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Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

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Urgogot

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 15 dimanche 01 juin 2014, 22:58:32

La lourde lame s’abattit sur l’avant-bras de Ch’lehuz, entamant lourdement sa chair. Il grogna et répondit par un coup d’estoc dans le poitrail du néarass qui accusa le coup. Il le repoussa avec son avant-bras blessé avant de lui couper la tête en hurlant. Ce n’était pas très judicieux d’utiliser son bras comme d’un bouclier, mais il n’avait pas le choix. Un démon glissa dans son dos pour l’attraper par la taille avant de le dresser du plus haut qu’il pouvait, offrant le lieutenant à n’importe lequel d’entre eux. Et c’est une série de lance, de hache ou d’épée qui se dressa… une lance se planta dans son flanc. Il parvient à paré une autre qui filait vers sa gorge mais ne put voir les attaques qu’on lui porta dans le dos.
Hurlant et gesticulant comme un diable, il parvient à se glisser de l’étreinte du démon, atterrissant sur ses épaules avant de planter sa lame dans son crâne. Il se propulsa pour sauter hors de la mêler et se diriger vers Malestross qui était resté en retrait. Le vieux lieutenant tourna lentement la tête, apercevant au dernier instant Ch’lehuz. Il était trop tard pour dégainer son arme et il se voyait déjà planter… mais une gigantesque masse d’arme explosa les flancs du chien de guerre en vol et l’envoya traverser le mur d’une maison en flamme qui s’écroula sous l’impact. Le néarass très fier de lui explosa de rire, et l’ensemble de la troupe fit de même.

Malestross était aux anges… enfin façon de parler… avec lui mort, les berserkers étaient massacrés ou en fuite… il ordonna à deux de ses troupes de retrouver le corps pour s’assurer de son mauvais état. Puis il reprit la marche, ses deux autres colonnes avaient pris de l’avance et il voulait concentrer ses forces en un seul point. Pas les envoyer se faire tuer sur les anges à la suite.

Les deux autres tiers de son armée étaient à présent devant l’immense cathédrale, s’enfonçant comme les berserkers précédemment. Les derniers survivant cherchèrent à fuir, ou a ce battre sur deux front mais sans une once de chance. La plus part grimpèrent sur les murs comme des cafards pour s’enfuir. Laissant place à une violente première ligne de néarass armé de longue hallebarde, chargeant en hurlant. Le choc fut très lourd, ils enfoncèrent les boucliers et les armures qu’on dressa devant eux, poussant d’un bon mètre la ligne de défense humaine…
Si les berserkers étaient en infériorité numérique, la troupe de Malestross elle était encore bien fournie. Aussi, le combat se présenta de façon plus brutal, plus violent, plus démoniaque tout simplement. Un peu comme si les derniers menaces d’Arsl’ath Malk résonnait doucement aux oreilles des cieux… qu’il perdrait peut-être, mais que pas un seul n’en réchapperaient !

Pendant ce temps… Om’Jejir courrait de toute ses forces, balayant les arbres comme des vulgaires hautes herbes. Il tenait contre lui son maître et son épée. Un épais flot de sang ruisselait de ses mains et inondait le sol avec un peu trop d’abondance, comme si le seigneur pourpre ne cesserait plus jamais de saigner.
Bien qu’aveugle, il savait où aller. Il connaissait le chemin par cœur, et son maître avait fini par se résoudre… Lacruze serait meurtrie, peut-être même détruite… Mais elle ne serait pas sienne. Il le comprit à l’instant ou la rune étincelante le trancha en deux.
Il avait très clairement sous-estimé ses anges, et leur artefact puissant. A présent, il lui fallait penser ses plaies, se régénérer et reconstituer son armée. Il avait vidé la quasi-totalité de son avant-garde sur Lacruze et seule une maigre garnison tenait encore Souffle-Mort.
Loin de se douter être devenu le gros de son armée… le seigneur pourpre bouillonnait intérieurement. Son âme en sortirait grandit, plus puissante, plus violente, plus rageuse. Les anges… voilà ce qu’il était réellement venu affronter, voilà le réel rempart du monde des hommes. Ses plus faibles troupes auraient pris la ville en quelques heures sans leur intervention. L’homme n’était rien, mais les cieux étaient le bras armé de l’humanité. Il grogna intérieurement, s’insultant de ne pas avoir pris cette menace plus au sérieux. Mais il se rattrapera, et il savait déjà comment…

A l'horizon, Souffle-Mort se dessina lentement. Mais ce n'était qu'un horizon, et la montagne était si grande qu'on pouvait l'apercevoir à des et des heures de marche de là.

Yehaël

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 16 mercredi 04 juin 2014, 01:22:54

La bataille faisait rage, non seulement entre vous et les démons, mais aussi entre les démons eux-mêmes. Les berserkers s’étaient retrouvés pris en sandwich, entre vous et les néarass, et avaient été annihilés. Vous auriez pu vous croire victorieux, mais les néarass étaient encore nombreux, et les Lacruziens affaiblis. De plus, les néarass constituaient des troupes lourdes, des guerriers redoutables, qui repoussèrent les Lacruziens, leurs armes se brisant contre leurs lourdes armures. Plusieurs Lacruziens furent tués par les énormes épées des néarass, et l’un d’eux attrapa la tête d’un soldat, le balançant comme une flèche. Il heurta douloureusement la porte, ébranlant cette dernière, faisant tomber des volutes de poussière. À l’intérieur, les femmes hurlèrent, paniquées.

« Regroupez-vous à l’arrière ! leur hurlait Hannah.
 -  Ils sont là ! Votre mari a échoué ! Les Anges nous ont abandonné ! paniquait une femme.
 -  Repentez-vous, pécheresses, car c’est le fruit de votre Luxure qui a amené ces monstres ici ! »

Si Hannah n’était pas aussi paniquée, et si elle n’avait pas un aussi affreux sentiment sur son mari, il y aurait belle lurette qu’elle aurait ordonné à cette femme de se taire. Elle était la femme d’un forgeron, mais les flammes de la folie religieuse brûlaient dans ses yeux. Elle exhortait depuis le début ces femmes, en leur hurlant que c’étaient leurs péchés qui avaient amené ces démons ici, et qu’il fallait se scarifier pour les repousser. Alors qu’on entendait la porte trembler, certaines paniquèrent, priant avec un peu plus d’acharnement, en s’amassant autour de la bigote, Anne.

De ton côté, tu continuais à tenir. La bataille devenait acharnée. Des adversaires moins têtus auraient choisi de se replier après autant de pertes, mais les néarass avaient été trop loin pour abandonner, et leur maître comptait sans doute s’emparer de Lacruze pour sr forger une nouvelle horde. Il ne pouvait pas savoir que les Ashnardiens ne laisseraient pas leurs terres entre les mains d’un étranger, d’une menace qui avait ravagé l’une de leurs villes et massacré leurs citoyens. Il était trop furieux pour ça, mais les néarass continuaient à se battre. Tu plantas ta lance dans la nuque de l’un d’entre eux, et la tête d’un soldat lacruzien vola de ses épaules, son sang t’aspergeant. Tu retiras ta lance, la fit tournoyer, et frappa la lance de l’ennemi. Narïm choisit ce moment pour revenir dans la bataille, sa la lame se heurtant à celle d’un néarass qui s’apprêtait à s’abattre sur un Lacruzien. Terrorisé, l’homme, à peine un adolescent, tomba à genoux, médusé.

