Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > Refectoire

Et bon apétit bien sûr! ( Ryujin )

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Ata:
La cantine du Lycée, toujours de bons trucs à trouver, en même temps vu le lycée c'est normal que la nourriture de la cantine suive. Ce qu'il y a de bien pour Ata c'est que, la quantité de bonne bouffe est assez incroyable ici. Elle peut se servir autant qu'elle le souhaite, et elle en a besoin la pauvre...Aujourd'hui elle est célibataire, sa copine Inori est parti en la quittant, définitivement et sans expliqua. Elles étaient ensemble depuis plusieurs mois, elle l'aimait sa chanteuse, autant dire qu'actuellement la pauvre informaticienne était au fond du trou. Actuellement elle ne sortait plus, ne rigolait plus, ne parlait plus à qui que ce soit...elle n'avait pas eu de relation sexuelle depuis une semaine et ça, c'était assez important pour le noter.

13H, l'heure de déjeuner, Ata est assise seule à une table, pas besoin d'être fin psychologue pour voir qu'elle allait mal. Elle n'avait quasiment rien avalé, elle se contentait de touiller ce qu'il y a à l’intérieur de son assiette, visiblement pas prête d'y toucher plus que ça. Vêtue sobrement, avec un petit décolleté et un jean (surprenant ceux qui connaissent sa réputation de fille...aimant le sexe), on aurait pu avoir du mal à la reconnaître.
Un des jeunes élèves présent à la cantine approcha d'Ata, visiblement content de la voir dans cet état :

-Hé ba alors ? On a plus sa copine star ? C'est con hein, tu vois que t'es pas aussi canon que tout le monde le dis ! Héhéhéhé... » dit il en allant s'asseoir à l'autre bout du réfectoire.

Ata bouillait littéralement sur place, elle voulait l'étrangler, le tabasser et lui arracher les couilles pou les lui faire bouffer. Mais il y avait des surveillants et bon...elle était pas conne au point de passer à tabac un élève en public. Heureusement pour elle, et malheureusement pour lui, elle s'est beaucoup entraîné pour manipuler ses pouvoirs d'Esper en illusion.  Elle se concentra, pour faire en sorte que le jeune homme assis là bas ai d'atroces visions...Des hallucinations effrayantes. Ata serrait tellement les poings de rage que ces derniers tremblaient et ses yeux plein de colère, mais aussi de tristesse, fixaient le garçon qui s'était mit à hurler de terreur, debout sur la table, hurlant à en cracher ses poumons. Autour de lui, personne ne savait comment réagir, certains étaient choqués alors que d'autres tentaient de le ramener à la raison...et se prenaient un coup de pied en réponse.

Ryujin:
Ryujin n'aimait pas la cantine.. c'était souvent sale, toujours trop bruyant, jamais bien fréquenté, et il avait tendance à être quelqu'un que l'on aimait bkien martyriser un peu, même si intérieurement il bouillait d'impatience et de violence… extérieurement, il devait jouer le jeu, il devait e montrer affable, agréable, correct même… Il soupira en regardant la scène qui se passait sous ses yeux… un gars hurlait et se débattait… mais le problème ne venait pas de lui, mais de quelqu'un d'autre en fait, quand il y pensait… Il s'assit à une table de libre  et regarda. Il y avait quelqu'un d'autre… il la connaissait. Ata, il lui semblait, dans la classe voisine de la sienne…

« Ça te dérange pas j'espère ? »

Il n'attendit pas vraiment de réponse, elle n'avait pas franchement l'air d'aller bien, aussi, il  ne comptait pas vraiment sur une réponse, qu'elle soit positive ou négative. Il lui sourit en regardant son air un rien mélancolique avant de finalement reprendre la parole sur un ton assez doux et aimable, mais qui dissimulait à peine la véritable force qu'il pouvait concentrer s'uil le désirait. Pas pour faire sentir cela à la jeune femme mais comme pour imposer par une sorte d'aura à toute autre personne de s'approcher.

« Tu es Ata, c'est bien ça ? Ryujin. Je suis dans la classe d'à côté…. Ça va pas ? »

Oui, ses sens lui indiquaient qu'elle était l'auteur de cette petite démonstration de puissance. En soi, il ne comptait pas vraiment en dire quoique ce soit, ça l'exposerait, mais il pouvait y dfaire référence, sans pour autant s'afficher,k n'est-ce pas ! Il eut un grand sourire

« Je ne sais pas ce qui lui arrive à ce type, mais je sens qu'il fermera sa gueule à l'avenir.. ; et il arrêtera de frapper ceux qui ressemblent trop à des gaijin... »

Il eut un sourire, de nouveau avant de lui faire un clin d'œil.

« Bref, désolé, je parle trop. Mais pour une fois qu'on ne me tape pas dessus, autant éviter de l'ouvrir à tort et à travers ! »

Ata:
En pleine utilisation  de sa magie, Ata n'entendit même pas le jeune homme s'installer près de lui.  Tout d'abord elle ne remarqua pas sa présence, trop occupée à torturer mentalement celui qui a osé la provoquer, mais lorsque Ryujin lui demanda si elle allait bien, elle retrouva finalement tous ses esprits et cessa de se concentrer sur celui qui pleurait toutes les larmes de son corps, debout sur la table de la cantine. Ata frotta ses yeux rouge de tristesse, respira profondément puis, uniquement cela fait, prit la parole :
-Ne...ne t'excuse pas *snif* , c'est moi désolée… »

Elle ne l'envoya pas bouler parce que ça lui faisait du bien que quelqu'un vienne à elle pour discuter, cela n'était pas arrivé souvent depuis le départ d'Inori. Elle se redressa, se frotta une nouvelle fois les yeux puis regarda celui qui lui parlait : un ado plutôt mignon qu'elle a déjà croisé dans les couloirs.

