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Visite de courtoisie ? [Lestrange]

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Lestrange/Lafol:
Si elle se montrait comme surprise du coup du mouchoir, et avait prit le temps d'essuyer le peu de sang qui coulait de la comissure de ses lèvres avec un geste toutefois bien distingué, cela n'empêche nullement cette femme de ne pas faire comprendre qu'elle en avait déjà marre de l'interlocuteur, et ce de manière plutôt évidente. Bon la plume ricocha sur le verre étrange que constituait la protection et limite de la salle, mais il se doutait bien que normalement celle-ci aurait du, si ce n'était traversé le verre et aller droit vers lui, au moins se planter dedans avec force, afin de témoigner du mécontentement de la jeune femme, et de son désir de finir au plus vite leur échange. La seule chose qu'elle ne savait pas, c'est que plus elle faisait preuve de cette colère, et plus il était en possession de la situation, les sentiments de la jeune femme la rendant bien faible face aux taquineries d'Archibald et à son désir croissant de lui faire comprendre qu'elle n'avait pas la moindre chance contre lui !

 -  Mon nom est Superbia, mais pour un ver de terre jouant avec le papier il faudra rajouter maîtresse avant.
 -  Intéressant, une femme dotée du nom même de l'Orgueil. Eh bien je dois avouer que cela sera plutôt simple de m'en souvenir.

Souriant, comme toujours, l'homme remarque sans trop de difficulté le baîllement qu'elle lui adresse avec toute la flegme du monde, surement encore une fois pour qu'il se dise qu'elle n'avait clairement aucunes raisons de rester en ce lieu avec lui, mais bien malheureusement pour elle, le démon n'allait pas lui laisser le choix de rester ou pas dans cette pièce. Réactivant son papillon sur la caméra, il profites que l'élégante femme se déplacent pour venir s'asseoir sur le bureau pour faire s'approcher l'insecte de papier de sa chevelure, et le fait se poser à l'abri du regard de la demoiselle, bien derrière la tête, et dans un angle impossible à atteindre par ses ailes de diamant, afin qu'elle ne puisse le détecter. Pendant ce temps, il la laisse s'installer comme elle le désire, lui offrant dés lors une vue des plus agréable sur son corps, même si le démon se doutes bien qu'elle essayes juste de jouer avec l'instinct naturel d'un homme envers une belle femelle... Il pourrait avouer que ça marches, mais pour l'instant ce n'est pas ce qui l'intéresse.

 -  Fatiguée ? Vous devriez dormir un peu plus, j'avais choisi une horaire tardive pour ne pas vous brusquez au saut du lit. À moins que vous n'ayez un compagnon nocturne, il parait que le meilleur moyen pour une prisonnière d'obtenir des faveurs est de vendre son corps...

Quel dommage qu'elle se mettes à jouer à la provocation avec un maître chanteur, il a largement le dessus au niveau de la manipulation d'autrui, ainsi que dans les piques verbales, maîtrisant avec soin le langage pour pouvoir créer le plus de réactions possible avec le moins de mots inutiles. Si en plus on rajoutait que la femme lui avait offert sur un plateau le fait qu'elle ne se considérait pas comme de la merde, et qu'elle avait un égo au moins aussi important que la capitale d'Ashnard, Eh bien l'on pouvait dire sans trop se tromper qu'elle était surement tombée sur son pire ennemi, moralement parlant. C'est en tout cas avec son éternel sourire sur le visage que l'homme vint quasiment l'associer à une prostituée pénitenciaire, et cela l'amusait follement que de se dire que ce petit ange avait le malheur d'offrir son sexe aux autres membres de la prison contre un peu de notoriété, surtout quand il considérait qu'avec son orgueil démesuré, Superbia devait voir rouge rien qu'à l'énonciation de cette possibilité.

 -  Mais je digresse... Pour être tout à fait honnête je considérais la possibilité de payer ta caution, en échange de ta servitude. Oh rien de bien grave, j'ai juste besoin d'une seconde paire de mains quand je voyages et de ce que j'ai vu hier soir, tu me semblais qualifiée pour ce travail. Après, c'est vrai que si tu ne peux même pas percer ce blindage avec tes plumes, je peux commencer à m'en faire sur la réelle utilité de ta personne...

