Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > Refectoire
Vous avez dit deux melons ? [PV Ata]
Ata:
Drôle d'explication, vraiment une drôle d'explication. Cette fille venait d'où pour parler ainsi? De Terra? Elle avait bien envie d'en savoir plus, et pour cela elle allait papoter un peu avec elle, histoire au moins de savoir où elle vit, si elle est battue ou autre...Grâce à sa magie d'illusion elle pouvait faire pas mal de truc sympa maintenant, peut être qu'elle pourrait l'aider si elle la connaissait mieux. Hirondelle semblait tellement...désinvolte, comme si on lui avait prit son âme, comme si elle n'avait aucune sensation. C'était un peu flippant pour la geekete mais elle n'avait pas l'air méchante, sa peur disparue.
Son esprit voyagea quelques secondes, pendant quelques seconde elle s'imaginait ce qu'elle pourrait faire avec cette esclave, le plaisir qu'elle pourrait ressentir, elle pourrait la dominer, lui demander n'importe quoi, l'attacher...Non non! Sa morale lui interdisait formellement alors que sa libido lui disait de se servir de la jeune femme...
-Je m'appels Ata, et puisque je suis là, autant ne pas te laisser manger seule. Fais ce que tu aimerais manger, je m'adapterais. dit elle en souriant.
Hirondelle:
Hirondelle observait avec attention Ata, étant prêt à répondre à la moindre demande. La transsexuelle se laissait observer. La demoiselle aurait put tout aussi bien l'ordonner de se déshabiller et recarder l'esclave sous toute ses coutures, qu'il l'aurait fait sans la moindre hésitation. Ata n'avait pas totalement tord en pensant que l'esclave n'avait aucune sensation, en apparence Hirondelle était une simple poupée malléable avec laquelle on pouvait jouer à tout et n'importe quoi. Cependant, il ressentait la douleur, le plaisir, les sentiments, refoulant instinctivement ceux n'étant pas nécessaire à sa condition d'esclave. Il fut assez réceptif aux pensées furtive qu'Ata refusait de laisser s'exprimer. Il pouvait observer que le corps d'Ata le désirait, n'étant retenu que part la force mentale de la demoiselle. Quand on a vécu entouré de bête assoiffée de sexe, on apprend vite à discerner leurs auras. Ata n'avait pas un aura fort, mais il était présent, signe que la demoiselle avait des désirs à assouvir. Hirondelle se devait d'accéder à ses désirs, mais pas sans l'accord de sa maîtresse.
La transsexuelle vint à retourner dans la chambre froide, revenant avec un peu de poisson. Hirondelle prit un tablier et sortie de quoi cuisiner tout les ingrédients qu'il avait sortie. Le poisson étant pour éviter d'imposer à Ata un repas végétarien et éviter qu'elle ne perde un peu de poids au niveau de la poitrine, poitrine qu'Hirondelle jaugea rapidement, sans aucune perversité. Un esclave doit connaître les caractéristiques de son maître rapidement pour répondre aux exigences physique. Il enfila le tablier et entreprit de faire le repas.
Les gestes furent mesurée, ayant l'habitude de manipuler les couteaux. Il fit cuir le poisson, avant de le faire revenir dans une sauce blanche légère et assez pauvre e saveur pour ne pas gâcher la saveur du poisson. Il fit cuir les légumes dans la sauce, pour que le tout s'accompagne bien. Il baissa le feu, sortant deux assiettes. D'un geste expert, il fit deux assiettes de parts identiques, jugeant qu'Ata n'aurait pas aimé avoir une plus grande part, comme l'aurait voulu une maîtresse plus exigeante.
L'esclave dressa une table rapidement avant de servir. La coordination des tâches, sa rapidité et sa précision firent que le repas était servit et encore tout chaud. Un restaurateur n'aurait pas fait mieux.
- Voilà Ata, tu peux manger et me dire si cela te convient ou non.
Hirondelle n'employait pas le terme maîtresse, non pas irrespect, mais il comptait suffisamment la faire accepter d'être son esclave et qu'elle fasse la demande d'être appelée ainsi. Il espérait que le repas allait affaiblir son mental pour laisser parler ses pulsions. La transsexuelle n'avait aucune méchanceté via ce geste, mais pour Hirondelle il n'y avait meilleur récompense que de se faire féliciter par un maître, dans ce cas une maîtresse. Hors Ata n'avait pas encore atteint ce stade officiellement, même si l'esclave considérait toute personnes comme ses maîtres.
