette endroit. Il n’y a pas ç dire, elle aime passionnément la nature. Tout comme moi. J’ignore si ses extensions étaient empoisonnées mais si tel était le cas ça ne risquer par de marcher sur moi, étant donné qu’elles n’affectent uniquement les êtres non-végétaux.
Debout à ses côtés, je constate que sa connaissance de la Sève est plus que Familière, étant donné qu’elle mentionne le Parlement Des Arbres. C’est plus précisément dans la jungle Amazonienne qu’elle les a sentis et connus. La suite devient plus surprenante est a le mérite de m’entrouvrir la bouche et de me faire écarquillé des yeux. Je ne savais pas qu’elle avait été un Avatar de la Sève. Du moins, temporairement. A peine une heure, mais quand même ! Le Parlement ne m’en avait jamais fait part, mais peut être que cela n’avait plus d’importance pour eux. De par leurs longévités éternelles mêlées à leurs expériences d’anciens Avatars, ils sont une compréhension des choses qui dépasse le commun des mortels, moi y compris. Et dire que c’était elle qu’ils avaient voulue choisir avant moi......
En effet, cela peut paraitre étonnant d’apprendre que le Parlement savait tous d’elle, mais la logique trouve tout son sens quand on sait qu’on a reçu l’appel de la Sève dès notre naissance. Sauf que sa liaison avec la Sève venait uniquement de son hybridité et non pas par l’appel en question. En tout cas ses intérêts personnels supplantaient ses devoirs d’Avatar et c’est ce qui a poussé le Parlement à lui retirer son statut d’Avatar. J’hoche pour la énième fois la tête, comme quoi je suis attentivement sa réponse.

Il n’empêche que malgré cette privation qui a dû être douloureuse pour elle, cela fut un leçon de morale efficace pour la faire changer en la poussant à quitter sa ville natale pour Seikusu afin de tourner la page de son ancienne vie.
Effectivement, il ne peut y avoir qu’un seul Avatar de la Sève, comme pour les autres forces primordiales. Et c’est mieux ainsi. J’ose imaginer le foutoir que cela aurait causé. Cependant, le fait d’avoir gouté ne serait-ce qu’un avant-gout de la Sève lui a donné une envie obsessionnelle de pouvoir un jour être à nouveau choisi par la Parlement, une fois que ce dernier jugera qu’il sera temps pour moi de me faire retirer du circuit en me faisant fondre dans la Sève pour ensuite reléguer mon statut à Ivy.

-   Au final, c’est une bonne chose qu’il ait fait ça. Autrement t’aurais peut-être causé plus de bien que de mal à la Sève. Sans parler d’une guerre ouverte et déclaré avec le Sang et la Nécrose. Mais quand le jour viendra où le Parlement décidera de te confier mon statut viendra, je serais dans la Sève, auprès de mes prédécesseurs. Toutefois cela ne t’empêcheras pas de venir me rendre visite. J’ai déjà rencontré une fois mon prédécesseur, trois mois plus tôt. Il s’appelait Allec Holland. C’était un biochimiste renommé sur terre. Donc, toi aussi tu pourras, ce jour-là.

Car oui, tôt ou tard mon temps en tant qu’Avatar sera écoulé et que le Parlement des Arbres me donnera une retraite éternelle au sein de la Sève. C’est inévitable. Quand exactement ? Seule le Parlement le sait. Et tout dépends d’eux. Personnellement, ça ne me fait pas peur. Bien au contraire, j’en serais fier et honoré le jour venue.
A ce moment-là, Pamela se relève pour venir une nouvelle fois se presser tendrement contre moi et plaquer ses douces mains sur mon buste. Se mettant sur la pointe des pieds pour ammener ses lèvres sensuelles à ma bouche puis avouant toute son admiration pour moi comme étant à ses yeux la quintessence absolue de la nature et qu’elle éprouve un amour dévouée et total pour moi.

C’est..... Whoouauu !!! Impossible de me montrer indifférent devant cette révélation qui vient du fond du cœur. Pour le coup je ne peux m’empêcher de lui dévoiler mes sentiments pour elle. Oui, je sais qu’elle semble avoir presque le double de mon âge et que c’est limite si je me tape une cougar, mais qu’importe !! L’amour n’a pas de limite ! Sauf peut-être à un certain âge où la femme n’est plus très fraiche, ça je l’accorde. Hors ce n’est pas le cas pour Ivy, donc je mets la gomme !
C’est alors que mes mains viennent se posé sur son dos. L’un juste au-dessus de ses fesses tandis que l’autre caresse délicatement son dos de haut en bas. Mon regard se plisse par mon air séducteur.