« BATS-TOI, GAMIN !! » lui hurla Narïm de sa voix caverneuse.

Le gosse, avec les mains qui tremblaient, raffermit sa prise sur son épée, et l’enfonça dans le plastron du démon, rencontrant une faible résistance molle et chaude. Le sang du néarass jaillit. La bête hurla, se déconcentra légèrement... Et Narïm en profita. Sa tête heurta celle du néarass, repoussant le démon, puis Narïm planta son épée dans son corps. Narïm se retourna brièvement vers le jeune soldat, aux yeux effrayés.

« Défends cette porte, gamin ! »

Le « gamin » aux cheveux collés sur son front n’hocha même pas la tête, et Narïm sourit légèrement. Il devinait un garçon plutôt mignon, un héros de guerre qui finirait ce soir dans le lit d’une grosse... S’ils arrivaient à tenir, bien sûr. Narïm avait reàçu plus que son lot de blessures acceptables dans un combat.

« Profitez de leur force ! Leurs lourdes armures les ralentissent !! »

Iranaël donnait ses conseils stratégiques. Elle était aussi rapide que toi, aussi svelte, et vous voletiez autour des néarass, les frappant, les saignant. L’un d’eux réussit néanmoins à enfoncer sa masse dans le torse d’Iranaël, la clouant au sol. L’Ange du Jugement en eut le souffle coupé, et tu intervins, tranchant le bras du néarass cherchant à la blesser. Ce faisant, un démon réussit à te frapper avec toute sa force. Il t’attrapa à la jambe, te fit tournoyer comme un lasso, et t’utilisas comme un projectile. Tu filas contre le perron, le heurtant, rebondissant, et transperça la porte de la cathédrale.

Tu roulas sur le sol, atterrissant au milieu de femmes et d’enfants effrayés. De chaudes mains se posèrent alors sur ton corps, et, en te retournant, tu sentis l’âme pure qui avait réussi à vous invoquer. La Duchezsse Hannah, irradiante d’innocence et de bonté. Tu lisais une peur sincère dans son regard, pour elle, mais avant tout pour son peuple, et tu te sentis alors désolée pour son mari... Ainsi que pour les maris de toutes ses femmes.

« Rien à faire ! entendis-tu quelqu’un hurler. Repliez-vous dans la cathédrale !
 -  Dans la cathédrale, vite ! »

Les femmes hurlèrent à nouveau.

« Rien ne peut arrêter le Démon ! hurla Anne. Car il est Dit et Écrit que le Saint est tout. Le Mal est notre épreuve, et notre rédemption ! Ce sont nos péchés qui nous ont amené cette punition ! »

Tu crachas du sang, avant de regarder Hannah, et tu tendis ta main vers elle.

« C’est grâce à toi que nous sommes là...
 -  Sauvez-nous, je vous en prie... »

Elle était une sainte. Tu sentis ses yeux s’embuer, et tu te redressas lentement. Cette femme ne méritait pas un tel sort. Les Lacruziens formaient un barrage dans la cathédrale, leurs flèches et leurs carreaux repoussant les premiers néarass. Narïm, Iranaël, Nazra et Arinna se placèrent pile devant, tandis que tu te mis à les rejoindre.

« Leur Maître s’est éloigné... Il panse ses plaies pour une seconde attaque.
 -  Tâchons d’en finir avec celle-ci, alors.
 -  Je ne demande que ça.
 -  Je prends toutes ces petites bites.
 -  Tâche d’en laisser pour tes copines... »

Iranaël fondit la première, et vous la suivirent. Cette fois-ci, il n’y avait plus de repli possible. Vaincre ou mourir.

Pas d’autres options.
DC d’Alice Korvander.

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Urgogot

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 17 vendredi 06 juin 2014, 18:08:09

Le néarass souleva le gros bloque de pierre en grommelant, il n’en éprouva aucune difficulté alors que le gravas était d’une taille considérable. Son congénère faisait de même un peu plus loin, fouillant les décombres de la bâtisse en ruine comme leur maître le leur avait ordonné… en soulevant une pierre, le démon pu apercevoir le visage défoncé de Ch’lehuz, il s’en amusa et dégaina sa large épée. Le lieutenant écarquilla les yeux et se rua sur le néarass trop lent pour réagir. En un clin d’œil les crocs de celui-ci avaient fini de broyer la gorge ainsi que les éventuelles protections d’acier du soldat de Malestross. Son congénère un peu plus loin lâcha les gravas qu’il tenait en main et empoigna lentement sa hache tout en grognant.
Les deux adversaires se firent face en montrant des dents. Puis, jaillissant de nulle part, deux silhouettes blanche et poilue heurtèrent de plein fou le nérass qui tomba. Deux berserkers qui erraient dans la ville, apercevant avec joie leur maître encore en vie. Ils étaient à présent en train de massacrer le néarass qui beuglait en essayant de se débattre comme il pouvait. Mais de large lame le tailladèrent et le plantèrent sans arrêt, jusqu’à ce qu’il ne bouge plus.

Les trois démons s’observèrent. Le lieutenant démoniaque cracha une flaupé de sang et de salive avant d’hurler. Un beuglement incompréhensible pour l’oreille humaine mais qui annonçait l’ordre de replis. Que Malestross garde ce tombeau si tel était son désir, Ch’lehuz savait qu’il n’avait plus rien à faire ici. Il se posta à quatre pattes et commença à courir, rapidement rejoint et suivi par une poignée de berserker survivant qui avaient entendu son appel.

Les lourdes portes de la cathédrale cédèrent, permettant à une première ligne de nérarass de s’engouffrer avec violence dans la bâtisse. Mais l’ouverture de la porte était assez étroite en comparaison de leur large carrure.
Aussi ils ne parvinrent qu’à entrer quatre par quatre, essuyant une vilaine contre-offensive angélique. Une première ligne s’écroula, sur laquelle une seconde vient aussi s’écraser. Puis une troisième, une quatrième… L’entrée de la cathédrale devenait difficile à pratiquer, à tel point que les néarass suivant durent tirer leurs pertes pour tenter à nouveau de passer. Mais cela semblait peine perdu. Un goulot d’étranglement, réduisant leur nombre à de l’affrontement à un contre un. Et en face d’ange, seul leur nombre aurait pu leur donner un avantage.

Les dernières défenses et les anges tenaient bon, produisant ce que Malestross redoutait tant. D’ailleurs à son arrivé avec le restant de sa troupe, il poussa un violent hurlement pour stopper l’attaquer. Ses démons n’écoutèrent qu’à moitié et le lieutenant du pousser pour arriver en première ligne. Ses larges bras cherchèrent à contenir sa troupe mais deux d’entre eux passèrent malgré tout et gravir le mur de cadavre. Le premier se jeta et se fit empaler par l’arme d’un ange. Le deuxième déboula le tas de macchabée et entama un corps à corps futile et vain, trouvant une larme pour parer son coup, et quatre autres pour le pourfendre. Il tomba à genoux en grognant, et sa tête s’envola, tranché par l’acier des cieux.

