Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Trois p'tits voeux et puis s'en vont [Anouk et Jackall]

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Djahani

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Il y a des Maîtres qui, rien qu'en les voyant à la sortie de la lampe, vous font regretter d'avoir quitté sa prison dorée. Comme il y a des jours où vous sentez que se sera un mauvais jour... Sauf qu'avec un Maître comme celui sur lequel était tombé Djahani, chaque jour était mauvais. Il y avait juste des jours plus mauvais que d'autres. Celui-ci avait fait parti des pires. Ce salaud avait compris qu'elle mentait... Que malgré les trois vœux écoulés, elle restait sous son contrôle et qu'il pouvait faire d'elle se qu'il voulait. Depuis près de 24h elle souffrait, attachée dans une salle de torture obligée à subir toutes envie de son Maîtres sadique et dominateur. Il avait juste eut à lui dire de rester sous forme organique, ne pas se défendre et surtout de pas se soigner. La magie forçant la djinn à obéir à son Maître avait fait le rester.

Elle avait beau avoir supprimer ses propres cordes vocales, pour qu'il n'ait pas le plaisir de l'entendre crier. Au début de ses tortures physique elle avait subit les douleurs jusqu'à, qu'insupportables elles supprime aussi son sens du touché. Elle restait organique, et son Maître satisfait du corps soumis qu'il avait ne semblait pas la forcer à retrouver la voix et sa sensibilité. Le regard de haine que lui renvoyait Djahani le satisfaisait amplement. Malgré ses sens altérés, elle se voyait toujours touchée contre son grès par un homme qu'elle voulait tuer à petit feu. Ses plans de vengeance impossibles, lui permettaient de passer le temps. Surtout de ne pas penser à ce qu'elle subissait sur le moment.

Allez, savoir pourquoi elle mit tout ce temps à trouver la faille dans les ordres de son Maître. Mais c'est seulement une fois seule, son Maître endormit, qu'elle trouva comment s'échapper. Il l'avait obliger à rester sous forme organique, il n'avait pas préciser sous quelle forme. C'est ainsi que, le corps sanguinolent, elle pris la forme d'un serpent. Les objets de tortures qui lui gardaient ouvert tout orifice pouvant accueillir l'excitation de son Maître tombèrent dans un bruit de métal. Enfin libre, sous la forme d'un papillon de nuit, elle virevolta entre les barreaux de la salle de torture. Elle regarda à peine derrière elle pour voir le manoir du Maître remplis d'esclaves qui avaient du connaitre les mêmes sévissent qu'elle avant de devenir des larves mentales soumises.

Ne pouvant rien faire contre son nouveau cauchemar, elle préféra foncer vers la première âme généreuse qui pourrait reprendre sa lampe. Enfin, foncer était un bien grand mot... Bien qu'ayant pris la forme d'un hibou pour aller plus vite, ses ailes lui faisait souffrir le martyr et elle peinait à enchainer un battement d'aile sans risquer de chuter.
La lumière d'une maison, l'attira. Premier signe de vie, elle donna un dernier effort d'espoir pour atteindre les fenêtres allumées sans s'arrêter. Un cri de hibou rouillé se fit entendre dans la nuit. Elle tenta de freiner jusqu'à prendre la vitre de plein fouet dans un "shponk" suivit d'un bruit de doigt mouillé qui glisse contre le verre. Le hibou glissa contre la vitre jusqu'à atteindre le sol sous forme humaine. Trop épuisée pour dire aïe, elle émit juste un râle de souffrance. Une main tremblotante sous un spasme, fit comme un signe à la fenêtre.

Tout doucement, elle se releva en se soutenant au bord de la fenêtre. Là, elle put voir que la fenêtre donnait sur une cuisine où se trouvait une femme toute en finesse et en oreille de lapin et une armoire à glace sur patte qui mangeait comme un ogre affamé. La djinn frappa à la fenêtre pour être sûr de capter leur attention. Puis elle se mit à écrire avec le sang qu'elle avait laissé un "Au secoure" presque entièrement à l'endroit pour eux. Là, la tête posée contre la vitre, bavant à moitié un mélange de salive et de sang elle réfléchit. Puis elle se redressa comme un mort-vivant qui s'éveille à l'odeur de cerveau et se remit à écrire jusqu'à qu'ils lui ouvrent la fenêtre : "j'offre un vœu à qui me sauve". Une lettre sur deux était dans le bon sens pour elle et le manque de sang encore liquide rendait la fin de son message pas bien lisible, se trainer à la porte d'entrée aurait peut être été plus efficace. Pourtant ça semblait une bonne idée à la base. Bon, un sourire de lèvres gercée aiderait ? Un sourire, ça aide toujours à faire passer, non ?


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