Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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"Like a merciless tomb, devouring moonlight." (Valilouvée)

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Seris Anderson

Créature

C'était la nuit. Pourquoi toutes les histoires sombres et mystérieuses commencent la nuit ? Parce que la nuit est sombre et mystérieuse. C'est ce qu'on appelle par chez nous le setting. On monte le décor, et voilà, tout est beau tout est propre. C'est la même chose que la pluie ou la neige pour les moments tristes. Essayez un jour de monter un moment triste en plein soleil à Disneyland. C'est dur. Très dur.

Enfin. Je digresse.

Donc, c'était la nuit.

Pas que ça me dérange personnellement. Depuis un incident fâcheux, je vois aussi bien de jour que de nuit. Je ne suis pas devenu un vampire, non. Mais presque. Moi aussi désormais je me nourris de sang et de chair venant d'humains. Mais moi au moins, je peux vivre de jour. Ne me dites pas que les vampires peuvent vivre de jour : non. Les seuls vampires pour qui la lumière du jour n'est pas affaiblissante, si ce n'est létale, ce sont de petits ratés venant d'une littérature toute pourrie, digne d'une fanfiction. Qui a eu un jour l'idée géniale de dire que les vampires chient des paillettes et des arcs-en-ciel et brillent au soleil ? C'est débile !

Bref. C'était la nuit, et ça me dérange pas vu que je suis, ben... un zombie. Ca vous en bouche un coin, pas vrai ? Je sais ce que vous pensez. Je ne peux pas être un zombie. Je vous parle, et tout. J'ai encore conscience de toutes mes facultés mentales, je ne marche pas les bras en avant comme un aveugle qui aurait perdu sa canne. Je n'ai pas les yeux révulsés. Ne soyez pas raciste des zombies, merde. Nous ne sommes pas tous des écervelés finis ! Prenez un exemple par exemple, j'ai un bon pote mort-vivant qui se tient bien en société aussi. Il passe son temps à être un grosbill fini et défoncer des super-héros. Tryzox, qu'il s'appelle. Bon, c'est pas vraiment mon pote. Je veux dire, on s'est jamais rencontrés. Mais là n'est pas la question.

Bon. C'était la nuit, donc. Et ça ne me dérangeait pas, parce que je suis un zombie.

Trêve de digressions cette fois. Nous étions dans un vieux hangar désaffecté. Moi, et deux types en costard et qui portaient des lunettes de soleil. Comme s'ils voulaient encore moins voir. Non parce que je ne vous l'ai pas précisé, mais il n'y a pas de lumière dans ce hangar. Ambiance tendue, mystérieuse, sombre. Je vous ai déjà parlé du setting un peu plus haut. Soudain, une voix super masculine tonne. Sans égard pour la discrétion dont je suis censé faire preuve.

- SERIS VALENTINE !
- Moi, c'est Seris Anderson. 24 ans, célibataire.

Désolé. J'ai pas pu m'en empêcher. Je ne peux pas m'empêcher de faire le malin, même quand je suis dans la merde. C'est vrai que Seris Valentine, ça sonne bien. Mystérieux, classe, un peu romantique aussi. Assez glamour. Mais pas de chance, moi c'est Anderson. Ca fait moins, euh... sexy. Revenons au sujet. Le truc qui me tracasse, c'est comment cet homme a braillé ça. Je veux dire, j'ai entendu les chauve-souris battre des ailes quand il a haussé la voix. J'aime pas les chauve-souris. Je crois qu'il m'en veut pour quelque chose. Mon instinct de survie me dit de me barrer vite fait, mon instinct de zombie me dit de lui bouffer la gorge, mon instinct professionnel me dit de ne pas bouger et fermer ma gueule. Je suis au boulot, je vais suivre mon instinct professionnel.

- Encore une fois, des informations erronées. J'aimerais savoir d'où tu tiens tes informations, petit con.

Ah oui. J'ai oublié de vous parler de mon travail. En gros, je donne des informations que j'obtiens en noyant mon alcoolisme dans plus d'alcool dans les bars. Contre rémunération. En gros, je suis un informateur. Des fois, mes informations sont vraies et peuvent se vérifier. D'autres fois... j'oublie de les vérifier. En l'occurrence, l'info que je lui ai refilée, j'ai dû oublier de la vérifier. Tout ce que je peux faire à ce point, c'est continuer à le fixer. Vous savez, il y a des moments comme ça où j'ai l'impression de jouer ma vie. Puis, je me souviens que je n'en ai plus vraiment, de vie. La seule chose qui peut encore me tuer c'est une balle entre les deux yeux. Et encore, c'est si je suis à jeun. En l'occurrence, je suis à jeun.

