L’odorat… Quelle que soit son pouvoir spécial, il venait de son odorat. Claudia, observatrice, avait pu le voir en posant son doigt sur les lèvres de Mika. Elle l’avait
reniflé, et elle était mal à l’aise, commençant à pleurer, tout en devenant aussi rouge qu’une tomate. Claudia aurait pu continuer à la narguer ici, à essayer d’en savoir plus, mais elle ne voulait pas que Mika fasse une syncope. De plus, rien ne pressait, et, par ailleurs, Claudia devait encore vérifier sa théorie. Elle sortit donc du bureau, restant devant Mika, qui se mit à éternuer à plusieurs reprises… Comme si ses narines avaient été assiégées par une quelconque odeur, une odeur si forte qu’elle réagissait en toussant. Amusée, Claudia ne fit aucun commentaire, et retourna tranquillement au rez-de-chaussée.
Les cuisines étaient vides et propres, bien nettoyées. Tous les ustensiles de cuisine étaient à leur place. Il y avait toujours un minimum de personnel au restaurant, mais elles devaient se trouver dans la réserve. La réserve abritait, outre du matériel supplémentaire, plusieurs chambres froides contenant toute la nourriture utilisée. Claudia et Mika étaient arrivées à un creux. D’ici quelques heures, les cuisiniers et un personnel plus complet arriveraient pour préparer le restaurant, nettoyer à nouveau, et commencer à faire chauffer les plats. C’était toute une organisation, et, en attendant, il y avait juste une petite équipe, qui se chargeait généralement de faire un peu de nettoyage. Une tâche peu difficile, peu exigeante, et qui était souvent dévolue aux esclaves du harem. Claudia se dirigea vers la porte arrière, et l’ouvrit.
La réserve se composait d’un couloir avec des portes à gauche et à droite. Elle put clairement entendre des soupirs et des gémissements, et esquissa un léger sourire. Deux femmes étaient visiblement en train de se faire plaisir. Claudia marcha devant elle, calmement, d’un pas serein et détendu, ses talons claquant contre le sol. Immédiatement, les soupirs cessèrent, et elle entendit un juron rapide, suivi de bruits de vêtements rapides. Elle devait ravaler un sourire, et tourna sa tête vers Mika.
«
Tes collègues étaient probablement occupées à faire un peu de rangement… »
Une porte ne tarda pas à s’ouvrir, et, les joues toutes rouges, une neko en tenue de maid déboula à quatre pattes, et ne tarda pas à se mettre sur ses fesses, clignant frénétiquement des yeux. Liana… Avec sa belle chevelure blonde et ses yeux verts, elle était une neko que Mélinda appréciait beaucoup.
«
Liana, au rapport ! s’exclama d’une voix précipitée, et légèrement essoufflée, avant de voir Mika.
Qui… ?! »
Claudia n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu’une autre femme débarqua de la pièce… Celle qui était en train de besogner Liana. Une Futa’ qui avait eu la sagesse de rentrer son sexe, et qui s’appelait
Ayumi. La belle femme aux cheveux violets portait dans son dos une longue cape blanche, et avait visiblement profité du fait d’être seule avec Liana pour se faire plaisir, puisqu’elle portait de simples sous-vêtements, à savoir une lanière noire qui recouvrait à la fois ses seins et son sexe, en filant dans son dos. Une tenue très curieuse, atypique, qu’Ayumi aimait bien porter.
«
Hey ! Salut, Claudia… »
Elle la salua un peu de la main. Claudia tourna la tête vers Mika.
«
Mika, je te présente Liana et Ayumi. Ayumi, Liana, je vous présente Mika. Mika sera une nouvelle employée au sein du restaurant. Elle vient d’embaucher aujourd’hui, et elle est très impatiente à l’idée de commencer… »
Claudia s’était légèrement écartée, et Liana se rapprocha d’elle. Claudia savait ce qui s’était passé. Ayumi avait dû prendre Liana en lévrette, dans sa tenue de maid sexy, et, quand elles avaient entendu le bruit, elles avaient vite terminé. Autrement dit, Ayumi venait de jouir, mais la culotte recouvrait le sperme. Liana s’était rapprochée de Mika, tandis qu’Ayumi se contenta de hocher la tête :
«
Bienvenue parmi nous, Mika… »
Liana, quant à elle, bondit littéralement contre Mika, et s’enroula autour de son corps.
«
Nyyyyuuu ! Une nouvelle !! Bioenvenue !!! » lui hurla-t-elle dans les oreilles en ronronnant contre son corps.