Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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[FINI] Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]

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Nariko

Humain(e)

Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]

Réponse 150 jeudi 25 juin 2015, 20:29:45

Les morts étaient revenus à la vie, probablement par un obscur sort de nécromancie. Tout ceci expliquait sans aucun doute pourquoi il y avait tant de cadavres ici. Les morts s’avançaient rapidement vers eux, et les carreaux de Kaï ne leur faisaient rien. Un zombie atteint à la poitrine, avec le carreau ressortant de l’autre côté, continuait à s’avancer. Ils avaient de longues griffes, des dents crochues, et grognaient en avançant vite. Soit ils marchaient très lentement, soit ils se mettaient à courir en sentant la présence de cibles et de chair fraîche. Heavenly Sword s’illumina, et Nariko frappa le torse d’un zombie. Un sang étrange jaillit... Il ne s’agissait pas de ce liquide qui fusait dans tous les sens, mais d’un liquide plus collant... Du sang coagulé Le zombie tomba au sol, avant de se relever en grognant, et Heavenly Sword atteignit un autre zombie sur la gauche de Nariko, arrachant un bras. Les runes de l’épée s’illuminaient progressivement, mais les zombies étaient trop nombreux, arrivant en hurlant et en grognant depuis les allées latérales. Deisui proposa alors de fuir, et Nariko acquiesça.

« Vite, Kaï ! Vite ! »

Nariko grimpait la dernière, Kaï la couvrant en ciblant les plus proches morts-vivants. Sous l’impact et l’aide de la gravité, ils partaient en arrière, et l’un d’eux se brisa la nuque. La tête sur le côté, il se releva malgré tout. Nariko décapita deux zombies, et un autre l’agrippa à la jambe, ses griffes entaillant sa chair. La guerrière soupira, tomba au sol, et utilisa son autre pied pour le frapper au visage, le repoussant. Un autre zombie jaillit alors devant son champ de vision, et Nariko releva ses genoux, puis envoya ses pieds dans son visage, le repoussant également. D’autres carreaux fusèrent, et Nariko recommença à courir, la respiration élancée, ses poumons en feu. Les monstres étaient des êtres acharnés, continuant à les traquer sans relâche, jusqu’à ce qu’ils approchent de l’entrée du massif donjon.

Deisui leur demanda si elles étaient prêtes... Et Nariko répondit en continuant à courir, filant à l’intérieur, les dents et les griffes des zombies dans son dos. Les portes étaient lentement en train de se refermer, et elle dut s’arrêter, laissant le temps à Kaï de rentrer. Heavenly Sword flamboyait maintenant, et, quand Nariko atteignit un zombie, toute sa chair s’enflamma. La créature poussa des hurlements, et tournoya sur place, avant de trébucher, et de tomber dans le vide. Nariko semblait être en train de vibrer entre les doigts de la guerrière. Elle frappa un autre zombie, et il se transforma également en torchère. Malheureusement, d’autres grimpaient sans cesse. Un carreau fila entre ses jambes, et transperça la gorge d’un zombie qui venait d’atteindre les dernières marches.

« Nariko !! »

La guerrière se retourna. Les portes continuaient à se refermer, et elle courut vers l’entrée du château, et bondit à l’intérieur. Les portes se refermèrent alors, en tranchant la main d’un zombie. Cette dernière tomba sur le sol. Une main boursouflée, noirâtre, griffue et tranchante, qui se décomposa rapidement, pour ne laisser plus qu’une ossature d’os... Et plus rien. Nariko reprenait lentement son souffle, et Heavenly Sword avait cessé de vibrer et de s’illuminer, redevenant juste l’énorme épée qu’elle était habituellement. Nariko se releva lentement, et regarda autour d’elle.

« Okay... On se détend... »

Le hall d’entrée était une grande pièce circulaire haute de plafond, avec plusieurs grandes statues en marbre dans les coins, et un escalier au centre. Une grande porte sur la gauche, une autre grande porte sur la droite, menant aux deux grandes parties du château... Et personne, pour le moment. Cependant, les statues n ‘étaient pas totalement inactives. Du sang s’échappait de leurs bouches, s’écoulant dans une sorte de petit bassin qui filait tout le long de ce grand hall, dans des tranchées le long des murs. C’était une atmosphère glauque et gothique, grandiloquente et sinistre.

Nariko s’avança lentement, rangeant Heavenly Sword dans son fourreau.

