Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Période d'essai [Pez']

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

TekhFur Corp.

Légion

Période d'essai [Pez']

jeudi 24 avril 2014, 16:20:11

Dans la petite communauté de Tekhfur Corporation, les informations circulaient très vite. D'autant plus qu'on pourrait dire ce qu'on voudrait de ces tarées de Gardes, elles étaient soudées entre elles et n'hésitaient pas à papoter de tout et de rien, laissant sous-entendre que même des femmes ayant mangé leurs propres enfants restaient des femmes. Du coup, il était impossible de garder la moindre nouvelle un tant soit peu secrète. De toutes façons, personne n'essayait de le faire.

C'est pour cette raison que, rassemblées dans un des couloirs du secteur 1 qui servait habituellement de salle de réunion, les surveillantes trépignaient d'impatience de voir la nouvelle recrue, pour l'instant enfermée avec l'une de leurs chefs en train de signer son contrat. On se posait mutuellement des questions sur le caractère de la nouvelle venue, sur ses méthodes de travail... sur son apparence, aussi. Surtout, en fait. Car personne ne doutait que sa pendaison de crémaillère risquait d'être mouvementée.
On se demandait aussi ce que cette nouvelle avait pu avoir fait, quelles fautes graves elle avait pu commettre pour avoir l'honneur d'intégrer leur cercle très fermés de connasses sanguinaires. Car pour être embauché dans un pareil endroit, il fallait avoir assez lourdement merdé. Au moins assez pour avoir fait quelques années de prison, comme c'était le cas pour toutes ces dames ici présentes.

Ce fut finalement au bout d'un certain temps que les portes s'ouvrirent, pour laisser passer l'une des influentes dans la troupe des Gardes, Madame Héléna, comme on l'appelait par ici. Madame Héléna, c'était un mètre quatre-vingt dix de posture svelte et bien formée, une combinaison en cuir moulante et des talons hauts bien cirés, ainsi qu'une attitude autoritaire et froide, comme on l'attendrait de quelqu'un avec un visage aussi fermé. Quand elle ordonnait quelque chose, ça devait être fait tout de suite, et ses ordres pouvaient aussi bien passer de laver par terre à retirer sa culotte. Rien n'était discuté avec quelqu'un de son acabit.
Et surtout, Madame Héléna n'aimait pas du tout les fouineuses. Ce qui était probablement la raison pour laquelle elle s'adressait d'un ton aussi sec à chacune des nouvelles venues. On ne méritait sa confiance qu'après quelques mois dans l'entreprise - et quelques promotions canapés.


"Mesdames, voici la nouvelle recrue de notre entreprise. Je compte sur vous toutes pour lui présenter les locaux et lui montrer comment les choses sont censées fonctionner ici."

Des petits sourires passèrent sur plusieurs visages quand la dernière phrase fut prononcée. Probablement que Sarah n'avait en effet pas du tout été mise au courant de "comment les choses fonctionnaient", et les Gardes étaient déjà en train de la déshabiller du regard, plus ou moins discrètement.

"Présentations, Mademoiselle ?"

Il faut dire que l'uniforme règlementaire lui allait à merveille.

Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : Période d'essai [Pez']

Réponse 1 vendredi 25 avril 2014, 01:45:08

Tekhos était un État qui aimait les contradictions. C’était un État où le Sénat avait passé des lois pour protéger les animaux, les protégeant tellement bien qu’ils l’étaient mieux que les esclaves ! Une funeste ironie qui n’avait nullement échappé à la policière, qui était en train de réaliser une opération difficile, particulièrement dangereuse, et qui pouvait lui coûter cher. Pez’ haïssait l’injustice, et c’était bien pour ça qu’elle s’était décidée à mener une infiltration si risquée.

Depuis quelques semaines, une entreprise était dans le collimateur de quelques services de police, notamment l’immigration et les services fiscaux. Il s’agissait d’une entreprise qui avait fait plusieurs scandales, et qui avait bien failli disparaître il y a quelques mois : TekhFur Corp. La spécialité de cette firme était de faire des manteaux de fourrure et des vêtements de luxe. Les produits estampillés TekhFur se revendaient à prix d’or dans les magasins de vêtements de la ville, et bien des mannequins portaient de longs manteaux de fourrure faits par cette société. Différentes enquêtes, policières ou journalistiques, avaient progressivement permis de réaliser que la manière dont TekhFur Corp. mettait au point ses fourrures était illégal au regard de la nouvelle législation. L’entreprise avait failli fermer, ce qui n’aurait pas déplu à Sarah, mais elle avait réussi à trouver un nouveau moyen de respecter la législation, par le biais de sa nouvelle dirigeante, Paolina Fawn. Pez’ savait que, pour outrepasser la législation, TekhFur avait décidé d’utiliser les Terranides. Ce qui se passait dans cette entreprise était dégoûtant, mais, en soi, il n’y avait rien d’illégal. Une entreprise avait le droit d’utiliser ses esclaves comme produits de travail.

TekhFur était une entreprise assez influente, comprenant une quinzaine d’usines, et un bâtiment central, celui que Sarah comptait infiltrer. La police soupçonnait en effet fortement l’entreprise de continuer à commettre des activités illégales. Certes, un maître pouvait faire beaucoup de choses avec ses Terranides, mais la police soupçonnait TekhFur d’obtenir des Terranides par le biais de techniques de contrebande, et de ne pas s’acquitter de toutes ses taxes fiscales. C’était mince, et Sarah pensait que le dossier d’accusation avait toutes les chances de s’écrouler devant un juge. Les esclaves étaient achetés à Nexus, suivant donc des circuits économiques traditionnels. En s’infiltrant, Sarah cherchait surtout à obtenir des preuves des mauvais traitements que les Terranides subissaient, afin d’essayer de déclencher un scandale médiatique en transmettant lesdites preuves aux médias. TekhFur Corp. était la cible d’écologistes et d’abolitionnistes, qui n’hésitaient pas à se servir de l’image de la société pour illustrer leurs propos sur les dérives du système actuel. Sarah avait donc accepté le plan de sa coéquipière, Lamb. Le plan était simple : Lamb lui confectionnerait une identité fictive, avec l’aide des services d’administration centrale de la police, et, à partir de ça, Pez’ devrait s’infiltrer dans l’usine, obtenir des preuves, puis les communiquer à Lamb, qui se chargerait ensuite d’en informer les médias. Si Pez’ arrivait, entre-temps, à prouver qu’il y avait des irrégularités fiscales, ça ne serait qu’un plus. Il n’y avait que deux personnes actuellement au courant de la véritable identité de Sarah : Lamb, et leur chef, une femme fiable. C’était une opération risquée, mais dans les cordes de Sarah Pezzini.

Sarah Pezzini avait alors disparu des services de police, pour être remplacée par une autre Sarah Pezzini. Les recherches menées à partir du listing du personnel de TekhFur avait permis de montrer que, de près ou de loin, Sarah ne connaissait personne. Il n’y avait donc aucun risque qu’elle tombe sur une ancienne détenue. Tekhos Metropolis disposait de logiciels extrêmement performants, permettant de faire des recoupements. Si, par exemple, l’un des membres de la firme avait une sœur qui était en police, les logiciels et les moteurs de recherches pouvaient retrouver ce dossier. En cas d’infiltration policière, on utilisait ces appareils pour minimiser les risques.

La nouvelle Sarah Pezzini était une délinquante sexuelle, qui avait passé plusieurs années en prison après avoir été condamnée pour viol. C’était une femme qui bénéficiait actuellement d’un sursis, et qui suivait un programme de réinsertion sociale organisée par les services pénitentiaires. Les anciens taulards avaient bien du mal à trouver un boulot, surtout quand il s’agissait de violeuses, mais, pour TekhFur, il semblerait que ce critère, loin d’être rédhibitoire, soit au contraire promotionnel. Sarah Pezzini avait postulé pour devenir surveillante, et avait eu droit à un entretien avec une responsable haut placée, Madame Héléna.

Elle avait rapidement compris, durant l’entretien, que ses arguments physiques étaient plus importants que son CV. On lui avait donné un uniforme de Garde, à savoir un ensemble en cuir avec une veste en fourrure, des bottes et des gants. Madame Héléna lui avait expliqué qu’elle était actuellement en période d’essai, et Sarah avait bien cru qu’elles allaient faire l’amour dans son bureau. Elle tenait cependant d’abord à la présenter au personnel, et c’est ainsi que Pez’ se retrouva, en compagnie de cette femme, aussi grande que belle, devant les autres Gardes de l’usine, toutes sanglées dans des uniformes moulants en cuir :

« Mesdames, voici la nouvelle recrue de notre entreprise. Je compte sur vous toutes pour lui présenter les locaux et lui montrer comment les choses sont censées fonctionner ici. »

Sarah les regarda silencieusement, voyant que la plupart des filles présentes dans la pièce étaient en train de la reluquer. Elle était dans son rôle, et n’exprima donc aucune gêne. Ce ne serait pas la première fois que son physique lui permettrait d’éteindre la méfiance de ses ennemies potentielles.

« Présentations, Mademoiselle ? » demanda alors Madame Héléna.

Pez’ s’était rapprochée de certaines femmes, leur offrant des sourires aguichants, afin de leur dire qu’elle était comme elles, et tourna alors sa tête vers Madame Héléna.

« Je m’appelle Sarah Pezzini, Mesdemoiselles... Mais vous pouvez m’appeler Pez’. J’ai passé quelques années en prison pour avoir baisé avec une salope de bourge qui ne voulait pas que je lui ramone le cul, et on m’a dit, en prison, que je pourrais avoir du travail ici. J’ai donc choisi de postuler... Et ce que je vois ne me déplaît pas du tout pour l’heure. »

Se faire passer pour une dominatrice sexuelle n’était pas particulièrement difficile quand on avait grandi dans une famille de flics. Elle se rapprocha alors de Madame Héléna, et frôla brièvement son corps, savourant le contact du cuir, son odeur si particulière, si rafraîchissante.

« Et, tout à fait entre nous, les uniformes de cette usine sont bien plus seyants que ceux qu’on donne aux prisonnières. »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

TekhFur Corp.

Légion

Re : Période d'essai [Pez']

Réponse 2 jeudi 01 mai 2014, 19:38:58

Il y avait bien des années que l'entreprise fonctionnait de cette façon, et bien des infiltrations avaient été recensées à ce jour. Cela dit, pour dénicher des preuves tangibles d'un quelconque bug judiciaire dans les locaux, il fallait non seulement les visiter, mais aussi faire un petit tour plus haut, dans les bureaux de la direction. Car, justement, à cause des prédécesseurs de la jeune femme, on n'évitait désormais de trop en dire aux Gardes.
Les meilleures sources d'informations étaient donc au nombre de deux : Madame Héléna, et les centaines d'employées qui traînaient leurs pattes dans les locaux. Il serait difficile d'extorquer des informations des deux côtés, mais c'était déjà deux pistes envisageables.

