Stardust Crusader. [Valimuté]

Dénomination :

Ignatius "Iggy" Stardust.

Âge :

29 ans.

Sexe :

Masculin.

Race :

Humain cybernétiquement augmenté.

Orientation sexuelle :

Hétérosexuel.

Description physique :

La nature a bien gâté Iggy. L’homme est d’une bonne taille, avoisinant le mètre quatre-vingt-dix. Plutôt belle gueule, à la mâchoire carrée parfois recouverte d’une barbe naissante, souvent proprement rasée. Les yeux du pilote sont d’un bleu saphir, affichant fréquemment un air calme, presque blasé.

Iggy possède une bouche plutôt fine aux lèvres à peine rougeâtres, qui accentuent joliment les contours presque ciselés de sa mâchoire masculine.

Au dessus trône un nez parfaitement aquilin et dont la pointe arrondie semble dépourvue de tout point noir. Le pilote garde généralement ses cheveux blonds relâchés, à une taille intermédiaire. Ses oreilles sont de taille normale et respectent les proportions de son corps.

Pour ce qui est du reste du corps, il est parfaitement sec et chaque muscle se trouve être aussi saillant que possible. Des pectoraux galbés accompagnent les épaules masculine du pilote, dans une largeur qui lui confère des airs de colosse. Pareillement, les abdominaux d'Iggy sont un admirable ouvrage, parfaitement tracés, presque sculptés.

Ses bras sont longs, dotés d’une bonne allonge qui s’avère utile tant sur le plan militaire que dans la vie civile. De plus, les biceps et triceps du jeune pilote sont également admirablement musclés, restant dans la juste lignée des formes de son corps.

Ses mains possèdent des doigts longs et épais aux ongles toujours bien coupés, la partie haute du poing dotée de phalanges absolument massives. Ses épaules sont carrées et d’une grande largeur également. 

La musculature d’Iggy peut se résumer notamment par son entraînement intensif. Dans sa dimension d’origine, le jeune homme est un pilote d’exception. Et dans un monde où conduire des engins de guerre est un effort physique éreintant, il est compréhensible que chaque pilote essaie d’atteindre le sommet de sa forme.

Caractère :

Iggy est un individu franc et brut de décoffrage. Sa propension à dire ce qu’il pense et penser ce qu’il dit ne se mélange pas bien à son tempérament ardent. Néanmoins, d’aucun diraient que c’est ce caractère presque caustique qui fait le charme du bel homme.

Nombre de gens pourraient interpréter les faits, gestes et paroles du pilote comme le témoignage d’une agressivité profonde. Ce n’est pas le cas. Plutôt c’est le fait qu’il n’aime pas perdre son temps, et qu’il ne considère avoir du temps à accorder qu’à un faible nombre de personnes.

Dans le fond, Iggy est une personne tout à fait calme, mais pas insensible. Car s’il exprime souvent ses doutes et désaccords, il aura moins tendance à exprimer un sentiment plus positif. Seuls de profonds débordements de joie pourraient lui arracher autre chose qu’un léger sourire.

Pas de détours. Iggy est un homme qui manque parfois de subtilité, comme on pourrait s’y attendre d’un individu aussi brutalement honnête. Ceci ne lui attire que peu les faveurs de ceux qu’il rencontre, et explique pourquoi le jeune homme peine à se lier d’amitié à d’autres personnes.

Mais, lorsque cette amitié est obtenue, elle survivrait au plus ardent des brasiers de la discorde. Les amis d’Iggy n’étaient pas sans connaître son tempérament sarcastique ou ses vagabondages de l’esprit. Pourtant, ils pouvaient le savoir, en voyant le regard d’Ignatius, que cet homme aurait tout donné pour eux.

Son rêve le plus cher serait un monde en paix, bien qu’il réalise l’impossibilité d’un tel souhait, il fera toujours tout pour permettre au monde d’être un endroit meilleur. Ce que cela implique ? Il ne prétend pas le savoir.

Le jeune homme n’entretient pourtant aucune rancune envers ses ennemis. Lui n’a pas peur de la mort, et ne souhaite pas être connu de tous, préférant vivre heureux en inconnu dans un foyer chaleureux que dans la mémoire d’une terre muette.

Iggy ne veut pas causer le mal, à quiconque. Voir les maux de la guerre peut enhardir un homme comme le détruire, mais Ignatius se trouve dans un étrange « entre-deux ». Aussi Iggy évitera-t-il autant que possible de causer du tort aux autres.

Il serait néanmoins prêt à des extrêmes s’il jugeait ces maux nécessaires.

Histoire :

• 
  _ Encore toi.
  
  La voix d’Iggy résonnait dans son casque.
  
  Au fond de son cockpit, le pilote leva la dextre. L’énorme engin de métal et de circuits dans lequel il s’abritait fit de même, attrapant la main tendue. Un soupir de soulagement quitta les lèvres d’Ignatius, même s’il enrageait de se faire encore sauver par cette femme. Elle était toujours devant lui, et voilà qu’elle venait le ridiculiser.
  