- Imbéciles… ne chargez plus !

Il observa un bref instant les anges. Sa lourde masse trainait au sol, recouverte de sang. Il la redressa vers eux…

- ANGES… nous sommes dans une impasse ! Quittez la ville avec les survivants, et vous serez épargner. Qu’en dites-vous ?

Il se pencha vers l’un de ses guerriers et lui murmura, un large sourire aux lèvres. La situation était délicate, et Malestross savait que si les anges sortaient pour les combattre, une poignée d’entre eux, dans la confusion de la bataille parviendraient à rentrer pour faire un réel massacre sur les civils.

- Va chercher des torches et de la paille avec une dizaine de démon…

Le démon acquiesça avant de disparaître dans les rangs, accompagnés d’autres guerriers.

Yehaël

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 18 dimanche 08 juin 2014, 02:20:01

Votre résistance était honorable. Si c’était là un baroud d’honneur, alors vous l’aviez accompli. Les néarass étaient plus nombreux, mais, fort heureusement, ils n’étaient pas très malins. Ils voyaient une ouverture, et s’y ruaient bêtement, au lieu de chercher à en creuser d’autres. Ils entraient dans un véritable goulot d’étranglement. Les flèches et les carreaux des Lacruziens s’abattaient sur eux. C’était certainement la chair de la femme qui attirait les néarass, la perspective de pouvoir les prendre avec leurs vits. La porte n’était pas extensible à volonté, et, quand les néarass venaient, vous les accueilliez. Les premiers furent tués dans le narthex, incapables de s’avancer plus avant. Le sang de l’un d’entre eux aspergea un bénitier quand ta lame l’égorgea. Narïm, malgré ses blessures, restait toujours aussi solide, un inébranlable roc, malmenant les démons. Vous étiez fatigués. Même si vous pouviez vous soigner, les blessures restaient là, meurtrissant votre chair. Vous ne vous arrêteriez pas, mais chacun d’entre vous sentait que la bataille touchait à sa fin.

Prudemment, les Lacruziens vous soutenaient, les spadassins hésitant à attaquer. Ils avaient vu tant des leurs mourir, et, vu l’espace réduit, ils avaient le sentiment que se battre ne servirait à rien, que vous ne feriez que vous les gêniez, dans un espace aussi clos... Sur ce point, ils n’avaient pas foncièrement tort. Vous tournoyiez, laissant des plumes blanches dans votre sillage, surprenant les néarass par votre rapidité et votre agilité, les attaquant par en-haut. Tu vis ainsi Arinna et Nazara jaillir depuis les poutres, posant leurs pieds sur les épaulières de deux néarass, avant de, conjointement, enfoncer leurs épées dans leurs gueules, faisant rougeoyer les lames, et tuant les deux monstres. Les lourdes armes des néarass sifflaient mortellement, et tu te reçus même un coup à la joue. Plusieurs de tes dents sautèrent sous l’impact, qui manqua bien t’arracher la joue, mais, avant même que tu ne puisses répliquer, Nazara l’attaqua. Le tout était d’être rapide, afin d’éviter que les néarass ne s’accumulent.

« Haaa !! Haaaa !! hurlait Narïm. Engeances infernales !! Pouilleux de merde, crevez !! »

Il était bien plus expressif que vous. Un néarass le frappa à la main, faisant sauter sa lourde épée. Narïm répliqua par un coup de boule à l’ancienne, écrasant le nez du néarass. Il attrapa ensuite la hache du néarass, et la lui vola, puis la manipula pour la planter dans le crâne du monstre. Un autre néarass l’attaqua alors, cherchant à frapper le dos de Narïm avec sa masse. Ce dernier pivota légèrement, et tendit sa main pour se protéger. La masse heurta son poignet, puis son dos, le déplaçant contre un pilier. Le néarass tenta de profiter de son avantage, mais une flèche lacruzienne réussit à lui transpercer la gorge, rappelant aux démons que vous n’étiez pas les seuls à défendre les femmes.

Terrorisées, ces dernières s’étaient agglutinées autour de la Duchesse Hannah. Chacune de ses mains tenait celle de deux petites filles. Elle vit un Ange être repoussé. Iranaël heurta un banc, et atterrit au milieu de plusieurs Lacruziens. Un démon venait de la frapper, et le choc l’avait repoussé. De ton côté, tu continuais à te battre, à repousser les néarass, à les vaincre. Les cadavres s’accumulaient. Tu évitas le poing d’un néarass en fléchissant les genoux, et la lance le transperça du bas vers le haut, ressortant de l’autre côté de son corps, rouge de sang. Le démon ouvrit la bouche dans un hurlement muet, son sang tombant sur ton nez et tes joues. Tu le repoussas, et vous continuiez à les affronter, sans relâche, toujours avec la même fougue, la même force.

Au bout d’un moment, les néarass cessèrent d’attaquer. Vous vous regardâtes. Que préparaient-ils ? La réponse ne tarda pas à venir quand leur chef vous proposa une solution : que vous partiez avec les Lacruziens, en leur laissant la ville.

« C’est un piège », décréta Narïm.

Il n’était même pas besoin de le dire pour le savoir. Tu te retournas, observant les Lacruziens. Les soldats étaient peu nombreux, épuisés, et les femmes terrorisées.

« Tout pacte avec le Démon est une fornication et une offense au Seigneur ! hurla alors Anne, la bigote.
 -  Taisez-vous, Anne ! s’énerva la Duchesse, épuisée.
 -  Un sacrifice ! Le Seigneur exige un sacrifice, tout comme il exigea jadis le sacrifice de son fils pour pardonner à l’Humanité, ce fils ingrat et indigne ! »

Ton regard se détourna d’elles pour observer Iranaël.

« Que fait-on ? demandas-tu.
 -  Ils n’arrivent pas à passer, et veulent tout simplement nous faire sortir.
 -  On a qu’à sortir pour leur latter la gueule, suggéra Narïm.
 -  Et les laisser sans protection ?
 -  Je peux toujours rester en arrière-ligne pour les défendre, rétorqua Narïm.
 -  Ne surestime pas tes capacités, Narïm, nuança Nazra. Si nous sortons, les néarass voudront se ruer à l’intérieur. »

Iranaël se rapprocha alors des soldats, et leur demanda si des renforts devaient arriver. Ce fut la duchesse Hannah qui intervint, après avoir pris dans ses bras des petites filles. Malgré la mort de son mari, elle se montrait encore digne, car elle savait que les autres se reposaient sur elle. Si elle s’effondrait, ils suivraient les paroles d’Anne, une espèce de fanatique qui priait fermement devant l’autel.

« Quand nous avons appris que des démons se rapprochaient, nous avons envoyé des messagers à la plus proche garnison. »

Il allait malheureusement falloir attendre, et ce laps de temps donnerait à votre ennemi le temps de se reconstituer. Sortir était trop dangereux. La Duchesse leur expliqua qu’il y avait bien une crypte dans laquelle s’abriter, mais elle ne retiendrait pas longtemps les démons. Iranaël hocha la tête. Son plan était fixé, et elle s’envola, passant par les cloches de la cathédrale pour se tenir dehors, dévisageant la masse de démons agglutinée en contrebas.

