L'entre-deux Mondes > Le volcan et les terres de feu

Le Thunderdome de Neron

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Carnivora:
Dans les terres de feu, se trouve la vaste fosse entourant une arène Noire sur son surélèvement central, un site battu par les vents déchaînés de la Symétrie Obscure et parcouru de fréquents orages électriques. De grands ponts suspendus d'acier noirci sont soutenus par des chaînes de fer aussi épaisses que dix hommes. Les ponts commencent aux portes les plus basses des Citadelles et s'étirent au-dessus de kilomètres de vide jusqu'aux cinq portes de l'arène qui porte chacune le nom d'un des Apôtres infernaux les plus noirs et les plus vils. L'Arène est supposée abriter les pires horreurs du gouffre et de tout Néron. L'Âme Obscure, l'incarnation de l'Obscurité, prenait jadis un grand plaisir à s'occuper personnellement des Hérétiques les plus prometteurs qui venaient en son royaume et les formaient à semer morts et désolation dans l'Arène surnommé le Thunderdome.

Maintenant que le maître des lieux est mort tuer par ses propres lieutenants le Thunderdome n'avait pas disparu dans les sables brûlant de l'enfer, bien au contraire. Plusieurs seigneurs infernaux bien plus intelligent que d'autres ont fini par transformer cet endroit en plaque tournante du commerce. Ici, on fait du commerce d'âme où d'esclave damné aussi bien entre créatures démoniaque que de visiteurs venant d'autres dimensions.

La tradition de l'arène fut encore moins abandonnée, car le jeu permettait de garder un certain équilibre aux masses d'entité démoniaque et donnait au Thunderdôme une certaine neutralité. Même les pires ennemis évitaient de semer un conflit en ses lieux, car cela était réprimé extrêmement violemment. Pour les visiteurs, cela donnait une forme de distraction, mais aussi un moyen d'expérimentation.

Ce fut le cas de Carnivora et Reaper et Davinel aimaient particulièrement cet endroit afin de faire des tests à leurs nouvelles créations sur des esclaves spécialement préparés à se battre. Ils furent d'ailleurs invités pour rencontrer une viande de choix selon le Diable barbu qui les guidait dans le dédale de l'arène. Une prise qui selon lui aurait fallu bon nombre de Démon pour en venir à bout et parfait pour le Thunderdome. Et il semblait que l'esclave en question se batais encore car quand ils arrivèrent à sa cellule une garde démoniaque passat à travers un mur tandis que plusieurs autre essayaient tant bien que mal de maitriser l'esclave qui leur donnaient bien du mal malgré leurs énormes muscles.

Maya Da Silva:
Vous voulez que j’vous dise ? Parfois je me demande si finalement j’aurais mieux fait d’abandonner l’origine de ma nature surhumaine et de vivre pleinement une vie paisible auprès de ma famille. Franchement, si j’avais sue plus tôt ce qui allait m’attendre en me lançant dans cette quête….. J’aurais refusée de suite et je me serais tiré du Japon au plus vite ! Hélas, cette chance ne m’est pas destinée. Je ne peux plus faire marche arrière et c’est une chose qu’il va falloir que je m’y fasse de cette idée. Je ne peux pas me balader sur Terra sans qu’il m’arrive une bricole de malade ! Tout d’abord l’attaque d’une louve garous dans les landes dévastées, suivit d’un emprisonnement au cœur d’une ruche extra-terrestre dans une région de Techkos et puis vient l’arrivée aussi soudaine que violente d’une légion de démon sortit tout droit du fin fond des enfers qui se sont jetées sur moi pendant mon trajet en direction de Nexus. Des diables plus exactement. Terra, où le monde où tout est possible…..

Je me suis battue comme une diablesse pour anéantir mes ennemies à coup d’onde de choc et de coups dévastateurs altérant le paysage de la région où s’est déroulé l’affrontement, altérant même sa topographie. Mes capacités surhumaines m’ont permissent d’en tuer des milliers d’entre eux, esquivant la quasi totalités de leurs attaques avec ma vitesse et mes reflexes surhumains. Malheureusement cela ne m’a pas protégée de leurs armes magiques qui pénètre ma chair, ainsi que des sortilèges d’immobilisation lancée par certains d’entre eux venue en renforts. Quand j’avais réussie à briser leurs sorts avec ma seule force brute poussée à pleine puissance pendant quelques minutes, j’étais déjà enfermée dans cette cellule métallique auquel je me trouve à présent. Avec pour comité d’accueil un cortège de démon encore plus imposants et terrifiant que les précédents qui eux non plus ne me laisse pas de répit, même si je ne ressens plus vraiment la fatigue. Malgré cela, psychologiquement parlant, c’est extrêmement éprouvant et me mettent mes nerfs à rude épreuves.

Et là les limites sont déjà franchies…… ET JE SUIS A CRAN !!

-   MAIS VOUS ALLEZ ME LAISSER EN PAIX BORDELE DE MEEEEEEEERDE  !!!?