  _Tu comptes te plaindre ?
  
  Répondit la voix tout aussi résonnante de Suzumebachi.
  
  Iggy ne put s’empêcher de rire. Cette situation lui semblait familière, probablement car il n’avait jamais vécu la moindre bataille sans être secouru par cette sale peste. Malgré tout, il était assez heureux de la voir ici. D’un franc geste, le colossal mécha se releva, mimant les gestes de son pilote. Ce dernier soupira longuement, observant les alentours.
  La vue était cauchemardesque. Des débris de métal étaient éparpillés sur le champ de bataille, mais l’on peinait à voir les corps en charpies et le sang des humains. De même, l’odeur était plus celle des circuits brulés et du fer que celle des corps grillés.
  
  _ Dis moi, Suzu’… Tu penses que tout ça finira quand ?
  
  Un grognement s’échappa des lèvres de Suzumebachi, passant directement jusqu’aux haut-parleurs de son Titan de métal. Elle détestait qu’Iggy l’appelle comme cela. En même temps, Ignatius détestait qu’elle l’appelle Iggy, et cela était probablement de bonne guerre.
  Mais il n’y eut pas d’autres sons. Simplement celui du métal poussant le métal, alors que l’UCTT de la noble pilote d’élite retranscrivait son haussement d’épaules. Iggy répondit d’un soupir. Cette femme aimait le combat, bien plus que lui ne l’avait jamais aimé. Peut-être trouvait-elle du plaisir à tuer, mais ce n’était pas le cas d’Iggy.
  
  _ J’en ai assez. J’aimerais qu’on arrête, qu’on puisse rentrer à l’académie. On pourrait enseigner la robotique et le pilotage avec nos diplômes.
  
  Quatre années d’études étaient nécessaires pour avoir la confirmation théorique aux aptitudes de pilotes d’UCTT, ces gigantesques machines que dirigeaient les forces d’élite de la Galaxie. En ajoutant à cela deux années d’entrainement physique intensif, Iggy pensait bien pouvoir se reconvertir en professeur ou directeur de formation, lorsque la guerre finirait enfin. Lorsque les conflits viendraient à leur terme.
  
  Ils en étaient proches. La poche rebelle de Zarmina était la dernière de toute la constellation de l’Hydre Mâle, et probablement une des dernières de la Galaxie toute entière. Dès que les derniers contrevenants à la République Galactique Unifiée seraient vaincus, la paix pourrait revenir. Zarmina avait longtemps souffert les attaques rebelles, aussi longtemps que s’en rappelle Iggy. Bien avant sa naissance, aussi.
  
  _ Tu serais mignon avec un joli petit costume et une cravate.
  
  Un franc rire quitta les lèvres du pilote, qui rangea alors la colossale mitrailleuse de son UCTT dans l’emplacement dorsal prévu à cet effet. Iggy aurait bien voulu se fendre d’une petite plaisanterie sur son alliée, à son tour, mais il la savait bien trop susceptible pour apprécier le geste. Heureusement, l’embarrassant silence à venir fut coupé court par Suzumebachi.
  
  _ Je pense que tu n’auras pas à souffrir la guerre plus de quelques semaines, pauvre petite chose. Après ça tu pourras aller enseigner à l’académie, ils aiment beaucoup employer des vétérans aigris et blasés dans ton genre.
  
  Iggy aurait voulu rire, mais il savait bien que la fin de cette guerre apporterait son lot de changements. Peut-être cette femme avait-elle raison, dans le fond. Les combats avaient fait de lui un tueur, et il ne savait pas s’il serait toujours apte à vivre en société après ces batailles. Être un héros ? Mais à quel prix ?
  
  _ Heureusement que tu es là. Vraiment.
  
  Un aveu tout aussi rare qu’il était fréquent. Mais c’était la première fois qu’Iggy était sincère, comme on l’entendait dans sa voix. Si les UCTT avaient su retranscrire parfaitement les réactions, le pilote aurait surement vu sa collègue hausser les sourcils, afficher un air surpris, puis sourire. Un bruit résonna alors, un son de signal radio. Plusieurs Titans de métal survolaient la zone. C’étaient ceux du commandement.
  
  _ Allons-y, on retourne à la base.
  
  Ce fut la seule réponse de Suzumebachi, mais Iggy n’avait besoin de rien d’autre. Il acquiesça et activa son module de vol, peu après la jeune femme. Tous deux prirent les cieux, en direction du Quartier Général.
  
  La semaine suivante fut passée à ne rien faire. Il n’y avait plus aucun signal des forces rebelles, qui avaient probablement rallié les zones sauvages de Zarmina-1.
  