Tout d'abord, il avait abandonner le vouvoiement pour lui faire comprendre qu'à son goût, elle manquait de plus en plus d'intérêt, moyen qui était fait encore une fois pour la provoquer et la réduire, comme si elle devenait une simple prisonnière dénuée d'importance dans ce monde carcéral. Ensuite, comme pour montrer qu'il y avait une différence certain entre eux deux, il prend une nouvelle feuille, fait un léger mouvement de poignet pour la raidir afin qu'elle se tienne parfaitement droite, puis l'approche tranquillement de ce "mur" de verre qui les séparait. Quand la pointe arrive au contact, elle tranche le blindage comme si c'était du beurre fondu, et il enfonce à moitié la feuille pour qu'une partie se retrouve du coté de Superbia, clairement faites de papier et non rigide si la demoiselle veut vérifier le tour de passe-passe du démon. Lachant dés lors la feuille qui reste coincée dans la fente qu'il vient de créer, il se laisse un peu aller sur son siège et croise les bras.

 -  Enfin bon je crois que je ne peux pas non plus m'attendre à grand chose, pourtant je maintiens ma proposition. Si cela ne te plais pas, je t'invites à me trouver des raisons pour que je laisse un être aussi faible que toi me défier, et selon les termes que tu utiliseras, j'aviserais sur la marche à suivre.

Superbia:
Superbia vint à lance une armée d'éclair dans les yeux de Lestrange, quand ce dernier avait émit l'idée qu'elle vendait son corps et qu'elle avait un partenaire de prison. Si la vitre en verre n'était pas aussi résistante et les chaines prêtes à la maîtriser, elle aurait certainement profité de cette parole pour enfoncer sa main dans son estomac et lui arracher les intestins.  En réponse à cette réplique, elle quitta le rebords pour se remettre sur la chaise, remodelant un des accoudoirs en le serrant avec force. Elle trouvait pénible de ne pas pouvoir donner une leçon à ses insectes qui venaient pour l'avoir et la présenter à des acheteurs.

Elle ne voulait pas sortir une de ses bottes secrètes pour simplement fermer le clapait à cet être décidément trop bavard pour l'homonculus. Elle ne désirait pas que la salle de l'interrogatoire soit renforcée et qu'elle se trouve obligée à séjourner la plupart de son temps dans sa cellule. Cependant, l'envie de le tuer était bien présent dans son regard.

La proposition de servitude vint à chauffer la haine de Superbia au niveau de fusion, n'attendant qu'une seule bonne raison de déployer sa force, quitte à rajouter quelques ligne sur son cv pénitencier. La tutoiement était pour Superbia un manque de respect flagrant, elle pensait être capable de tuer cet avorton, sous estimant le fait que le papier pouvait servir à bien plus de chose que faire un mouchoir. Et ce fut justement la raison  pour laquelle Lestrange put calmer les ardeurs de l'homonculus en transperçant le blindage en verre.

La demoiselle vint à saisir le bout de papier et se rassit en poussant un rire des plus désagréable.

- Si tu veux jouer à ça pas de soucis.

Superbia prit la plume la plus fine et le retira. Ensuite, elle vint à se lever et jeta la plume en direction de Lestrange, suivit de son pied. Si la plume fut arrêté par les protection magiques, elles ne purent retenir la force titanesque de Superbia qui vint à transpercer le verre; La plume continua tout droit, frôlant la joue de l'homme et ouvrant une petite plaie.

- Les protections intérieures sont plus puissante. Cela permet au visiteur de pouvoir tuer des prisonnier et libérer des cellules. Quand à ta proposition, sache que je vais l'accepter, mais reste sur tes gardes car, à la moindre ouverture, je te bute.

Le visiteur avait suffisamment piétiné son orgueil pour mourir cent fois. Superbia n'aimait pas ce type, il était comme son les gardiens ici, puissant et visiblement pleins de ressource. Mais comme ces derniers l'homoncule pensait pouvoir trouver des failles à exploiter pour lui faire baisser sa garde.

