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Le duo Runique PV : Amser

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Amser

Terranide

Re : Re : Le duo Runique PV : Amser

Réponse 15 dimanche 22 décembre 2013, 22:30:19

Un simple coup de pied et les poissons fuyaient. Où ça ? Ce n'était même pas un lieu éloigné, c'était juste dans l'ombre du titan flottant qui se courbait un peu pour protéger la zone touchée par la frappe instinctivement. Les êtres marins semblaient avoir confiance en lui, ou plutôt le considérer comme un élément naturel de ce milieu au point de le considérer comme un défenseur des opprimés au même titre d'un requin vorace auquel ils laveraient les dents dans une autre vie sans la moindre trace de crainte. Avaient-ils raison de mettre ainsi leurs écailles entre les mains du terranide ? Certains diraient non, certains oui, mais le Gris ne savait pas quoi y répondre, il tenterait à peine d'être digne de cette confiance plutôt étrange pour ceux qui n'étaient pas habitués à ce genre de relation naturelle et c'était bizarre que Väria, qui était pourtant une elfe, ne soit pas plus attachée à la Nature comme ses cousins.

Héhéhé, même si elle appartenait à une race ancestrale, ce n'était pas avec si peu qu'elle aurait raison de lui ! Sûrement pour ça, elle semblait bondir sur l'homme pour l'écraser au fond de l'eau, face la première en laissant par la même occasion un nuage de sang s'évader du nez du titan qui râlait intérieurement à cause de l'impact, faisant même quelques bulles de mécontentement avant que sa concentration ne reparte autre part. Sa masse en déplacement avait repoussé les habitants de la rivière au loin, en sécurité, mais deux-trois étaient restés et s'étaient vus en partie écrasés malgré que le colosse ait tenté de se rattraper. Trop tard ? Il n'était jamais trop tard...

« - Bwéhéhé. Désolé, mes pauvres petits... »

Avec les mains formant un bol, Amser s'était mis debout dans la rivière qui ne parvenait pas à l’ensevelir. Autour de lui, des poissons à la fois curieux et inquiets de ce qu'il se passait, comme persuadés que le monstre aurait une réponse pour eux. Dans le bol improvisé, un peu d'eau et les nageurs naturels qui bougeaient à peine, recevant une pluie de sang provenant du nez et de la bouche blessés d'Amser, de quoi remplir la coupe jusqu'à ce qu'ils y disparaissent. Une seconde, deux secondes... Deux poissons se remettaient à tourner dans le liquide pourpre, comme guéris alors que le troisième restait inanimé, rendant un dernier soupir si on pouvait appeler ça comme ça. Les survivants étaient remis à l'eau, le corps affublé de petites marques sombres et de plaques solides comme des armures miniatures, des prothèses en attendant qu'ils soient vraiment remis. Pour le mort ? Simple. Le terranide le gobait tout cru, il serait ainsi sa tombe. Triste ? C'était tout bonnement le cycle naturel.

« - Les runes manipulent la réalité, ce n'est pas une chose facile à cacher, vous savez ? »

C'était pour ça que les gamins ne pouvaient pas s'en servir et c'était une leçon triste qu'Amser apprenait à Väria en tournant la tête vers elle, le nez toujours dégoulinant de sang et malgré tout un petit sourire tendre face à la tentative qu'il avait deviné et qu'il tentait de faire oublier en l'évoquant justement, aussi un peu pour que l'elfe oublie la honte de s'être cassé la gueule sur l'eau, sur lui en plus. Si elle voulait se lancer dans la lutte, elle avait des bonnes bases mais là n'était pas le sujet, elle était encore insensible au charme et à l'humour du terranide qui se demandait ce qu'elle cherchait avant de percevoir l'absence de son bandeau pourtant si précieux.

Dans l'eau ? Lors de sa chute ? Possible et même probable. Avec le petit courant et les débris naturels ou non qui y flottaient, ça allait être dur pour quelqu'un pas fait pour ce milieu d'y retrouver quelque chose. C'était le moment de faire jouer la nature et les gênes ! Amser se penchait vers l'eau, caressant sa surface du bout du doigt pour y faire quelques ondes qui appelaient les poissons vers lui et une fois à bonne distance, leurs bouches en 'o' ouverts vers le terranide, celui-ci commençait à discuter comme une princesse de conte pour enfants avec ces derniers.