Merde, depuis quand je n'ai pas mangé, moi ? Deux jours ? Trois ?

- Tu m'écoutes ? Je vais t'arracher tes putain de piercings, espèce de connard !
- ... Snake bites.
- Hein ? Qu'est-ce que tu marmonnes ?
- Mes piercings. Ca s'appelle des snake bites.

Je sais. Il n'en a rien à foutre. Mais j'y tiens ! On va essayer de calmer le jeu. Je reprends donc, l'air de rien. Un petit sourire sur les lèvres, l'air confiant. Mon visage en ce moment est l'expression même de pourquoi on m'appelle "Snake Eyes". On m'a toujours dit que j'avais des traits ressemblant pas mal aux serpents. J'ai jamais compris ce que ça voulait dire, mais c'est pas grave. C'est pour ça que je me suis fait faire ces snake bites : pour rajouter à ma tête de serpent les crochets dont elle a besoin.

Donc me voilà, le serpent. Les lunettes de protection sur le haut du crâne, aux verres teintés oranges. Pour quoi faire ? Pour qu'on ne voit pas mes cernes bien plus marqués que ceux des humains, la seule trace de ma zombification. Si ce n'est la cicatrice dans mon cou, là où le zombie m'a mordu. Mes yeux couleur d'encre n'ont jamais été normaux non plus : ils sont les iris et les pupilles comme étirées verticalement, au lieu d'être rondes. Je suis pas l'exemple parfait de la classe, ou du swag, mais je me défends. J'ai tiré plus de coups que j'ai filé d'informations fiables, quoi. Je ne sais pas si j'ai beaucoup niqué ou si j'ai donné autant d'informations douteuses. Mes cheveux, noirs comme mes yeux, volent dans le peu de vent qui rentre dans ce hangar. J'ai toujours aimé cette petite parcelle de cheveux, sur le côté droit de ma tête, plus long que le reste de ma chevelure. J'en prends bien soin. Voilà voilà. On rajoute mes crochets en métal suspendus à mes lèvres inférieures, et on obtient un serpent humain.

Le serpent, qui va planter ses crochets toxiques dans le cou de sa victime. Sourire du grand méchant sur mes lèvres.

- Pour me faire pardonner, je vais vous donner une information qui, je vous l'assure, est véridique.
- Je serais bien curieux d'en entendre parler, de cette information ! Mais je te promets que si elle ne me plait pas, ou si elle est encore une fois fausse, je t'arrache les yeux et je te les enfonce dans le fondement.
- Pas la peine de me menacer comme ça... Vous avez entendu parler de Saika ?
- Saika... Cette légende urbaine ! Quel intérêt ?!

Alors là on va rentrer dans mon passé. Vous allez comprendre pourquoi plus tard, ce qui me lie à Saika. Commençons par le commencement.

Depuis tout gamin, j'ai eu un rêve. Celui d'être un super-héros. Non pas comme ces connards qui volent, et qui détruisent la moitié de la ville quand ils essaient de sauver le monde tellement ils sont grosbill. Non. Vous connaissez Kick-Ass ? C'est un film. C'est l'histoire d'un mec tout à fait normal qui veut devenir un super-héros. Du coup il s'entraîne, et tout, et il se fait défoncer la gueule. Du coup on fait de la chirurgie sur lui pour qu'il vive, et il devient super résistant. Mais ça reste une grosse merde, en fait. Enfin, un humain normal, quoi. Mais il pète du cul. C'est devenu un super-héros. Y'a une suite à ce film, c'est Kick-Ass 2. Ben c'est là qu'on découvre qu'en fait, il a inspiré plein de gens à devenir eux aussi des super-héros banals. Moi ce que je voulais devenir, c'est un Kick-Ass.

Devenir une légende vivante, l'homme le plus fort trainant dans les rues de Los Angeles. Ouais, parce que je suis pas japonais à la base. Je suis américain. Etonnant, vu mon nom, pas vrai ? Bref. Je me suis entraîné jour et nuit. Et pas que physiquement. Le premier attrait d'un super-héros, c'est qu'il est badass. Donc je me suis entrainé à être complètement badass. Le première étape a été de confectionner des explosifs, et tourner le dos à l'explosion, sans se retourner, et marcher lentement. Je n'ai jamais passé cette étape, à vrai dire. Mes voisins venaient me péter la gueule à chaque fois que je faisais trop de bruit. C'était malgré moi une sorte d'entrainement aussi. Je suis vite devenu quelqu'un d'assez fort, sans pour autant être complètement surpuissant.