En attendant, Sarah jouait donc le jeu, tout comme les anciennes qui l'observaient. La plupart gardaient un sourire amical sur les lèvres - du moins, autant que des démones de leur type puissent paraître amicales - mais n'en pensaient pas moins : quand il y avait une nouvelle, il fallait faire attention. Sans pour autant changer leurs habitudes (non mais !), il était conseillé d'agir de la manière la plus professionnelle possible, jusqu'à ce que toute trace suspecte soit dissimulée.

Bon, après, tout était relatif. Peu d'entreprises partageaient la vision qu'avait Tekhfur Corp d'une Garde qualifiée.

La présentation de la jolie espionne donna du grain à moudre aux femmes en cuir, dont elle faisait à présent partie. Son passé était jaugé, ses crimes soupesés, et l'on déterminait en quelques secondes si cela était suffisant pour être accepté au sein du groupe. Le murmure était cependant enthousiaste, ce qui était bon signe. Constatant cela, Madame Héléna salua sa nouvelle recrue, pressant son épaule d'une main ferme.


"Si vous avez besoin de quoique ce soit, vous savez où se trouve mon bureau."

Le ton était bienveillant, mais tout de même assez froid pour ne pas laisser entendre que cette femme d'affaires n'était pas assez occupée pour recevoir des visites toutes les cinq minutes. Elle souhaita une bonne journée, que l'on lui rendit, et la porte se referma sur sa silhouette, redoutable de beauté.
Dés lors, les Gardes n'hésitèrent plus à se rapprocher de leur nouvelle recrue : excitées comme jamais, elles ressemblaient à des collégiennes à qui on avait présenté une nouvelle amie. Il était étrange de voir ces femmes à l'apparence morbide s'agiter d'une telle façon. Sarah avait des mains à serrer, recevait des compliments sur son uniforme (comprendre : ce qu'il y avait dessous), des tapes dans le dos, comme si elles connaissaient depuis longtemps toutes ces charmantes meurtrières.
On pouvait leur reprocher leur sadisme, mais dés lors que Sarah avait confessé ses "crimes", elle avait été considéré comme aussi déglinguée que n'importe laquelle d'entre elles, et donc, intégrée au groupe.

Une sonnerie criarde résonna alors dans l'ensemble des locaux mal éclairés, indiquant le début du travail pour toutes les personnes se trouvant ici.

Dés lors, la nuée d'ex-taulardes se dispersa, chacune se rendant à son poste respectif. Mais l'une d'entre elle se rapprocha de Sarah, un grand sourire sur ses lèvres. Elle portait un carnet dans les bras et un sifflet autour du cou. Chaque semaine, à tour de rôle, les Gardes supervisaient les opérations et prenaient des notes, qui étaient restituées à Madame Héléna pour un rapport simple et rapide, histoire de voir si tout fonctionnait bien et faire prendre conscience des différents problèmes. C'était une tâche qui prenait l'ensemble du temps de travail, car les locaux s'étalaient après tout sur plusieurs dizaines de kilomètres... pendant ce temps-là, pas de surveillance, et donc pas de divertissements propres aux Gardes. Un réel problème, pour ces femmes qui ne contrôlaient leurs pulsions que de cette façon.


"Salut ! Moi, c'est Linda, tu vas bien ?" lança la jeune fille à Sarah, clin d’œil à l'appui. "Bon, alors, en gros, cette semaine, c'est à moi de m'occuper de tout ce qui est papiers, compteurs, tout ça... et aussi de toi, en l’occurrence, ajouta-elle en insistant bien sur le "toi". Donc, bah, j'te propose de commencer avec une visite des locaux ? T'en dis quoi ?"

Avec son visage aux traits détendus, c'était limite si l'on oubliait qu'en face de nous se tenait une ex-prisonnière... Linda était de ces filles qui disaient et faisaient des choses en désaccord total avec leur apparence. Elle en avait profité dans le passé, dans le présent, et probablement dans le futur. Mais tout le monde ne tombait pas dans le piège, évidemment.

Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : Période d'essai [Pez']

Réponse 3 vendredi 02 mai 2014, 02:49:31

Sarah aurait tout à fait pu être une comédienne, si elle n’avait eu ce goût inné et profond pour la justice. Son père l’avait éduqué ainsi, et Pez’ comptait bien appliquer les principes qu’il lui avait inculqué. Elle savait jouer un rôle, ce qui faisait que, même sur Terre, elle était souvent employée comme agent de couverture. Son identité préférée était de se faire passer pour une prostituée afin de confondre des dealers. Dans ce domaine, elle excellait, mais elle pouvait aussi se faire passer pour la méchante flic, même si, généralement, vu sa plastiqué, on préférait plutôt le voir dans celui du soutien, lors des interrogatoires de la police sans avocat. Là, elle devait se faire passer pour une ancienne délinquante sexuelle qui n’avait visiblement rien retenu de sa période en prison. Elle adoptait ce rôle, non seulement dans la manière dont elle s’exprimait, mais aussi dans la manière dont elle agissait et se mouvait. Au sein de l’école de police, elle avait suivi des cours de théâtre, qui étaient dispensés le soir, et elle s’en était plutôt bien sortie. Toutes les femmes devant elle l’observaient en louvoyant sur ses formes, et elle leur rendait le même regard lubrique et pervers, avant de sentir Madame Héléna se glisser dans son dos, pour lui dire qu’elle s’en allait, mais que, si elle le voulait, elle pouvait aller la voir :

« Si vous avez besoin de quoique ce soit, vous savez où se trouve mon bureau.
 -  J’y penserai » répliqua Sarah en tournant légèrement la tête.

Elle ne pensait pas que c’était une allusion sexuelle cachée, car le ton était plutôt neutre et froid. Madame Héléna devait avoir des choses à faire, et Pez’ savait qu’elle n’aurait pas sa confiance en une journée. Si des trucs louches avaient lieu dans cette usine, il lui faudrait bien des mois pour s’en rendre compte et obtenir des preuves. Il fallait tout simplement faire partie des meubles, et, pour ça, le mieux était d’éviter de faire des choses stupides dès le début. Éviter les excès de zèle, surtout, qui trahissaient généralement un individu cherchant à dissimuler des choses. On se mit à l’entourer, à la frôler, à la caresser, et elle rendit sourires et caresses, frottant des hanches avec ses doigts gantés. Elle se laissait aller, et se dit que ces femmes se seraient sans doute laissées aller à de la détente intime... Si une sonnerie ne se mit pas à retentir, sonnant la fin de cette légère détente.

Les femmes se dispersèrent, ne laissant plus, dans la pièce, que deux femmes : Pez’, et une autre... Une femme qui avait l’air un peu plus jeune qu’elle, avec un doux visage angélique... Elle se présenta comme s’appelant Linda, et était aimable... Une amabilité et une douceur qui sonnaient faux avec le reste du décor. Sarah savait qu’elle devait rester sur ses gardes, mais elle estimait s’en être bien sortie pour cette première confrontation. On l’avait caressé, et elle savait qu’elle allait devoir faire l’amour avec ces femmes. C’était une chance que Yulia l’ait aidé à rattraper son retard sur ce point*, car elle se voyait mal jouer une délinquante sexuelle n’avait jamais eu une seule relation lesbienne ! Et, à Tekhos, dire qu’on aimait coucher avec les mâles, c’était presque pire qu’être zoophile.

« Salut ! Moi, c'est Linda, tu vas bien ?
 -  Yo, cocotte ! Plutôt pas mal, après ce bain de foule et ce défilé de culs, j’dois avouer. »

Linda poursuivit ensuite, lui expliquant le contenu de la semaine, et ce qu’elles allaient faire :

« Bon, alors, en gros, cette semaine, c'est à moi de m'occuper de tout ce qui est papiers, compteurs, tout ça... et aussi de toi, en l’occurrence, Donc, bah, j'te propose de commencer avec une visite des locaux ? T'en dis quoi ? »

Sarah sourit, ayant clairement entendu l’accent sur le « toi ». Elle se rapprocha lentement de la femme, avec un léger déhanché, qu’elle voulait sensuel et provocateur.

« Des papiers, des compteurs... Tu me vends du rêve, ma chérie... »

Ça avait quand même l’air pas mal chiant... Il fallait voir le bon côté des choses : ça lui rappellerait toute la paperasse qu’elle avait à taper au bureau. Elle se rapprocha donc, et posa ses mains sur les hanches de Linda, caressant sa peau nue avec ses gants, sous sa veste, un sourire racoleur sur le coin des lèvres. Leurs poitrines se frôlèrent, et elle frotta ensuite légèrement son nez contre celui de la femme.

« Fais-moi une visite des locaux, ma belle, je ne demande que ça... »



* : Cf. RP « Du rêve à la réalité ».
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

TekhFur Corp.

Légion

Re : Période d'essai [Pez']

Réponse 4 samedi 03 mai 2014, 21:28:23

Il fallait bien l'avouer, Linda était surprise par le comportement de Sarah. Les nouvelles venues, d'habitude, elles n'étaient pas aussi tendancieuses, d'habitude. Elles finissaient par se laisser porter et par adopter l'attitude de "domina" qui caractérisait toutes les Gardes. Mais celle-là, elle fonçait dans le tas. Directement.
Et ça n'était pas pour leur déplaire, bien sûr. La brune ne manqua pas de le faire comprendre à sa nouvelle camarade, se laissant caresser l'épiderme, un sourire amusé sur les lèvres.


"Eh, dis-donc, t'as vite compris la politique de la boîte, toi," murmura tranquillement Linda.

Elle posa ensuite un petit baiser sur le nez de Sarah, tellement léger qu'il en aurait presque été ingénue sans la caresse sur le ventre de la prétendue ex-taularde, caresse qui dura quelques secondes, du haut des abdos jusqu'au début du pubis. Linda regardait cette partie du corps de la policière d'un air très intéressé.

"Jolis abdos, Miss Pez' !" Taquina-elle.

Puis elle prit un air boudeur, en jetant un nouveau coup d’œil sur le carnet dans son autre main.

"Je sais bien, c'est pas marrant, bouh ! Mais je te rassure, on devrait pouvoir trouver d'autres occupations plus intéressantes quand on aura finis ♥ pour la petite info, on arrête de bosser vers dix-huit heures. Le temps de mettre toute la main d’œuvre à l'enclos et de manger, on a pas mal de temps libre après..."