« - Ksss, kss ksss ! »

Siffler ainsi était quelque fois vu comme de la magie noire mais dans notre cas, les sifflements reptiliens étaient juste un moyen de communication naturel où les ondes de plus hautes fréquences fuyaient les oreilles des hommes et des elfes, mais pas des gens comme Amser qui percevaient de cette manière le plus important dans ce message curieux que les poissons comprenaient, fuyant leurs positions pour inspecter le lit de la rivière et ses environs jusqu'à ce qu'un petit attroupement, aidé par les deux chevaliers réparés par le géant, vienne en apporter un bout de cuir.

Comment détecter une rune ? C'était très simple si elle était active et c'était d'ailleurs comme ça que le terranide se dirigeait. Elles étaient nées de quelque chose de réel et l'aidaient -ou du moins, agissaient dessus- alors autour d'elles, on pouvait lire une anomalie, preuve de leurs pouvoirs souvent mal utilisés. Comment bien en user ? Simplement en les utilisant sur un catalyseur adapté comme par exemple, faire grandir un feu avec une rune d'embrassement mais éviter de tenter d'enflammer la glace, les deux 'restes magiques' étaient différents et alors qu'on pouvait à peine percevoir le feu augmenté, Amser pouvait sentir à des kilomètres la glace maltraitée. Aider la nature, elle vous le rendra ! C'est ce que disait les textes étudiés par le monstre qui montrait cette réalité maintenant en tendant le cache-œil à l'elfe, maintenant l'accessoire sur deux de ses doigts épais afin qu'elle n'aille pas penser qu'il avait analysé les secrets notés dessus. Väria ne voulait pas les confier, et l'homme semblait respecter ça de toute évidence.

« - Je pensais que les sylvains et leurs cousins parlaient aux bêtes. »

Väria

Créature

Re : Le duo Runique PV : Amser

Réponse 16 mardi 07 janvier 2014, 03:40:12

Vous savez, quand nous passons toutes notre enfance à apprendre sur un domaine en particulier, souvent le reste nous échappe. Malgré mes nombreux voyages, j’ai plus appris sur les runes que sur la nature, malgré ma descendance elfique. J’aime la nature, mais je suis si maladroite avec elle, qu’elle ne semble pas m’apprécier en retour. Je devrais me pencher un peu plus sur mes origines elfiques, oui… Réapprendre un peu plus les origines de la branche elfique pour vivre en harmonie avec elle et la nature, peut-être… Peut-être me sentirais-je mieux par la suite? Je ne sais pas, je ne suis sure de rien, peut-être même demain je ne vivrais plu, on ne sait jamais ce que la vie nous réserve…

Mais là n’était pas une chose que je me préoccupais, je cherchais plutôt mon bandeau, mon cher bandeau! Si important, si précieux! Sans lui je perdais mes repères, je perdais mon autre vue et presque une part de moi-même, je ne m’occupais plu du reste, sauf peut-être quand je vis cette chose user de ses mains comme bol et comme son sang comme liquide pour que trois poissons y flottent, dont deux semblèrent revenir presque en vie, se remirent à bouger et retournèrent à l’eau, étrangement fais à présent ses poissons, ayant une chose étrange sur eux… Lui qui ne bougea plus… se fit manger.

« - Les runes manipulent la réalité, ce n'est pas une chose facile à cacher, vous savez ? »

J’étais légèrement choquer de son geste. Ses paroles étaient juste, mais mon attention revint sur la rivière, tentant de percevoir mon cache-œil, échappant un détail sous la panique qui aurait pu faire que  l’aurais trouvée facilement en portant attention aux runes qui se faisait entendre de loin, mais le stress et la peur de l’avoir perdu avais passer au-dessus de ma raison et comme une débutante je le cherchais, avant que mon attention revienne sur ce Amser et qu’une étrange scène ce déroula sous ses yeux.

Tous les poissons fixant le géant, leurs bouches semblaient ouvertes, presque en discussion avec l’idiot… Ils se parlaient? Une telle compréhension de la nature, presque tel un elfe. Les poissons partir alors, mon œil fixant Amser, je tentais de comprendre comment il faisait cela… Une curiosité m’envahis mais je tentais de l’étouffer. Puis je me rappelai de la sensation des runes m’appelant, je les sentais loin et lentement elle revenait vers moi. Mon bandeau, trainer par des poissons se fit voir, tel un conte pour enfant cette scène. L’homme se saisit de mon bandeau, je fronçai les sourcils, redoutant le fais qu’il regarde mes runes et j’allais pour intervenir lorsqu’il me tendit le bandeau au bout de deux de ses doigts, je m’en saisis sèchement, serrant un peu le bandeau pour faire sortir l’eau et le replaça sur mon œil, cachant les marques de ma paupière fermer à jamais.