Lestrange/Lafol:
C'est avec un large sourire qu'il vit peu à peu le visage de la jeune femme se teinter d'une rage folle, d'une envie pure de destruction, du désir inacceptable mais puissant de réduire l'homme en face d'elle à l'état de morceaux disparates et peu ragoûtant de chair fraîche. Pourtant elle sembla comprendre assez vite que si il existait des êtres à qui elle pouvait faire peur par un simple coup d'éclat, le démon n'était pas de ceux-ci, et agissant avec un calme olympien, il était clair que rien ne saurait l'affecter durant leur échange, ce qui n'était pas pour simplifier ou atténuer la colère de l'homonculus. Elle jouait d'orgueil, mais il jouait d'assurance, il paraissait comme une forteresse imprenable d'amusement et de taquineries mauvaises, ce qui était sincèrement la plus grande des némésis pour ceux qui ne connaissent ni le calme, ni l'humilité, au grand damne de l'ailée demoiselle présentes dans la pièce.

 -  Si tu veux jouer à ça pas de soucis.

Voilà, elle avait passer le point de non-retour et il la tenait dans la paume de sa main. Pour être parfaitement honnête, l'homme se doutait bien que s'il était rester respectueux et qu'il avait conserver ses manières de dandy, il n'aurait jamais obtenu ce qu'il désirait de cette femme bien trop fière pour accepter de se retrouver en position d'infériorité, alors il avait agit comme le ferait un professionel : à contre-pied. Le résultat était évident, et la voilà même qui l'agressait avec une technique bien particulière, brisant la vitre magique qui les séparait pour y projeter une de ses fines plumes, et la faire partir droit vers le visage de l'être du non-sens, dans l'espoir de le blesser et de lui offrir un compréhensible avertissement. L'homme en s'en décale même pas, et laisse la lame passer sur sa joue pour la trancher comme un rasoir, sans qu'une seule goute de sang ne coule de sa plaie. Elle se referme d'ailleurs à vitesse grand V, tandis que le démon écoutes Superbia parler :

 -  Les protections intérieures sont plus puissante. Cela permet au visiteur de pouvoir tuer des prisonnier et libérer des cellules. Quand à ta proposition, sache que je vais l'accepter, mais reste sur tes gardes car, à la moindre ouverture, je te bute.
 -  Donc selon toi ... si tu n'avais pas quelque chose qui limitait ta puissance, tu me tuerais sans problèmes ? Intéressant.

Il se lève de sa chaise avec lenteur, attrapes la plume au sol qui s'est plantée un peu plus loin derrière lui, et la place dans sa paume, bien en vue de la demoiselle, qui peut voir dés lors la main du démon s'ouvrir en une bouche qui avale peu à peu cet appendice qu'elle avait jetée. Si le spectacle est étrange, et troublant, le démon ne s'arrêtes clairement pas là, et s'approche de la barrière en morceaux avant de l'effleurer du bout des doigts, la liquéfiant sur l'instant pout que tout deux finissent bien face à face, et qu'ainsi la prisonnière puisse enfin remarquer comme il faut l'être avec qui elle vient de perdre patience. Un aimable sourire sur le visage, il réactive son papillon afin qu'il s'élève dans les airs, passe devant les yeux de la jeune femme, et se pose sur sa main, se révélant dés lors aussi lourd qu'une colonie formienne, obligeant le dextre membre de la femme à finir sur le premier support possible, immobilisée, et tant pis si il s'agit du sol. De sa position de supériorité, il sourit donc et prend la parole.

 - Nous n'allons pas régler cela maintenant, belle femme, mais les jeux sont fait, vous ne pouvez plus vous retirer. Je vais demander à ce que nous puissions avoir un affrontement réglementaire dans les arènes de ce lieux, et si je vaincs ... Je prend tout de vous, sans exception.Votre vie, votre corps, et votre âme m'appartiendras. Sur ce, je vous souhaites une bonne journée, à demain ou après-demain. D'ici là préparez vous.

Et se retournant, le poids du petit papillon de papier empêchant la femme de l'attaquer dans le dos, il quitte la pièce et ferme la porte, heureux de sa première victoire, et ne doutant pas de la prochaine.