« Nous avons une contre-proposition à faire, démons. Vous avez perdu cette bataille. Votre Maître est tombé. Il a fui en vous laissant ici pour vous sacrifier. Il vous a promis monts et merveilles, mais vous ne récolterez rien de plus que la souffrance en vous acharnant ainsi. Déposez les armes, rendez-vous, et nous vous accorderons un sauf-conduit vers votre terre natale. Continuez à vous obstiner, et nous vous tuerons tous ! »

Voilà votre proposition, exprimée succinctement.
DC d’Alice Korvander.

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Urgogot

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 19 dimanche 08 juin 2014, 23:00:09

Malestross avait beaucoup de peine à rester sérieux. Il aimait jouer des tours et s’amusait rapidement, imaginant l’accomplissement de ses pièges et s’en extasiant à l’avance. Son seul défaut selon son seigneur. Car le lieutenant faisant souvent preuve d’une réelle et profonde ingéniosité sadique et démoniaque. Il était à l’origine de bien des atrocités commises par les troupes infernales du seigneur pourpre. Celui-ci étant moins subtil et porté sur la torture pur, préférant écraser ses ennemis sous une déferlante de fureur et de rage.

Le lieutenant et sa troupe c’étaient encore un peu reculé dans la cours intérieur, reformant un semblant de bataillon. Les boucliers à l’avant, avec des armes d’hasts en seconde rangé et le reste de la troupe complétant le régiment encore bien solide et en surnombre évident. De l’autre côté de la porte, les arbalétriers chargeaient mollement leur arme et tiraient de façon dissolu et désorganisé. Laissant le loisir au néarass de venir mettre leur bouclier entre les carreaux et eux. Les lignes arrières protégé par leur confrère s’amusaient à couper les têtes des humains mort pour les jeter dans la cathédrale, laissant les femmes contemplés leur homme, voisin, fils sans vie. La peur, une arme puissante que les démons savaient utiliser. Et ce bref moment d’accalmie était idéal pour réaffirmé leur toute puissances maléfiques. Malestross en première ligne observa Iranaël qui les surplombait. Elle leur fit une proposition… pour le moins surprenante et intéressant. Le lieutenant démoniaque fit mine de réfléchir, il se frotta doucement sa barbe jusqu’à ce qu’un carreau viennent se planter dans l’épaule de sa lourde armure.

Il observa furieusement les maigres rangs d’humain et les quelques anges toujours à l’intérieur de la cathédrale.

- BORDEL ON PARLEMENTE ! Alors arrêtez de nous balancer vos cure-dents à la con…

Il cassa le carreau et le jeta sur le côté, au même instant une tête passa par-dessus sa tête et roula au pied des lignes ennemis. Une de plus parmi les autres… le lieutenant ne put s’empêcher de rire.
Il porta à nouveau son regarde vers la chef des anges et leva sa lourde masse pleine de sang et de chair humaine.

- Tu as surement autant d’égard envers nous… que nous envers vous !

Sa phrase était un peu complexe, aussi fronça-t-il ses sourcils comme pour voir si cela avait du sens. Il secoua la tête avant de continuer, son sourire naturellement méchant affichait un rictus mauvais et cruel.

- Aussi… il me faut une preuve que nous pourrons sortir d’ici vivant ! Ta grosse boîte de conserve bande un peu trop quand il voit notre sang… je n’ai guère confiance en tes tristes tentatives de me faire entendre raison… Que me proposes-tu ?

La proposition d’Iranaël ne l’intéressait en réalité que très peu, ayant déjà prévu la suite des opérations, il ne lui fallait qu’un peu de temps pour préparer le second assaut.
Il cherchait donc à forcer les anges à maintenir se statue co encore quelques temps. De toute façon ils n’avaient que peu de choix. Même si dans le cas d’une charge de leur part, Malestross savait que ses troupes gouteraient aux sangs des femmes humaines. A défaut de disposer de cette ville, il en détruirait toutes les âmes ! Et la milice des cieux ne se seraient battu que pour de la pierre et du bois…

Yehaël

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 20 lundi 09 juin 2014, 02:24:40

Vous n’étiez pas dupes. Que faisait Iranaël ? Pourquoi lui répondait-il ? Il ne cherchait qu’à gagner du temps, probablement pour une tentative désespérée, probablement pour que les Lacruziens paniquent. Preuve que ces pourparlers étaient ridicules et factices, les néarass avaient balancé des têtes décapitées. Certaines femmes poussèrent des hurlements, et la Duchesse leur ordonna de se calmer. Tu les regardais, en fronçant lentement les sourcils. Qu’est-ce que tu ressentais pour eux ? De la compassion ? Elles avaient perdu leurs proches. Lacruze mettrait des mois à se reconstruire, et bien des familles avaient été brisées, bien des femmes étaient veuves, et bien des enfants lestés d’un parent. Dehors, la voix forte du démon continuait à négocier avec l’Ange du Jugement, demandant des preuves. Iranaël, en entendant ceci, fronça lentement les sourcils, et s’abaissa, atterrissant en haut du perron de la cathédrale, face aux néarass.

Ils s’étaient regroupés en un ultime bataillon, et Iranaël, évidemment, n’était pas dupe. Ce démon cherchait juste à gagner du temps, mais l’Ange se rappelait des principes de guerre. Les Anges se battaient pour défendre les valeurs des Cieux, pour protéger les plus faibles, pas pour la vengeance et pour répandre la haine. S’il y avait une seule chance d’éviter de faire couler le sang, il fallait la saisir, et ce même si Iranaël savait que c’était vain. Elle leva la main vers les arbalétriers. Ils étaient dans les tours de la cathédrale, près des cloches, et retinrent leurs tirs. Seule face à toute cette masse, Iranaël ne tremblait nullement, aucune peur en venant perler dans ses yeux.

« Remets-tu en doute la parole des Cieux, démon ?! s’exclama Iranaël. Je suis Iranaël, Ange du Jugement ! Crois en mes mots autant qu’en ma colère, démon, car c’est ma lame qui a meurtri ton Maître ! »

Elle brandit Justicia, et la lame angélique se mit à luire, le soleil se reflétant sur cette dernière, comme pour impressionner les néarass. Pour mieux les impressionner, Iranaël déclencha un sort à l’aide de cette lame, créant alors une sorte de vision dorée. Justicia mémorisait chaque coup qu’elle faisait, et les néarass purent ainsi voir la chute de leur Maître. Ils virent l’épée plantée dans sa chair, ils virent le monstre, massif, tenter de la dévorer. Puis Justicia se mit à flamboyer, et ils virent ensuite l’épée provoquer une explosion magique dans le flanc du démon, manquant le découper en deux. Son objectif était d’effrayer les démons.