« - Je pensais que les sylvains et leurs cousins parlaient aux bêtes. »

Mon œil vagabonda vers la gauche et vers la droite, je m’assis alors au bord de la rivière, mes vêtements collé contre mon corps qui se montrait gracieux et en même temps bien définie sans démontrer de fragilité comme beaucoup de ma race affichaient. Je croisai mes jambes, fixant cet Amser. Sans rien dire avant de soupirer doucement, fermant mon œil un instant.

« Malheureusement… et honteusement… j’ai jamais vraiment portée attention à la chère nature… ou aux bêtes… toujours trop concentrer aux runes… La nature semble me détester pour ses raisons. »

J’eus un léger soupire qui revint sortir de mes lèvres affichant rien que la neutralité à nouveau, mon œil s’ouvrant pour regarder la rivière et pour une rare fois je vins prononcer ses mots :

« Merci d’avoir rapporté mon bandeau et de ne pas avoir regardé»

Puis je reculai lentement avant de me relever, débutant à enlever mon manteau, mais j’arrêtai net, non. Je ne l’enlèverai pas, je ne veux pas dévoiler mes tatouages runiques sur mon corps. J’étais curieuse, j’aurais désirée en apprendre un peu plus sur sa vision de la nature, mais vous savez, ce n’est pas mon genre de demander apprentissage aux autres, même quand je désire en apprendre.

(Et finalement ma réponse, désoler du retard et du manque de contenu)

Amser

Terranide

Re : Le duo Runique PV : Amser

Réponse 17 vendredi 10 janvier 2014, 22:47:10

Les ancêtres, en voilà une question bien intéressante. Si on lui demandait, Amser serait le plus embêté des hommes dans le sens où il était le premier de sa race, un 'terranide de première génération' comme certains collectionneurs d'esclave les appelaient, produit de l'union d'un être humanoïde et d'un animal, ou plutôt un monstre marin et d'une humaine dans le cas d'Amser mais ça, il ne faisait que le deviner grâce à son apparence et ses particularités, comme par exemple le lien naturel qu'il avait avec la Nature, lien que l'elfe à proximité n'avait pas, faisant glousser le gros mâle, taquin sur les bords dans être méchant. Idiot mais gentil.

Väria, dans sa panique, agissait effectivement comme une débutante et s'en était amusant. La panique accélérait certaines fonctions chez les gens mais en contre partie, le raisonnement partait et la réflexion devenait difficile. Chercher dans cet état était difficile car si on regardait plus vite, on regardait partout sans trier vraiment les possibilités et pour chercher un objet, on se mettait à regarder le ciel dans un geste désespéré au lieu de se concentrer sur les zones les plus logiques. L'elfe était dans cette transe de peur, incapable d'user de ses capacités raciales pour voire au-delà de la vue… Ce curieux troisième œil que beaucoup de race avait, un bon sujet d'étude pour une autre vie, pas celle d'Amser l'idiot pour tout vous dire.

Encore une chose amusante, l'elfe semblait bouder le terranide avec en même temps cette curiosité qui le faisait sourire. Comment faisait-il pour communiquer avec la faune? C'était pourtant simple : c'était un animal, autant qu'il pouvait être humain et cela suffisait comme explication. D'aucune race en particulier, il progressait d'une sphère à une autre, dans tous les camps sans en faire définitivement partie, de quoi le rendre davantage agaçant. Il y avait toujours un moyen d'embêter davantage et Amser le savait fort bien car pour parler de conte de fée, lorsque le titan en lisait aux enfants, ceux-ci redoublaient d'effort pour gêner le lecteur attentif et bienveillant. Ah, les enfants… Simplement grâce à ce contact, Amser ne voulait plus de cette grande et heureuse famille qui l'avait tenté tout un temps. Hoho, mais il les adorait quand même bien que différemment.

« – Les runes inspirent la Nature et l'inverse est également vrai. Vous devez avoir des conversations intimes que vous ne jugez pas utile de percevoir. Percevoir certains plans et pas d'autres, c'est naturel mais avec un peu d'entrainement, nous pouvons briser cette règle… »

'Les règles sont faites pour être brisées' comme certains disent et le terranide semblait d'accord avec la citation bien qu'en tant que religieux, il ne pouvait pas abuser de ces paroles et les lois n'étaient pas toutes mauvaises. Histoire de goût, probablement, très probablement… Ce n'était pas un justicier, alors il acceptait que d'autres les violent. C'était divertissant à souhait.