-   Je vais être sincèrement franc avec toi en te disant..... que je t’aime moi aussi. Personne avant toi, même quand j’étais encore humain, ne m’avait aimé comme toi tu le fait. Et pour ma part..... tu es tellement belle et ravissante comme une rose, Pamela...... Je ne saurais comment te dire à quel point je suis follement amoureux de toi... à un point dont tu ne peux l’imaginer.....

Ma voix est  aussi suave que romantique, alors que mon front se pose contre le sien, mon excroissance végétale nasale également et ma bouche à cinq minimètres face à ses lèvres. La main caressant son dos change de camp pour venir se poser sous son menton délicat.

-   Tu es la plus belle femme que j’ai connue jusqu’ici.... et même si j’aurais connu une femme plus ravissante que toi, pour moi tu as ce quelque chose qu’elle-même n’aurait pas et n’aura jamais. Même dans mes rêves.......

Et c’est là que je lui dépose un doux baiser. Tendre et passionné. Le genre de baiser qui vient du tréfonds de mon âme et que je n’ai accordé a aucune de mes ex.

Aucune.....


Poison Ivy

Créature

Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]

Réponse 10 dimanche 19 juillet 2015, 02:42:39

C’était un mal pour un bien, oui. Morgan lui parla d’Alec Holland. Le nom lui était familier. Elle supposait qu’elle s’était retrouvée entre le moment où Holland avait été tué et celui où Clayton l’avait remplacé. Pour elle, le Parlement avait voulu lui donner une leçon. Sans rejeter en bloc sa candidature, on lui avait montré ce qu’elle avait encore à faire pour vouloir protéger la Sève. La leçon était douloureuse, en effet, mais elle constituait un mal pour un bien. Bien sûr, ce court séjour au sein du Vert n’avait pas été le seul élément qui avait influencé la vie de Poison Ivy, ou sa décision de rejoindre Seikusu, mais il en avait fait partie. Elle estimait maintenant mener une meilleure vie, et, peut-être que le jour où le Parlement devrait choisir un autre Avatar, ils opteraient pour Pamela. Poison Ivy savait aussi le sort attendant les Avatars. Ils rejoignaient une sorte de Paradis vert, où ils pouvaient s’épanouir pleinement dans la Sève. Le Parlement était composé d’anciens Avatars, qui avaient su se transcender pour se dévouer à nouveau à la protection du Vert. Pour Pamela, cette fin de vie serait la meilleure possible. Elle savait qu’elle ferait un bon Avatar... Et c’était ça le souci. Elle avait peur d’être trop bonne, de devenir une menace, non pas pour l’humanité, mais pour l’équilibre.  Or, qu’elle le veuille ou non, l’humanité était au cœur de l’équilibre entre le Vert, le Rouge, et le Rot. En soi, un Gardien pouvait tout à fait détruire des usines, faire fleurir des forêts dans le désert... Tant que cela ne remettait pas en cause l’équilibre des forces... Mais il était difficile d’oublier sa part d’humanité quand on devenait un Avatar. Bref, il y avait beaucoup d’éléments à tenir en compte, et Ivy se disait que, un jour, son tour viendrait.

Pour l’heure, elle profitait du gardien en place, et l’avait embrassé sans aucune hésitation. Il lui parla, caressant son dos, ses doigts se rapprochant de ses fesses, la faisant frémir... Tout comme les mots qu’il employait. C’était une formidable déclaration d’amour, lui faisant comprendre que lui non plus n’avait pas oublié sa part d’humanité. Elle esquissa un léger sourire en l’entendant parler, lui avouant ô combien elle était belle. Oui, une vraie déclaration d’amour, qui ne pouvait que la faire sourire. Elle sentit son front se poser sur le sien, sa bouche toute proche de la sienne, leurs souffles se mélangeant. Il l’embrassa à nouveau, tendrement, presque de manière romantique... Et Pamela ressentit de multiples bouffées de plaisir et de fierté.