  Cette planète était une colonie relativement récente par rapport à d’autres. La terraformer n’avait pas été un processus particulièrement complexe, mais l’Exoplanète présentait un problème majeur. Zarmina-1 était en rotation synchrone autour de son astre, ce qui amenait le monde à être littéralement divisé en deux parties.
  Une qui était sous exposition constante au soleil, et où les villes étaient emprisonnées sous de grands dômes rétractables qui se refermaient pour mimer un cycle nocturne Terrestre. Mais l’autre partie de la planète était donc totalement délaissée. C’était un colossal désert de glace et de neiges, où la survie était un combat permanent, mais qui offrait un avantage tactique et géographique indéniable.
  Il était évident que les rebelles s’y abritaient. Les jungles et forêts qui séparaient chaque gigantesque métropole ayant été nettoyées intégralement. La Rébellion vivait ses derniers instants, dans les neiges de Zarmina-1. Et le service de traque le plus compétent de la RGU, le « Rogue Intel Department », était sur le coup.
  
  En attendant, toute l’unité des pilotes d’UCTT était en semi-permission, pouvant prendre du repos sans pour autant quitter la Base en cas d’urgence.
  
  Malgré qu’ils soient sans doutes les plus proches l’un de l’autre, Iggy et Suzumebachi ne mangeaient jamais ensemble dans la cantine. Ils ne se laissaient même pas d’œillades complices. Sans doute était-ce un reste de leurs années de formation.
  Ignatius était sorti de nulle part, fils d’un constructeur de vaisseaux et d’une ouvrière à l’usine. Il était rare que l’académie militaire Kaminari accepte autre chose que des descendants de la noblesse. De plus, Iggy n’avait rien d’un génie ou d’un élève attentif. C’était son père qui avait pu lui négocier une place dans cette école prestigieuse, moyennant de lourdes réductions aux membres de la famille Kaminari.
  Cette famille était la plus noble des plus nobles. Ce nom seul évoquait des généraux nombreux et mythiques, tous devenus des légendes lors des récits sur la conquête de Zarmina-1, à l’époque où les humains étaient en guerre avec les Hydraliens, ces bipèdes aux airs vaguement reptiliens. Aujourd’hui, les deux peuples vivaient en paix, et tous reconnaissaient la grandeur de ce clan de stratèges hors pairs.
  Suzumebachi était la fille de Lord Shungen Kaminari, un maître de guerre sage mais redoutable. Elle était un génie parmi les Kaminari, une femme d’un grand intellect et d’un charisme fou, qui n’avait d’égal que son élégance et sa beauté. Iggy avait évolué dans un autre monde que celui de cette jeune femme, malgré qu’il ait partagé ses salles de classes et amphithéâtres.
  Il ne l’admettrait jamais, mais il admirait cette pilote qui avait tout pour elle. Et chaque fois qu’Ignatius passait un test d’aptitude ou des examens écrits, il ne pensait qu’à une chose : Surpasser Suzumebachi. Finalement, abnégation et efforts avaient mené Iggy à devenir un homme respecté en dépit de son statut social.
  Certains voyaient en lui un modèle d’inspiration, d’autres ne pouvaient voir au-delà du fait qu’il soit un simple fils de roturier. Mais cela n’importait pas au jeune homme. Lui, il ne voulait que surpasser cette femme, la voir lui lancer le regard d’une personne qui reconnait un rival.
  
  C’en était presque comme une raison de vivre.
  
  _ Pourquoi vous n’vous foutez jamais ensembles ? Dehors vous êtes les meilleurs amis du monde, et à la cantine vous n’vous adressez même pas un clin d’œil.
  
  Cette voix tira Iggy de sa rêverie, il releva les yeux, quittant le reflet de son visage dans sa soupe fade et froide.
  
  La personne qui lui parlait n’était autre que Zaaltok, l’Hydralien avec qui Ignatius s’était lié d’amitié. Il est facile de se lier d’amitié avec une personne que l’on a sauvée. L’humain avait sorti son collègue de situations périlleuses tant de fois que c’en relevait du comique de répétition. Mais Iggy n’avait jamais compris pourquoi Zaaltok était dans l’armée. Ce type haïssait le concept de République Galactique Unifiée. Probablement à juste titre.
  Tous les aliens semblaient n’avoir que dédain pour l’idée d’un plan d’organisation galactique. Car ce principe mettait en réalité les humains sur le devant de la scène. Le voyage intergalactique n’était encore qu’à ses prémisses grâce aux nouvelles sources d’énergie, et la plupart des non-humains ne voulaient pas être représentés dans l’univers par la RGU.
  Pourquoi ? Simplement parce que la RGU comptait 55% d’humains, et que les humains n’étaient qu’une seule des 18 races intelligentes qui peuplaient la galaxie. C’était en grande partie la raison pour laquelle les rebelles étaient presque exclusivement des non-humains. Une majorité d’aliens se moquait néanmoins des problèmes Galactiques. Peu de gens quittaient leur système au cours d’une vie, après tout.
  
  Zaaltok fit taper ses doigts crochus sur la table, clignant des yeux. Il avait horreur de cette habitude qu’avait Iggy de toujours s’égarer dans un autre monde lorsqu’on lui posait une question.
  
  _ Oh, excuse moi Zaal’.
  
  L’alien secoua la tête de droite à gauche en signe d’exaspération. Puis il croisa ses bras écailleux sur son torse, hochant la tête pour faire signe à son acolyte de parler.
  