En parlant de loi tacite, une disait à Amser de ne pas explorer les secrets de l'elfe qui, avec pudeur, se retenait d'enlever ses habits trempés. Il y avait bien des raisons de ne pas se dévêtir en présence d'un homme mais elle n'était pas gênée de son corps, ses courbes la flattaient de toute manière mais c'était ce qu'il y avait sur sa peau qu'elle cachait. Des runes… Une déformation de la réalité endormie encore car les mots n'étaient pas activés, la Nature le voyait, Amser aussi et il souriait, devinant pourquoi Väria restait de marbre, muette.

« - Laissez-moi vous aider. »

Lire dans les pensées était impoli mais au moins, ça permettait de voire que la cousine des sylvains ne se protégeait pas à cet endroit-là. Sorti de l'eau, le géant s'approchait avec lenteur, lui tournant autour en étant à chaque fois un peu plus près, pour qu'elle puisse réagir, acquiescer ou refuser. Ce qu'elle voulait mais elle avait le temps, on a toujours le temps, encore une leçon à retenir car les foules n'étaient généralement pas d'accord avec ça. Väria avait le temps de ne rien dire et laisser Amser deviner, comme il le faisait souvent. Vous savez, ce guide souriant et gentil en apparences qui savait tout sans que rien ne soit, lisant sur un plan particulier accessible à peu et qui le rendait apte à rester toujours au second plan. Pas un méchant, pas un gentil pour autant, le terranide était perturbant et gênant par cette neutralité et ces pouvoirs conséquents bien que mystérieux. Servir le bon dieu, c'était toujours amusant et la fidélité allant, l'amusement grandissait à chacune des quêtes qu'offrait le Ciel.

Aucun signe de panique et la connaissant déjà à ce point, le titan supposait que si elle ne l'avait pas trucidé dans l'eau, c'était qu'elle était en accord avec ce qu'il disait et faisait. Pour pousser le test un peu plus loin, l'envoyé d'Ispolin posait ses mains sur les épaules finement musclées de l'elfe pour lui ôter sa veste, espérant qu'un dispositif particulier ne l'empêche pas dans son action qui consistait également à détourner les yeux, comme si la dame allait se laver nue devant un esclave indigne de la voire dans le plus simple des appareils. Elle avait vu qu'elle pouvait lui faire confiance, allait-elle tomber dans le panneau une seconde fois? Tant de questions dans son esprit alors qu'il tentait de la mettre un peu plus à l'aise près de ce cours d'eau, dans cette atmosphère si calme et si propice pour se lier avec les origines de Väria.

« - Je vais faire sécher ça dans un coin visible. Je ne regarde pas, je suis aveugle tant que vous le demanderez. »

Väria

Créature

Re : Le duo Runique PV : Amser

Réponse 18 lundi 18 août 2014, 01:06:54

Les runes, magiques petites choses qui aux yeux de beaucoup cela ne serait que de ridicule petit dessin, mais pour nous les elfes runiques et certaines autres personnes, ils s’agies de plus que cela. Un fonctionnement particulièrement intéressant à développer où à apprendre, pour savoir les utiliser nous devons être en harmonie avec eux. Si l’harmonie n’est pas là, les runes agiront d’elle-même et ne feront pas l’effet escompté. Qu’elle vilaine runes, propres volontés, propre intelligence, quand elles ne sont pas heureuse, cela peut compliquer les choses et elles n’agiront pas de la force désirer et pourrait ce revirer contre vous.

Revenons au sujet… Vous aimez entendre parler des runes, mais là n’est pas le sujet de telle parole en cette journée… mouillé, mais pas trop volontaire.

Le problème dans tout cela est pourquoi j’ai encore dû tomber sur cet idiot de géant à cet endroit si calme? Bien sûre, je devrais m’excuser du geste que j’ai commis de le frapper de mon pied, mais il n’avait juste à pas y être! S’il n’y était pas, il n’aurait pas été frappé! C’est bien mériter! Quand on est géant, il est normal qu’on le frappe par inadvertance! Surtout quand on se tient dans l’eau. Enfin bon, mon œil unique observait ce géant particulier, mes cheveux coller contre mon visage, ce que je n’aimais pas sentir mes vêtements mouiller sur mon corps, c’est désagréable.