*L’amour du Gardien de la Sève... Je ne vais pas cacher mon manque de fierté...*

C’était d’autant plus fort qu’il était immunisé à ses toxines. Les toxines de Pamela étaient d’origine végétales, et lui était le maître du Vert. Impossible qu’elle puisse l’intoxiquer, elle était comme une subordonnée face à lui. Ils s’embrassèrent tendrement, un vrai baiser d’amoureux... Et, quand le baiser se rompit, Pamela lui sourit, restant collée contre lui. De tels mots ne pouvaient sortit que de la bouche d’un homme jeune, suffisamment jeune pour croire encore en la poésie et au romantisme... Ou, inversement, d’un homme suffisamment âgé pour pouvoir être romantique à ses heures perdues.

« Je dois admettre que tu sais parler aux femmes, Morgan... Je ne m’attendais vraiment pas à te trouver ici, mais je suis ravie que tu sois là... Vraiment ravie. »

Elle se décolla un peu de lui, et regarda autour d’elle. Pamela savait que, avec la Sève, les apparences étaient trompeuses. Morgan était partout là où il y avait des herbes, des plantes... Partout là où le pouvoir du Vert pouvait s’exprimer. Sa main caressa ainsi l’un des arbres, juste à côté d’eux, et elle lui sourit.

« Je suis à toi, Morgan... Je ne vais pas te mentir... Je suis loin d’être vierge, mais... Et bien, vois-tu, je suis une femme très endurante. Et... Je n’ai jamais réussi à trouver un amant qui soit suffisamment résistant pour m’épuiser totalement... Et... Je tiens à te montrer toute ma gratitude et tout mon respect pour ce que tu fais, car je sais ô combien c’est une tâche difficile et éprouvante. »

Morgan ne devait pas avoir souvent l’occasion de tomber sur des nymphes vertes. Elle retourna vers lui, et l’embrassa à nouveau, restant nichée tout contre son corps.

« Fais-moi l’amour, Morgan... Comme un homme le ferait... Et comme un Avatar de la Sève le ferait. Mon corps est tien... Intégralement tien. »
DC d’Alice Korvander.

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Morgan Clayton

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Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]

Réponse 11 dimanche 19 juillet 2015, 14:28:00

Je vois qu’elle prend un plaisir fou à savourer la caresse palpeuse de ma main gauche sur sa fesse droite. Son fremissement est là pour témoigner et me comble de joie. D’ailleurs, elle-même me le fait savoir que je suis assez doué pour charmer la gente féminine par les mots. C’est vrai que j’ai toujours été doué pour draguer les femmes et réussir à tous les coups, sans lui demander directement qu’on aille faire plus ample connaissance au pieux. En fait, c’était toujours les femmes qui désiraient qu’on se fasse une partie de jambes en l’air, alors qu’en temps normal c’est généralement l’inverse. Elle est très satisfaite et c’est tout ce qui compte pour moi.
Après quoi elle se dégage légèrement de moi pour contempler la nature autour de nous avant de me faire part de sa virginité pas si vierge qu’elle n’en a l’air. Je suis donc loin d’être le premier homme avec qui elle a fait l’amour, mais qu’aucun d’eux ne fut à la hauteur de ses exigences physiques pour la faire jouir jusqu’au septième ciel et l’épuisé par la suite. En d’autres termes, sa nature hybride lui octroie une endurance surhumaine. Evidemment, ça ne m’étonne pas qu’aucun de ces anciens partenaire ont lamentablement échoué dans leur acte. Personnellement ca m’enthousiasme de l’apprendre, puisque cela signifie que je pourrais copuler sur une période cent fois plus longue que ma meilleur relation sexuel quand j’étais encore humain. Rien que de le penser me fait frémir d’excitation difficilement dissimulable.
Le pire..... c’est que la belle Pamela ne tarde même pas à dévoiler son empressement de passer à l’acte en se retournant vers moi puis se blottie une nouvelle fois contre moi pour le filer un nouveau baiser langoureux sur la bouche, disant qu’elle est veut baiser ici et maintenant. Fin prête pour le grand tournant.

Autant j’étais patient avec mes anciennes partenaires, autant là j’ai une certaine difficulté à contenir mes pulsions bestiales, malgré l’absence d’hormones sexuelles dans mon corps végétal. Je lui rends bien son baiser par un autre de ma part, plus passionné que le précédent, tout en la prenant dans mes bras athlétiques et la mettre à mon niveau pour être moins gêner que de la regarder en haut. Bien que je suis à l’abri des torticolis.

-   Dans ce cas... tu peux compter sur moi pour te faire jouir comme tu ne l’as jamais été. Et ceux aussi longtemps qu’il le faudra pour que tu t’en souviennes comme étant le meilleur moment de ta vie, ma fleur adoré.