La demande de l'avis sur la nourriture n’était là que pour connaître les goûts de sa maîtresse. Hirondelle ne pouvait pas savoir si Ata ne supportait pas un aliment et serait prêt à s'excuser si cela venait à arriver.
Ata:
En voyant la demoiselle en action, Ata fut ébahis! On sentait qu'elle avait de l'expérience dans ce domaine, ses mouvements étaient rapide, précis, sans hésitation...et en plus la préparation sentait bon. Ata n'aimait pas particulièrement le poisson mais elle devait avouer que celui là était particulièrement appétissant. Dans sa tête lui vint envie, l'envie de la plaquer contre la table de travail, l'envie de laisser sa main se promener sous ses habits...Non, elle ne pouvait pas!
Pour éviter d'être trop tentée Ata alla fouiller dans les frigo afin d'essayer de trouver une entrée à servir, elle n'allait quand même pas laisser Hirondelle tout faire bien qu'elle en semble parfaitement capable. En farfouillant elle profita de la fraîcheur du réfrigérateur pour calmer sa libido, ce n'était pas de trop. Finalement elle pu trouver un peu de saumon fumé, les restes de la journée sûrement, parfait comme ca ils resteraient dans la dynamique du poisson.
Cela sera donc saumon en entrée et poisson en plat. Elle salivait déjà en approchant de la table, elle posa le saumon près des deux assiettes et s'installa et huma le doux fumet qui se dégageait:
-Ça sent super bon! Aller, viens manger aussi, bon appétit" fit elle en souriant.
Elle attrapa une fourchette et entama le repas, à la première bouchée, un *huuuuuuuuuuuuuuuuum* se fit entendre de sa gorge. C'était délicieux, elle en oublia même son saumon.
-Woua c'est génial! Où tu as appris à cuisiner comme ça?
Hirondelle:
Hirondelle semblait ravi de voir Ata en admiration devant quelques morceaux de poissons bien cuisiné. Pour l'esclave il n'y avait aucune éloge à recevoir. Devenir un bon esclave ne passe pas uniquement par le lit, il faut aussi savoir subvenir aux besoins primaires et secondaires de ses maîtres et maîtresses.
Il jugea que le saumon fumé que la demoiselle prit était d'assez bonne qualité pour sa maîtresse. Hirondelle prit en compte le fait qu'il avait oublié l'entrée, chose qu'il corrigerait la prochaine fois. Sous l'invitation, l'esclave vint à prendre place, laissant tout de même sa maîtresse s'installer la première. Il s'agissait de tout petit geste, mais cela permettait d'introduire lentement la relation maîtresse/esclave.
Hirondelle fit un sourire en voyant sa maîtresse se délecter de ce repas qui n'était pas vraiment à la taille des talents de la transsexuelle. L'esclave prit de petite bouchée, sachant qu'Ata pouvait à tout moment poser des questions et elles ne tardèrent pas à arriver. Hirondelle répondit avec un air naturel.
- J'ai été éduquée par une sorcière qui m'a sauvé des prises d'une méchant roi et d'une méchante reine. Ces derniers vouaient faire de moi une princesse, mais la sorcière m'a dit que cela aurait été une mauvaise chose. J'ai été éduquée pour devenir une servante, une compagne voire un simple outils pour les autres.
Il ne pouvait savoir que ses mots pouvaient choquer dans ce monde où l'esclavage était interdit.
Ata:
-Euh...d'accord. Ça a l'air chouette. "
Un sourire crispé était apparuesur ses lèvres. Comment réagir face à ce genre de discours? Elle avait vraiment l'air sincère et honnête en disant cela. Peut être qu'elle venait de Terra? Encore une personne qui en vient? Et ba dis, comment ça se fait qu'il soit encore inconnu du grand public alors qu'il y a un passage si fréquent entre les deux univers?
Bref, Ata finit par passer cette réponse intrigante pour se recentrer sur son plat si bon. Elle termina absolument tout, l’assiette était vide et Ata était repue, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas autant apprécié du poisson. Puis elle observa son interlocutrice, elle a vraiment un beau visage même si celui ci était dénué d'expression, c'était un peu inquiétant...
-Tu vis où?" demanda t-elle curieuse.
Puis elle se leva , pris ses couverts et se dirigea vers l'évier situé à 3 mètres pour commencer la vaisselle.
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