« – Les runes inspirent la Nature et l'inverse est également vrai. Vous devez avoir des conversations intimes que vous ne jugez pas utile de percevoir. Percevoir certains plans et pas d'autres, c'est naturel mais avec un peu d'entrainement, nous pouvons briser cette règle… »

Dit comme cela, c’est simple, mais pour moi elfe runique, c’est un peu plus complexe, je n’avais jamais trouvé utile de devoir avoir d’intimes conversations avec la nature, comme de vieille amies. C’est un détail qui m’échappera surement pour toujours, mais je voulais en apprendre d’avantage, pour être plus forte et exploité peut-être un peu plus de la nature à mon propre avantage. Ma main vint caresser ma joue, sous mon bandeau qui cachait cet œil éternellement fermé. Et pourtant quand je portais ce bandeau, je pouvais voir… Comme si j’avais un œil, enfin presque là est la particularité de ce bandeau et pourquoi j’y tiens tant, un mélange de 3 types de runes, tous des runes qui se déteste et pourtant elle semble s’accorder sur ce bandeau, heureusement.

L’imbécile heureux souriait en me regardant… À quoi pouvait-il penser… J’avais juste le goût de lui envoyer une dague entre les deux yeux pour lui enlever cet air d’idiot de son visage, c’était ennuyeux. Elle détestait ce faire observer ainsi, elle avait que le goût de faire un meurtre.

« - Laissez-moi vous aider. »

Qu’il est idiot, il sortait de l’eau, lent il avançait vers moi. Je restais de marbre, il ne me fera aucun mal, je le savais, il rodait pourtant autour de moi, le tour de mon corps, s’approchant de plus en plus pour voir ma réaction, ma réaction était déjà toute analyser dans ma tête, il fallait attendre que le moment pour le faire, le bon moment. Mais le bon moment n’est souvent pas près tout de suite, il faut du temps, un peu de temps, je savais qu’elle temps il fallait pour exécuter ce que je désirais faire. Comme à mon habitude, je ne réagissais pas à ce géant malgré qu’il soit bien plus grand que moi. Je n’étais même pas effrayer, pourquoi être effrayer? L’effraie est un geste de faiblesse, je ne suis pas faible.

Il fut dans mon dos, je sentis ses grandes mains se poser sur mes frêles épaules d’apparence qui se montrait pourtant avec une certaines musculature, je soupirai légèrement, je n’aime pas qu’on me touche. Je n’aime pas non plus cette proximité, mais mon plan était bientôt arrivé, il fallait de la patience. Lentement il enleva ma veste, montrant un peu plus mes frêles épaules dont dans mon dos on pouvait voir des symboles légèrement apparents, je grommelai légèrement, mais je tournai mon visage pour voir qu’il semblait détourner le regard, bien.

« - Je vais faire sécher ça dans un coin visible. Je ne regarde pas, je suis aveugle tant que vous le demanderez. »

« Bien… J’enlève le reste, ne regarder pas… »

Je m’avançai une fois ma veste enlevé. Mes formes élégantes encore mieux détailler, mais dans mon dos une sorte de malformation semblait y être, je le regardais lentement s’éloigner avec ma veste puis je débuta à enlever ce morceau de tissu qui cachait un peu plus mon corps, dévoilant mon tissu de mon sous-vêtement du haut, un bout de tissu très normal, blanc, légèrement dentelle sur le bord, je voulais que ça soit esthétique quand on le voit au travers de mon chandail. Je serra se tissu de ma main droite et j’allongea mon bras gauche dans mon dos pour glisser ma main sur un manche, je tira doucement dessus pour faire sortir la lame de ma petite dague, la lame longue et affutée, je fixa l’homme, cachant un peu la lame.

« J’approche un peu, je veux placer mon chandail et mon pantalon près de ma veste… »

Je soupirai légèrement, mais je n’enlevai pas mon pantalon, mais j’avançai lentement vers cet homme qui allait être ma cible, pour être prêt de son dos, car le diction célèbre est que la route vers le cœur d’un homme la plus simple est par la voix du dos. Je serrai le manche de ma dague, puis mes pas ce firent plus rapide et avec grâce je sauta pour prendre un élan et enfoncer ma dague dans la chair de l’homme, je connaissais l’emplacement la plus tendre du dos pour enfoncer une dague et me rendre avec aise au cœur. La dague dans sa chair, j’atteignis quelque chose et je souris et lentement je tourna la dague pour blesser et tuer plus vite, mais ce que je ne savais pas est la surprise que j’allais avoir par la suite.