  _ Sincèrement ? Je n’en sais rien, c’est un lieu plus public que le champ de bataille où les jardins en bordure de la base. C’est une noble, une Kaminari. Et dans le fond ça importe peu. Bientôt tout ça, ce sera derrière moi.
  
  Zaaltok rit doucement et saisit deux gobelets dans la pile posée au milieu de la table. Il extirpa une flasque de sous son blouson. Observant de droite à gauche, il fit signe à Iggy de ne pas faire un bruit, et vida le contenu du mystérieux récipient dans les deux verres en plastique.
  
  _ De l’alcool de Nank ? C’est encore une de tes cuvées artisanales ?
  
  Face aux deux questions d’Iggy, l’Hydralien sourit et acquiesça. Il tendit un verre à son ami, qui l’accepta en souriant à son tour. Les deux s’observèrent droit dans les yeux, et trinquèrent.
  
  _ A Iggy, Professeur !
  
  _ A Zaaltok, Agriculteur et Tonnelier !
  
  Dans quelques éclats de rire, les deux vidèrent le contenu de leurs verres, d’une seule traite.
  
  C’était le péché mignon de Zaaltok, de l’alcool de Nank. Les Nank étaient comparables à des noix gigantesques, à la saveur de noisette extrêmement poivrée. Le goût de leur alcool ressemblait en tous points à un whisky très puissant qui piquait le nez et la gorge.
  
  Au moment où l’estomac d’Iggy commençait à se réchauffer à cause de l’alcool, une alarme retentit. C’était une tonalité bien connue de toutes les recrues. Ce son particulier appelait les pilotes d’UCTT à se rendre dans le Hangar, afin de partir en mission.
  Personne n’ignorait que le « Rogue Intel Deparment » devait être parvenu à découvrir la trace des rebelles, et que l’assaut était imminent. D’un hochement de tête, les deux collègues se levèrent, afin de rejoindre leurs positions attribuées dans le Hangar.
  
  Sur place, tous eurent droit à un débriefing assez peu détaillé sur ce qu’il y avait à faire. Les ordres étaient de détruire toutes les bases, dont les positions avaient été transmises aux logiciels de géolocalisation des UCTT.
  Néanmoins, une seule base référencée ne devait être détruite sous aucun prétexte. Les ordres de mission allaient même jusqu’à préciser qu’il fallait activement empêcher une destruction de la base en question. Au-delà encore, le commandement recommandait de sécuriser les lieux sans pousser la moindre investigation, et d’appeler les « Admiral Corps » au moment de la prise.
  Ce groupe était une unité d’intervention extrêmement obscure. Personne ne savait vraiment de quoi il en retournait, et tous ses membres étaient anonymes, à l’exception des Amiraux Spatiaux qui étaient évidemment à la tête de l’armée de la RGU.
  
  Mais le moment n’était pas aux questionnements. Et, en moins de temps qu’il n’aurait cru possible, Iggy se retrouva harnaché dans le siège de son UCTT, prêt à partir au combat. Le Hangar s’éleva, étant en réalité le SAS d’un gigantesque vaisseau situé au cœur de la base militaire. Cet avion surdimensionné se chargerait de déposer les Titans sur le coté opposé de la planète, pour économiser leur carburant.
  
  _ Qu’est-ce que tu penses de ça ? Les Admiral Corps… Tu penses qu’ils veulent prendre une base des rebelles dans un geste symbolique ? Mais ils ne voudraient pas cette base en particulier si c’était le cas, pas vrai ?
  
  Assis sur le siège de son UCTT, Iggy s’était branché sur la séquence privée de Suzumebachi, comme à son habitude lorsqu’ils effectuaient des missions communes.
  De plus, parler à la fille de l’Amiral Kaminari était tout à fait dans le propos. Car l’Amiral en question était un des membres les plus influents du Corps d’Armée, et probablement l’un des leaders des Admiral Corps.
  
  _ C’est sûrement à cause d’un chargement. Peut-être une arme que les Officiers ne veulent pas prendre le risque de détruire sans la désamorcer au préalable.
  
  Il s’en suivit une brève conversation sur les implications qu’aurait la fin du conflit rebelle. Et avant qu’Iggy ne puisse parvenir à un accord avec son amie sur les termes d’une éventuelle reddition ennemie, un des haut-parleurs du cargo se mit en route. La voix du Commandant enjoignait les pilotes à tomber en largage.
  