« Déposez vos armes, et nous vous ramènerons auprès de votre Maître, puis nous scellerons le Portail que vous avez utilisé pour venir. »

Tu l’écoutais, dans la cathédrale. Nazra et Arinna étaient près des humains, essayant de les réconforter, écartant les têtes découpées des cadavres, promettant à la Duchesse que, dans la mesure du possible, elles honoreraient les morts en soignant les corps. La Duchesse Hannah était éprouvée, et on pouvait lire, parfois, la souffrance dans le fond de ses yeux. Son mari était mort, sa ville aux abois, mais elle ne pouvait pas se permettre de pleurer... Pas pour l’heure. Il fallait être forte.

De ton côté, tu attendais.

« Ces salopards n’ont pas dit leur dernier mot... observa Narïm.
 -  Que peuvent-ils faire ?
 -  Ce sont des démons, Yehaël. Tu le sais comme moi : leur arrogance est sans limites. Nous avons brisé l’ost de ce démon, nous avons failli le tuer. Je sens d’ici là sa rage et sa colère. Sa seule envie sera de revenir ici, de se venger de nous, de raser Lacruze en profondeur. Ils veulent gagner du temps, et sans doute trouver un moyen de continuer à affaiblir Lacruze. »

Tu hochas la tête. La forteresse était brisée, mais les bâtiments étaient encore debout, et tu regardas Narïm.

« Ils cherchent à incendier la ville ?
 -  C’est une possibilité », reconnut-il.

Tu te pinças les lèvres.

Ces gens avaient déjà tellement perdu... Vous ne pouviez pas laisser un incendie éclater sans réagir.

« Sois sur tes gardes », te contentas-tu de dire.
DC d’Alice Korvander.

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Overlord

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 21 lundi 09 juin 2014, 21:45:37

Lacruze vivait sans doute ses derniers instants, et un nombre considérable d'honnêtes âmes venaient de perdre la vie, et réclamaient vengeance. Les lieux seraient à jamais souillés par ce bain de sang venu d'ailleurs. Et c'était cette présence qui avait tant perturbé les démons alentours. On envahissait leur monde, et même si l'idée d'attaquer des anges était honorable, le fait que des démons inconnus aux bataillons agissent dans leur monde était tout simplement inconcevable. Par ailleurs, le fait que les anges aient décidé d'intervenir n'avait fait que sceller le sort de cette ville, qui serait rasée jusqu'à la dernière pierre par les survivants.

Lacruze empestait le sang et la mort à des lieux à la ronde, mais la nouvelle menace qui planait sur ses ruines venait de bien plus loin. Surgissant des enfers, des démons avaient levé la tête et contemplé le ciel de Terra. Unis par cette faille dans leur monde, ils s'étaient relevés et avaient marché ensemble, tels des insectes attirés par la lumière, vers la Tour Noire de l'Overlord. Elle agissait pour eux tel un phare, envoyant un signal de détresse.

Une centaine de démons mineurs s'étaient retrouvés, commandant quelques attroupements d'âmes damnées s'agglutinant pour former des troupes, des clans, des cohortes, suivant l'effet boule de neige au fur et à mesure que leurs pas les menaient jusqu'à l'Antre Maudite qui abritait le jeune Seigneur Démoniaque qu'était l'Overlord.

Environ 5000 damnés s'étaient finalement retrouvés au pied de l'édifice, perdu au milieu des Landes Dévastées, sans aucune raison de se regrouper outre cette envie impulsive de bouter deux envahisseurs hors de ce monde. Ils n'étaient pas les bienvenus, et le dernier mot irait aux locaux, les démons, seigneurs mineurs et chefs de tribus, mages influents et bandes de brigands...

On comptait sur ces 5 milliers d'âmes une centaine de dirigeants, donc, principalement de petits seigneurs fraîchement surgis des enfers et avec eux de petites cohortes de démons obéissants, armés principalement de fourches et de cuirs bouillis laissant leurs ailes se déployer convenablement. Ils constituaient la force de frappe aérienne des unités maléfiques et répondaient au nom réduit d'une soixantaine aux plus hautes estimations. 60 démons ailés et quelques enfants du chaos, aux pattes de satyre et aux visages de minotaure, revêtant de solides armures et un armement plus hétéroclite, allant de la lance au fouet en passant par la masse d'armes. Quelques uns possédaient même des chiens des Enfers, des animaux puissants aux griffes acérées et aux mâchoires destructrices.
100 bannières démoniaques pour un total de près de 300 engeances démoniaques formant l'élite de cette armée. Ils étaient les seuls capable de tenir tête efficacement aux choeurs angéliques et rendraient une intervention divine moins amusante que contre une bande de berserkers indisciplinés.

La principale force en présence étaient les tribus orques disséminées par-ci par là, s'amassant jusqu'à réunir près de 12 bannières à eux seuls, 3 tribus de 200 fantassins armés d'épées, de haches et à l'équipement léger, 2 tribus de 60 cavaliers lourdement équipés, chevauchant d'immondes sortes de sangliers, aux traits défigurés et à la masse musculaire impressionnante, capable d'enfoncer une armure et une cotte de maille d'un coup de tête, mais à la discipline très approximative. Un contingent de 400 piquiers bardés de métal renforçait leurs effectifs sous 4 bannières différentes et marchaient aux côtés de 3 autres tribus de 200 orques noirs, plus massifs, plus sauvages et plus lourdement armés qui constitueraient avec d'autre l'avant garde de l'armée infernale.

Il s'agitait donc 12 bannières pour près de 1720 peaux-verte, tous solidement disciplinés par leurs chefs de guerre et contre lesquels le combat allait s'avérer difficile. C'étaient là des êtres endurcis par l'épreuve du combat et qui vaudraient bien une vingtaine de milicien dans une mêlée générale.

Outre la marée verte et les fourches des enfers, une curieuse cohorte se tenait à l'écart, arborant de somptueuses lames et d'imposant arcs longs sous leurs pèlerines noires comme le charbon. A les compter, ils devaient être une centaine, à n'en pas douter des drows, peu enclins à venir tailler le bout de gras avec leurs alliés provisoires, mais sans aucun doute déterminés à repousser les perturbateurs hors de leur monde. Pourtant puissants, ils ne résistaient pas à l'appel de l'Overlord et répondaient présent dans les armées qui s'amassaient à ses portes.

Parmis les reclus, une académie de nécromants étaient venus se porter volontaires, ayant amassé sur le trajet un bon millier de carcasses qu'ils enverraient s'écraser dans les lignes ennemies pour y répandre la terreur et la maladie. Les divers zombies, squelettes et autres pourritures ambulante constitueraient une option appréciable pour mener des raids meurtriers sans se soucier de perdre trop de troupes de leur côté. Ils ne portaient d'ailleurs que leurs possessions d'antan, aussi voyait-on lance, gourdins et épées côtoyer quelques carcasses de chevaliers, de minotaures ou bien même de gobelins.

Plus turbulents, et définitivement en retrait des troupes, un amas de diverses créatures ayant quitté leurs tanières avait succombé au charme de la Levée Générale, aussi vampires et loups garous se côtoyaient difficilement, accompagnés d'autres horreurs et terranides corrompus, déformés par le mal et ne ressemblant plus qu'à de simples homme-animaux. Minotaures, centaures, vampires, tout ce petit amas de reclus constituait une cohorte animale de 200 âmes tourmentées.