Amser

Terranide

Re : Le duo Runique PV : Amser

Réponse 19 lundi 18 août 2014, 02:27:41

Heureusement pour le forgeron, peu de gens s'intéressait aux runes, à ces petits dessins sans intérêt pour beaucoup et dans la pensée de l'elfe, deux catégories devaient coexister pour les manipulateurs de cette étrange magie : les elfes et les autres. Dans cet énorme second groupe, on pouvait y trouver facilement Amser, cet homme qui courait après de 'simples gribouillages sans importance' à travers le monde, assez en harmonie avec ces derniers pour les sentir de loin d'où probablement sa rencontre avec la belle. Lui aussi les étudiait avec sérieux bien que son utilisation était plus instinctif à défaut de pouvoir vivre mille ans, le temps d'effleurer leurs mystères car oui, les siècles chez les elfes comme chez les nains leur avaient permis de perfectionner cette relation difficile mais qu'en était-il pour ce chasseur isolé, sans pays ou ni même être semblable qui pourrait partager avec lui les secrets des anciennes écritures ? Les runes ne semblaient pas être un problème cependant et l'homme se débrouillait étrangement bien avec elle. Si on devait parler de dons, de ces petites particularités que chacun a sans toujours le savoir, on pouvait dire qu'Amser avait celle de la communication, de l'empathie, et que peut-être ce pouvoir découlait sur ces œuvres d'arts vivantes, expliquant tout par une série de cause à effet des plus logiques.

Si Amser pouvait discuter avec les runes, avec les elfes homonymes, c'était autrement plus difficile. Des envies de meurtre envers sa personne le rendait prudent, réactif, malgré ses airs crétins qui servaient tout d'abord à cacher tout ça. Observer ses mains, ses armes, ses mouvements et même sa respiration, ne pas se laisser séduire par ce regard qui le séduisait à moitié et vous devinez quelle partie de celui-ci faisait de l'effet au terranide au point que dans une manœuvre courageuse, il finissait avec les mains sur ses épaules si hostiles. Parmi eux deux, le plus effrayé était bien sûr le mâle qui surpassait la demoiselle sur beaucoup de plans pour l'instant, géant et puissant, la force dans ses mains suffisant à serrer ses épaules jusqu'à la déchirer en deux s'il le désirait mais était-ce là son souhait, son seul souhait ? Il y avait plus à gagner à être gentil, il n'y avait aucune raison d'être méchant pour l'instant. S'il fallait l'être, Amser attendait certainement le bon moment et celui-ci était rarement tout de suite, comme le savait une certaine personne non loin d'ici.

Persuadé d'avoir encore le temps, le titan s'éloignait de Väria en l'écoutant avouer qu'elle allait davantage se dévêtir et dans cette voix, il n'y avait rien de sensuel, aucun souhait de le séduire pour lui tendre un piège. C'était plutôt de la froideur, comme un ordre auquel il était préférable de ne pas dire non et donc, en conséquence, Amser se contentait d'aller sécher la veste de l'elfe en tendant l'oreille, en humant l'air humide avec soin, en analysant jusqu'au toucher des variations des courants d'air sur sa peau, même le goût gardait un rôle primordial. L'exagération de prudence valait la peine quand on y pense, le prix restant simplement la survie mais pour ça, d'autres en font d'avantage ! Malgré tout ça, les mots de Väria faisant un peu rosir les joues du gros mâle qui baissait sa garde, voyant que tout se passait normalement et dans un léger agacement, son regard descendait pour scruter son entrejambe qui réagissait mais juste un peu, gonflée juste de quoi mettre un autre atout en avant. Bien, maintenant, l'attente était la meilleure solution, attendre que ça dégonfle pour se retourner et continuer ce petit manège jusqu'à avoir ce qu'il voulait et pour ne pas resté inoccupé, Amser tendait légèrement une main vers l'arrière pour demander à l'elfe de lui confier les vêtements qu'il puisse les appliquer à côté du reste.

« - Mwéhé. Faites attention qu'on ne nous trouve pas. C'est surtout pour vous et votre petit c-... »

Amser, ne sois pas impoli avec les femmes. S'il avait eu une mère, elle lui aurait certainement appris cela et comme punition, le mâle sentait un intrus dans son dos. Un coup remarquable sifflait une voix dans sa tête, pile entre les tentacules qui n'avaient pas pu gêner la progression et enfin, un éclatement à l'intérieur de sa poitrine provoquant une rapide montée de sang par sa bouche, rapidement cachée sans qu'il ne se retienne, trop surpris comme on pouvait le deviner. Ses jambes tremblantes tentaient de résister envers et contre tout mais pliaient, ses mains griffaient un arbre à proximité pour l'assister et après quelques secondes, le forgeron imposant gonfler ses poumons à l'aide d'une longue inspiration douloureuse à souhait.