  L’esprit plus mécanique que leurs robots, les soldats sautèrent, de plusieurs centaines de mètres de hauteur, pour s’écraser sur l’épaisse poudreuse plus bas. Il était à peine nécessaire d’enclencher les boucliers antichute, tant la neige était épaisse.
  Un raid s’ensuivit alors. Iggy remarqua avec étonnement que les rebelles opposaient une très maigre résistance, encore plus qu’à l’habitude. Il était fréquent de sentir la résignation chez les ennemis d’un groupe aussi suréquipé et puissant que l’Armée de la RGU. Mais cette fois, ce semblait-être autre chose.
  Au contraire, les ennemis se rendaient même parfois, ce qui était une véritable première. La curiosité rendait Ignatius fou d’impatience. Plus le temps passait, et plus il voulait savoir ce qui motivait ce comportement assez peu familier. Car une chose était sûre : il était une très longue opération, de sortir des UCTT pour arrêter les coupables et les charger dans les containers à prisonniers.
  Les bases militaires rebelles étaient trop nombreuses, et supposément trop bien gardées pour tenter une série d’assauts simultanés sur chaque Bunker. Alors la troupe des 100 pilotes d’UCTT avançait d’un seul bloc, bloc tout de même assez espacé, pour des questions de stratégie.
  
  Donc, Iggy arriverait dans cette base en même temps que le groupe. Et il ne pourrait mener sa petite enquête, car l’endroit serait immédiatement sécurisé. Une idée vint alors au pilote. Il lui suffisait de déclarer un problème technique. Nul doute que ses équipiers le laisseraient alors partir voler un UCTT ennemi dans leur Bunker. Là, le jeune homme pourrait se séparer de la troupe pour se jeter à corps perdu dans une investigation.
  Juste avant d’arriver au Bunker en question, Iggy laissa un tir ennemi perforer une des articulations de son Titan de métal. Le bras droit de la machine s’écroula lourdement, s’enfonçant dans plusieurs mètres de poudreuse. Ce fut le moment que choisit le pilote pour demander au commandement une permission. Evidemment, le jeune homme s’abstint de préciser à l’ordinateur central qu’il se rendrait dans la base à sécuriser pour récupérer un véhicule ennemi.
  
  Etrangement, l’endroit était vide. L’UCTT d’Iggy ne captait aucune fréquence. Pas de signes de chaleur, pas de présence mécanique. Ce qui aurait dû rassurer Ignatius ne fit que l’inquiéter davantage. Aussi fit-il part de sa découverte à Suzumebachi. Cette dernière exprima le souhait d’accompagner son collègue. Et aucune rhétorique acharnée du jeune homme ne put la convaincre de ne pas le suivre.
  Tous deux quittèrent alors leurs UCTT, pour se rendre dans le Hangar du Bunker, errant à travers les couloirs gigantesque de la Base. Ils étaient les seuls à avoir pénétré l’intérieur même de l’abri sous-terrain. Et se trouvèrent donc fort surpris en entendant un grand vacarme. Le sol se mit alors à trembler.
  
  Iggy eut le reflexe d’extraire son Appareil à Réception de Signaux.
  
  _ Un moteur s’est mis en marche dans les niveaux inférieurs !
  
  L’exclamation d’Ignatius fit hausser un sourcil à Suzumebachi. Mais aucun des deux n’eut le temps de se préoccuper des expressions faciales de l’autre. Le sol tremblait toujours avec violence. Ces secousses ne résultaient clairement pas de la mise en route d’un système de chauffage, et le signal n’était pas celui d’une bombe.
  
  _ Iggy ! Le Bunker ! C’est un vaisseau !
  
  Une affirmation qui aurait été ridicule, si le pilote n’avait pas pu confirmer les dires de sa collègue. Un des hublots non loin montrait clairement le sol enneigé de Zarmina-1 qui s’éloignait. Ayant identifié le problème, Iggy retrouva son calme. Il expliqua brièvement qu’il leur suffisait de trouver la salle des commandes.  Il n’y avait aucune trace de vie humaine ou robotique sur le vaisseau. Si ce dernier s’élevait donc, c’était la résultante d’un guidage à distance ou d’un chemin préétabli.
  Dans tous les cas, c’était la preuve que les rebelles ne comptaient clairement pas à ce que l’armée puisse mettre la main sur ce qui se trouvait dans cette Base. Analyser la trajectoire prévue pour le chargement permettrait d’envoyer des données vitales au Commandement.
  
  Ce fut ce moment que choisit alors le Commandant pour se brancher sur la séquence des deux militaires. Il ne se perdit pas en réprimandes face à leur désobéissance. Plutôt le Commandant ordonna aux deux contrevenants de ne surtout pas quitter le vaisseau, et de tout faire pour le ramener sur Zarmina-1, ou encore de le bloquer avant qu’il ne quitte le système. S’ils parvenaient à empêcher l’engin de quitter les lieux, leur manquement aux règles ne serait pas relevé.
  
  _ Suzu’ ! Nous devons vite trouver la salle de contrôles ! Je vais calquer mon ARS sur le signal le plus fort, il nous mènera sûrement au tableau de bord !
  
  Suzumebachi hocha la tête en signe d’affirmation, et suivit Iggy, qui s’était mis à courir aussi vite que ses jambes et sa combinaison le lui permettaient. Le temps pressait, car le vaisseau s’élevait de plus en plus vite, et paraissait sur le point de quitter l’atmosphère Zarminienne.
  