« Bon... Alors... Par où allons-nous ? »
DC d’Alice Korvander.

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Deisui Kichigai

Humain(e)

Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]

Réponse 151 lundi 29 juin 2015, 00:33:03

Après une course effrénée, durant laquelle l'heavenly sword parut de nouveau sur le point de relâcher tout son potentiel sans le faire, nous fumes à l'abri entre les murs de la forteresse... Enfin, à l'abri, cela est subjectif, du moins l'étions nous de la meute de zombie, qui seraient bien incapable d'enfoncer une telle porte, mais je doutais que Zobek ne nous ait pas laissé quelques menaces au sein de sa forteresse, à moins bien sûr qu'il ne souhaite nous rencontrer directement, une perspective qui m'était plaisante au vu du sort que je me promettais de lui réserver ! Pour autant cela ne m'empêcha pas de considérer la décoration intérieur ,qui n'était pas sans rappeler l'extérieur à vrai dire, les cadavres en moins. Seulement, ici le sang continuait de couler, et je songeais à vrai dire que ces statues avaient peut être d'autre usage qu'évacuer ce fluide dont l'odeur emplissait la pièce.

Ainsi, prudent, prêt à réagir au moindre mouvement des statues ou à l'interruption de l'écoulement du sang, je constatais les différentes voies qui s'offraient à nous, et après avoir écouté Nariko, je lui apportais sans pus tarder ma réponse.

"Tout droit... Dans ce genre de forteresse les ailes annexes sont certes impressionnantes, mais ne servent qu'à contenir les salles de réception, les chambres des invités et des domestiques, et diverses frivolités. Certes, au vu de ce que je vois de ce Zobek il n'est pas impossible que nous tombions à la place sur des laboratoires nécromantiques ou des ossuaires, mais il me parait bien plus vraisemblables qu'il ait prit ses aises dans le cœur de la forteresse, à savoir la salle du trône ,et celle ci devrait se trouver en face de nous, soit donc au sommet de cet escalier !"

Certes, cela pouvait paraître étrange de chercher à monter, sachant que ce fameux mal qui avait dévoyé les trois héros avait été libéré depuis les entrailles de la terre... Mais il ne fallait pas oublier que nous étions déjà en dessous de la roche et qu'il était loin d'être impossible que ce mal ait été déplacé, pour peu qu'il ne soit pas contenu en Zobek lui même, ce qui rendrait sans doute l'affrontement plus ardu... Mais nous permettrait de faire d'une pierre deux coups si on le terrassait ! J'ouvrais ainsi la marche en direction de l'escalier, armes en main, ma prudence se partageant avec ma hâte d'en découdre avec le nécromant.

Nariko

Humain(e)

Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]

Réponse 152 vendredi 03 juillet 2015, 01:44:44

Une armée de morts-vivants ramenés à la vie par l’usage d’une magie noire, la nécromancie... Ce procédé avait de quoi faire frissonner, et Nariko pensait avoir des réponses là-dedans. D’où venaient tous ces corps ? Qui étaient-ils ? Et, plus important, où était Zobek ? Pour la guerrière, la fin du voyage approchait dans ce fort. Zobek était ici, quelque part, et elle comptait bien l’occire définitivement. Resterait encore la question de Carmilla, cette mystérieuse et sulfureuse vampire qui les avait si gentiment envoyés sur la piste de cet homme. Pouvait-elle lui faire confiance ? Nariko n’en était pas sûre, pas sûre du tout, mais il était trop tard pour faire marche arrière. Seul comptait maintenant l’instant présent. Inutile de songer à Carmilla, trop éloignée pour avoir une quelconque influence dans leur histoire actuelle. Nariko marchait donc, suivant Deisui le long des marches au centre. L’homme avait choisi de ne pas s’aventurer dans les ailes, et le trio s’avança le long d’une mezzanine faisant le tour du hall, et filant sous les statues. Une porte se trouvait au fond, et Nariko l’ouvrit en poussant dessus.

Le fort de Zobek était à la fois vide et nerveux. Il n’y avait pas âme qui vive, même pas de toiles d’araignées, ou de poussière. C’était comme si toute forme de vie avait quitté ce fort. C’était un autel dédié à la Mort, avec des couloirs vides et longs.