Ces colosses démoniaques et cornus se mettent à esquisser leurs sourires malfaisants alors qu’ils s’apprêtent tous à me retenir de force à l’unisson. C’est rare que je mette dans une colère noir avec une haine profonde pour mes ennemies, mais là…….. ce n’est plus possible…….

RHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHH…….!!!!
D’un effort colossal comme je n’ai jamais fait, je disloque brutalement le monticule de muscles et de chairs démoniaques tentant vainement de me maitriser. Les 30 démon-minotaures sont tous morts, leurs corps déboités dans leurs l’impact contre les parois en pierre noir constituant cette cellule où je suis enfermer, dans un bruit à faire réveiller les morts de leurs tombes. Ça ne fait pas longtemps que je suis arrivée là que ma geôle est déjà en piteux état : des cratères de partout, des carcasses de démons cornues et hyper musclés totalement ensanglantés. Un poing magistral vient percuter sauvagement la ceinture abdominale d’une autre créature infernal qui lui fait traverser le mur d’en face, puis mon regard se tourne vers la porte massif en métal coulissant derrière moi, où trois individus viennent me rendre visite. L’un est une femme à lunette ayant le physique et la tenue d’une secrétaire ou femme d’affaire, avec pour compagnon une espèce de cyborg de 3 mètres et….. une espèce de créature mi homme-mi requin portant un exosquelette assez avancée. Mais mon regard courroucé se tourne en particulier vers le diable barbu qui semble expliquer quelque chose sur moi, difficile de le savoir : je suis trop en colère pour m’y concentrer dessus.

Je m’approche dangereusement du démon qui a ordonné aux gardes démoniques de me maitriser au moment de mon arriver ici. Mes pas font trembler le local sous des secousses bref mais violente sous la colère qui m’anime. Le regard chargé d’une haine féroce, pointant un doigt accusateur sur lui.

-   Je te donne 10 secondes….. tu m’entends !? Exactement 10 secondes pour me ramener là où t’es larbins m’ont enlevé…. Ou je te fais gicler les yeux des orbites… ET QUE JE T’EMPAFFE LE CRANE !!!

Je suis tellement focalisé sur le responsable de ma capture que je n’fais plus attention aux deux énormes colosses de 6 mètres derrière moi, encore plus grands que ceux que je viens tout juste de massacrer, tirant chacun l’un de mes bras de toute leurs forces mais ne faisant que me ralentir. Leurs sabots trainent sur le sol dans un bruit de frottement lourd.

Carnivora:
- Ah oui en effet intéressant ! Dit Reaper.

Fichtre le mécanoide ne s'attendait pas à se retrouver face à une humaine et avec une force incroyablement démente. On ne donnait pas l'impression qu'elle était prisonnière, car plusieurs démons étaient éparpiller un peu partout dans la salle et les autres avaient un peu de mal à la tenir. Quand elle s'approcha dangereusement du Diable barbu Davinel claqua des doigts pour ordonner à l'Exofish qui lui servait de gorille attitrer de s'en mêler. L'homme requin entra et donna un grand coup sur la tête de la prisonnière lui enfonçant la tête dans le sol et la sonnant suffisamment pour que les démons l'enchaînent.



- Heu ! Un tel coup ce n'est pas assez excessif ! Demanda Reaper à Davinel.

- Vu comment elle a massacré tout ce beau monde, elle n'est surement pas fait en sucre. C'est en effet une marchandise rare. Ses gènes seront prélevés et étudier pour de nouvelles créatures et comme sujet test pour mes bestioles. Vous en voulez combien ? Demanda Davinel au Diable Barbu qui poussa un soupir de soulagement pour ne pas, c'être fait massacrer.

- D'habitude, je vous en aurais demandé 100 000, mais là, je suis prêt à vous la céder pour 5 000 pour que vous m'en débarrasser. Cette furie m'a coûter plus d'argent que j'en gagne. Cracha-t-il.

Davinel souri et pris sa nouvelle acquisition par les cheveux pour regarder son visage.

- Trés bien amenez là à mon espace attitré sous bonne garde mais ne lésiner pas sur la sécurité. Mon service s'occupera du reste. Dit Davinel qui se redressa et partis en se frottant les mains suivis par Reaper qui demeura silencieux et l'Exofish qui se mis à ricaner son arme sur l'épaule.

Maya Da Silva:
BAOUUUMM !!!!

Merde ! J’ai même pas pris la peine de porter attention au son provenant de ce requin mutant qui vient de me flanquer un coup de boule sur ma tête, m’encastrant de plein fouet sur le sol pour aussitôt servir de punching ball pour démon une nouvelle fois. Si ca fait mal ? A vrai dire….. non. Je suis suffisament resistante pour résister à ma propre force qui, à pleine puissance, me permet de soulever un SUPERTANKER. Le genre de truc faisant aux alentours des 300 000 tonnes. Je le sais puisque j’ai déjà testé une fois jusqu’où les limites de ma forces pouvait aller, l’année dernière, sur un supertanker Saoudien ayant accosté au port de Rio de Janeiro. Autant vous dire que tous les coups reçus jusqu’ici m’ont fait aussi mal que des balles en mousses. La seule chose qui en prend plein la gueule depuis le début sont mes vêtements tout neufs qui ne sont plus que l’ombre d’elles même avec des lambeaux pendouillant en l’air, les zones déchirées et souillées par le sang impurs des démons combattu.