  Finalement, la course mena les deux collègues dans ce qui devait être un Hangar secondaire. Mais il était beaucoup plus grand que n’importe quel autre Hangar. Le toit devait se trouver à une trentaine de mètres au dessus du sol. Mais ce qui choquait par-dessus tout…
  
  _ C’est quoi ces trucs…
  
  Les yeux grands ouverts, Iggy observait les machines colossales entreposées dans la pièce. Chaque véhicule devait mesurer une vingtaine de mètres. Un UCTT de taille standard ne devait pas faire la moitié d’une seule de ces gargantuesques créations.
  Et, tandis que le jeune homme regardait ces nouveautés d’un œil curieux, Suzumebachi ne perdait pas une seule seconde de son temps. La Capitaine s’était déjà mise à chercher l’entrée d’un de ces vaisseaux. Le cockpit était apparemment situé au niveau de l’entrejambe. L’abordage se faisait par une protubérance relativement phallique, mais qui présentait très certainement un nombre d’avantages de par son emplacement.
  
  _ Tu… Tu vas monter dedans ?
  
  Iggy n’était pas convaincu.
  
  _ Iggy, réfléchis ! Il est évident que nous sommes là pour récupérer ces choses. Il vaut mieux les ramener, si on ne peut pas changer la destination du vaisseau. Monte dans l’autre !
  
  Elle marquait un point. D’autant plus que le « Bunker » était beaucoup trop grand pour que les deux collègues puissent trouver la salle de contrôle avant de finir hors système. Il n’y avait pas de hublot à proximité, mais l’accélération avait cessé, et Iggy était presque persuadé que le vaisseau était entré dans l’espace.
  
  Alors, le jeune homme se mit à courir, montant quatre à quatre les marches de la structure qui emprisonnait l’énorme Unité. L’entrée du cockpit lisait « Stellar Omega ». Iggy pressa la plaque située à coté des inscriptions, et l’emplacement pilote s’ouvrit. Le militaire s’y introduit, et un écran holographique apparut juste sous ses yeux.
  Il contenait des centaines de variables, beaucoup qui étaient communes avec celles que l’on retrouvait sur les interfaces des UCTT. Mais certaines étaient inconnues. Ignatius fut d’ailleurs extrêmement surpris de voir une de ces variables. Les calculs correspondaient clairement à la formule des vaisseaux de la RGU, qui pouvaient se déplacer de façon interstellaire.
  
  _ Ces UCTT… Ces Stellar… Ils peuvent voyager dans l’espace !? Mais… Ils ne peuvent pas avoir de réacteur à fusion, pas vrai ?
  
  Iggy n’en croyait pas ses yeux. Comment était-ce possible ? Comment-était ce possible sans une quantité colossale d’énergie?
  
  _ Iggy. Regarde la variable c63. Ces engins fonctionnent à l’antimatière. Avec un générateur AM de chez Stardust.
  
  Le cœur d’Ignatius manqua de s’arrêter. Stardust !? C’était la compagnie de son père, une compagnie qui n’avait rien de militaire, et se spécialisait dans la conception de vaisseaux civils de transport. Le Stellar de Suzumebachi se mit alors en route, et la tête de la machine se tourna.
  
  _ Iggy. Pourquoi voulais-tu absolument te rendre sur ce vaisseau. Pourquoi ne voulais-tu pas que je t’accompagne ? Est-ce que tu savais que ton père avait participé à la construction de ces choses ?
  
  Iggy connaissait ce ton. Il le connaissait assez pour savoir que son alliée commençait à entretenir de sérieux doutes.
  
  _ Tu te fous de moi !? Je n’en savais rien !
  
  Le bras du Stellar Alpha se leva, pointant l’Omega. Une pluie de projectiles plasmiques manqua de s’abattre sur les jambes du Stellar d’Iggy. Ce dernier manœuvra tant bien que mal, esquivant la vague hostile. Le Hangar était grand à l’échelle humaine, mais très étroit pour deux colosses de métal.
  
  _ Iggy ! Sors de cette Unité ! Maintenant !
  
  Iggy n’en croyait pas ses oreilles. Avec la sensation d’être au beau milieu d’un rêve, le jeune homme tenta, malgré tout, de répondre.
  
  _ Je ne sais pas ce qu’il se passe ! Je ne sais pas pourquoi le moteur utilise la formule des prototypes à antimatière de mon père ! BORDEL DE MERDE !
  
  Aucune réponse. Suzumebachi restait silencieuse, et Ignatius aurait voulu pouvoir voir l’expression de son visage, plus que tout au monde.
  
  _ Sors de ce véhicule. Je vais me brancher sur la fréquence du Commandement et demander à ce que l’on vienne nous récupérer. Nous irons inspecter les appartements de ton Père ap…
  
  Trop tard. Iggy venait d’activer les propulseurs de son Stellar, qui écrasa celui de la Capitaine contre la porte de sortie du Hangar. En contremesure, Suzumebachi manœuvra de coté, pour éviter d’être poussée hors du vaisseau, dans le vide sidéral. Mais c’était exactement ce que voulait le pilote. Il explosa la porte d’une salve plasmique, ouvrant le gouffre de l’espace, qui le happa.
  