« Kaï a peur...
 -  Reste proche de moi, Kaï... »

Kaï ne comptait pas aller bien loin, et, en marchant, le petit groupe arriva devant une grande pièce cylindrique... Avec une immense statue au centre. Une statue sinistre et grisâtre, qui faisait plusieurs mètres de haut, et qui représentait un homme avec une longue robe de magicien, le visage dissimulé par une capuche. Un nécromancien, à n’en pas douter... Une décoration lugubre, qui, en s’ajoutant avec l’absence totale de parasites et d’insectes, était encore plus troublante Leurs pas résonnaient entre les murs de cette grande pièce, et Nariko contourna la statue Le trio s’approcha d’une grande porte au fond, qui les mena devant un escalier qui descendait

Nariko continuait à marcher Curieusement, même s’il n’y avait aucune source lumineuse, il y avait quand même de la lumière. Une lumière rougeâtre, sombre et tamisée. Nariko dévala d’étroites marches, ayant pris la tête, et les marches aboutirent sur un couloir étroit, un boyau sinueux. Il n’y avait aucune porte, et un filet rouge remuait sur le sol, comme un chemin à suivre... Jusqu’à une étroite pièce, chaude et étouffée, avec un guéridon au centre, et un livre se trouvant dessus.

Il n’y avait toujours personne, et, quand Nariko s’avança un peu, l’Heavenly Sword s’illumina brusquement, émettant une lueur violette étincelante, tandis qu’un son suraigu explosa dans les oreilles de Nariko.

« HAAAAAAAAAAAAAAAA... !!! »

La douleur explosa dans la tête de Nariko, qui tomba à genoux en se tenant les oreilles. Elle cracha sur le sol, et vit ensuite, comme Kaï et Deisui, une étrange scène autour du guéridon.

Quatre hommes encapuchonnés entouraient le guéridon, et un glyphe magique brillait au centre. Au centre, devant le guéridon, un cinquième nécromancien lisait un livre, répandant des formules sinistres, en parlant une langue ancienne, aux accents secs et aux mots froids et douloureux. Des corps gisaient sur le sol, nus et rasés.

« Les sujets se réveillent...
 -  Oui.... Leurs organismes sont en train de s’animer !
 -  Les sorts fonctionnent ! »

Les yeux des corps s’ouvrirent alors, et les corps se relevèrent alors. Ils avaient des numéros tatoués sur le ventre. La magie vibrait tout autour de ce groupe, une magie sombre et funeste, mortelle et dangereuse...


Puis l’apparition disparut, et Nariko se releva lentement. Heavenly Sword avait cessé de briller, et la guerrière se releva.

« Hum... Qu’est-ce que nous avons vu, exactement ?
 -  Nariko ? Tu vas bien ?! »

Nariko soupira lentement, puis hocha la tête, et lui ébouriffa les cheveux.

« Oui... Oui, ça va. »

Elle reprit son souffle, s’humectant les lèvres, puis regarda la pièce.

« Je pense... Je pense que les corps que nous avons vu dehors, ces... Ces zombies... Ils... Ils venaient d’ici. Peut-être même qu’ils ont été fabriqués ici. »

Nariko était sûre qu’ils touchaient au but... Et que Zobek n’était plus très loin.
DC d’Alice Korvander.

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Deisui Kichigai

Humain(e)

Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]

Réponse 153 mercredi 15 juillet 2015, 00:37:43

Des couloir, et encore des couloirs, et ce même après une porte, j'en deviendrai presque ennuyé avec un décor aussi monotone, si seulement je n'avais pas conscience des atrocités qui y avaient été commises et de l'enjeu de notre présence... Quant à la peur, elle existait bien sûr, il fallait être fou pour ne pas l'éprouver. Cependant, elle était pour ma part opprimée, écrasée par ma hargne qui s'imposait dans mon esprit à chaque fois que je songeais au nécromant et aux ombres qu'il avait fait se manifester, à ces souvenirs qu'il avait déterré et que tout l'alcool de Terra n'avait pas su faire disparaître...

Mais alors nos pas finirent par nous mener quelque part, et ce quelque part, c'était une grande pièce circulaire, qui paraissait vide , si ce n'était une statue des plus prétentieuses et une décoration macabre... La sculpture elle même pouvait représenter Zobek, mais j'en doutais, aussi imposante et mégalomaniaque qu'elle puisse être l'individu qu'elle représentait était trop peu visible pour être un ode à la gloire d'une seule et unique personne. Non,  ce qu'elle symbolisait, c'était une magie, un art, un des plus méprisables qui soit, la nécromancie... Et il s'en dégageait qui plus est un je ne sais quoi d'indéfinissable, mais qui éveillait en moi une profonde répugnance à son encontre... Cependant, il n'y avait rien que l'on puisse faire à son encontre, et nous ne fîmes donc que passer devant pour rejoindre une autre porte, qui s'enfonçant dans les profondeurs de la terre nous rapprochait probablement de notre objectif.