Personne ne dormait beaucoup, en général. Mais ça, la jeune femme l'apprendrait bien assez tôt. Linda lui expliquait donc les horaires tout en marchant, guidant Sarah sur ses talons. Elles passaient toutes les deux devant le début des locaux : l'armurerie, là où l'on déposait donc toute l'artillerie en fin de journée et où l'on venait la récupérer le matin. Linda passa un badge dans la fente d'une épaisse boîte métallique. Dés lors, les portes s'ouvrirent sur une impressionnante collections de pistolets, fouets, et lames en tout genres.

"Notre petit Paradis, ha ha ♪ choisis ce que tu veux, moi perso j'ai déjà ma p'tite idée !"

Linda s'apprêta directement d'un Gatling classique, laissant sa compagne choisir tranquillement ses armes. Quand ce fut fait, la Garde se sentit presque obligé de justifier son choix qui pouvait sembler si banal.

"J'prends des fouets, d'habitude, mais comme aujourd'hui j'peux taper personne..." marmonna-elle avec une moue boudeuse. "Humf ! 'M'en fous, j'me rattraperais plus tard."

On aurait dit une enfant à qui l'on confisquait un jouet, pour ainsi dire. Linda jouait souvent de ce comportement enfantin pour mieux endormir ses proies et les séduire ensuite : son attitude sympathique cachait une femme-enfant typique. Malgré leurs nombreux points communs, les Gardes avaient toutes des personnalités différentes...

Les deux femmes quittèrent ensuite cette pièce, Linda saluant ses collègues sur le chemin, de façon assez hétéroclite (ça passait du simple hochement de tête à la franche tape sur les fesses), et elles continuèrent leur petite visite. La Garde tenait gentiment le bras de Sarah, comme le font les adolescentes entre elles, et l'effet était renforcé par le fait que Linda devait bien faire une tête de moins que l'infiltrée.


"Donc, là, tu as les ateliers de fabrication..." expliqua la brune en montrant du doigt les alentours de la nouvelle pièce où elles étaient entrées.

Cette pièce se résumait en un très long couloir, avec de chaque côté d'épaisses baies vitrées, d'où l'on pouvait apercevoir d'immenses machines, cuves remplies d'eau bouillantes ou de teintures, et de nombreuses employées qui s'activaient rapidement, comme autant d'ombres que l'on apercevait à peine. Des portes remplaçaient régulièrement les fenêtres, chacune surveillés par deux Gardes qui saluèrent Linda et Sarah quand elles approchaient.


"C'est là qu'on est censés surveiller si tout va bien..."

La dernière phrase était prononcée de manière ironique, et Linda ne tarda pas à continuer :

"Heureusement, ça va pas toujours bien, sinon on s'ennuierait vite, ha ha... tiens, rien que là... ça va, on vous dérange pas trop ?"

La brune s'adressait en dernier à quatre petites têtes qui se cachaient derrière les baies vitrés, les regardant passer. Il suffit à Linda qu'elle leur sourit pour que les têtes disparaissent aussi vite que l'éclair. L'instant d'après, une Garde passait et en attrapait une par les cheveux, l'emmenant un peu plus loin. Cela fit rire Linda, un rire aigre et sadique.

"Ces abruties d'employées, grogna-elle à l'attention de Pez'. Tu auras vite fait de le comprendre, mais il vaut mieux, hem, les mater rapidement si tu ne veux pas que ça soit le bordel... bon, ton p'tit ange ne te laissera pas les tuer, mais tu peux en faire ce que tu veux, après... ça fait rêver, hein ?"

Il était possible que Sarah ne comprenne pas l'allusion à l'ange gardien, mais sans doute ne serait-elle pas assez bête pour poser la question. C'était après tout quelque chose qu'on était censés lui expliquer à son arrivée.
Suite à ça, elles continuèrent sur plusieurs pièces du même acabit, et finirent par atteindre une pièce très sombre, assez grande. Linda indiqua à Sarah que l'épaisse porte qui dominait le côté gauche de la pièce menait vers les laboratoires - une information de plus que la policière pourrait peut-être utiliser, mais aucune Garde n'y allait jamais. La pièce d'après clôturait la visite.


"... Et ici, tu as les dortoirs, conclut Linda, un sourire évocateur aux lèvres. Oh, il y a de la place dans le mien, si tu veux !"

Comme par hasard, dis donc. Linda ponctua cette remarque en attrapant Sarah par derrière, passant ses bras autour de ses épaules, sa poitrine contre le dos de la justicière.

"C'est aussi celui où y a le plus d'ambiance... ouh ! Du coup, tu me feras une petite visite de tes locaux... chacun son tour, hi hi ♥"

Puis, à contrecœur, elle se dégagea d'un coup.

"Mais 'faut attendre ce soir... en attendant, Miss Pez', on a du boulot..." bougonna-elle en s'étirant.

Le temps que Sarah choisisse sa place, et la prochaine visite par ici serait bien plus intéressante.

Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : Période d'essai [Pez']

Réponse 5 lundi 05 mai 2014, 01:33:46

Silencieusement, Sarah laissa Linda jouer avec elle. La femme était décontenancée par son côté direct, mais pas visiblement au point de voir en elle une ennemie... Ou alors, elle mentait très bien. Difficile de dissocier le vrai du faux face aux femmes, après tout.

« Eh, dis-donc, t'as vite compris la politique de la boîte, toi, lâcha-t-elle en l’embrassant tendrement, avec une douceur infinie, sur le bout du nez.
 -  Je suis une femme qui comprend vite les choses » répliqua Pez’ sur un sourire coquin.

Linda lui expliqua cependant que ce genre de débauches n’était pas permis durant les heures de service, et Sarah n’insista pas. Elle ne devait pas non plus se faire repérer. Tout le succès d’une bonne infiltration reposait sur la capacité de l’agent à se fondre dans le décor. Dès qu’on entrait dans une organisation illégale, la méfiance envers un nouveau membre était presque innée, un rituel qui amenait souvent les autres membres de l’organisation à amener le jeune élément à faire un acte qui prouverait sa loyauté et sa bonne foi à leur cause. Sarah redoutait ce moment, car elle savait que cette usine n’était pas particulièrement sympathique, et que les employées étaient traitées comme des esclaves. Elle aurait bien voulu les libérer, mais la policière n’était pas une justicière pouvant lutter contre tout le système en s’opposant à ce dernier. L’esclavage était ancré dans les mœurs, au même titre que la prostitution, comme un « mal nécessaire » pour endiguer la pauvreté et trouver une réponse appropriée à la criminalité. Le succès de cette méthode était honnêtement très discutable, et Sarah y voyait juste un moyen institutionnel et légal d’autoriser la cruauté et la perversion, comme la prostitution.

Silencieusement, elle suivit Linda jusqu’à l’armurerie. Il y avait là un joli cocktail d’armes en tout genre : fusils à pompe, pistolets-mitrailleurs, rangées d’armes blanches... Linda lui conseilla de prendre l’arme de son choix. Elle opta pour une gatling, tandis que Sarah, elle, choisit un fouet. Elle nota qu’il y avait plusieurs modes à ce fouet. En appuyant sur un bouton situé près du manche, le fouet devenait alors un fouet électrique, se mettant à vibrer entre les doigts de Pez’.

« J'prends des fouets, lui expliqua alors Linda, d'habitude, mais comme aujourd'hui j'peux taper personne... »

Voilà qui confirmait, si Sarah avait des doutes, qu’elle était bien face à une cintrée. Une espèce de sadique qui devait adorer frapper les employées. Sarah commençait déjà à sentir ses nerfs être éprouvés, mais n’en laissa rien paraître. Lamb l’avait averti qu’il se passait des trucs pas géniaux là-dedans, mais Pez’ avait insisté pour y aller, affirmant avoir les nerfs solides... Elle espérait juste ne pas s’être surestimée. Les deux femmes reprirent leur ronde, Linda continuant à lui présenter les locaux, tout en câlinant d’autres membres du personnel, n’hésitant pas à leur passer une main au cul. L’usine avait l’air très portée sur le sexe, ce que Pez’ avait bien compris... En ce sens, elle ne s’éloignait pas beaucoup des standards tekhans, où il était presque normal, dans une boîte de coucher avec ses collègues.

En chemin, Sarah observait aussi les lieux. L’endroit était bien surveillé, avec un système de cartes magnétiques, des caméras de sécurité, et des détecteurs de mouvement. Une usine... Ou une prison. Le duo arriva finalement dans un immense couloir vitré, face à de grandes pièces où d’improbables machines tournaient à plein régime. Sarah n’osait même pas se demander à quoi ces machines servaient, et vit alors quatre petites têtes furtives les regarder, avant de disparaître subitement. Pez’ vit une Garde en attraper une, et se pinça les lèvres en comprenant que cette dernière allait probablement se faire battre.

« Tu auras vite fait de le comprendre, mais il vaut mieux, hem, les mater rapidement si tu ne veux pas que ça soit le bordel... Bon, ton p'tit ange ne te laissera pas les tuer, mais tu peux en faire ce que tu veux, après... ça fait rêver, hein ? »

Son « p’tit ange » ? Sarah ne comprit guère, sur le coup, et hocha lentement la tête.

« Il faut neutraliser le mal à la racine... J’comprends ça. »

Elle avait aussi une furieuse envie de laisser parler le Witchblade, et de battre cette salope, mais, vu que Linda avait l’air cinglé, il était possible que se faire battre, loin de l’effrayer, la fasse bander comme une petite fille. Elle avait l’air d’une espèce de gamine cinglée voyant le fait de torturer les autres comme un jeu. Sarah continua à la suivre, jusqu’à atteindre les dortoirs. Linda lui annonça qu’il y avait de la place dans sa chambre, avec un sourire malicieux sur les lèvres. Sarah laissa passer sa mauvaise humeur, et lui rendit le même sourire vicieux. Sarah se rapprocha ensuite, et Linda se glissa alors dans son dos, enfonçant ses seins contre sa peau. Cette femme était aussi belle que dangereuse, et Pez’ soupira brièvement, avant de se retourner. Elle posa une main sur les hanches de la femme, mais Linda la repoussa, pour revenir aux choses sérieuses.

Tout en s’étirant, elle balança ainsi une phrase qui semblait mettre fin à ces brefs ébats :

« Mais 'faut attendre ce soir... en attendant, Miss Pez', on a du boulot... »

Sarah hocha lentement la tête.