Les vêtements du terranide trempés n'aidaient pas, le gênant et l'alourdissant au point qu'il finissait naturellement à genoux, l'esprit un peu dans le vague, cherchant à se tenir également à quelque chose pour qu'il ne perde pas conscience. Bien entendu, mourir ainsi était défendu, le second cœur du blessé pulsant avec plus de rage pour prendre le relais et en même temps accélérer la régénération comme à chaque fois qu'un point important de l'organisme était atteint mais tout de même, le temps de se reprendre, Amser demeurait à genoux, les bras ballants comme mort.

Encore cette voix, lointaine et si proche en même temps, imposant à son tour un ordre sur la carcasse brisée qui assurait à nouveau ses appuis pour se redresser avant qu'une main vienne chercher la dague dans le dos quoique la souplesse minime de l'individu rendait la chose difficile mais pas impossible et au-delà de la douleur, il ne fallait pas plus de deux secondes à Amser pour virer l'arme de sa chaire et la planter dans l'arbre qu'il avait tenté d'attraper plus tôt, un soupire s'échappant encore ensuite comme un soulagement mêlé à de l'agacement. Le forgeron n'aimait pas trop les traîtres et ce coup là en était digne, pour le plus grand malheur de la demoiselle derrière lui qui voyait sa gorge vivement attraper par la main ensanglantée de sa victime pour la surélever.

« - ... J'espère que quelqu'un va vite arriver ici, pour sauver votre cul. »

Amser, qu'est-ce que le narrateur a dit plus tôt, bordel ?! Soit... Dans une rage peu commune pour le personnage, il plaquait la dame sur le sol en maintenant son cou comme pour contrôler d'éventuels hurlements et des pressions répétées indiquaient qu'il la laissait respirer mais pas assez longtemps pour que sa voix puisse prendre le volume nécessaire à une alerte. De son autre main, encore toute propre, il attrapait Väria au niveau de la ceinture cette fois, tirant violemment pour endommager l'habit et le virer, ne mangeant pas de la priver également de son sous-vêtement si cette dernière ne faisait rien pour l'empêcher de gravir la première marche qui représentait un escalier dans la violence, les fesses de l'elfe assassine allant souffrir avant que la première dizaine ne soit passée.

Väria

Créature

Re : Le duo Runique PV : Amser

Réponse 20 mardi 07 octobre 2014, 03:53:28

Pourquoi vouloir l’assassiner? L’embarras, l’inquiétude? L’envie de commettre un meurtre? Je ne sais pas vraiment, peut-être est-ce juste un geste naturel que j’ai. Sans doute, le meurtre pour moi est presque un moyen pour détendre mon corps lorsque je suis triste ou stresser… C’est naturel, c’est vrai… C’est reposant. Sentir la personne mourir sous ma lame ou sous le plan que j’ai confectionné, cela est si plaisant. Cela à dû être la même chose, l’homme géant m’avait tant stressé que j’avais décidée d’user de mon calmant naturel et peu ordinaire, le meurtre. Je ne pensais pas un jour tant regretté ce choix, le regret d’avoir voulue assassiner, sans analyser plus.

La dague que je lâchai lentement en sentant le géant cracher du sang. J’eus un sourire, levant un petit sourcil de façon victorieuse, je me sentie bien rapidement malgré cette petite tristesse d’avoir tué une personne généralement correct. Mais je ne fais pas la différence entre le bien et le mal. Je suis un assassin après tout, je peux tuer n’importe qui sans que j’ai la moindre peine, même ma propre famille. Cela ne me faisait ni chaud ni froid, tant que je ressens ce sentiment de paix à la fin de cette pratique, si je ne la ressent pas, je pars chercher une nouvelle victime pour mieux me sentir.