Cependant, l'endroit où nous mena notre progression contrastait grandement avec ce que nous avions vu peu avant, les couloirs étant étroits et dépourvu de décoration, tout comme la prochaine véritable pièce où nous arrivâmes était étriquée... Mais mon regard suivait le filet rouge, semblable à un filet de sang qui n'aurait aucune source, et finalement, dans la petite pièce il sembla nous montrer un livre... La seule chose qui soit intéressant en ce lieu qui paraissait dépourvu d'autres chemins, mais cela ne m'inspirait guère confiance. Dans un tel lieu, il s'agissait probable d'un ouvrage maudit ou de je ne sais quel maléfice, quand bien même il contenait peut être de précieuses informations. Seulement, je n'eus pas le temps de faire part de mes soupçons à Nariko que soudainement une violente douleur explosa dans mon esprit, causée par un son inhumain, qui n'était pas sans me rappeler le son du cri d'une banshee !  Mais,  à peine eu je le temps de ressentir la douleur, et de la crier, qu'une vision me parvenait, me faisant oublier la douleur.

Cette dernière était clair, mais offrait une scène étrange à voir, à savoir cinq nécromancien à l'oeuvre, mais agissant de façon étrange dans leur sorcellerie... Et comme on pouvait s'y attendre les corps au sol se levèrent, mais il semblaient... Différent des zombis ordinaires, d'autant plus au vu de l'enthousiasme des nécromanciens responsables de la chose... Cependant, je ne pus guère voir davantage avant que la vision ne se dissipe. heureusement, cela avait été aussi le cas du son douloureux et de la souffrance. A voir Nariko et Kaï je n'avais d’ailleurs pas été le seul à en subir les effets, et au vu de ce que dit la guerrière je compris qu'elles avaient eu la même vision... Une chance que nul n'ait profité de notre état pour en finir, mais je devais avouer que l'idée d'être à la merci de Zobek me déplaisait et je n souhaitais pas que cela recommence !  Quand à l'hypothèse de Nariko... C'était loin d'être impossible. Nous n'avions après tout pas eu le temps de les observer en détail. peut être bien qu'ils arboraient ces signes magiques... Mais ça ne répondait pas à une autre question.

"Certes, mais il faudrait tout de même qu'ils aient pu amener ces corps ici !"

Or nous ignorions jours comment ils l'avaient... En fait j'avais une idée, mais je ne parvenais pas à l'accepter, cela serait par trop infâme que d'imaginer qu'ils aient créer les corps ici même, au travers d'expérience abjectes ! Et en y songeant je tiquais. qui étaient ces nécromants ? Des fidèles de Zobek ? Ou bien des individus l'ayant précédé en ce lieu, comme l'avait fait les nains... Et mon regard se posa alors sur le livre. L'idée de rebrousser chemin ne me tentait guère, et si nous avions déjà subi un sort, il était peu probable qu'il y en ait davantage pour protéger l'ouvrage... Et ainsi après une brève hésitation, sans même consulter mes compagnes d'aventure, je m'avançais vers la couverture sans titre, et l'ouvrait, afin d'en découvrir le contenu.

Il s'agissait a priori d'un journal, accompagné de notes d'expérience, mais l'étudier prendrait du temps et je m'empressais de le feuilleter ,cherchant juste du regard le nom de Zobek ou toute référence à la créations de corps... Le temps nous manquait, certes, mais si nous pouvions e savoir plus sur notre opposant  cela nous serait précieux...

Nariko

Humain(e)

Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]

Réponse 154 vendredi 17 juillet 2015, 02:01:47

Les secrets de ce lieu sinistre ne tardèrent pas à leur apparaître quand ils poursuivirent leur marche. Les prochaines révélations confirmèrent les soupçons. Deisui avait trouvé auparavant un journal, mais il était assez obscur, comprenant beaucoup de formules scientifiques, d’équations mathématiques, de schémas, et d’annotations dans une langue incompréhensible. Nariko avait donc proposé de continuer, en leur rappelant que le temps leur manquait. Dehors, une armée entière s’apprêtait à les attaquer, et ce silence de mort était pour elle du plus mauvais augure. La guerrière marcha donc, et grimpa un long escalier, qui les conduisit face à une double porte fermée. Elle l’ouvrit rapidement, et fronça les sourcils.