« Je vais prendre un lit libre, et ça m’ira... Mais, en attendant... »

Sarah se rapprocha alors de Linda, et posa une main sur sa nuque, puis l’embrassa, tout en plaquant la femme contre le mur. Elle plaqua ses lèvres contre les siennes, lui offrant un succulent baiser, qui dura de longues secondes, avant qu’elle ne le rompe, dans un sourire malicieux.

« Si je peux te fournir un p’tit conseil, beauté, ‘me chauffe pas comme ça, ça a tendance à dérégler mes hormones... »

Pez’ posa un doigt sur la bouche de Linda, glissant lentement sur la commissure de ses lèvres, et l’embrassa, à son tour, sur le bout du nez.

« Ce soir, je te promets du très chaud, ma belle... En attendant, on va s’occuper des boulons et des boutons, puisqu’il faut bien le faire. »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

TekhFur Corp.

Légion

Re : Période d'essai [Pez']

Réponse 6 mercredi 07 mai 2014, 23:46:55

Eh oui, un repaire de cintrées, siphonnées comme pas permis, et coquines par dessus le marché... ici, tout le monde était fou, comme aurait dit l'autre félin, perché sur son arbre. En même temps, quand on était constamment enfermé six pieds sous terre (littéralement) avec aucune autre source de distractions, les coups de poings et les câlins prenaient vite un petit côté ludique.

Après tout, personne n'était autorisé à sortir des sous-sols une fois qu'on y posait les pieds.

Du coup, Sarah pouvait facilement s'apercevoir d'un autre point commun qu'avaient toutes ces femmes, outre le sadisme qui rythmait leur comportement : elles étaient toutes livides. De vrais cadavres ambulants. Comme si on avait eu besoin d'une preuve de plus que les Enfers existaient bien. L'Ordre en aurait été tout retourné.

Si Linda paraissait sadique aux yeux de la policière, dieu sait comment elle considèrerait le reste des troupes... en attendant, c'était avec de furieuses crampes d'envie au ventre que la brune regardait sa nouvelle compagne choisir un lit, et se baisser pour mieux observer les lieux. Elle se lécha les lèvres en observant les fesses tendues de Sarah, frottant doucement son arme avec sa main sans forcément s'en rendre compte.

Même à Tekhos et sa technologie, on avait encore rien trouvé de mieux que le cuir, pour magnifier un postérieur. 

La suite n'arrangea pas les pensées de la Garde, quand Sarah lui glissa lentement un doigt... juste sur le visage, malheureusement. Elle touchait sa bouche, s'amusait à la frôler, à assurer les premiers contacts, et Linda ne pouvait pas s'empêcher de penser que la boîte avait vraiment engagé un bon élément.


« Ce soir, je te promets du très chaud, ma belle... En attendant, on va s’occuper des boulons et des boutons, puisqu’il faut bien le faire. »

Oh, c'était les copines qui allaient être contentes ♪

- Crois bien que j'adorerais m'occuper de tes boulons dés maintenant, mais...

Un petit sourire en coin, Linda s'arrêta de parler pour lever une main dans le dos de Sarah, et... lui administrer une violente tape au cul, une fessée presque déculottée quand on savait le peu de tissu qui pouvait recouvrir ces belles fesses. Laissant un instant ses doigts ramper sur le cuir du short, Linda désigna de son autre main quelque chose qui échappait à la vue de ceux qui en ignorait l'existence : une caméra, accrochée au mur d'en face.

- Directement reliée au bureau de la dirlo, précisa-elle en souriant. Elle ne l'éteint que le soir... enfin, c'est ce qu'elle dit.

Il n'aurait pas été surprenant que Madame Héléna prenne un peu de retard sur ce sujet, quand on savait ce que filmait l'objectif tard dans la nuit...
Suite à ça, ce fut avec regret que Linda se détacha de nouveau de Sarah, lui prenant la main pour l'entraîner vers les lieux de travail.
Que c'était dur, d'être sage !

Le volcan dans son bas-ventre sur le point de l'éruption, la brune lisait les différentes tâches marquées sur son bloc-notes, essayant de penser à autre chose, marmonnant à elle-même.


- Compteurs d'accidents à faire, vérifier les niveaux d'huile des machines, répertorier les... HA-AK !

Dans un gémissement de surprise, Sarah se prit le dos de Linda qui venait d'être poussée par quelque chose qui avait la force d'un petit bolide... quelque chose qui se tenait à quatre pattes. Et qui mit la Garde fortement en rogne.

- Putain, Cannelle, tu fais chier !

En un éclair, et une jambe levée, la brune envoya un violent coup de pied à la chose qui l'avait poussé. Celle-ci émit un jappement de douleur et tomba sur le sol froid. Dans le feu de l'action, la Garde ne s'arrêta pas là et lui donna un autre coup, puis encore un autre, jusqu'à utiliser la crosse de son arme, et finalement envoyer bouler d'un dernier kick le corps qui fut expulsée à au moins cinq mètres.
La petite forme allongée sur le sol et toute nue - à l'exception d'un lourd collier de fer autour du cou - était donc Cannelle.
Une employée un peu différente des autres - ça faisait longtemps qu'elle ne travaillait plus, ayant perdu toute conscience humaine pour muter mentalement en l'animal qu'elle était - un chien. Les Gardes ne la tuaient pas - n'en ayant pas le droit - mais s'amusaient à la battre régulièrement, et à la baiser quand l'occasion s'imposait.

Passé sa crise de violence, Linda se redressa et se retourna vers Sarah, de petites tâches de sang sur le visage. Elle les essuya d'un geste vif, expert.


- Désolé, désolé... haha, où on en étais ? Hmm...

Au moins, le volcan s'était éteint avec la dépense d'énergie. Bien que pas complétement sous le regard de l'infiltrée.

***

Le reste de la journée se passa sans évènements notables. Sarah eut donc le "plaisir" de devoir suivre Linda partout, qui tentait de rendre cette activité moins barbante en lui présentant ses collègues. La policière avait donc droit à tous les types de contact, de la poignée de main aux câlins l'air-de-rien, avec des mains et des yeux qui glissaient un peu partout au passage. Mieux valait être tactile, quand on avait affaire à ces charmantes dames.
Heureusement, avec toutes ces accolades, le temps passait vite. Quand la sonnerie retentit de nouveau pour indiquer la fin de la journée, Sarah put sentir beaucoup de regard se tourner vers elle. Et il y en avait autant du côté du réfectoire, où le repas fut vite englouti, aussi infâme que celui que servait les prisons tekhanes.
Il y avait de la suite dans les idées, chez les Gardes...

Linda baîlla, s'étirant après cette dure journée de labeur où elle avait dû se retenir toute la journée de sauter sur cette demoiselle qui la suivait tout le temps.


- Ooh, c'est vraiment trop dur de s'occuper des compteurs, gémit-elle à l'adresse de Sarah. J'en ai marre de tenir des crayons, j'ai pas signé pour faire ça, moi !
- Merci, on sait très bien pourquoi tu as signé, espèce de folle du cul.
- Hé, je t'emmerde, Cassandra ! ♥ Oh, Sarah, tiens... Cassie partage notre dortoir, elle a le lit au-dessus du tien !

Cassandra se contenta de jauger Sarah du regard, apparemment moins enthousiaste que la plupart des Gardes à la vue d'une petite nouvelle. Beaucoup plus méfiante envers les nouvelles venues, il fallait dire. Son regard s'arrêta sur quelque chose en particulier.

- Mademoiselle Pez', j'aime beaucoup votre bracelet. Mais je ne crois pas que ça soit dans la tenue règlementaire...

C'est vrai que le noir faisait bien ressortir le doré du bracelet. Linda ne le remarqua que maintenant, adressant un regard de reproche à Cassandra.
Dieu qu'elle était rabat-joie, quand elle s'y mettait.


- ...Faites attention à ne pas vous faire punir.

Il faudrait penser à attribuer les promotions en fonction du quota de sous-entendus déclamés.

Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : Période d'essai [Pez']

Réponse 7 dimanche 11 mai 2014, 02:50:32

Linda lui montra une caméra, tout en lui indiquant que celles du dortoir étaient éteintes le soir... Ceci donna des idées à Sarah, mais encore fallait-il que ce soit vrai. Cette usine fonctionnait comme une ville souterraine close sur elle-même. Elle était convaincue que chacun devait s’espionner mutuellement. Pour ça, les femmes étaient terribles, toujours à fureter, à espionner, à s’informer sur le cul des autres, afin d’en savoir plus, et avoir de quoi passer le temps, ou faire son intéressante. Pez’ connaissait le truc : quand il y avait un meurtre dans un petit quartier, une enquête de voisinage était parfois extrêmement efficace. Ici, dans une usine remplie uniquement de femmes perverses, qui n’hésitaient pas à s’envoyer en l’air, Sarah allait devoir redoubler de prudence. Si elle se faisait prendre... Pour le coup, elle pourrait se féliciter d’avoir le Witchblade avec elle, mais même ce bracelet ne la rendait pas invincible.

Plusieurs questions filaient déjà dans son esprit. La principale était de savoir comment se promener librement dans l’usine. La seconde, plus compliquée encore, était de trouver un moyen de prévenir Lamb. Elle ne pourrait pas prendre le risque de la contacter dès les premiers jours, mais il allait falloir qu’elle s’en occupe. Les échanges devaient être étroitement surveillés dans cette usine, qui ressemblait plus à une prison qu’à une usine.

*Chaque chose en son temps, Pez’... Pour l’instant, la priorité, c’est de creuser ton trou, que personne ne te grille.*

Ceci allait lui demander du temps et de l’effort, mais Pez’ restait confiante. Linda lui administra ensuite une belle fessée, qui la fit frissonner, et un sourire vicieux éclaira le visage de Sarah. Simuler le plaisir sexuel n’était pas difficile pour elle, depuis que Yulia l’avait formé sur ce point... À sa manière. Tekhos étant une société hyper-sexualisée, Sarah ne pouvait pas réussir sa bonne infiltration sans mettre en valeur ses formes généreuses. Elle accepta donc cette fessée, se lovant contre Linda, puis la suivit ensuite.

L’accident avec Cannelle mit fin à la vague humeur de sympathie qu’elle aurait pu éprouver pour Linda. Dans son dos, Pez’ resta silencieuse, voyant une furie se mettre à rouer de coups une neko qui n’avait visiblement reçu aucune éducation, et ressemblait plus à un animal qu’à un humain. Nue, elle semblait toutefois être relativement propre, et Sarah se demanda si ces femmes ne devaient pas la torturer ou jouer avec elle... Le pire était qu’elles ne faisaient techniquement rien d’illégal. Cette Cannelle devait être une esclave de la propriétaire de l’usine, et un esclavagiste avait droit de vie ou de mort sur sa chose. Pour les Tekhanes, les Terranides n’étaient rien de plus que des sous-êtres, assimilables à des animaux, et fréquemment utilisés par les firmes pharmaceutiques et les laboratoires scientifiques pour servir de cobayes. Une vaste hypocrisie qui laissait un goût morne dans la bouche de Sarah. Elle sentit le Witchblade vibrer, l’artefact sentant son indignation et sa colère.