-Oui c'est bien moi Ata. Ne t'en fais pas, avec moi tu peux parler sans avoir peur de te prendre un coup. De toute façon c'est pas avec mes petits bras que je vais faire mal à quelqu'un. » dit elle en essayant difficilement de sourire.
Dur de sourire alors qu'elle subit son premier chagrin d'amour, elle qui d'habitude était plus joyeuse que ça, par exemple la Ata normale aurait tout de suite maté le cul de la fille qui venait de passer, le décolleté de la fille d'en face et, enfin, le jean moulant du garçon qui range son plateau.

Elle n'avait le cœur a rien : elle ne joue plus, ne mange plus grand-chose, ne sors plus et pleure la moitié de la nuit, bref c'était une très mauvaise passe.

Ryujin:
Il sourit alors qu’elle lui disait qu’elle n’allait pas le frapper lorsqu’elle parlait. Il savait que c’était elle, ou du mloins, il avait de gros doutes en voyant la jeune femme et sa victime supposée. Il ne piut s’empêcher de lui faire un léger sourire avant de finalement se décider à rire doucement à sa boutade sur le fait qu’elle n’allait pas faire mal à grand monde avec ses petits bras… c’était bien vrai. Elle avait une autre arme, bien plus dangereuse semblait-il.

Il sourit et regarda la jeune femme avant de doucement lui faire un léger clin d’œil, un rien amusé comme pour essayer de la dérider.

« En tout cas, je crois qu’il y en a un qui ne va plus venir t’emmerder vu son état actuel… franchement, je sais pas ce qui s’est passé, mais je remercierait bien volontiers l’auteur de cette soudaine hystérie… un de moins qui démoliras mon casier et me volera mes affaire sà la fin des cours… ça il l’a pas volée… tant mieux pour ce bâtard ! »

Oh, il était sincère, mais c’était aussi une manière pour lui de lui faire comprendre qu’elle était démasquée, ou du moins, c’est ainsi qu’un esprit affuté l’aurait compris, qu’elle l’ait compris comme ça, il n’en savait rien… il ne put s’empêcher de lui sourire de nouveau et de ui lancer, sur un ton douc et affable, un ton qui se voulait être un rien consolateur.

« i tu en as besoin, on peut aller s’installer ailleurs qu’à la cantine, j’ai de quoi me faire une overdose de sucre dans mon sac et je sais où les dernières années du dortoir planquent l’alcool. Je pense que tu en as bien besoin, non ? »

Il lui fit un nouveau sourire, et, ne lui laissant pas le choix, il contourna la table, la prit par les épaules et l’entraina avec lui au travers des couloirs, jusqu’à rejoindre le toit, il verrouilla le toit de l’extérieur, un ingénieux système, planqué derrière  la porte, pour qu’ils puissent boire sans être dérangés. S’approchant de la grille du conduit d’aeration, il la fit sauter d’un coup de pied bien placé et sortit de  dedans deux bières. Les dernières. Tant pis pour les suivants. Il les décapsula et en donna une à la jeune femme, avantd’en prendre une.

« Picoler, ça remet sur pied. Alors !  Si tu vidais un peu ton sac ! »

Ata:
Ata n'étant pas une totale abrutie, elle avait très rapidement compris que son voisin de table sait d'où vient la crise du jeune lycéen en pleine crise de folie. Cependant elle ne s'en inquiéta pas et ce pour 2 raisons: soit c'est un humain banal qui est observateur mais qui ne pourra rien prouver à d'éventuelles autorités (car ce qui la fait flipper avant tout c'est de finir disséquée ou dans un zoo à Esper) soit c'est lui même un Esper ou une créature magique et donc il n'aurait aucun intérêt à la balancer car ça le mettrai aussi en danger. Donc Ata n'avait pas à craindre de se faire balancer, dénoncée par ce jeune homme. 
Elle cessa la canalisation de son sort, laissant sa victime reprendre ses esprits, mais il pleurait toutes les larmes de son corps et se roulait en boule sur la table, sur de la purée renversée, de la sauce...

Ata accepta volontiers de suivre le jeun homme, de toute façon elle n'avait pas faim et rester ici ne lui servait à rien. Enfin bon, même si elle avait refusé, cela n'aurait pas changé grand chose vu que Ryujin l'emmena sans même qu'elle ne puisse répondre. Première chose qu'elle n'aime pas: qu'on la force à faire des choses. Mais elle ne fit pas de commentaire là dessus, après tout elle avait besoin de respirer et de vider son sac, alors quelqu'un d'apparence gentille comme lui fera l'affaire.

Une fois sur le toit, Ata pris  la bière et la bu, cul sec, elle a une sacrée descente. Une fois sa bouteille terminée, elle prit la parole:
-C'est ma copine, Inori...Elle m'a largué et a quitté le pays. Elle a dit qu'elle ne reviendrait jamais et que c'était pas la peine que je tente de la suivre...*snif*  Bref je suis mal en ce moment... je dois sûrement être moche pour qu'on me laisse comme ça. Ou alors peut être qu'elle s'ennuyait avec moi. Après tout c'est une chanteuse avec une carrière mondiale, moi je suis... rien. Une lycéenne fan d'informatique et de cul c'est tout. En fait je me demande même comment elle a pu m'aimer à un moment..." dit elle en se retenant de pleurer à nouveau.

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