- - -
Trois jours plus tard, l'arène basale est en pleine effervescence face à ce qu'il vas se dérouler. Un type, étranger à la prison, que nombres ont vu se balader devant les barreaux des geôles il y a quelque jours, va affronter la nouvelle terreur du milieu carcéral, et cela promets une vraie boucherie vu la gueule d'innocent joyeux qu'a perpétuellement le visiteur sur le visage ! Des paris se sont déjà fait dans les prisons, et il n'est pas compliqué à savoir que Superbia se trouve largement gagnante de cette affrontement, surtout quand les membres de la prison se rappellent de sa prestation face à la bête en provenance du niveau -3 d'Eternum. Les gradins sont déjà plein à craquer quand le démon arrive avec 30 minute d'avance dans l'arène, déclenchant en même temps une vague de rire soudaine dans les tribunes, beaucoup ne comprenant même pas comment un humain aussi simple pouvait lutter contre un des prisonniers de ce lieu, tous étant connu comme les êtres les plus monstrueux et sanguinaires de ces terres.

Superbia:
Face à la phrase de l'homonculus il sortie une idiotie. Évidement qu'elle le tuerait sans aucun problème, tout du moins le pensait-elle. Il n'y avait qu'à faire attention à la forme du papier qu'il utilisait et attendre le bon moment pour lui enfoncer ma main dans sa cage thoracique et lui prendre son coeur. Il ne restait qu'un être que l'on nomme ESP.er,  et donc un simple humain, soit,  rien comparé à sa divine personne. Le reste du spectacle vint à l'irriter fortement. Comment un simple déchet pouvait-il se permettre de souiller de ses mains une des plumes "sacré" de Superbia ? Comment osait-il même à avaler cette plume ? Il n'y avait qu'une réponse à cette question. Il allait mourir dès qu'elle aura mit la main sur ce cafard.

Vint alors un phénomène au quel elle ne pouvais s'y attendre. Qui aurait put croire qu'il pourrait liquéfier, d'autant que les gardes ne semblaient pas vouloir se bouger devant une personne qui pourrait organiser facilement son évasion avec ses capacités. Bien que face à l'Ordre Immaculée, il ne pourrait certainement rien faire, sauf prier pour sa vie. Superbia ne resta cependant guère surprise bien longtemps, déployant déjà ses ailes pour le transformer en pelote d'épingle. Il avait commis une erreur fatale en permettant à la rcéature de lui envoyer une rafale de plume. Elle allait battre des ailes pour lancer ses plumes de diamant quand un papillon de papier prit  soin de passer devant son champs de vision. Par simple réflexe elle balaya l'insecte de papier de ma vue, ce dernier prit alors soin de peser sur son bras.

Pris au dépourvue fléchit ses jambes. Elle aurait pu forcer pour arracher le bras, qui aurais repoussé derrière, mais attendait de voir ce que ce vermisseau comptait faire. Il vint à donner les conditions s'il venait à la vaincre, comme si la victoire était déjà établie. Il put partir en entendant la divine gorge de l'homoncule pousser un ricanement. Elle ne rigolais pas parce qu'il l'avait bien eu, ni pour le joli discourt, mais à l'idée de ce qu'il allait subir une fois qu'elle aurait démontrée sa supériorité à ce tas de merde.

La prison fut secouée pendant les journée qui suivirent l'entrainement intensif de Superbia. Elle voulait être au top quand il allait débarquer et lui faire ravaler son sourire. Aussi Prit-elle le soin de participer à tout les combats en arène, massacrant les ennemis et demandant à tomber sur des personnes rapides, usant de projectiles véloce. Son but était clairement de s'entrainer à clouer tout bout de papier qui irait dans sa direction et mieux protéger ses angles morts. Il y avait une chose certaine, il ne la vaincrait pas par impossibilité de combattre, son corps pouvait se régénérer dans des conditions extrêmes et sacrifier un bras ou une jambes ne serait rien face à l'humiliation qu'il avait fait subir à la prisonnière. L'entrevue avait été rapidement raconté par les gardes, certains ayant "accidentellement" perdu la vie.