*Défends-là... Laisse-moi faire, ce sera rapide, susurrait une voix dans son esprit. Tu as juste à me laisser te donner un petit coup de pouce, tu le veux aussi bien que moi...*

Le Witchblade n’était pas qu’un objet inanimé, il avait sa propre volonté, sa propre conscience. C’était un artefact magique redoutable, et Sarah ignorait encore ce qu’il lui voulait. Elle savait que l’artefact cherchait à s’éveiller, et que les pouvoirs qu’il offrait à Sarah étaient terrifiants, mais cette dernière, justement, les craignait. Si le Witchblade se libérerait, arriverait-elle à l’arrêter ? Il serait si facile de devenir une justicière, cruelle et implacable, aussi cruelle que ceux qu’elle combattait... C’était une boîte de Pandore, tout simplement. Le risque était bien trop grand pour qu’elle accepte de le saisir, mais, quand elle voyait cette Linda, cette femme au visage d’ange en train de révéler la noirceur et la pourriture de son âme en tabassant cette neko, Sarah sentait le doute revenir, la balance pencher.

« Désolée, désolée... Haha, où on en était ? Hmm... » songeait alors Linda.

Sarah cligna des yeux, revenant à elle, la policière laissant la place au masque. Elle lui sourit délicieusement, et répondit rapidement :

« J’aime quand tu t’énerves, ma belle, ça me chauffe, mais quelque chose de violent. »

Elle aurait pu parfaire son rôle en frappant Cannelle, mais elle estimait que cette dernière avait assez souffert, et suivit Linda. Elle lui présenta de nouvelles collègues. Il y eut de simples baisers sur la joue pour certaines, des baisers proches des lèvres pour d’autres, et quelques attouchements. Sarah les pelotait aussi, parvenant à mettre entre parenthèse son indignation pour Cannelle, à la masquer derrière son professionnalisme, et en se disant que s’énerver contre Linda ne produirait rien de bon sur le long terme. Elle n’arriverait pas à aboutir à la fermeture de l’usine ainsi. La patience étant une vertu typiquement féminine, elle se devait d’en faire preuve. Mis à part Cannelle, la journée ne fut guère palpitante, et plutôt morne. L’usine était un lieu froid, clos, où la lumière du jour ne semblait jamais venir. Les Gardes avaient tous un visage plutôt pâle, une peau claire donnant à Pez’ l’impression qu’elle avait affaire à des vampires. Ayant des gènes italiennes dans le sang, Sarah avait une couleur plus foncée, ce qui, visiblement, semblait plaire à certaines Gardes. Sans ces caméras, il était probable que Sarah aurait été prise contre le mur à plusieurs reprises.

Elle profita surtout de cette première journée pour en savoir un peu plus sur le système de sécurité. Naturellement, elle ne posa aucune question, mais, discrètement, tout en inspectant que les boulons et les vis des tuyaux étaient bien fixés, elle en profitait pour voir les caméras, ou les discrets boîtiers indiquant la présence de détecteurs. Elle en arriva ainsi à la conclusion que l’endroit était bien surveillé.

La fin de la journée eut lieu dans un réfectoire, où on leur servit une espèce de bouillie infâme, similaire à ce que mangeaient les Tekhanes dans les bunkers souterrains et les forts militaires le long de la Fourmilière. Sarah et Linda étaient en train de discuter quand elles furent interrompues par une Garde que Sarah n’avait pas encore vu : Cassandra. Elle portait un élégant corset de cuir, une chevelure blonde lui donnant un air de garçon manqué, et un élégant pantalon en cuir moulant ses formes à la perfection... Ainsi qu’un regard soupçonneux et acéré qui n’échappa pas à Sarah.

« Mademoiselle Pez', j'aime beaucoup votre bracelet. Mais je ne crois pas que ça soit dans la tenue règlementaire... » nota-t-elle alors.

Ayant retiré ses gants pour manger, le bracelet apparaissait bien. Sarah ne dit rien, car la femme poursuivit alors, sur un ton plus soupçonneux :

« - ...Faites attention à ne pas vous faire punir. »

La réponse de Sarah ne tarda pas à se faire sentir, cette dernière se penchant vers Cassandra.

« Ça dépend de qui me latte le cul... Si ça vient de toi, peut-être que je t’exhiberai mon bracelet sous le nez... Rassure-toi, on ne le voit pas quand je mets mon gant. Et il est pas question que je le retire, ça a une valeur sentimentale. »

Elle se rassit alors, un sourire insolent sur ses lèvres.

« Il appartenait à la salope à qui j’ai défoncé le cul. L’avoir, c’est un peu comme... Hum... Un genre de trophée de guerre, vous voyez le truc ? »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

TekhFur Corp.

Légion

Re : Période d'essai [Pez']

Réponse 8 lundi 26 mai 2014, 22:14:26

Il y avait des moyens de contacter l'extérieur, mais ils étaient rares. Comme on pouvait s'y attendre d'une usine souterraine, la communauté était renfermée sur elle-même. Ce qui signifiait d'ailleurs la disparition rapide de certains tabous qui régissaient les gens de la surface... si il n'y avait pas eu un minimum de surveillance, le personnel se serait sûrement déjà décimé tout seul. C'est ce qu'on gagnait à rassembler de telles psychopathes dans un espace si restreint...

Heureusement - ou malheureusement pour Sarah - il y avait surveillance, assez étroite, même. Les caméras en étaient une preuve, "l'ange gardien" en était une autre, puisqu'il avait exactement le même rôle que le bracelet que l'on imposait à ceux qui sortaient de prison en liberté conditionnelle. Comptons en plus la surveillance entre les membres du personnel, auquel on promettait de sympathiques promotions en cas de dénonciation. Mais en général, personne n'était dénoncé : chacune faisait bien son boulot, parce qu'après tout, elles aimaient leur travail !

Personne ne manquait de surveiller Pez' dans son dos, malgré les accolades et la promesse que livrait ses jolies formes dans l'uniforme réglementaire. Mais puisque l'infiltrée n'avait pour l'instant rien fait qui puisse la compromettre, on la traitait presque comme une invitée. Cassandra l'écoutait parler de son "trophée de guerre", et l'évocation de ce souvenir la fit légèrement sourire. Une première, pour elle qui d'habitude était aimable comme une porte de prison.


- Voyez-vous ça... une collectionneuse, répondit-elle simplement, en ne lâchant pas l'artefact des yeux.

La Garde ne croyait pas beaucoup à cette histoire de "trophée de guerre", et pour cause : il s'agissait en réalité d'une Esper, arrêtée pour dégradations et tueries au moyen de ses pouvoirs de manipulation du métal. Ici, on lui interdisait bien sûr de pratiquer son art... mais ça ne l'empêchait pas de ressentir que dans le métal du bracelet, se cachait de l'énergie magique.
Ce n'était néanmoins pas avec ce simple ressentiment que Sarah allait se faire capturer : la blonde restait juste méfiante, contrairement à sa compagne qui observait à son tour l'accessoire avec intérêt.


- Un trophée de guerre ? Comme la tête de ma mère que j'gardais dans un bocal ? ♪
- bref, la coupa Cassandra, il serait temps d'aller dans nos chambres.

Un bruyant "haaa" se fit entendre derrière le dos des trois jeunes femmes, et elles se retournèrent pour voir qu'il s'agissait d'une bonne paire de Gardes qui avait entendu les paroles de la blonde. Celle-ci se contenta de soupirer, s'avançant vers les portes du dortoirs, Linda et Sarah sur ses talons.

Les dortoirs se divisaient en plusieurs énormes pièces qui faisaient office de chambre, et celle des trois collègues contenaient dix lits tout au plus. A cette heure-ci, l'électricité ne fonctionnait pas ailleurs que dans les dortoirs, et les caméras étaient théoriquement éteintes...

Linda était d'ailleurs en train de regarder l’œil de l'une d'entre elles, celle qui était fixé juste au dessus du plus haut lit de la chambre - le lit de Cassandra, en l’occurrence. A moitié nue, parce qu'à la base en train de se changer comme toutes les filles de la pièce, et ayant troqué sa coiffure de jour pour deux couettes hautes, elle ressemblait beaucoup à une gamine - une gamine complètement psychopathe si l'on en croyait les récents évènements.


- Hé, j'me demande si elle est éteinte ce soir, songeait-elle d'une voix forte. J'ai trop envie de lui montrer mon cul, pour voir, ha ha ! ♫
- Arrête de dire des conneries et descends de là, tu veux ?

La blonde était occupée à donner à Sarah deux nuisettes noires - une en latex et une en dentelle, pour qu'elle ait le choix. Elle lui asséna ensuite un de ses rares sourires, continuant à s'adresser à Linda en même temps :

- ... On va commencer à jouer.
- Oh, ouaiiiiiis ! ♥

La brune descendit avec souplesse du lit, atterrissant par terre sans échelle et se rapprochant de sa camarade. Elle ne fut d'ailleurs pas la seule : toutes les Gardes désormais en petite tenue de nuit s'approchèrent avec intérêt. C'était visiblement dans leurs habitudes de considérer cette forte tête de Cassandra comme la "directrice" du dortoir, celle qui choisissait les évènements de la soirée.
On aurait pu croire que ces têtes brûlées passaient directement à ce qui était le plus intéressant, mais même ces tarées du bulbe devaient se divertir un peu. Aussi, elles entamaient toujours leurs soirées avec quelques parties de jeux plus ou moins coquins.

Une des filles sortit de nulle part un paquet de cartes.


- Oh, un strip poker ? Mais on en a déjà fait un avant-hier, bouda Linda.
- Tu n'as pas été la dernière à en profiter en tout cas, commenta Cassandra. Et on ne voudrait pas effrayer notre petite dernière, pas vrai ?

Le ton moqueur de la dernière phrase en disait long sur l'avis de la blonde vis à vis de sa nouvelle collègue : elle la provoquait, voulait la tester, découvrir ce qu'elle aimait avant de lui sortir les fouets et les masques. Contrairement à sa collègue enfantine, elle aimait bien amadouer ses proies avant de les bouffer toute crue.
Le reste de la nuitée était en tout cas partante, sachant très bien que ça allait débouler sur des évènements bien plus intéressants. En plus, vu les couches de tissu presque inexistantes, ça ne risquait pas de durer bien longtemps.


