Elles n’étaient pas les seules à faire l’amour. Sarah l’entendait, et, en bougeant les yeux, le vit aussi. Sur sa droite, Linda était à califourchon sur une autre femme, s’empalant sur elle. Une hermaphrodite, ou une femme dotée d’un gode solide, peu importait... Sarah ne put pas trop les regarder, car elle sentit les mains de Cassandra se resserrer tendrement, mais fermement, sur sa tête... Ou plutôt sur sa nuque. Elle les posa là où il y avait ses cervicales, ses doigts glissant lentement dessus. Sans être télépathe, Sarah savait que les cervicales étaient une zone sensible, mortelle. Elle frissonna à ce contact, et continua à sucer la belle, y prenant de plus en plus plaisir. Vu la manière dont elle se comportait, on aurait pu croire qu’elle avait une grande expérience sexuelle dans la matière. En réalité, son expérience avait connu un pic il y a quelques semaines avec Yulia. Auparavant, elle n’avait pas couché avec qui que ce soit depuis plus d’une année, et n’avait même eu aucune relation lesbienne... Elle n’irait pas jusqu’à prétendre qu’elle n’avait pas eu des pensées peu chastes pendant cette période, mais elle n’était jamais passée à l’acte... Et maintenant, elle était là, avec une verge dans sa bouche, une verge tendue.
Cassandra remuait en elle, et Sarah n’hésitait pas à lui peloter les fesses. Elle demanda alors à ce que cette dernière se caresse, en précisant qu’il s’agissait d’un ordre. Pezzini soupira légèrement, incapable de parler, la bouche pleine du pénis de cette femme. Cassandra était aussi belle qu’autoritaire, mais Sarah n’allait pas se masturber... Tout simplement parce qu’elle manquait encore d’expérience, et qu’elle avait peur de ne plus réussir sa fellation en se touchant. L’imagination perverse de la policière trouva alors une alternative intéressante, et son doigt se rapprocha de la rondelle de la femme.
Elle avait déjà exploré l’intérieur des fesses d’une femme, et Yulia avait déjà exploré les siennes... Sarah s’en rappelait encore en rougissant, peinant à reconnaître à haute voix tout le plaisir qu’elle avait pu ressentir en étant prise de cette manière. Elle releva la tête, ses yeux louchant sur le corps magnifique de la femme. Elle vit sa main pétrir son propre sein, puis releva encore ses yeux, soulevant légèrement sa tête, son membre toujours planté dans sa bouche. D’avant en arrière, elle remuait, mordillant parfois ce membre. Ah ! S’il était gros ! Décidément, sentir en elle cette grosse queue tendue était un véritable régal ! Impossible d’expliquer en quoi, mais il y avait, dans la fellation, quelque chose de délicieusement jouissif. Sentir un sexe, un phallus, était une sensation indescriptible. Un organe dur et mou à la fois, visqueux et agréable en même temps. Toute une contradiction résumée dans une verge dure. Elle remuait d’avant en arrière, suçant, suçant encore, creusant ses joues sans relâche, soupirant de plaisir, poussant de longs soupirs.
Son doigt s’enfonça alors dans sa rondelle, et son autre main serra une fesse, la malaxant. Elle enfonça son doigt, el fit tourner, puis le retira, et le rentra à nouveau. C’était étroit, très étroit, et... Très spongieux. Elle entendit de petits bruits secs et d’éclatement de chair en remuant son doigt.
« Hummm-hummmm... »
La jeune femme continuait à ponctionner le sexe de la femme. Son humidité s’humidifiait, commençant à lui faire un peu mal, à la démanger un peu... Mais elle ne comptait pas se soulager. Cassandra pouvait y voir un acte de rébellion, mais c’était aussi parce que Sarah voulait que le moment où elle la pénètre soit encore plus fort.
Son doigt, lui, s’enfonçait de plus en plus loin dans l’anus de cette femme, la narguant... Et elle avait le sentiment de sentir sur son menton la mouille de cette femme autoritaire et dominatrice.
Mais Sarah avait encore un peu trop de personnalité pour agir en parfaite soumise écrasée.