J’observai ses jambes tremblantes, j’eus un sourire, cela me rappelais ma première victime. Un jeune garçon, il devait avoir 10 ans, je venais de le voir voler un objet à un marchant. Je me souviens l’avoir suivis, lentement, silencieusement, attendant que le petit emprunte une petite ruelle… Je me souviens de l’avoir saisi à la nuque, d’avoir glissé mes doigts contre son crâne et de violement l’écraser contre le mur. Je me souviendrais toujours de se sombre craquement et du sang qui ont coulé sur mes mains, c’était magique, le jour du premier sang sur mes mains après celui de ma mère à ma naissance, enfin elle n’est pas morte, mais c’est le sang causer par naissance que j’avais sur moi, mais là n’est pas les détails.

Ses mains griffant légèrement l’arbre au côté alors que ses jambes pliaient, je ne pouvais m’empêcher de sourire en l’observant. J’aimais voir les gens qui se battait pour vivre, qui ne comprenait pas ce qui venait de se passer, c’est si amusant de voir la vie leurs quittées, leurs chère et lamentable petite vie. Je l’observai, devant moi, dos à moi. Il tomba à genoux, ses bras laissés trainant sur le côté, comme un mort, il est résistant, mais là où je l’ai frappée, son cœur feras vite en sorte d’arrêter de battre. Je n’attendais que cela, voir la fin de ce gentil et dérangeant géant.

Mais cette fois, tout n’alla pas comme prévue, ce n’est pas la mort qui vint. Ce fut plutôt sa main qui vint ce saisir de l’arme planter dans son dos pour l’arracher et la planter dans cet arbre, mon regard fut à ce moment étonner, j’eus un moment de stupéfaction et d’incompréhension. Pourquoi n’est-il pas mort? Ce bref moment d’inattention eut le mérite de me faire brutalement saisir à la gorge, j’en lâchai un grondement de désagrément. Mes pieds ne touchèrent plus alors le sol, je compris alors la situation grave que je venais de me retrouver. Maintenant je n’avais pu le temps de rire il fallait que je me sorte de ce problème infernal.

« ... J'espère que quelqu'un va vite arriver ici, pour sauver votre cul. »

Mon corps fut alors plaquer contre le sol, nouveau grondement qui sortit de ma gorge étouffer, cette misère à respirer, ce contrôle que cet Amser usait sur ma gorge, c’était désagréable, trop désagréable, je peinais à respirer. Je commençai tout de même à m’agiter, alors qu’il glissait cette main contre mon pantalon, tirant, le déchirant, le brisant pour dénuder le bas de mon corps complètement, même de cette culotte sombre.  Il n’allait tout de même pas me violer pour se venger?  NON! Je ne lui permettrais pas de toucher à mon corps! Je ne lui permettrais aucunement.

Je serrais mes dents, mes sourcils se fronçaient de plus en plus alors que je m’agitai de plus en plus. Bon sang, j’étais tombée sur une mauvaise personne! En plus il n’était pas mort! Comment ce faisait-il qu’il n’était pas mort! Je lui avais pourtant planté cette dague droit dans cette endroit qui était son cœur! Il était censé être mort! Pas vivant en train de contempler mon cul! Je râlai fortement à ce moment-là. Je grondai, serrant les poings, me disant que j’allais souffrir que ma petite pureté partirait aujourd’hui, puis je fronçai les sourcils, NON! Cela n’allait pas m’arriver.

Je le regardais du coin de mon œil parfaitement valide, puis j’analysai rapidement la scène, j’esquissai un sourire alors que j’éveillai une rune tatouer sur ma main, une rune qui augmenter de manière impressionnante ma force, puis de mon autre main une autre rune fit son apparition, une rune de feu. Je dû m’inventer acrobate pour m’agiter et je me retournai légèrement pour bouger ma jambe et frapper le géant droit dans cette partie intime, sans même me retenir, j’avais frappé de toute mes forces. Puis alors que le géant se pliait légèrement je serrai ma main qui s’enflamma et j’augmentai la force de mon poing et frappa le visage du géant d’une force assez impressionnante pour une personne de ma taille, je voulais l’assommer avant que je parte à m’enfuir rapidement. . 

Mon coup fais, je pris mes jambes à mon cou et je partis, je courrais rapidement, partant dans le bois, écorchant un peu de mon corps sous le stresse que subissait mon corps, j’étais perdue, peu habitué à cet environnement. Je courrais et courrais alors que mon corps avait tant de misère à éviter branches et arbre. Je faisais attention là où je marchais et pourtant ma jambe se retrouva coincer dans une de ses branches mal placer qui me fit tomber à plat ventre au sol, me faisant échapper un grondement de douleur,  j’avais mal à la jambe, bon sang, je m’avais fouler la cheville.


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