En fait, j'ai abandonné ce rêve quand mes parents ont exaucé leur rêve à eux. Celui de partir au Japon, et s'y installer. Exit Los Angeles, bonjour Seikusu. C'est là que j'ai fait connaissance avec Saika. On y arrive enfin, pas vrai ? Donc, Saika. Ma rencontre avec Saika a été assez spéciale. Je revenais du lycée, quand j'ai croisé une femme qui m'a paru, comment dire. Sympathique ? Terrifiante ? Ouais, un peu les deux à la fois. D'une grande beauté, tout en dégageant cette sorte d'aura étrange. Mon instinct de survie me disait de m'en éloigner aussi vite que possible. Mais mon instinct de héros, lui, me disait d'aller vers elle. Elle sentait la terreur, sans sentir le mal. Elle sentait le chaos, sans sentir la haine. Elle sentait la mort, sans sentir la vie.

Elle allait être la première personne que j'allais appréhender. J'ai menti quand je disais que j'ai abandonné mon rêve d'héroïsme après être arrivé à Seikusu. Je l'ai perdu après l'avoir rencontré elle. J'ai donc couru jusqu'à elle. J'ai essayé de lui donner un coup de pied pour la faire tomber. Mon corps entier s'est glacé après avoir entendu un cri terrible résonner dans toute la rue. Ce n'est après avoir repris conscience de moi-même que j'ai compris que ce cri, c'était le mien. Elle n'avait fait qu'attraper ma jambe, et elle l'avait brisée simplement en la serrant. Sur ses lèvres trônait un sourire à glacer le sang.

Je n'étais pas prêt à vaincre un tel monstre.

« Oh... ? Un jeune passant. Bonsoir...
Ma jambe ! MA JAMBE !
Ka ka ka... Bien. Crie, c'est une preuve que tu es encore en vie. »


C'est ici que j'ai été débile. Au lieu de fuir en rampant, comme j'aurais dû le faire, j'ai continué à avancer vers elle. J'essayais vainement de la frapper, avec ma jambe qui pendait derrière. Elle ne faisait qu'esquiver en riant. On aurait dit qu'elle s'amusait. Ou qu'elle était heureuse. Ou agréablement surprise. Même à ce jour, je ne sais pas ce qui causait son rire. Plus je m'acharnais, et plus elle riait. Jusqu'au moment où son rire s'est arrêté. Le sourire a disparu de sur son visage. Elle a baissé les yeux vers moi, sans baisser la tête. Et à ce moment, elle semblait si morte. Presque décomposée. Elle a sorti un couteau de sa poche. Elle s'est baissée vers moi. Je n'ai pas cherché à fuir, ni à détourner les yeux. La seule chose dont je me souviens après ça est une vive douleur dans la poitrine, et un faible sourire de cette femme.

Ici, j'ai eu un rêve étrange dont je ne me souviens que très peu. J'ai le souvenir d'avoir été submergé par une foule de morts-vivants, mais je ne criais pas. Peut-être parce que comme elle le disait, crier est une preuve qu'on est encore en vie.

En vie...

En me réveillant, la première chose que j'ai remarqué c'est que ma jambe était guérie. Que je n'avais rien dans le coeur. Que tout allait étrangement bien. J'ai regardé à ma droite, et je l'ai trouvé elle, cette femme. Elle me regardait de haut, avec un léger sourire. J'aurais pu croire que tout ce que j'avais vécu n'était qu'un rêve si elle n'était pas là. Mais elle était là, elle me regardait, elle rigolait. Un livre à la main, qu'elle a reposé directement.

« Bien, le petit prince charmant s'est réveillé.
Vous... êtes qui ?
On me nomme Saika, petit serpent. Et toi, qui es-tu ?
Seris... Seris Anderson. »


Elle ne me faisait plus peur. Je ne ressentais plus la moindre émotion, à ce moment. Tout ce qui m'attirait, était un amas de viande posé dans un coin de la pièce où je me trouvais.