Nous avions donc dans un même coin de lande désert des orques, des démons, des drows, des mort-vivants, des homme-bêtes pour un total de 3220 têtes.

Outre ces troupes anormales venaient s'ajouter un bon millier d'hommes, pour la plupart des chevaliers errants s'étant retrouvés autour d'une juste cause, quelques mages de toute sorte de discipline et beaucoup de brigands lourdement équipés et polyvalents. Le travail de mêlée était ici laissé aux orques et la polyvalence serait à la charge des humains, armés d'épées, de boucliers, de cottes de mailles, de cuirasses ou de cuirs bouillis, de lances et d'arcs, mais surtout des arbalètes : ils constitueraient une force de frappe agile et résistance, mais avant tout meurtrière.

Leur campement était bien plus élaboré que celui des autres troupes, et se distinguait de loin : de grands feux, beaucoup d'alcool, des armes et armures entretenues sur place par des forgerons, un travail d'expert était mis en œuvre pour se préparer à la bataille. On croyait encore affronter les démons aux portes de la ville et devoir ensuite saccager la ville par nos propres moyens, à ce moment là de la préparation.

Enfin, plus à l'écart, les Géants. Tout ce qui ne pouvait pas se déplacer sans menacer d'écraser les amis en dessous d'eux. Des trolls, des minotaures, des ogres et de simples géants, tout ceux dont la taille se situait entre deux et trois mètres se rejoignaient au nombre de 200 abominations, qui eux ne relevaient d'aucune bannière, la stratégie et la tactique leur étant de toute façon étrangères.

En complément de ces individus, 300 barbares et amazones avaient été attirés par l'appât du gain, n'ayant suivi le mouvement que par avidité et une furieuse envie de piocher dans les caisses de la ville à la lame de leurs épées.

Il y avait donc environ 5000 individus dans les parages de la Tour Noire au moment où celle-ci s'ouvrit, laissant passer un cortège de 2500 soldats : Des Larbins, êtres odieux relativement similaires aux Gobelins. La moitié d'entre eux étaient vêtus de protection de cuir et armés de lances, d'épées et de boucliers de bois, les autres chevauchant des loups habilement dressés pour une cavalerie légère armée principalement d'arcs et d'épées courtes.

Quand le Cor Infernal de l'Overlord résonna, ce furent 7500 soldats qui partirent raser une ville, dans une horde hétéroclite mais relativement disciplinée...

Urgogot

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 22 dimanche 15 juin 2014, 18:54:07

Il fallait gagner du temps ! Ses troupes n'étaient pas les plus futées, les plus rusées ou les plus ingénieuses, mais elles étaient discipliné. Ils rempliraient à coup sur la mission que Malestross leur avait confié... mais au bout de combien de temps. L'ange se présenta à eux, les démons empoignèrent leur arme, retenant leur envie de lui sauter dessus pour la massacrer violemment. Et lorsqu'elle brandit sa lame, ils esquissèrent un pas vers l'avant, très vite calmé par Malestross qui avait placé ses bras en travers de leur chemin. Il jeta un regard froid sur les néarass à sa droite et à sa gauche... puis fut capté par la lumière vive s'échappant de la lame. Celle-ci leur dévoila la chute du Seigneur pourpre, provoquant méprise et crainte parmi ses rangs.
Un sourire sincère se dessina sur le visage du lieutenant démoniaque qui l'accompagna même d'un ricanement. Il baissa sa masse et la rangea à sa ceinture. Ses mains crasseuses et poisseuses du sang de centaine d'homme se posèrent sur ses hanches et il jugea de haut en bas l'angelette.

- Toi... Je ne sais pas si je dois te féliciter ou t'engueuler... Félicité d'avoir vaincu mon maître... ou t'engueuler pour ne l'avoir achevé ! A présent, il est parti se terrer dans sa montagne... il se relèvera de ses blessures plus fort, plus en colère. Et sa volonté de détruire ce plan sera plus forte... il lèvera de nouvel troupe pour combler les manques évident que vous avez causé à son avant garde...

Le voilà bavard ! Jugeant intéressant d'avoir un pied chez les anges... la milice venait de prouver pouvoir rivaliser avec eux. Mais Arsl'ath Malk retiendrait la leçon et le retour de bâton serait plus que dévastateur. Il décida de jouer le jeu, l'un des rares de sa dimension à comprendre l'impact et la puissance des mots. Même si face à des anges, la donne était tout autre...

-Un sauf conduit ! Si je pactise avec toi... je ne serais plus jamais en sécurité nul part. On fera endurer mille tourment à moi et ma piétaille, et cet affrontement sera une promenade de santé en comparaison. Ne savais tu pas que nous avions également nos... "blasphèmes" ?
Offre moi plus ange, offre moi de quoi me donner envie de pactiser. Peut être une alliance secrète ? Qu'en dis tu ?


L'ensemble de sa horde avait cesser de sourire, cesser de ricaner bêtement, cesser de faire étalage de leur musculature et de leur bestialité. Tous se concentrait à présent sur leur lieutenant, tiraillé par une peur profonde, incontrôlable, inhabituelle. Une angoisse primale et intestinale, traiter sérieusement avec des anges ? Malestross lui même était affecté par ses propos... Surtout que dans le jeu de la séduction et la diversion qu'il essayait de faire, il y avait une pointe de sérieux dans son interrogation. Une petite voie qui lui murmurait "Et si jamais ?"
Ses guerriers en revenaient pas, se questionnant eux même, n'osant croire qu'il était sérieux, mais n'osant pas non plus se moquer de la négociation qu'il cherchait visiblement à entamer avec l'ange, leur ennemi juré.

Tous ce monde était bien loin de se douter de la gigantesque armé qui vomissait sa puissance sur Lacruze à feu et à sang... un élément qui promettait d'être intéressant et que Malestross chercherait sûrement à utiliser à son avantage.

Yehaël

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 23 mardi 17 juin 2014, 01:30:11

Que manigançaient-ils ? Cette question te travaillait. Depuis ta position, tu voyais Iranaël en train de discuter avec leur seigneur. Tu n’y croyais pas, tu ne croyais pas à leur sincérité. Les démons étaient fourbes et retors, des manipulateurs et des pervers qui cherchaient toujours à tirer leur épingle du jeu. Lacruze devait se remettre de ces cendres. La ville avait été massacrée par la charge des démons, témoignant des faiblesses de la défense ashnardienne. L’Empire était doué pour attaquer les forteresses ennemies, mais, quand il s’agissait de les défendre, sa configuration stratégique était très bancale. Il venait de le prouver. Tu regardais Narïm. Le redoutable ange était attentif, silencieux, tandis que Nazra et Arinna réconfortaient les femmes éplorées, caressant les enfants.

« Qu’est-ce qu’elle fait ?! s’exclama un Lacruzien.
 -  Pourquoi vous ne les achevez pas ? Ils se regroupent pour attaquer ! »

Iranaël était plus modérée que toi. Elle avait sans doute moins d’expérience avec l’esprit retors des démons, aussi. Elle se tenait dehors, sur le parvis, défiant les démons, écoutant leur proposition. Leur chef semblait vraiment envisager de se rendre, mais il voulait des garanties, affirmant que, s’il pactisait avec les anges, les autres démons voudraient le supprimer. C’était probable, mais, de manière générale, les démons n’avaient pas vraiment besoin d’un prétexte pour s’entretuer.