- Qu'est-ce que vous en dites, Mademoiselle Pez' ?

Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : Période d'essai [Pez']

Réponse 9 mercredi 28 mai 2014, 02:01:27

Pez’ sentit que le rire de Cassandra était trompeur, et qu’elle n’était pas totalement dupe sur cette histoire de « trophée de guerre ». Le mensonge était crédible, pourtant. Elle était entourée de tarés fétichistes et tordues. Elle se contentait de jouer son personnage, et Sarah attachait à l’idée de rendre cette dernière crédible. Si Cassandra sentait qu’il y avait dans ce bracelet quelque chose d’anormal, Pez’ le sentit aussi... Le Witchblade était sensible à la magie, et vibrait étrangement quand elle pensait à Cassandra. Sarah finit par se dire que cette jeune femme était également dotée de pouvoirs magiques, et elle en déduisit qu’il fallait qu’elle l’ait à la botte... Non seulement pour cette raison, mais aussi parce qu’elle sentait que, dans ce troupeau de femmes, elle était la femelle-Alpha. Quand elle annonça qu’il était temps d’aller aux dortoirs, tout le groupe obéit sans discuter. Sarah suivit le lot, réfléchissant silencieusement. Elle était comme piégée dans le ventre de Moby Dick. Comment sortir d’ici ? Comment prévenir les autres ? Il y avait sûrement des moyens de le faire, car cette usine ne fonctionnait pas totalement en autarcie complète. Les Gardes devaient bien avoir des permissions, non ? Certaines étaient d’anciennes délinquantes en reconversion, et elles devaient parfois pointer auprès de leur agent de probation pour attester qu’elles étaient toujours là. C’était l’excuse que Lamb avait utilisé pour permettre à Pez’ de lui faire périodiquement son rapport, mais, dans l’absolu, Sarah aurait aussi voulu avoir un moyen sans risques de prévenir sa collègue. Malheureusement, cette usine était extrêmement bien surveillée, et elle n’avait encore pas vu de faille...

*Il faudrait que j’arrive à savoir si ces caméras sont vraiment éteintes la nuit ou non... Si c’est le cas, alors, je ne pourrais venir que de la nuit.*

Cependant, Sarah ne pensait pas qu’elles l’étaient. Ce serait un grave manquement à la sécurité, et elle n’avait jamais vu une seule usine coupant les caméras la nuit. Au contraire, même, les délinquants attaquaient souvent la nuit, puisqu’il y avait moins de personnel. Si les caméras de sécurité ne fonctionnaient pas la nuit, elles ne fonctionnaient jamais. Toute la question, c’était, en fait, de savoir si l’usine ne les fermait pas parfois pour faire des économies. L’entreprise ayant récemment connu des problèmes financiers, c’était une hypothèse tout à fait possible. Seulement, Sarah ne pouvait pas se contenter d’hypothèses, et avait besoin de certitudes... Mais, pour l’heure, elle avait surtout besoin de se rapprocher de Cassandra, de s’intégrer.

Tandis que Linda fantasmait sur l’idée de montrer son cul, Cassandra proposa à Pez’ deux nuisettes, et cette dernière, assez rapidement, opta pour le latex. Elle enfila ainsi une belle nuisette noire en latex, fendue au niveau du corps, avec un système de lacets, et s’observant dans le miroir, son fessier étant plutôt bien moulé par cette tenue. Pour parfaire son déguisement, et affermir son côté sexy, elle se mit une queue-de-cheval à l’aide d’un nœud. Avec ses collants noirs, également en latex, elle ressemblait à une vraie pute, mais c’était ainsi qu’elle devait être pour rejoindre le rang.

Elle rejoignit ensuite les Gardes, en sachant très bien qu’elles n’iraient pas dormir, et on ne tarda pas à proposer un strip poker. Sarah vit l’indignation de Linda, et se mordilla les lèvres, avant que Cassandra ne lui offre une idée :

« Qu'est-ce que vous en dites, Mademoiselle Pez' ? »

Sarah l’observa, et un sourire malicieux éclaira ses lèvres.

« Pas de Mademoiselle entre nous, Cassandra, j’ai l’impression de retourner à l’école... Soit tu m’appelles Pez’, soit Maîtresse, mais les Mademoiselle, je réserve à ça aux petites nanas timides que j’adorais baiser dehors. »

Elle s’approcha ensuite, et se pencha vers la table, mettant ses seins en valeur.

« Le strip poker, les filles, c’est vraiment ringard. C’est un truc de nonnes. Franchement, est-ce que j’ai encore besoin d’être plus à poil, hey ? Alors, plutôt que de désaper celle qui perd, qu’est-ce qui vous diriez de mélanger le poker et... L’action-vérité ? »

Elle s’était assise sur le rebord de la table, et attrapa le jeu de cartes, les remuant entre ses doigts.

« Voilà le deal. C’est du poker, mais celle qui perd a une gage. Soit elle nous dit un truc vraiment choquant en répondant à une question, et en jurant de ne dire que la vérité, cela va de soi... Soit elle accomplit un gage... »

Elle laissa planer cette phrase en suspens, un sourire sur les lèvres. Elle prenait le risque que Cassandra lui demander de retirer son bracelet, ce que Sarah ne pouvait pas faire, mais la tentation était trop grande.

« Vous en dites quoi, les filles ? » demanda-t-elle ensuite.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

TekhFur Corp.

Légion

Re : Période d'essai [Pez']

Réponse 10 lundi 21 juillet 2014, 02:15:39

Les Gardes écoutèrent Sarah proposer une nouveauté, quelque chose d'un peu moins banal que le strip-poker, et la proposition fut accueilli avec un intérêt poli. Les femmes se regardaient entre elles, imaginant les situations que pouvait provoquer ce genre de jeu, et surtout, un peu surprises que la petite dernière se permette tant de liberté. Mais cela ne sembla pas déranger leur chef de dortoir qui sourit à nouveau d'un air satisfait.

- On prend des initiatives, la nouvelle ? dit-elle d'un ton amusé. Mais tu sais, puisque tu te proposes si activement, je suppose que tu ne seras pas contre l'initiative d'être toi-même le pot commun ?

Sur ces mots, une vague d'enthousiasme parcourut l'audience dans la pièce. Le pot commun, le lot gagnant pour celle qui allait remporter la partie. Quoiqu'il arrive, Sarah serait soumise à l'action ou à la vérité dans tous les cas, à chaque fin de partie.

- Vois ça comme un bizutage sympa, Pezzini, acheva Cassandra, un sourire narquois sur ses lèvres pulpeuses.

Ce petit évènement passé, l'une des Gardes commença donc à distribuer les cartes, et il fut décidé d'un commun accord que les parties seraient courtes, histoire de passer le plus de monde possible à la casserole. Au fur et à mesure des parties, il semblait évident que c'était surtout la solution de l'action qui avait la côte. Dans cette mini-société où chacune commettait le pire presque tous les jours, il n'y avait plus vraiment de secrets à se mettre sous la dent. Personne ne connaissait la porteuse du Witchblade, mais tout le monde avait surtout envie de mettre la main à la pâte et d'apprendre à la connaître de façon plus intime.

Le plus intéressant restait sans doute le système de mise. Évidemment sans argent ou jetons à utiliser, les filles n'avaient rien trouvé de mieux que d'utiliser leurs propre corps pour miser. Avec un tapis composé de poitrines ou de fesses, les parties se firent donc tout naturellement intéressantes et Sarah eut droit à de nombreux baisers et morsures sur à peu prés toutes ses zones misées.


- Ma pauvre Sarah, t'as pas trop de chance au Poker, hein, la plaignit innocemment Linda - après lui avoir roulé un énorme palot en guise de mise.

Chance ou pas, elles étaient tout de même les trois dernières, avec Cassandra, à terminer cette partie. Plusieurs Gardes s'étaient éloignés en attendant le début du prochain jeu, et s'occupaient comme elles pouvaient à grand renforts d'attouchements et de jeux coquins dans leur coin.
La blonde observait ses cartes d'un air sévère, concentrée. Elle avait toujours été assez bonne au poker, et se réjouissait que la petite nouvelle ait choisi ce jeu pour commencer cette soirée... Linda se coucha, laissant à Pez' le loisir de décider de ses prochaines actions.

Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : Période d'essai [Pez']

Réponse 11 mercredi 23 juillet 2014, 01:44:59

Puisqu’on lui demandait son avis, il était naturel que Sarah prenne des initiatives. Elle essayait de se convaincre qu’elle ne faisait ça que dans l’espoir de s’insérer davantage au milieu de ce groupe, de passer inaperçue. Elle essayait de se dire qu’elle agissait uniquement dans un intérêt strictement professionnel, que ces femmes sadiques et perverses la dégoûtaient, mais la vérité, comme toujours, était plus nuancée. Elle ne cautionnait pas l’esclavage, ou le fait que les ouvrières de l’usine soient torturées, mais elle savourait cette camaraderie, tout ce latex, ces tenues courtes et affriolantes, cette aura sexuelle omniprésente… Pour Pez’, il était difficile de tout refuser. Elles étaient belles et perverses, de vraies poupées. Impossible de les imaginer torturer qui que ce soit, et pourtant…

Cassandra lui proposa d’être le « pot commun », et Sarah, après quelques hésitations, hocha lentement la tête. Ce n’est pas comme si elle avait le choix, dans le fond. Il fallait qu’elle s’insère. Elle comprit que celle qui gagnerait la partie gagnerait aussi Sarah pour une nuit, et, vu le sourire plein de malice de Cassandra, il y avait fort à parier qu’elle se voyait bien la prendre dans son lit…

Le jeu commença donc, en suivant une partie classique de poker. Sur Terre, on aurait parlé d’un texas hold’em, la variante la plus connue du poker. Cinq cartes communes, que tous les joueurs se partageaient, et deux cartes en main. On obtenait les cartes au début du tour, et, ensuite, à chaque tour, une carte commune supplémentaire était donnée. Celui qui gagnait était celui qui avait la meilleure combinaison possible. Cassandra avait le rôle de donneur, distribuant les cartes aux différents protagonistes, après avoir entendu leurs mises. Pas d’histoire de petite blind ou grosse blind dans leur variante sexuelle : il suffisait juste de dire « Action » ou « Vérité ». Sans réelle surprise, ce fut surtout « Action » qui fut prononcée, et les regards lubriques que les Gardes vouaient à Sarah illustraient clairement que toutes leurs actions, ou presque, porteraient sur elle.