Et sans plus attendre, je bande ma volonté pour faire pousser entre mes jambes une paire de testicules grosses comme des balles de tennis, accrochés en dessous d’un membre phallique vert et lisse comme la surface d’une feuille. Aussi gros et long qu’une bite de cheval bien gaulé, bien dressé à la verticale et prête à empaler Ivy. Pour le coup je me demande si c’est un peu « too much » pour Pamela. Je sais bien qu’elle est loin d’être une néophyte du sexe mais quand même ! Fin bon, on verra ce que ça va donner.....
D’un coup de rein j’enfonce ma verge profondément dans le vagin de la belle rousse puis je laisse plus ou moins parler mon instinct en lui donnant des vas et viens rythmés comme rapide. Pendant ce temps-là mes mains viennent palpés sensuellement sa jolie paire de fesses tandis que je continue d’embrasser fougeusement la bouche de l’empoisonneuse. Laissant ma langue douce et lisse s’enrouler autour de la sienne.

Bon sang que c’est bon !

Poison Ivy

Créature

Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]

Réponse 12 vendredi 24 juillet 2015, 02:09:19

Difficile d’expliquer l’origine précise de ce jeu de séduction. Pamela s’était lâchée très rapidement face à Morgan, et, maintenant, elle se frottait contre lui. Elle n’avait jamais entendu parler de spores aphrodisiaques qu’un Avatar de la Sève pourrait émettre inconsciemment, et l’hypothèse la plus fiable était sans doute de dire qu’elle était attirée par sa puissance... Oh, Pamela n’avait aucun mal à imaginer que les humaines puissent être rebutées par son apparence physique, mais elle, elle le trouvait magnifique. Il était fort, musclé, grand, beau, puissant, et lui promettait un sacré rodéo. Elle se dévouait à lui comme elle le faisait envers la Nature. Elle, l’Empoisonneuse, cette cruelle femme, qui manipulait les autres comme on lançait des pièces de monnaie, elle se soumettait à son autorité, et elle le faisait volontiers, sans aucun problème. Au contraire, c’était avec un empressement contenu et une impatience croissante qu’elle se pressait contre lui.

Elle sentit Morgan la soulever, son corps puissant et musclé se heurtant au sien... Puis son amant se concentra, et Pamela gémit en se pinçant les lèvres quand elle sentit une bosse verte caresser ses cuisses, pour se glisser entre elle et Morgan, caressant son estomac. Elle baissa les yeux en soupirant devant cette grosse queue. Morgan l’avait pris au pied de la lettre... Et elle se demandait comment le plaisir sexuel fonctionnait chez lui, vu les particularités physiques de son organisme. D’un autre côté, toutes les créatures végétales qu’elle avait croisé jusqu’ici étaient toutes des perverses sexuelles en puissance. Autant d’éléments qui amenaient Pamela à se dire que le sexe devait être une sorte de chose naturelle, fondamentale, comme une sorte de valeur commune propre à toutes les espèces vivantes. Donc, partant de cette analyse, elle était sûre que Morgan allait prendre son pied... Et elle aussi.

« Diable... »

Elle le regarda ensuite, et lâcha l’ultime mot, celui qu’ils attendaient :

« Viens... »

Et il vint. Ses mains se crispèrent sur son corps, elle sentit les muscles autour de ses épaules se contracter, puis elle-même écarta les jambes, et retint son souffle. À l’intérieur de son corps, elle avait déjà sécrété du liquide pour rendre ses parois vaginales plus lisses, plus humides... Et il s’enfonça en elle, sans trop de ménagement, ses mains se déplaçant pour se cramponner sur ses fesses. La tête de Pamela s’arqua en arrière, et un éclair de douleur la déchira. Un hurlement de joie et de souffrance s’échappa de sa bouche, roulant le long des arbres, et tout son corps sembla être sur le point d’exploser. On en revenait là, à des plaisirs simples, faciles à mettre en place, mais incroyablement bons, et terriblement jouissifs.

Le hurlement d’Ivy se termina par un baiser assez sauvage, fougueux, la langue de Morgan jouant avec la sienne. Elle enroula ses jambes autour de ses hanches, et se crispa contre ce tas de muscles végétal, qui remuait son sexe en elle, soulevant et rabaissant le corps de Pamela. Face à lui, elle était comme une plume, fragile et délicate, une fleur sensible méritant toutes les attentions qu’on pouvait lui offrir.

« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaannn... !! »

Pamela soupirait entre chaque baiser, se pinçant et se mordillant les lèvres.

« Ouuuuiiii-ooouuuiiiiiiiiiiii.. Haaaaaaaaaaaaaaaannn... Haaaaaaaaaaaaaaaaaaa... !! »

Il y avait un temps pour parler, et un temps pour agir, et c’était particulièrement vrai en matière de sexe. Ce chibre était tellement gros que Pamela n’arrivait même plus à formuler des mots, ou tout simplement à réfléchir. Tout son esprit était noyé dans d’ardentes et terribles vagues de plaisir, qui remuaient le long de tout son corps.

C’était clair : elle n’allait pas oublier cette baise verte de si tôt !
DC d’Alice Korvander.

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Morgan Clayton

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Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]

Réponse 13 jeudi 30 juillet 2015, 18:46:33

 C’est tellement beau de voir une fille jouir devant vous. Encore mieux quand c’est vous qui lui procurez cette sensation de plaisir foudroyant. J’ai toujours aimé faire ça. Alors que dire quand cela fait tellement longtemps que je n’ai plus haleté comme une bête en rute ? Et bien ça ne peut que me faire du bien ! Sentir la douceur humide de l’intimité d’Ivy éteindre mandrin mastoque entre deux coups de reins lent mais vigoureux.... c’est un instant magique. J’en grogne d’extase qui demeure constant, les yeux clos et la tête penché vers le ciel, pendant que ma compagne s’agrippe de plus belle sur moi en m’étreignant par ses jambes au niveau de ma taille.
C’est dingue ce qu’elle peut être si légère. C’est mieux que de portée un nouveau-né, limite je peux aisément la soulevé sur les doigts d’une seule main. Ca justifie amplement que je garde un minimum de self contrôle, même dans les moments d’orgasmes les plus intenses. Sans quoi je risque a coup sûr de lui brisés les os voir pire encore. Certes, sa mutation lui a octroyé une endurance surhumaine, mais est-ce le cas pour sa résistance ? Je ne tiens pas à le savoir au moment d’une mort accidentelle qui me culpabiliserait lourdement et de façon horrible.

Alors je garde une vigilance constante dans ma force physique, rabaissant ma tête pour contempler une Pamela aux anges, jubilant par un long hurlement à l’abri de toute oreille curieuse du monde extérieur. Parallèlement, je continue de lui caresser toutes les parties de son corps : des jambes à ses joues en passant par ses fesses, sa taille et ses seins arrogants qui rebondissent joyeusement sous mes balancements verticaux. Ma bouche, elle, monte d’un cran sec en s’enfonçant davantage vers la gorge de la rousse, mais tachant à ne pas risquer de l’étouffer.

-   Mhuummpffhfh...... Mhuummpffhfh !!!

Mes cris s’étouffent dans la cavité bucale de l’ex-Avatar, tout comme la raison de Pamela par cette ivresse sexuel qui commence peu à peu de lui faire perdre raison. Moi non... du moins pour l’instant. Et comme j’étais très sérieux quand j’ai dit que j’allais la faire monter vers l’infinie et au-delà, j’applique le geste à la parole sans plus tarder en passant à la vitesse supérieur..... parce que là j’ai une envie furieuse et débordante de rehausser le niveau !

Je mets donc plus de hargne dans les coups de reins, embrochant la fille de dame Nature sur plus de la moitié de ma bite longue et épaisse pour que mon gland percute aisément le fond de son vagin. Le tout en caressant les parois érogènes sensibles formant son point G que je trouve facilement. Faut croire que j’ai une très bonne expérience avec la gente féminine, fruits de nombreuses sauteries sur d’anciennes copines. Et je compte bien m’en servir pour lui infliger des orgasmes qui la fassent crier à gorge déployé, la faire suer de tous les pores et la faire pissé de cyprine à en faire remplir une baignoire de roi. Le rythme de mes coups de hanches se fait donc plus rapide, plus effrénée, tout en restant constante ! Ma grosse queue n’est plus qu’un marteau piqueur qui, à la fois, percute et vibre toute l’intimité de la femme plantureuse. Là c’est plus des grognements qui sortent de ma bouche. J’éructe littéralement ! Là on peut dire que j’ai la Gaule ! Je peux sentir ma verge se strier d’épaisses veines longues tout autour et légèrement gonflé à vue d’œil. A ce rythme-là, va y avoir une éjaculation violente qui va se libérer ! Rien avoir avec une éjaculation de vieux précoce......

