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Un dîner parfait, ou presque. [Deanna Campbell]

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Len Takahashi

Un dîner parfait, ou presque. [Deanna Campbell]

vendredi 25 juillet 2014, 20:15:48

J'ai envie de vous parler de Deanna. Et si mes histoires de cœur ne vous intéresse pas, eh bien partez, parce que c'est de ça qu'il s'agit. Je pense que vous la trouverez assez particulière, et... vous n'aurez certainement pas tort. Enfin, ça vaut peut être la peine que vous restiez un peu pour m'écouter, non ?

Elle était surveillante dans le lycée où j'enseignais. Et la première fois que je l'ai vue... ne parlons pas de coup de foudre s'il vous plait, je ne crois pas à ça. Non, simplement, quelque chose a remué, dans mes entrailles. Elle me tournait le dos, elle se rendait au bureau du directeur de crois, et moi je marchais derrière elle. Déjà, à ce moment, elle m'avait à moitié dans sa poche. En fait, j'ai même abandonné provisoirement ma direction originelle pour rester un peu plus longtemps dans son sillage ; ça n'était pas comme si j'étais particulièrement pressé d'arriver en salle des professeurs. Et il y a des choses que j'aime détailler longtemps. Elle s'est tournée vers moi, au moment d'entrer dans le bureau, et -je ne sais pas si c'était à cause de moi, ou si elle pensait à autre chose, mais... bref, elle m'a sourit, pendant une demi seconde, en me lançant un regard en coin sous sa frange. Paf ! Ça m'a fait quelque chose de bizarre, comme un coup dans la poitrine, et j'avoue que sur le coup je n'ai pas osé soutenir son regard. J'ai regardé droit devant moi et je suis parti, comme si j'avais quelque chose d'important à faire. Pfiou.

Pendant plusieurs mois je n'ai fait que la regarder de loin, sans tenter de lui adresser la parole. Je dois dire qu'elle me captivais un peu, et, dans ces cas là, c'est toujours plus compliqué d'engager la conversation. J'ai sans cesse l'impression que mes intentions sont transparentes, et ça me rend un peu maladroit. J'aime mieux avoir un prétexte. Donc, de peur de passer pour un dragueur lourdingue, je me suis retenu de tenter quoi que ce soit, et j'ai attendu mon heure.

Mon occasion s'est enfin présentée lors d'une sortie scolaire dans un musée, pour laquelle elle avait été désignée comme accompagnatrice. L'occasion rêvée pour engager de petites conversations successives. Je me demande comment j'ai pu garder un air détaché à chacune de nos discussions, mais je l'ai fait. Cette fille avait tellement de chien. Je l'imaginais déjà, les cheveux ébouriffés, en train de me provoquer du regard, à faire claquer nos hanches l'une sur l'autre dans une ambiance no futur. Enfin, j'en rêvais, du moins.

Enfin, abrégeons ; j'avais réussi à créer des liens pendant l'excursion, ce qui m'a donné l'occasion de lui parler à nouveau, le plus naturellement du monde. Elle m'aimait bien, ça je le voyais. Par, avais-je une chance d'entrer en corps à corps avec elle ? Je n'en avais aucune idée. Parfois elle avait des attitudes qui me laissaient penser que. Et parfois non. Alors je profitais simplement de quelques moments de plaisanterie avec elle, puis je retournais à mes activités d'enseignant. Et puis, un beau jour, je tentai ma chance. Je l'invitai à passer une soirée chez moi ; "Comment ça... t'as jamais vu BLADE RUNNER ?! Faut absolument réparer ça !". Un truc assez simple donc. Mais moi ça me plaisait ; même dans le cas où elle se montrerait indifférente à mes charmes, ça pourrait difficilement être une mauvaise soirée.

Et donc, voilà comment nous nous sommes retrouvés dans mon appartement, à manger des spaghettis bolognaise, dont je ne vous permet pas de dire qu'ils sont un plat d'étudiant fainéant, car je fais moi même ma sauce.