« Bien. Seris Anderson... Comment te sens-tu ?
.... Je ne sais pas. Je me sens vide.
Ca ira mieux bientôt, petit serpent. »


Et c'est ainsi que j'ai rencontré Saika. Je suis resté dans sa demeure quelques jours. J'ai appris pendant ce temps que j'étais devenu un zombie. Elle m'avait tué, puis ressuscité. Pourquoi ? Elle n'a jamais voulu me répondre. J'ai quitté son appartement en jurant qu'un jour, je la tuerai et je la transformerai elle aussi en zombie, pour venger ma mort. J'étais devenu immortel. Avec un sourire aux lèvres, elle m'a juste répondu qu'elle attendrait le jour où je viendrais la tuer. J'ai alors laissé tomber mon rêve de devenir un héros. J'ai commencé à travailler comme informateur. Toujours à laisser une oreille attentive pour récupérer une information que je pourrais revendre. Pourquoi vendre quoi que ce soit, quand je pourrais survivre ? Pour m'occuper. Au cas où vous ne le sauriez pas, on se fait extrêmement chier quand on sait qu'on ne peut plus mourir.

Sans déconner, on s'emmerde. Pour rester ce serpent que Saika a vu en moi, je me suis fait percer la lèvre inférieure deux fois, pour y incorporer de petits crochets de serpent en métal. Mes snake bites. Ne pouvant plus dormir, mes cernes se sont creusées. J'ai donc acheté des lunettes de sécurité, que je ne porte quasiment jamais. C'est plus pour le style qu'autre chose, en fait. Je ne les porte que quand je veux les cacher. Petit à petit, j'ai commencé à récupérer des clients. Petit à petit, on a commencé à me nommer "Snake Eyes".

Et finalement, j'ai décidé de nourrir tous les clients mécontents à une personne. Une personne qui a soif de chaos, de destruction, de terreur.

A tous ceux qui me posaient problème, je donnais l'adresse de Saika.

Revenons maintenant au présent, okay ?

- L'intérêt ? L'argent, bien sûr. Saika est recherchée morte ou vive. Pour un bon petit paquet de monnaie. Je pense que vous voyez où je veux en venir.

C'était un glorieux mensonge, devenu lui aussi une légende urbaine. Jamais Saika n'a été recherchée, puisqu'elle a su se montrer discrète. On ne parle même pas de meurtres dans les affaires où elle a été impliquée. Juste de disparitions. Le boulot d'un informateur est de divulguer des informations à un prix. J'ai crié sur tous les toits la légende de la personne la plus forte de Seikusu, Saika. Et pas mal de monde a mordu à l'hameçon. D'une pierre deux coups : si quelqu'un arrivait à la tuer, je n'aurais qu'à retrouver le corps et le mordre avant qu'il ne devienne froid. Et si elle arrivait à tuer ce quelqu'un, ce sera un problème de moins pour moi.

Enfin. Je n'ai jamais vu moi-même de quoi elle était capable, donc je ne veux pas savoir ce qu'elle peut réellement faire quand elle y va sérieusement.

- Snake Eyes... Que sais-tu de Saika ?!
- Son lieu de résidence. Dois-je comprendre que vous êtes intéressé ?

Une victime de plus. Le serpent a planté ses crochets, il ne lui reste plus qu'à attendre que le poison fasse effet.
« Modifié: lundi 11 mai 2015, 12:47:46 par Shad Hoshisora »

Antares/Pleione Lilianstar

Terranide

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    Description
    Antares et Pleione sont les filles nekos du plus grand magnat de l'énergie terranide. Elles sont lesbiennes et amantes secrètes. Elles voyagent à travers l'univers pour se trouver des partenaires.

Re : "Like a merciless tomb, devouring moonlight."

Réponse 1 lundi 11 mai 2015, 07:37:07


Venez découvrir mes DC sur ce topic

Cassidy Green

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Re : "Like a merciless tomb, devouring moonlight."

Réponse 2 lundi 11 mai 2015, 11:16:49

Bienvenue ;D
Voici mon topic pour découvrir mes autres comptes. Veuillez aussi me contacter sous ce compte pour mes autres personnages, vu que je suis plus souvent connecter avec Cassidy Green qu'avec les autre ;D

Yamie Kuroïe

Dieu

Re : "Like a merciless tomb, devouring moonlight."

Réponse 3 lundi 11 mai 2015, 12:05:17

Bienvenue !  ;D

Shad Hoshisora

Terranide

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  • FicheChalant

    Description
    A un putain de réseau social.

Re : "Like a merciless tomb, devouring moonlight."

Réponse 4 lundi 11 mai 2015, 12:47:24

Walkers !
Une fiche bien sympa, jerry.
Allez va jouer.


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