Le passage de ce visiteur avait foutu une sacré pagaille sur la divine autorité de Superbia et forte heureusement la démonstration des jours dans l'arène eut tôt fait de rappeler qu'elle restais suffisamment puissante pour tuer quiconque ne se soumettait pas à ses ordres. Ce pauvre fou ne pouvait pas savoir que dans cette prison, donner ne serait-ce qu'un jour de préparation à son ennemi pouvait lui permettre d'avoir une puissance plus importante, alors il ne pouvait imaginer la puissance supplémentaire acquise pendant près de trois jours de combat. Si Lestrange l'avait eu la salle d'interrogatoire, il ne rira plus longtemps. Elle se réjouissais d'avance.

La troisième journée l'homonculus reçu un message du garde, comme quoi son adversaire était là. Elle pouvait donc s'offrir deux heures de repos avant le combat. Superbia fit un tour chez le marchand de l'arène pour s'équiper et n'allait pas lésiner sur les moyens de l'écraser, quitte à le tuer.  Elle prit donc un vêtement qui était léger et ample. Pour ce qui est de l'armement, car oui dans l'arène on peut échanger les point de victoire contre des armes. Bien sûr, elles sont équipées pour ne fonctionner que dans l'arène et le champs de bataille possède un puissant bouclier tekhannes pour résister aux attaques dévastatrice des plus puissante d'entre-elle. Elle prit comme arme un énorme canon qui recouvre son bras droit et permet, selon l'agencement des symboles, de faire des attaques plus ou moins puissante. Par défaut Superbia le mit en puissance moyenne, pour faire des tirs à répétitions, bien que cela soit encore plus rapide en puissance minimum. Pour ce qui est de la puissance maximum, elle est purement démoniaque, nul doute que si elle emploit la pleine puissance de cette arme il allait crever sur place, s'il était un vulgaire humain. Elle prit aussi un artefact qui permet de générer des flammes autour de soi et de lancer des boules de feux. Ce n'est pas ces petite flammèches qui allait le carboniser, mais au moins n'allait-il pas jouer trop hativement avec ses bouts de papier.

L'homonculus attendit cinq minutes avant le combat pour aller dans les gradin et déployer ses ailes, survolant l'arène, dont le terrain avait changé de ce matin. Il s'agissait de l'arène des Gladiateurs, un sol  de sable, une vingtaine de colonne  de pierre pour se cacher et hormis ça, rien. Elle prit soin de tirer une salve sur le sol sableux, entraînant une gerbe de grain brun, avant de plonger dans ce nuage et activer l'artefact qui vitrifia le sable. D'un geste théâtrale elle cassa le verre, les prisonniers scandèrent son surnom, tapant du pied en rythme, sonnant un peu comme le ferait le bruit d'une épée frappant un bouclier.  Avec un sourire de conquérante Superbia pointe son arme sur ce fou qui l'avait provoqué en duel et dit, d'un ton toujours aussi arrogant.

- Quand j'aurais gagné tu me libéreras et me donnera tous bien de valeur que tu possède, il en ai de même si tu viens malencontreusement à crever dans ce combat.

Tenue et arme : https://danbooru.donmai.us/posts/647748?tags=reiuji_utsuho+alternate_costume

Lestrange/Lafol:
-LE SOIR MÊME-
 -  Je ne sais quoi dire face à votre attitude...
 -  Allons ce n'est pas comme ci vous étiez largement capable de remettre en état la vitre que j'ai détruite...
 -  Je ne parles pas de ça !

La directrice de la prison avait les nerfs, elle était remontée face à l'homme qui avait osé montrer que la prison était un lieu où il pouvait agir comme il le souhaitait, surtout qu'elle avait du fermer le bloc pour éviter que quiconque ne découvre l'actuelle faille dans leur sacro-sainte protection. Il y avait bien eut des échafaurrés, des situations où un demandeur d'esclaves avait créé de nombreux soucis dans les murs de la prison, mais jamais il n'y avait eut la moindre petite attque contre leur système même de protection, et c'était bien là ce qui la mettait tant en rogne : l'homme en face d'elle aurait put créer une évasion de masse difficilement contrôlable par les gardiens et gardiennes de la prison eternum. Rien que pour cela elle aurait put choisir de lui interdire l'accès à la prison et l'aurait volontiers viré à grands coups de pieds dans le cul, mais malheureusement elle avait de nombreuses informations sur l'homme, et certaine d'elles faisaient bien comprendre que le défier ne serait qu'une perte de temps.