« Ton maître ne m’impressionne pas, rétorqua-t-elle simplement. S’il revient, je l’achèverai, s’il n’est pas disposé à suivre les préceptes de la Lumière. L’ombre n’est qu’un reflet émanant de la Lumière. »

Face à eux, Iranaël ne craignait rien. L’Ange du Jugement restait fidèle à elle-même. Elle savait aussi bien se battre que réfléchir. Est-ce que ce démon était sincère ? Les démons l’accompagnant s’étaient calmés, mais Iranaël connaissait suffisamment les démons pour ne pas croire à quelque chose d’aussi grossier. Cherchait-il simplement à gagner du temps ? Que ce soit vrai ou pas, elle se devait de lui répondre. Contrairement à eux, elle était une Ange, représentante de la Lumière, gardienne des Saints Commandements. Elle ne pouvait pas simplement laisser parler sa colère et sa rage, elle se devait aussi de savoir se contrôler. Aussi difficile que cela soit, c’était ce qu’on attendait d’elle.

Restant près d’eux, elle ne tarda pas à reprendre.

« La protection des anges ne s’accorde qu’à ceux désireux de retrouver la Lumière. Et la Lumière est le chemin que toute créature vivante est susceptible d’embrasser. Reniez vos allégeances envers les ombres, reniez votre jalousie et votre haine, et nous vous protègerons. »

Tout ça ressemblait à un discours de propagande. De loin, tu l’écoutais, guère convaincue. Tu ne croyais pas en leur bonne foi. Ils préparaient un mauvais coup, mais quoi ?

« Je sens quelque chose, intervint alors Narïm. Une force qui gronde au loin... »

Au sein de la Milice, Narïm officiait souvent comme patrouilleur. Ses sens étaient plus développés que les autres, et il sentait une présence massive et importante qui avançait le long des montagnes...

...Et qui se rapprochait.
DC d’Alice Korvander.

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Overlord

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 24 mardi 24 juin 2014, 13:29:15

La marche avait été rapide, et l'armée n'avançait pas en file indienne, mais en rang bien ordonné de milliers de soldats. Les cavaliers aux flancs suivaient la marche au rythme rapide des fantassins, et bien vite les montagnes alentours vomissaient des orques, des démons et autres morts vivants, si bien et si vite que les premiers troupiers atteignirent finalement le "camp de base" de l'armée maléfique qui avait envahit ce monde sans même lui demander sa permission, et qui avait de ce fait attiré son courroux sur cette paisible région. Ce lieu précis avait été l'étincelle mettant le feu aux poudres et les armées en marche, aussi était-il important de se rendre sur place pour contempler la ville à feu et à sang qui s'étendait non loin de là.

Les bois leur offraient une couverture face aux vigiles de la ville, mais leur aura semait tout de même le doute et la terreur aux alentours, ainsi n'apparaissaient-ils qu'à l'image d'une force invisible, se vomissant sur les flancs de montagne, prenant place en de petits corps séparés : les archers allaient profiter du relief alentours et un petit groupe d'une douzaine de tireurs environ les suivraient, principalement des gobelins capable de prendre rapidement leurs jambes à leur cou en cas de problème sur la route.

Devant la ville, les orques prenaient place en rang serrés, ne sachant pas encore avec les éclaireurs si la ville avait tenue, si l'armée démoniaque était complète, et ne se doutaient absolument pas que les deux camps étaient pour la plupart décimés.
Les lanciers se placèrent aux côtés des fantassins, légèrement en avant pour accuser une éventuelle charge de cavalerie, des fois que les camps adverses posséderaient encore des cavaliers. Les boucliers d'orque noir frappaient en choeur sur le sol en un cor terrifiant pour les assiégés : les défenses avaient été utilisées et une simple charge signifierait la fin de la ville, et donc de leur travail. Du gâteau, pour le quel ils avaient pourtant mis les gros moyens : les envahisseurs repartiraient tous chez eux, la tête entre les jambe et les jambes sur des piques.

L'avant garde d'orques en armure lourde était complétée sur les flancs par les orques plus légers, mais tout aussi dangereux et assoiffés de sang : hachoirs, épées, haches et massues se cotoyaient là, donnant plus l'impression de subir un véritable raid de tribues orques qu'autre chose. Heureusement, en noyau de cette troupe, des démons surveillaient les remparts, à l'abri derrière la ligne de front, prêts à lâcher leurs bêtes maléfiques sur les premiers opposants venus, guettant également le ciel au cas où la petite randonnée ait donné quelque chose d'intéressant aux Anges, suffisamment intéressant pour qu'ils descendent. Ils les accueilleraient comme il faut.

Sur les flancs, toujours derrière la ligne de front, les archers lourds, armés d'arbalètes ressemblant plus à des balistes cotoyaient les divers humains, incapables d'accuser aussi bien que les orques le choc initial d'une charge, et qui feraient preuve d'agilité une fois le premier coup encaissé : ils chargeraient l'ennemi et le tailleraient en pièce avec dextérité.

Tout derrière, les diverses troupes de cavalerie, archers compris, patientaient en retrait, à l'abri de la bataille : si la ville tenait la charge, ils seraient pour le moment inutiles.

L'Overlord, lui, observait depuis les bois, en compagnie des éclaireurs : les troupes sentaient sa présence non loin, ainsi que celle des nécromanciens qui, ayant accusé du retard au "camp de base", arrivaient des bois montagneux avec une armée de morts vivants pour compléter le tout. Une fois sur le champs de bataille, ils relèveraient les morts en une armée incapable d'être stoppée, même par la mort. Alliés et ennemis rejoindraient les rangs des putréfiés pour anéantir l'envahisseur.

Les anges pouvaient désormais sentir l'Overlord, ainsi que le mal qu'il dégageait. Il était d'ailleurs pour cela assez tranquille face aux êtres célestes, qui risqueraient d'être corrompus par ses maléfices avant même de l'atteindre. A la distance où il était, un Ange à forte voix pourrait presque communiquer, mais pendant ce temps ils avaient une vue lointaine sur les troupes qui se faisaient face. En un ricanement mauvais, les archers firent demi-tour, tandis que les archers au sol montaient dans les bois, prêts à faire pleuvoir les flèches depuis les hauteurs.

Tous pouvaient voir l'armée qui s'amassait aux portes, immobile, hostile, surtout attentive. Quand à leur immobilité, personne n'en savait la raison...

Urgogot

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 25 vendredi 27 juin 2014, 17:12:13

Arsl'ath Malk était là ?
L'échine du lieutenant fut transpercer d'une millier d’aiguille et la peur sous sa forme la plus animal s'empara de lui. Il recula de quelques pas pour se serrer dans les rangs de ses néarass. Son maître était donc revenu, alors qu'il complotait avec les cieux, comme un avertissement qui prévenait tout les traîtres à la nation démoniaque.
Comme si même parmi les démons il y avait une certaine forme de justice... et que le pire des blasphèmes ne resterait pas impunie. Mais sa peur violente fut rapidement calmé... il ne s'agissait pas du seigneur pourpre mais d'un aura légèrement similaire. Par la noirceur et sa volonté de destruction mais cela s'arrêta la.
Le lieutenant démoniaque soupira doucement, ré abordant un funeste sourire qu'il tourna vers Iranaël...