*Aïe… J’ai peut-être signé mon propre arrêt de mort…*

Elle avait espéré en savoir un peu plus sur ces femmes, mais, soit elles n’avaient plus rien à se confier entre elles, soit elles préféraient le sexe aux confidences intimes. Leur variante du poker était très simple. Comme il n’y avait pas d’argent en jeu, et rien d’autre que des gages sexuels, personne ne voulait abandonner. Sarah s’avéra bien mal lotie, et se demanda même si Cassandra ne trichait pas dans la distribution des cartes, afin de s’assurer qu’elle se retrouve toujours avec des combinaisons minables… Ce qui entraînait de multiples baisers et autres attouchements en tout genre. Ces femmes avides ne la laissaient pas vraiment respirer, oppressant son corps, lui roulant de longues pelles, pinçant ses seins, mordant sa nuque, pressant ses fesses, lui murmurant des mots doux dans le creux de l’oreille. Elles soufflaient qu’elles allaient la baiser, lui faire férocement l’amour, et Sarah ne pouvait pas nier qu’elle était excitée par ça. Sous son numéro de comédienne, la froide policière se décrispait, le sexe devenant son ticket d’entrée au sein de leur assemblée.

Peu à peu, les joueuses s’écroulèrent, ne laissant plus que Linda, Cassandra… Et Pezzini. Linda en profita pour lui rouler un patin magnifique, auquel Sarah répondit en l’enlaçant, caressant ses cheveux. Elle se voyait bien coucher avec Linda… Oh, elle n’avait pas oublié la cruauté dont cette petite fleur en apparence innocente avait fait preuve avec la neko, mais Sarah pensait aussi à sa propre insertion… Et au fait que Linda embrassait bien. Néanmoins, le meilleur choix possible pour elle serait Cassandra. Elle avait en effet rapidement compris que cette belle blonde était très influente au sein des autres Gardes, et l’avoir près d’elle serait un bon moyen d’obtenir des informations.

Linda finit par se coucher, ne laissant plus en lice que Sarah et Cassandra… Si Sarah gagnait, elle pourrait sûrement choisir sa partenaire. Si Cassandra gagnait, Sarah lui revenait.

*Il est dans mon intérêt qu’elle gagne… Car, si je la choisis, elle, et pas Linda, elle risque de se vexer...*

Une chose à laquelle Sarah ne tenait pas particulièrement. Elle observa donc ses cartes. Elle avait un 2 de Cœur et un Roi de Pique. Sur les cartes communes, elle comprit qu’elle avait un brelan de 2. Le poker reposait fondamentalement sur l’intuition et la chance, la stratégie n’étant qu’au service de cette dernière. Fallait-il attendre que toutes les cartes communes soient dévoilées pour améliorer son jeu, au risque de confier à l’adversaire une arme supplémentaire ? Le bluff était central dans ce jeu Il fallait lire dans les yeux de l’adversaire, repérer ses failles, les tremblements nerveux de sa main, les gestes qu’on faisait intuitivement sous l’effet du stress.

Elle finit par annoncer tapis, et posa ses cartes.

« Brelan de 2 », annonça-t-elle la première.

Cassandra abaissa ensuite les siennes. Elle avait un 3 et un 4, et, parmi les autres cartes du pot commun, il y avait un 5 et un 6.

Une quinte.

Sarah sourit légèrement, et releva la tête vers Cassandra. Ce n’était pas vraiment un sourire de déception qui animait son visage… Plutôt même tout le contraire.

« Il semblerait que je sois à toi pour cette nuit, Cassandra… »
Puisqu’on lui demandait son avis, il était naturel que Sarah prenne des initiatives. Elle essayait de se convaincre qu’elle ne faisait ça que dans l’espoir de s’insérer davantage au milieu de ce groupe, de passer inaperçue. Elle essayait de se dire qu’elle agissait uniquement dans un intérêt strictement professionnel, que ces femmes sadiques et perverses la dégoûtaient, mais la vérité, comme toujours, était plus nuancée. Elle ne cautionnait pas l’esclavage, ou le fait que les ouvrières de l’usine soient torturées, mais elle savourait cette camaraderie, tout ce latex, ces tenues courtes et affriolantes, cette aura sexuelle omniprésente… Pour Pez’, il était difficile de tout refuser. Elles étaient belles et perverses, de vraies poupées. Impossible de les imaginer torturer qui que ce soit, et pourtant…

Cassandra lui proposa d’être le « pot commun », et Sarah, après quelques hésitations, hocha lentement la tête. Ce n’est pas comme si elle avait le choix, dans le fond. Il fallait qu’elle s’insère. Elle comprit que celle qui gagnerait la partie gagnerait aussi Sarah pour une nuit, et, vu le sourire plein de malice de Cassandra, il y avait fort à parier qu’elle se voyait bien la prendre dans son lit…

Le jeu commença donc, en suivant une partie classique de poker. Sur Terre, on aurait parlé d’un texas hold’em, la variante la plus connue du poker. Cinq cartes communes, que tous les joueurs se partageaient, et deux cartes en main. On obtenait les cartes au début du tour, et, ensuite, à chaque tour, une carte commune supplémentaire était donnée. Celui qui gagnait était celui qui avait la meilleure combinaison possible. Cassandra avait le rôle de donneur, distribuant les cartes aux différents protagonistes, après avoir entendu leurs mises. Pas d’histoire de petite blind ou grosse blind dans leur variante sexuelle : il suffisait juste de dire « Action » ou « Vérité ». Sans réelle surprise, ce fut surtout « Action » qui fut prononcée, et les regards lubriques que les Gardes vouaient à Sarah illustraient clairement que toutes leurs actions, ou presque, porteraient sur elle.

*Aïe… J’ai peut-être signé mon propre arrêt de mort…*

Elle avait espéré en savoir un peu plus sur ces femmes, mais, soit elles n’avaient plus rien à se confier entre elles, soit elles préféraient le sexe aux confidences intimes. Leur variante du poker était très simple. Comme il n’y avait pas d’argent en jeu, et rien d’autre que des gages sexuels, personne ne voulait abandonner. Sarah s’avéra bien mal lotie, et se demanda même si Cassandra ne trichait pas dans la distribution des cartes, afin de s’assurer qu’elle se retrouve toujours avec des combinaisons minables… Ce qui entraînait de multiples baisers et autres attouchements en tout genre. Ces femmes avides ne la laissaient pas vraiment respirer, oppressant son corps, lui roulant de longues pelles, pinçant ses seins, mordant sa nuque, pressant ses fesses, lui murmurant des mots doux dans le creux de l’oreille. Elles soufflaient qu’elles allaient la baiser, lui faire férocement l’amour, et Sarah ne pouvait pas nier qu’elle était excitée par ça. Sous son numéro de comédienne, la froide policière se décrispait, le sexe devenant son ticket d’entrée au sein de leur assemblée.

Peu à peu, les joueuses s’écroulèrent, ne laissant plus que Linda, Cassandra… Et Pezzini. Linda en profita pour lui rouler un patin magnifique, auquel Sarah répondit en l’enlaçant, caressant ses cheveux. Elle se voyait bien coucher avec Linda… Oh, elle n’avait pas oublié la cruauté dont cette petite fleur en apparence innocente avait fait preuve avec la neko, mais Sarah pensait aussi à sa propre insertion… Et au fait que Linda embrassait bien. Néanmoins, le meilleur choix possible pour elle serait Cassandra. Elle avait en effet rapidement compris que cette belle blonde était très influente au sein des autres Gardes, et l’avoir près d’elle serait un bon moyen d’obtenir des informations.

Linda finit par se coucher, ne laissant plus en lice que Sarah et Cassandra… Si Sarah gagnait, elle pourrait sûrement choisir sa partenaire. Si Cassandra gagnait, Sarah lui revenait.

*Il est dans mon intérêt qu’elle gagne… Car, si je la choisis, elle, et pas Linda, elle risque de se vexer...*

Une chose à laquelle Sarah ne tenait pas particulièrement. Elle observa donc ses cartes. Elle avait un 2 de Cœur et un Roi de Pique. Sur les cartes communes, elle comprit qu’elle avait un brelan de 2. Le poker reposait fondamentalement sur l’intuition et la chance, la stratégie n’étant qu’au service de cette dernière. Fallait-il attendre que toutes les cartes communes soient dévoilées pour améliorer son jeu, au risque de confier à l’adversaire une arme supplémentaire ? Le bluff était central dans ce jeu Il fallait lire dans les yeux de l’adversaire, repérer ses failles, les tremblements nerveux de sa main, les gestes qu’on faisait intuitivement sous l’effet du stress.

Elle finit par annoncer tapis, et posa ses cartes.

« Brelan de 2 », annonça-t-elle la première.

Cassandra abaissa ensuite les siennes. Elle avait un 3 et un 4, et, parmi les autres cartes du pot commun, il y avait un 5 et un 6.

Une quinte.

Sarah sourit légèrement, et releva la tête vers Cassandra. Ce n’était pas vraiment un sourire de déception qui animait son visage… Plutôt même tout le contraire.

« Il semblerait que je sois à toi pour cette nuit, Cassandra… »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

TekhFur Corp.

Légion

Re : Période d'essai [Pez']

Réponse 12 mercredi 30 juillet 2014, 00:10:37

Les dés furent jetés - ou plutôt les cartes, dans ce cas présent. Dans la pièce à présent envahi de murmures et de gémissements, il était temps que la partie finisse : la concentration devenait difficile, au fur et à mesure que le taux d'hormones environnant gonflait à bloc. Les Gardes cédaient souvent à leurs instincts au cours de la journée, mais le pic était atteint le soir. Les hautes instances n'autorisaient pas ces femmes à baiser en plein milieu de leur travail, et celles qui osaient partaient. Pour ne plus jamais revenir.
Avec un nombre incalculable de caméras, le moindre petit recoin était surveillé. Aucun mètre carré n'échappait à ces chiennes en chaleur qui rôdaient ainsi toute a journée en voyant des bouts de chairs s'agiter de tous les côtés. Cette stimulation rendait les choses bien plus intenses le soir. En vérité, rares étaient les nuits où personne ne bougeait. Et en conséquence, personne ne dormait très bien - ce qui expliquait sûrement les cernes sous les yeux et les effroyables sautes d'humeur de chacune d'entre elles.

En attendant, Cassandra accueillit la réaction de sa pair avec un sourire triomphant. Sa quinte n'était pas forcément obtenue à grands coups de chance et d'audace - chacune trichait sans honte pendant leurs parties, l'important étant bien sûr de participer. La blonde se leva et flatta le cuir chevelu de Sarah, sa cuisse pâle tout contre son visage.


- Heureuse de voir que tu n'es pas mauvaise perdante.