Mon appartement est un endroit plutôt sympa, bien éclairé en journée -à ce moment il l'était un peu moins, car le soir commençait à tomber-, avec un petit vestibule, donnant sur ma chambre, la salle de bain et mon bureau d'un côté, la cuisine et la salle à manger de l'autre. Nous nous trouvions dans cette dernière, assis à une petite table : à côté, un écran de télé et un petit canapé de cuir noir, qui n'attendait que d'accueillir nos deux derrières. Dans la cuisine se trouvait entre autre un frigo, contenant un compartiment de congélation, dans lequel reposait la glace que j'avais annoncée à en temps que dessert à Deanna.
« Modifié: vendredi 25 juillet 2014, 20:22:03 par Len Takahashi »

Len Takahashi

Re : Un dîner parfait, ou presque. [Deanna Campbell]

Réponse 1 dimanche 27 juillet 2014, 14:29:09

Avec le recul, je me dis que j'aurais du le voir venir, qu'elle en avait après moi, elle aussi. En l'invitant, il me semblait évident qu'elle connaisse Blade Runner, au moins de réputation. Même si, à la base, j'avais évoqué ce film seulement parce qu'on discutait d'Harisson Ford. Bref. Si elle avait accepté ça n'était pas pour le film ; chose que je ne relevai pas à ce moment là, trop hypnotisé par le spectacle qu'elle m'offrait avec sa cuillère. Et puis j'avais la forte impression qu'elle me faisait de l’œil ; mais comme d'habitude, je craignais de me faire des films. Alors je répondais à ce qu'elle me racontait, en plaisantant vaguement, mais je dois avouer que j'avais de plus en plus de mal à rester concentré sur la conversation.

"Blade runner c'est... de la SF. Un peu noire, et plus centré sur les personnages et leurs problèmes existentiels que sur des histoires d'empires galactiques."

Je ne sais pas si j'étais très convaincant. Pour être honnête, j'étais complètement ailleurs. Je la regardais caresser la surface polie de la cuillère avec ses lèvres. Le métal devait être tiède, légèrement moite... Je me prenais à rêver qu'elle me la colle sur le visage, qu'elle me tapote les joues avec, laissant une sensation humide sur mon épiderme. "Tu as été un vilain garçon ?" "Oui j'ai été un vilain garçon..." (les dialogues de mes fantasmes sont d'une rare banalité). Si elle avait su à quel point, avec cette cuillère entre les mains, elle aurait pu me mener à la baguette. Pendant qu'elle me dévisageait avec le couvert entre les lèvre, je sentais que mon corps était sur le point de faire sécession : renverser la table, prendre la femelle en sandwich contre n'importe quelle surface plane, telles étaient ses revendications. Heureusement, ma rationalité résistait, mais les négociations la captivaient toute entière, me laissant passif et muet pendant plusieurs secondes, la bouche entrouverte. Nous avions tous les deux fini nos pâtes, et je sautai soudain sur l'occasion pour me dérober. Et filer à la cuisine.

"J'espère que t'as encore faim pour la glace, parce que j'ai de grosses coupes à remplir !", lançai-je d'une voix enjouée, un peu plus à l'aise maintenant que j'avais rompu le contact visuel.

J'essayais de retrouver mon calme, tandis que je sortais les pots du bac de congélation et remplissais ma propre coupe de boules et fraise et pistache.

"Une, deux, trois boules ? Quatre ? Fraise pistache nougat citron chocolat vanille ? Crème chantilly ? Salade tomate ognon ?"

Mon humour n'était peut être pas au meilleur de sa forme à cet instant, mais je surnageais comme je pouvais. J'essayais de sauver l'apparence de la désinvolture. Et puis le silence m'aurait certainement mis mal à l'aise. Je remplis sa coupe en suivant ses instructions, plantai une cuillère à long manche dans chaque dessert et rangeai les pots au congélateur, pour enfin retourner dans la sale à manger d'un pas vif, une coupe dans chaque main. Je croisai son regard à nouveau, qui m'envoya comme une décharge dans tout le corps, et me fit naître un immense sourire... euh carnassier ? Ça n'était pas mon intention, mais j'ai bien peur d'avoir produit cet effet. Je commençais à penser qu'elle voulait peut être la même chose que moi... et je devint soudain un peu plus téméraire. Je me plantai à côté d'elle et posai sa glace sur la table, toujours avec ce même sourire.

"On peut commencer à regarder le film en mangeant nos glaces, si tu veux."

Tout en parlant, je commençais à attaquer ma chantilly, ce qui avait le mérite de me donner une contenance, et de distraire mon corps de ses désirs de chair pendant un court instant. Tant que j'avais quelque chose de sucré dans la bouche, l'envie de m'approprier ses lèvres était tout à fait supportable.


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