 -  Vous vous rendez compte de la situation dans laquelle vous venez de nous mettre, et vous même. Cette Superbia est une saloperie ingérable, je ne sais même pas comment vous avez put considérer comme viable votre demande à ce qu'elle vous accompagne, et j'espérais que vous vous en rendriez compte une fois quelques échanges fait, mais non !
 -  Mais non en effet, je me suis surtout beaucoup amusé ! Je vous jure qu'il y a quelque chose d'innocent en cette femme, de puérile peut-être même... Et c'est grâce à cela qu'elle ne peut rien faire contre moi.
 -  Est-ce qu'il existe au moins une chose qui puisse faire quoi que ce soit contre vous ?
 -  Touché, vous vous êtes renseignée à Ashnard n'est-ce pas ?

Le démon n'en avait littérallement rien à faire des complaintes de la femme, mais pour tout avouer il était plutôt fier de son petit tour de la prison, tout autant qu'il adorait avoir comprit que l'on parlait de lui désormais, et que pour cela obtenir des informations sur sa personne devenait obligatoire ! Ashnard pouvait le témoigner de plusieurs manières, si il y avait bien un être désormais en ce monde qu'il ne fallait pas venir taquiner, c'était le démon du non-sens, car rien ne se faisant comme il ne le voulait pas, ce qui le rendait particulièrement terrible à affronter. Pour être honnête, le démon avait d'ailleurs prévenu qu'il ne voulait pas la moindre place un peu plus intéressante que celle qu'il possédait actuellement, et qu'en ce sens il n'aiderait Ashnard dans aucuns cas, si ce n'est peut-être une attaque de Nexus où il se retrouverait à défendre son bastion ainsi que ses deux pupilles, Elise et Sibulla. Mais c'était bien une autre histoire.

 -  Et pas qu'un peu ... Enfin, ce n'est pas vraiment le temps d'en discuter n'est-ce pas ? Vous voulez pouvoir affronter cette saloperie c'est ça ? Dans ce cas je veux que vous me payiez à nouveau les droits d'entrée, que vous me remboursiez la vitre, et je veux une caution dans le cas où vous réduiriez une de mes arènes en charpie.
 -  Que de dépenses, mais dans ce cas ...

Il s'approche tranquillement du bureau de la femme et s'y assoit, sortant un crayon d'une des boîtes de la directrice pour rajouter quelques mentions au contrat qui était placer sur la table :

 -  Je veux que ce soit la plus grande des arène de ce lieu, et je veux aussi qu'une fois ma victoire acquise, vous me donniez les affaires qui appartiennent à cette ravissante jeune femme. Toutes, sans exceptions. Enfin, je veux un simple collier d'inhibition, je l'activerais moi-même donc pas besoin d'équipement pour l'enclencher à distance. Cela vous va ?
 -  On vas dire que oui, même si vos caprices me tapent sur les nerfs.
 -  Allons, plus vous m'haïssez, et plus je serais amusé, alors effacez donc ce vilain rictus qui borde vos lèvres.

Il est fier de lui et ça se voit. Reposant le crayon dans la boîte prévue à cet effet avec nonchalance, il se redresse et quitte la table pendant que le dit crayon se déplace tout seul pour se ranger en ligne avec les autres, pointe vers le haut, avant de cesser définitivement de se mouvoir. L'homme retournant ainsi au canapé prévu pour soutenir le délicat fessier de ceux qui viennent discuter avec la chef de cette structure, il s'y installe nonchalamment en regardant la femme en face de lui bouillir d'une colère contrôlée, n'aimant pas que l'on utilise ses fournitures sans qu'on le lui demande, et encore plus quand celles-ci se retrouvent sous le contrôle évident de l'homme. Pourtant elle ne dit rien encore une fois pour ne pas se retrouver à atomiser autant qu'elle le peut l'être en face d'elle, et sort une nouvelle feuille de contrat pour marquer tout les détails de la "transaction", vu qu'il s'agissait plus d'un paiement pour de l'équipement qu'autre chose désormais, puis signe d'une main agile avant de le tendre à l'homme.