D'un geste étonnement doux, sa main vint caresser l'arcade sourcilière de la brune, puis l'arête de son nez et ses lèvres pulpeuses. Son autre main était occupé ailleurs, flottant sous le tissu de sa nuisette lâche. Cela semblait grandement amuser Linda qui observait le spectacle de prés, un sourire au coin des lèvres.
La propriétaire du Witchblade fit en effet face à une sacré surprise, lorsque les doigts blancs occupés sous le tissu relevèrent le pan du vêtement. Presque sous son nez, la culotte en dentelle de la Garde contenait quelque chose qui n'avait rien à voir avec ce que pouvait offrir une femme d'habitude. Le sous-vêtement fut baissé, et le pot-aux-roses découvert.

Un pénis d'une bonne taille palpitait entre les cuisses de Cassandra, aussi blanc que sa peau et joliment nervuré. Devenu dur, il palpitait et montrait à lui seul une certaine impatience de la part de sa propriétaire.
Une hermaphrodite, donc. Sa position de "chef", Cassandra la devait avant tout à son charisme et à son caractère bien trempé, mais il lui fallait bien avouer que cette chose entre les jambes l'avait aidé à grimper les échelons.

Bien qu'en bonne tekhane, aucune des femmes ici n'aurait admis une relation entre le statut de la blonde et ses parties génitales.

Linda, en tout cas, n'avait pas peur de venir toucher ce membre que, d'un coup de main, elle finit de rendre entièrement dur. Il faut dire qu'elle le connaissait, ce jouet, et savait comment s'en occuper. Elle le lâcha ensuite, mais ne cessa pas de le regarder, fascinée. Sa main droite tripotait discrètement un de ses seins.


- Félicitations pour ton lot de consolation, Pezzini, commenta simplement Cassandra, ne quittant pas la perdante des yeux.

Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : Période d'essai [Pez']

Réponse 13 mercredi 30 juillet 2014, 19:31:53

Tout ça n’était qu’un jeu, pour elle. Sarah ne pensait pas qu’à cette partie de poker, mais au rôle qu’elle avait ici, à sa présence... Tout n’était qu’un jeu, une illusion où elle savait que le sexe serait sa meilleure alliée, et sa plastique sa meilleure arme. Dans une société hyper-sexualisée comme Tekhos, la beauté physique était un élément à entretenir. Il avait fallu bien du temps à Pez’ pour le réaliser pleinement, mais, maintenant, elle savait que, si elle avait été un peu plus délurée avec ses supérieures, il y a longtemps qu’elle aurait eu une promotion. Au sein de Tekhos, la promotion-canapé n’était pas vue comme une chose anormale, mais comme un ascenseur social normal, et admis. Les orgies dans les bureaux privés étaient monnaie courante, ce que l’intéressée avait déjà pu observer à maintes reprises.

La partie de poker était finie, et elle laissa Cassandra caresser ses cheveux, puis son visage. Elle vit ensuite cette dernière relever ses vêtements, jusqu’à lui permettre de voir, entre ses cuisses, un joli morceau de viande qui pointait vers elle. Une verge pulpeuse et grosse, confirmant ce que Sarah pouvait déjà se douter : Cassandra était une hermaphrodite. De la part d’une dominatrice comme elle, ce n’était même pas surprenant. Sarah, en voyant cette verge tendue, cligna des yeux, sans rien dire, entrouvrant légèrement les lèvres. Maintenant, elle savait comment les choses allaient se passer, et, loin de se sentir effrayée, Pez’ sentit, au contraire, plusieurs frissons traverser son corps, remontant le long de son échine. Une hermaphrodite... Elles étaient fréquentes à Tekhos, mais Sarah n’y avait pas encore eu droit. Dans d’autres circonstances, elle aurait probablement été effrayée, mais, ici, avec le rôle qu’elle devait jouer, elle ne pouvait pas se permettre de l’être. La Sarah Pezzini de son histoire était une perverse qui ne serait nullement effrayée par une femme membrée.

Le membre de Cassandra était tendu, et Linda se rapprocha, masturbant ce bout de chair sous les yeux silencieux de Sarah. Elle vit les mains de Linda le presser dans tous les sens, le sortant de sa culotte, mais sans jamais aller jusqu’à le lécher, se contentant juste de le caresser, de le branler et de le masturber. En un sens, Pez’ trouvait cette image magnifique, et déglutit lentement, observant silencieusement ce spectacle. Elle n’osait pas parler, n’osant pas troubler ce moment, voyant juste ce chibre remuer sous son nez, d’avant en arrière, les doigts de Linda glissant admirablement bien sur cette verge assoiffée.

*C’est fou... Comment ce simple spectacle peut-il m’exciter à ce point ?*

Pez’ peinait à réfléchir, à se concentrer. Il y avait là une part réelle de plaisir. Elle ne le simulait pas. Linda s’arrêta quand la verge de Cassandra était bien durcie, bien grosse, tendue comme une épée prête à craquer devant Sarah. Cette dernière cligna lentement des yeux, et releva ces derniers quand Cassandra lui parla, la félicitant pour son « lot de consolation ». Le visage de la policière se fendit d’un léger sourire.

« Ma foi, pour une gagnante, tu es très généreuse, Cassandra... J’honorerai ton cadeau comme il le mérite. »

Là-dessus, Cassandra pouvait y compter. Sarah s’avança un peu, et posa à son tour sa main sur cette hampe, la caressant. Elle frissonna au contact de ce sexe, de cette texture... La peau d’un sexe était un mélange indicible de plusieurs sensations contradictoires : du mou et du dur... La peau était chaude, et Sarah pouvait presque la sentir battre. Cassandra devait avoir une bonne expérience sexuelle pour rester aussi maîtresse d’elle-même avec une telle érection. Les doigts de Sarah glissèrent jusqu’aux testicules de la femme, et elle les remplaça ensuite par ses lèvres.

Elle embrassa ce sexe, tendrement, précautionneusement, presque comme on embrasserait une idole, et glissa avec sa langue le long de ce dernier, léchant ce membre tendu, caressant et s’appropriant cette peau chaude et tendre. Elle atteignit ses testicules, les embrassant et les léchant également. C’était sale, répugnant, mais délicieusement excitant. Sarah y allait lentement, en prenant son temps, et elle remonta en léchant la verge, son nez glissant le long de son sexe, jusqu’à atteindre son gland. Elle avait léché ce sexe avec appétit, et, enfin, elle le prit en bouche.

Sarah releva ses yeux pour observer Cassandra, et entama sa fellation, d’avant en arrière, suçant ce sexe, creusant ses joues en le faisant, sa langue remuant dessus, glissant sur cette hampe. Elle le léchait dans sa bouche, et s’appuya avec ses mains, en les posant sur les fesses de l’intéressée. Cassandra avait un magnifique cul, et Sarah le serra avec ses mains, pressant ses fesses, remontant dessus, d’avant en arrière, sans relâche, allant de plus en plus vite.

« Huuuummmmmm !! » soupirait-elle en suçant cette grosse sucette.

Autant motiver un peu Cassandra.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

TekhFur Corp.

Légion

Re : Période d'essai [Pez']

Réponse 14 vendredi 08 août 2014, 00:56:56

On entrait dans le vif du sujet, se dit Cassandra en voyant Sarah prendre son engin en bouche.

Il fallait après tout retenir une règle simple, par ici : si les Gardes étaient aussi sociables entre elles, c'était uniquement pour obtenir ce qu'elle voulait, quand elle le voulait. Un peu comme toute relation humaine, d'ailleurs : on ne devenait amis avec quelqu'un que parce que l'autre pouvait échanger des mots, des gestes, de l'expérience avec nous. L'échange était la base d'une relation, mais on n'enlèverait pas de la tête de la blonde que cet échange restait, dans tous les cas, intéressé.

Si les Gynoides n'avait pas été aussi boguées et les employées pas aussi fragiles, les deux auraient pu assurer du sexe sans limites aux Gardes et il n'y aurait eu que des échanges diplomatiques entre toutes ces psychopathes. Mais ça n'aurait pas été drôle. Aucun défi à relever. Et puis, quel gâchis, quand on connaissait le potentiel de certaines...

Cassandra espérait bien que Sarah fasse partie de cette catégorie de bombe sexuelle, prête à exploser mais qui ne se faisait pas dégoupiller aussi facilement. En attendant de le savoir, cette bouche qui glissait sur son sexe vigoureux avait de quoi faire gagner pas mal d'estime de la part de la "patronne" du lieu.


- Mmh... hé hé...

Les mains qui empoignèrent ses fesses furent ce qui fit rire Cassandra, excitée par cette initiative. Ses mains vinrent toucher la nuque de Pezzini, toujours autant occupée à engloutir sa récompense, et les doigts glissèrent sur la peau fragile de cette zone. Si facile d'ôter une vie à l'aide de cette zone, en étranglant ou en brisant la nuque... les points sensibles d'un corps excitaient la sadique, qui aimait l'idée qu'elle puisse tuer quelqu'un d'une seule main.

Sa verge semblait onduler sous les coups de langue de Sarah, décidément très douée en la matière. Le bassin de la dominante bougeait, les mouvements se synchronisant avec ceux de l'infiltrée, et elle ne la quittait pas des yeux. Sa main droite remonta sur les cheveux de Sarah, et les saisit pour la tirer vers elle, alors que la blonde s'appuyait contre le mur le plus proche et faisait ainsi avancer sa nouvelle camarade de jeu avec elle.

Sa main gauche alla ensuite se promener sur un de ses propre sein. Elle ôta sa nuisette d'une seule main, et révéla ainsi une imposante poitrine, dont les tétons étaient piercés. Le vêtement alla voler sur la tête de Linda, occupée avec une autre Garde un peu plus loin.


- Hé !
- Ta gueule, lui aboya simplement la blonde, toujours concentrée sur le visage de sa partenaire.

Il devenait de plus en plus dur de contenir autant d'excitation, et un peu de concentration était nécessaire. Son attention revint sur la tête qui s'agitait entre ses jambes.

- Caresse-toi, Pezzini, souffla la meneuse. Branle-toi, c'est un ordre.

Elle aimait utiliser ce ton brut et sévère pour parler à ses soumises : une lubie comme une autre, bien qu'avec toutes les dominantes qu'il y avait ici, ça devenait compliqué. Entre deux gémissements silencieux, elle se demandait si Sarah acceptait de se plier aux envies, ou se révélait plutôt versatile. La première idée ne l'excitait pas : elle avait suffisamment de chiennes à ses pieds d'un claquement de doigts pour en vouloir une de plus.
Un peu de résistance était toujours plus satisfaisant.


Répondre
Tags :