- Ne me regarde pas ainsi ! Je n'y suis pour rien... il semble que des charognards nous ait suivi !

Le sol grondait, signe d'une gigantesque armée en marche. Précédé par de lourd tambour de guerre... Malestross ne put s'empêcher de sourire d'avantage. Tiraillé entre une forte curiosité et un soulagement que ce ne soit son maître revenu pour le punir.
La situation était tendue, aucun démon n'osa tourner le dos aux anges pour se porter aux remparts. De peur d'être prit en tenaille. Et ce fut leur chef qui fit se premier pas, abandonnant purement et simplement l'ange où elle était pour se diriger vers l'arrière de son régiment... une bien piètre force de frappe, quelques dizaines. Peut être septante tout au plus... la plus part blessé, arme brisée, bouclier fendu mais qu'importe, ils restaient des démons dépassants les deux mètres et avec une rage sauvage de se battre.
Malestross ne savait pas encore bien ce qu'il allait faire, mais il somma à sa troupe de le suivre, abandonnant cette victoire qu'ils pensaient tous acquise. Marchant fièrement et bruyamment vers les remparts. Les rues étaient jonchés de cadavre humain et démon. Bon nombre de maison étaient partie détruite et certain foyer avait doucement commencer à prendre feu... trace évidente de la dureté des combats. Cet état galvanisa la troupe qui pressa le pas pour atteindre le corps de garde effondré...

Des milliers de troupe, toutes races confondues. Peau vertes, drow, démon inférieur et échappé de leur plan infernal... une beau spectacle que Malestross observa quelque instant. Une carte à jouer ? Un pion à utilisé ou un nouveau maître à craindre ? Il n'y avait certes la que des terraniens assisté de quelques démons, mais l'aura de leur maître que Malestross ne pu apercevoir était toute particulière.
Il forma immédiatement un mur de bouclier, venant se placer au plus haut des ruines du corps de garde, se serrant les uns aux autres, le lancier et hallebardier derrière, prêt à combattre comme des diables. Mais le lieutenant espérait ne pas avoir à se battre, sachant que c'était peine perdu. Aussi, marcha-t-il avec l'un de ses démons à la rencontre de cette armée. Trottinant tout de même, cherchant à agir vite... entamer des négociations ! Il fallait négocier...

Yehaël

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Re : Comme au bon vieux temps [Armée infernale de Malk]

Réponse 26 samedi 28 juin 2014, 18:31:11

Les Lacruziens entendirent cette nouvelle armée venir. Les bruits de pas des milliers d’adversaires, leurs obucliers frappant en chœur sur le sol, provoquèrent des vibrations qui remontèrent le long d’une Lacruze éventrée, ouverte comme les cuisses d’une femme après un viol... Et, si l’allusion pouvait prêter à sourire, pour toi, elle était la plus fidèle à la réalité. Les Lacruziens avaient été attaqués par des démons, et des charognards venaient pour en profiter. La nature démoniaque ne changerait jamais. Tu sentais que ces nouveaux arrivants n’étaient pas l’armée de réserve de ce Malk. Après le coup infligé par Iranaël, il était en train de panser ses plaies. C’était un autre adversaire, et tu sentais l’aura de malveillance qui les entourait. Ce n’était pas les renforts ashnardiens, mais bien des ennemis supplémentaires. Ton regard se porta vers Narïm. Alliez-vous rester ici, ou partir ? Votre code était très clair sur le principe de non-ingérence dans les affaires des Cercles intermédiaires. Même si vous sauviez des vies, le Conseil pourrait, par la suite, vous le reprocher, en arguant que vous n’aviez pas à intervenir, et que votre impétuosité avait mis en danger le pacte de stabilité entre vous et les démons. Iranaël était la chef de l’opération, mais tu étais la plus expérimentée... Et ton cœur te disait d’agir. Tu ne pouvais pas laisser ces jeunes enfants être asservies, et ces mères avaient déjà suffisamment souffert comme ça.

« Que fait-on ? s’enquit Nazra en se rapprochant de toi et de Narïm.
 -  Il faut aller secourir les esclaves que nous avions libéré. Ces démons risquent de les capturer. Emmène Arinna avec toi.
 -  Je vous suivrais, intervint Narïm. Yehaël, le mieux est que tu restes ici. Cette nouvelle donne risque de redonner du courage dans le cœur meurtri des néarass. »

Tu acquiesças de la tête. Les trois Anges s’envolèrent, et survolèrent l’épaisse armée qui s’agglutinait aux pieds de Lacruze, attendant probablement un geste, un signe. Ils descendirent plus loin, usant de leurs sens pour retrouver les esclaves, et les portant pour les ramener à la cathédrale, leur ultime refuge. Certains étaient rabougris, proches de l’anorexie, et offrirent aux Lacruziennes esseulées une sorte de second souffle, un moyen de s’occuper l’esprit.

Iranaël, de son côté, savait ce qu’elle avait à faire. Elle ferma les yeux, et communiqua avec un autre plan... Il était évident que les Cieux voyaient ce qui se passait, et qu’ils répondraient... Soit en leur disant de partir, soit en envoyant des renforts. Il s’écoula ainsi plusieurs minutes, pendant lesquelles il était possible d’imaginer tout et n’importe quoi. Le Conseil pourrait tout à fait vous demander de vous replier, tu le savais. Tu pouvais les imaginer réfléchir, soupesant le pour et le contre, étudiant toutes les possibilités. Cette armée n’avait pas encore manifesté ses intentions, mais tu sentais qu’ils n’étaient pas ici pour jouer au bridge.

La réponse ne tarda pas à se faire par un puissant rayon lumineux dans le ciel, qui libéra une silhouette.

Une seule.

Une silhouette se mit à descendre, et tu reconnaissais cette aura. Elle descendait rapidement, filant, non pas vers la cathédrale, mais vers l’armée amassée devant Lacruze. Elle était considérée comme la Voix de Dieu. Pour els mortels, c’était de sa bouche que s’exprimait le jugement de Dieu, ou ses volontés. Vous, vous l’appeliez Bath-Kol, et elle était l’une de tes lointaines amies. Il était rare qu’elle sorte des Cieux. Elle portait une sorte de longue cape bleuâtre recouvrant partiellement son corps, et elle se posa sur le sol, soulevant des nuages de poussière.

Si elle était là, c‘est que les Cieux avaient répondu. Les nuages les masquaient, mais ils étaient bien là.

« Je suis Bath-Kol, lâcha la femme aux hommes amassés à quelques mètres devant elle. Cet endroit est un lieu béni. Si vous envisagez de l’attaquer... Vous en subirez les conséquences. »

Si l’envie leur prenait de l’attaquer, ils se heurteraient à un bouclier magique, qui laisserait le temps à Bath-Kol de se replier.
« Modifié: mercredi 05 novembre 2014, 21:36:46 par Yehaël »
DC d’Alice Korvander.

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