  _ Entrée dans l’espace. Reconfiguration des paramètres de pression artificielle.
  
  La voix qui venait de résonner était celle d’une IA. Iggy le comprit immédiatement, car l’interface avait changé à l’instant.
  
  _ Passe en Shift 2.
  
  Iggy avait une excellente connaissance des manœuvres stellaires, bien plus que Suzumebachi. Et il comptait compenser ses moins bonnes performances de pilotes en prenant la fuite par l’espace. Il était primordial pour Ignatius de se rendre chez son père, afin de l’emmener loin de Zarmina-1.
  
  _ Je vous suggère d’utiliser le Zero Shift.
  
  Haussant un sourcil, le pilote observa rapidement aux alentours. Le Stellar de sa collègue était en train de tourner dans l’espace, apparemment inanimé. Ce n’était qu’une question de temps avant que Suzumebachi comprenne comment manœuvrer dans l’espace, et Iggy n’avait pas une seconde à perdre.
  
  _ C’est quoi ça, Zero Shift ?
  
  Si ça pouvait l’aider à devancer l’ennemie, ce n’était pas négligeable.
  
  _ Un processus de déplacement supraliminique par compression de l’espace.
  
  Encore une affirmation incroyable, mais l’heure n’était pas aux questions. Iggy interagit rapidement avec le panneau de contrôle pour passer en Zero Shift. Deux câbles s’enroulèrent alors autour de son bras droit, et le pilote fut parcouru d’une vive douleur, pareille à l’effet d’un violent choc électrique.
  
  _ Périphérique connecté. Séquence neuronale décryptée. Zero Shift enclenché.
  
  Une connexion neuronale ? Alors, Iggy n’avait qu’à songer à utiliser ce fameux module supraliminique pour l’utiliser ? Fronçant les sourcils, l’homme observa Zarmina-1. A cette distance, un vaisseau standard mettrait dix minutes à rejoindre la planète. Il était temps de voir ce que valait ce module.
  
  En une seule pensée, Iggy activa le Zero Shift. Alors, la planète qu’il souhaitait tant rejoindre sembla s’éloigner un instant, en raison de l’accélération prodigieuse du vaisseau. Et la vue du jeune homme ne fut bientôt plus qu’une grande radiance ronde et bleutée. Moins de dix secondes plus tard, le Stellar s’arrêta. Il… Il était à la limite entre l’orbite et l’atmosphère extérieure de Zarmina-1 !
  
  Le père d’Iggy vivait seul, depuis que sa femme avait quitté ce monde, trois ans auparavant. Il était tout ce qu’il restait au pilote. Et jamais Ignatius n’aurait cru devoir sauver son paternel des griffes de l’Armée pour laquelle il travaillait. A plus forte raison lorsque celle qui comptait enquêter sur son père était une femme pour qui il entretenait un profond respect. Une amie.
  
  Mais se rendre sur Zarmina-1 ne semblait pas être une bonne idée. Si c’étaient les Stellar que voulait à tout prix récupérer le Corps Amiral, rejoindre la planète serait aussi stupide que de se jeter dans la gueule même d’un loup affamé. Plutôt, Iggy avait tout intérêt à demander l’aide de la seule personne qui pouvait encore l’aider.
  
  _ Zaal ! J’ai un service à te demander !
  
  Ignatius connaissait par cœur la séquence qui le raccordait à son collègue.
  
  _ Bordel, Iggy, qu’est-ce que tu fous !? Le VTU est venu nous ramasser, il a dit que toi et Suzumebachi étiez coincé dans un vaisseau ennemi, la base qu’on a vu décoller. Tu es où là !? Où est Suzumebachi ?
  
  Trop de questions, auxquelles Iggy n’était pas sûr de pouvoir répondre sans perdre un temps précieux.
  
  _ Zaal, c’est important, écoute moi ! Je te demande de trouver un moyen de t’échapper, de récupérer mon père, et de partir pour Antika-2.
  
  Antika-2 était l’endroit dont Zaaltok parlait le plus. La planète la plus reculée d’un système lointain, qu’il avait visité lors de sa jeunesse. C’était ici que voulait aller vivre l’Hydralien, plus tard. Y construire sa petite  vie, vivre d’agriculture et produire de l’alcool.
  Mais aussi et surtout Antika-2 était une ZHT, une Zone Hors Traité. Un peu comme un terrain neutre, lourdement protégé par l’Empire Galactique Hydralien. La RGU n’avait aucun droit sur cette planète, et osait peu s’y aventurer.
  
  _ Quoi ? Je… Euh… Quoi ?
  
  Iggy grogna, et se mit à crier.
  
  _ BORDEL DE MERDE ZAALTOK ! BARRE-TOI D’ICI ET VA CHERCHER MON PERE ! Ses bureaux sont dans la 12ème rue du 14ème district ! Dépêche-toi !
  