Poison Ivy

Créature

Re : Nymphéas verts [Morgan Clayton]

Réponse 14 vendredi 31 juillet 2015, 02:33:21

Elle pouvait sentir toute la force de Morgan, toute sa puissance. Ses mains serraient son dos, et, parfois, on pouvait entendre sa peau se serrer. Il l’écrasait, avec la force d’un boa constrictor, et il aurait tout à fait pu la tuer. Endurante, Pamela l’était, mais elle n’était pas plus forte qu’un être humain normal. Et cette force de Morgan, la force physique de l’Avatar de la Sève, elle pouvait la sentir quand il appuyait sur son dos. Elle se blottissait alors contre lui, retrouvant ce plaisir typiquement féminin de se serrer contre quelqu’un de fort. Ses mains s’enfonçaient dans sa chair végétale, disparaissant dans les plis de son corps, et elle gémissait contre ses oreilles, ou contre son torse. Oh, si c’était bon ! Ah, ce plaisir jouissif ! Depuis qu’elle était devenue une belle plante verte, Pamela avait découvert un appétit assez fort pour le sexe. Difficile de dire si cet appétit venait de sa nature semie-florale, ou si le fait d’être devenue Poison Ivy avait réveillé la frustration sexuelle latente de Pamela Lilian Isley, jeune étudiante surdouée, mais timide. Les différentes hypothèses s’étaient multipliées dans sa tête, et, pendant longtemps, elle s’était demandée si le sexe était quelque chose que la flore connaissait. Il existait quantité de rumeurs et de légendes qui circulaient sur l’existence de plantes aphrodisiaques, et Pamela avait effectivement pu synthétiser des aphrodisiaques, des empoisonnements agissant sur la libido. Dès lors, ne pouvait-on pas considérer que la Nature était sexuée ? Et que, partant de là, le sexe était une chose fondamentalement naturelle ? C’était encore plus vrai sur Terra, avec les Alraunes, les fées, les tentacules végétaux qui happaient les touristes pour les violer sauvagement. Et là, et bien, c’était exactement ça… L’Avatar de la Sève, créature ô combien florale, se laissait aller, et, plus le temps passait, et plus il était entreprenant, ardent, et brutal.

Et Pamela adorait ça.

Elle sentait cette queue remonter en elle, la déboîtant de l’intérieur, une véritable lance de pieu sur laquelle elle s’empalait, couinant et gémissant, fermant parfois les yeux en soupirant profondément quand une vague de douleur la traversait de part en part. Elle frissonna en sentant les mains de Morgan sur ses fesses, mais l’Avatar était encore jeune, et la prenait comme une humaine… Ce qui était bien, bien sûr… Mais il pouvait faire mieux. Et, si Pamela pouvait le guider, c’est avec joie qu’elle le ferait. Elle n’avait peut-être pas tous les pouvoirs de Morgan, mais elle avait de l’expérience… Et un esprit infiniment pervers.

Le sexe végétal grossissait en elle, la faisant couiner. N’importe quelle femme aurait pu s’en contenter de ça, et une femme normale, soit une femme n’ayant pas l’expérience sexuelle de Pamela, ou sa résistance, aurait probablement sombré dans le coma. La queue de Morgan était aussi épaisse qu’un chien, un véritable mandrin, mais elle, elle repensait à cette main qui glissait sur ses fesses. C’est ce qui amena ses mains à se crisper sur sa peau, et elle continua à onduler, ses jambes enroulées autour de sa taille.

« Mmmmhmmmmmhhh… »

Elle venait de l’embrasser, roulant sa langue avec la sienne, donnant des coups avec ses hanches, se crispant contre son corps, serrant ses jambes elle aussi, sachant qu’elle ne pouvait pas lui faire de mal.

« Hummm… Prends… Prends-moi, Morgan… Fais un autre clone de toi, ou des tentacules, peu importe, mais… Hunnn… Ne me dis pas que… Que mon cul ne… Haaaa… N-Ne te… Huuuunnnn… T-Tente pas… »

Ah, ça, c’était difficile de parler ! Pamela jouait avec le feu, mais… Et bien, comme elle l’avait montré à Morgan, elle le voyait comme un Dieu, alors il était logique qu’elle se surpasse pour lui.
DC d’Alice Korvander.

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