Alors pour cette fois je me contente de laisser les brutes épaisses se défouler sur moi jusqu’à ce qu’ils se soient tous calmés et décident d’exécuter les ordres de cette garce qui vient de m’acheter comme une vulgaire marchandise. Lastrim avait tellement raison quand elle disait que sur Terra la vie avait peu de valeur. Cette seule pensée abjecte suffit à éprouver un mépris profond pour ce monde atroce auquel j’ai perdue toute foi. Non, ce ne sera jamais le monde idyllique dont je me faisais idée au début. Il est sale, horrible, bas….. Tout sauf génial ! Mais ma priorité repose toujours sur cet objectif que je compte mener à terme, peu importe le nombre d’obstacle se mettant au travers de ma route.

A peine je me fais transporter par deux des cinqs démons prenant un bras chacun et m’emmènent à l’endroit souhaiter par celle qui m’a achetée, mes yeux s’ouvrent instantanément puis d’un geste d’écartement des bras je fais valdinguer les gorilles démoniaques à la grande surprise du contingent croyant m’avoir réglé mon compte.

-   JE NE SUIS L’ESCLAVE DE PERSOOOONNE !!!!

Sitôt dit que par une impulsion des pieds déformant le sol sous mes pas, je me propulse à une vitesse surnaturelle et imperceptible à l’œil humain vers cette enfoiré d’exo-requin, donnant un coup de poing produisant une onde de choc à son impact sur exosquelette du monstre et l’expédiant jusqu'au bout du long couloir dans des ricochets aussi violents que bruyants. Ça c’est pour m’avoir interrompue et pour s'être foutue de moi, salopard ! Maintenant j’enchaîne mon acte en me tournant vers la femme au tailleur, saisissant sa gorge et la soulevant facilement d'une main avec le ferme intention de la tuer…….

TCHIOU !!


*****

Une puissante décharge sonique venait d’être tirée derrière son dos, la plongeant dans l’inconscience. Le responsable de ce tir devait être une jeune recrue de la garde démoniaque portant avec lui une arme futuriste avec un look démoniaque de couleur noir et rouge, étant donné qu’il avait l’apparence d’un jeune homme de 18 ans. D’abord étonné, il devient très vite tout fier de son exploit en brandissant son arme en hauteur avant de se tourner vers le diable barbue.

-    Haha ! Ça a marché ! Et vous qui me disiez y a pas longtemps que ma création n’aurait aucune utilité, si ce n’est que pour déstabiliser vos cibles et rien d’autre ! La prochaine fois mon oncle, écoutez mes idées avant de dire qu’elle soit inutile.

Carnivora:
Davinel se redressa en se massant la gorge et se rendit compte qu'elle avait eu de la chance ce qui ne fut pas le cas de l'Exo-Requin raide mort la mâchoire en vrac et les os en marmelade après un seul coup-de-poing. Reaper rengaina son pistolet. Pour une fois, ce ne fut pas lui le plus rapide, mais un démon et visiblement bien armé ce qui intéressa le coté mécanicien de Reaper. Davinel, quant à elle, était folle de rage. Elle donna un coup de pied bien senti à la tête de l'esclave qui l'avait attaqué, mais ne réussit qu'à ce faire mal au pied. Elle décida finalement à appeler une équipe spécialisée pour encadrer la prisonnière et donna des consignes spéciales.

Une bonne heure plus tard Maya se réveilla. La première chose qu'elle vous ressentit en se réveillant fut un épouvantable mal de crâne à faire gémir. Impossible de voir où elle se trouvait exactement, car il faisait noir comme un four. Alors qu'elle tentait d'étirer ses muscles refroidis, elle découvre qu'elle ne peut pas bouger. Elle est complètement immobilisé. Ses deux bras sont attachés dans le dos et elle sent des fers à ses pieds. Même les mouvements rythmés de sa poitrine étaient gênés. Elle était aussi complètement nue et elle sentait deux massif corps étranger enfoncer dans son anus et son vagin ce qui était une sensation pour le moins assez désagréable.

Il faisait noir comme dans un four là où elle se trouvait, mais vue l'écho du bruit qu'elle entendait Maya se rendit compte qu'elle était enfermée dans une pièce métallique aux allures de coffres forts et certainement avec des entraves spéciale, car elle n'arrivait pas à s'en défaire malgré sa force. Soudainement, une voie se fit entendre grave métallique, mais assez hacher à cause d'un haut-parleur mal réglé.

- Enfin réveillé ? Demanda-t-elle assez ironiquement avant de continuer.

- Avant que vous vous agitiez, je vous recommande de vous tenir tranquille. Vous êtes connecté à 2 millions de volts installer aux endroits les plus stratégiques de votre corps. Pas certain que cela vous tue, mais cela vous fera à coup sur très mal. Vous nous ne nous voyez pas mais nous nous vous voyons. Ne me forcez pas la main, je vous prie. Dit-elle.

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