  Zaaltok se trouvait dans une situation des plus étranges. Mais la dette de sang qu’il avait envers Iggy était plus forte que sa peur, et ça, l’Humain en avait conscience. Assez pour pouvoir se montrer certain du fait que l’Hydralien saurait le rembourser.
  
  _ Approche détectée. Hostilité estimée à 90% de chances. Collision dans 8 minutes.
  
  Suzumebachi arrivait finalement. Peut-être n’avait-elle pas l’usage du Zero Shift, mais le pilote du Stellar Omega ne souhaitait pas prendre de risque. Alors, Iggy lança un dernier regard vers sa planète natale, et activa le voyage supraluminique, disparaissant dans les méandres du cosmos.
  
  Quatre années passèrent. Durant ce laps de temps, Iggy apprit toute la vérité de son père, que Zaaltok était parvenu à ramener sur Antika-2. Icarus Stardust, de son nom, était devenu l’allié des rebelles deux ans auparavant, lorsqu’il avait compris que la RGU prévoyait d’attaquer l’Empire Galactique Hydralien.
  
  Les Stellar étaient des machines extrêmement couteuses à construire, et aussi impossibles à produire en grand nombre, car ils utilisaient des matériaux rarissimes et impossibles à synthétiser. Mais ces machines étaient également d’une puissance incroyable, capables de renverser le cours d’une bataille en un seul instant.
  Maintenant, la rébellion avait un pilote d’exception en la personne d’Iggy, mais l’armée avait un égal parfait.
  Durant les années qui séparèrent le premier et le dernier affrontement entre Ignatius et Suzumebachi, il y eut plusieurs dizaines de combats entre les deux. Chaque camp envoyait son Stellar sur les mêmes champs de bataille. Iggy ne luttait pas pour la révolution, mais pour garantir que son père n’ait pas sacrifié tant de choses en vain.
  Combattre Suzumebachi fut d’abord douloureux pour le pilote. Lui n’aurait jamais pu lever la main sur cette femme qu’il considérait comme une amie. Mais si leur rivalité n’avait été que ravivée par les évènements, leur amitié était enterrée. Possiblement à tout jamais.
  
  Aujourd’hui, la rébellion avait prévu de reprendre Zarmina-1. Toute l’issue de la bataille se déciderait dans l’espace. Celui des deux pilotes de Stellar qui parvenait à l’emporter offrirait la victoire à son camp.
  
  _ Entrée dans l’espace. Reconfiguration des paramètres de pression artificielle.
  
  Le VTU venait de larguer Stellar Omega dans l’espace Zarminien. Immédiatement, la grande machine débloqua la lame de métal vibrant qui se situait le long de son avant-bras droit. En face, il y avait Stellar Alpha, et à son bord se trouvait Suzumebachi, à n’en pas douter.
  Iggy se connecta de force sur la fréquence de sa rivale. S’insulter et se provoquer était devenu un petit rituel pour les deux rivaux. Mais il n’y avait plus que de la haine dans les paroles des deux Zarminiens.
  
  _ Ignatius. Espèce de sale traître. Cette fois tu ne t’échapperas pas.
  
  La voix de Suzumebachi était sèche, pleine de colère. Autrefois, cette voix aurait inspiré de la crainte à Iggy.
  
  Maintenant, elle n’évoquait que les tristes souvenirs des bons moments ensevelis par la poussière des bombes et le choc du métal contre le métal. Ignatius se demandait s’il avait fait le bon choix. Et son ancienne amie, était-elle certaine d’avoir aussi emprunté la bonne voie ?
  
  Zero Shift. En une seule pensée, Iggy balaya tous ses doutes et fondit sur son ennemie.
  
  …
  
  _ Bon sang… Ma tête !
  
  Iggy ôta son casque, ayant alors tout le loisir de constater qu’il saignait d’une tempe et du nez.
  
  Autour de lui, il y avait de grands champs. Aucune trace de son Stellar, bien qu’il ait encore la combinaison de pilotage sur lui. Dans la distance, le pilote pouvait voir les formes d’une ville colossale.
  L’homme ignorait alors qu’une mauvaise manœuvre, de la part de lui et sa rivale, avait ouvert un portail. Un portail qui avait projeté les deux Humains et les deux Machines à travers l’espace, le temps, et les dimensions.
  Sur Terra, sans rien savoir de l’endroit, Iggy errait maintenant. Tout ce qu’il pouvait voir, c’était cette ville au loin.
  
  Tekhos.

Bienvenue à toi ! Fan de David Bowie ? 

Merci ^^

Je n'aurai pas pensé que quelqu'un trouverait la référence aussi vite!

Bienvenue !
Une fiche qui me donne en envie de la relire. Ce n'est que mon impression, mais c'est comme lire le passage d'un roman !

Bon, moi j'ai la flemme de lire mais ça m'a l'air très intéressant et je la lirai surement quand j'aurai un peu plus de motivation. Sur ce, bienvenue

Bienvenue

Bonsoir et bienvenue !

Après une longue absence...tu es ma première validation. Sois heureux.

Ou pas. Comme tu veux en fait.