 -  Voilà votre permis, maintenant foutez le camp, trois jours sans vous ne pourra nous faire que du bien je crois. Allez, dégagez !
 -  À vos ordres !

Et le voilà qui prend la porte, avec le sourire.


-ARÈNE, 3 Jours plus tard-
LA voilà qui arrivait ! Une gerbe de sable comme un tourbillon vient prendre place dans le centre de l'arène, et celui-ci battit les lieux, s'engoufrant dans la bouche du démon et ses yeux, un peu gênant même si il n'y fit pas grande attention. Le sable dans ses yeux ne mit de toute manière pas longtemps à se liquéfier pour descendre sur ses joue comme de fines larmes jaunes, et dans sa bouche il serra les dents pour réduire les grains à l'état de poudre, avant qu'il ne les souffle dans un nuage doré. Il attendit tranquillement que le sable se mettes à retomber quand il vit enfin ce qui se cachait au centre, un joli dôme de verre que la jeune femme détruisit avec un geste spectaculaire, envoyant les bris de verres au travers de l'arène et autour d'elle, morceau explosant en une gerbe étoilée de toute beauté. Bon dieu quel poésie que le début de cet affrontement, quel dommage que celui-ci se fasse pour la libération d'une criminelle ou sinon quelques bardes y auraient déjà trouver l'inspiration pour en faire une bien belle tirade.

 -  Quand j'aurais gagné tu me libéreras et me donnera tous bien de valeur que tu possède, il en est de même si tu viens malencontreusement à crever dans ce combat.
 -  Attends, avant que je ne te répondes...

Il sourit doucement, et le sable se met à se déplacer, à crisser sur le sol de l'arène pour commencer à l'entourer, à se placer comme un fort qui se trouverait animé d'une seule et même idée, protéger le démon de toute agression extérieur. Toujours dans son envie de faire le plus théâtrale possible, le sable prend peu à peu sa forme, en bien plus grosse toutefois, et viens s'appuyer de ses deux gigantesques mains sur les piliers qui se trouvent de chaque côté de l'homme au perpétuel sourire. Dans le dos de sa bête sablonneuse, le démon observe la forme et voit un escalier se former dans le dos de la créature, si bien qu'il commence à gravir lentement les marches, d'une manière parfaitement décontracté, et arrivant à la belle reproduction de sa tête, il s'asseoit, une fauteuil de sable sec se formant sous lui pour le récupérer dans son mouvement d'orgueilleux connard. Désormais en hauteur, pouvant regarder la belle homoncule de haut, et les spectateurs à leurs hauteurs qui se sont en bonne partie tûe, il s'exprime enfin, arrogant et ravi de sa véritable et spectaculaire entrée :

 -  ...Voilà. Je témoigne que si elle me vainc, je lui offrirait de quoi sortir de prison et s'en sortir dans la vie. Toutefois, si elle perd, son corps, son âme, et sa servitude m'appartiendrons jusqu'à ce que je choisisse et exprime ma volonté de la libérer de mon joug.

Il se tait un moment, puis ricane :

 -  Il vous restes dix secondes pour faire vos jeux !

Sitôt sa dernière phrase prononcée, la reproduction de sable s'écroule et l'homme redescend doucement, en apesanteur, de sa belle position élevée à sa position d'égalité avec la coléreuse demoiselle en face de lui, tandis que quelque part dans cette structure, il s'imagine déjà qu'une directrice est en train de se maudire d'avoir accepter cet affrontement. Observant Superbia en attendant que le gong marque le début de l'affrontement, il se rattrape au sol en douceur et vient se positionner les bras écartés du corps, mains ouvertes, comme si il offrait le premier coup à la demoiselle qui n'a qu'une envie, à savoir de l'écorcher vif jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'une masse sanguinolente à la place de son corps et de son perpétuel sourire. Et oui il compte bien la laisser jouer pendant quelques assauts, ça rajoute de la tension et sa victoire n'en seras que plus éclatante. Encore une fois, oui, il a déjà prévu de faire quelques vols planés à cause du canon qu'elle porte désormais au bras, et souhaite d'ailleurs connaiître son premier baptême de l'air.

Mais trêve de plaisanterie, le gong vient de sonner.

"DING"

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