C’était un laboratoire. Un laboratoire sinistre, détonant avec le reste, car il était composé de parois blanches, translucides, et de tables d’opérations avec des sangles. Nariko s’avança prudemment, tous les sens aux aguets. Il y avait des meubles dans les coins, et elle s’avança dans ce qui avait tout d’un complexe scientifique, avec des couloirs blancs, et des salles de réunion avec des tableaux blancs et des feutres.

« Mais qu’est-ce qu’il s’est passé ici ? »

Les murs blancs devenaient progressivement de plus en plus sombres, jusqu’à ce qu’elle voit de curieuses salles, avec les mêmes tables, mais entourés d’instruments bizarres. Des pinces, des seringues, de petites scies... Elle déglutit en comprenant qu’il s’agissait de tables d’accouchement, et poursuivit sa marche, ouvrant une autre porte. Les explications étaient ici, et plus Nariko avançait, et plus elles devenaient évidentes... Et elles le devinrent définitivement quand une ultime porte la conduisit dans une grande pièce face à des cuves translucides, dans lesquels il y avait un liquide vert qui remuait, et des corps à l’intérieur. Des corps en gestation, certains étant adultes, d’autres sous forme d’embryons... Et d’autres étaient des corps monstrueux, des abominations, un être humain avec un bras gigantesque, un autre avec des yeux globuleux... Un autre avec un visage indescriptible, fracassé et torturé.

Inutile d’être grand clerc pour comprendre... Zobek avait fait des expériences sur la création d’êtres vivants, de corps vides, sans âmes. Les âmes avaient été greffées magiquement, par le biais de rituels de nécromancie, et il s’était ainsi constitué une petite armée sur place. Nariko s’approcha de l’une des cuves, tellement étonnée qu’elle n’arrivait même pas à ressentir de la colère, simplement de l’effroi devant les horreurs qui se dessinaient devant son visage.

« Ces horreurs... »

Nariko entendit soudain du bruit dans sa gauche, et tourna la tête. Une étrange femme apparut alors, avec des yeux noirs sinistres.

« Que faites-vous là ? Vous... »

La femme se tut pendant quelques secondes, et Nariko se retourna vers là.

« Qui êtes-vous ?
 -  Je suis la responsable de ce centre de recherches ! M’apportez-vous des nouvelles de Zobek ? Mon amour est-il enfin descendu de... Non... »

Pour Nairko, il y avait à la fois quelque chose de sensuel et d’effrayant chez cette femme.

« Vous puez la vie ! Vous... Vous êtes les intrus ! »

Elle tendit alors sa main, et envoya une puissante onde de choc qui repoussa Nariko, Kaï et Deisui. Nariko rebondit sur le sol en serrant les dents, et se releva rapidement, bien décidée à ne pas se laisser faire si facilement, et, surtout, à découvrir où était Zobek.
DC d’Alice Korvander.

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Deisui Kichigai

Humain(e)

Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]

Réponse 155 samedi 25 juillet 2015, 23:43:27

Frustré par le peu d'information que je parvenais à retirer du grimoire, je claquais sèchement ce dernier avec un juron. j'avais espéré y trouver... Je ne sais pas, peut être des explications quant à la façon dont Zobek avait sombré dans les ténèbres, ou bien des indications sur ses pouvoirs, mais il n'y avait rien,rien d'autre que cet obscur langage qui contenait peut être ce que je cherchais mais que je ne parvenais pas à comprendre. De fait, c'était de méchante humeur, encore plus qu'avant, que je suivis Nariko lorsqu'elle nous demanda de la suivre, soulignant la contrainte du temps, qui pour moi n'existait qu'au travers de ma hâte d'étancher ma hargne !

Mais alors nous arrivâmes dans une nouvelle pièce, après une longue ascension... Je m'étais attendu à bien des choses, une salle du trône, une chambre des arcanes, mais ce que j'y vis... Ce couloir tout d'abord, qui éveillaient en moi de mauvais souvenir, et alors que j'y progressais, jetant des coups d’œil sur les tableaux, j'avais l'impression de revivre un lointain épisode de ma vie, mais à l'envers. Au lieu de remonter ce couloir immaculé pour m'échapper, je le suivais, afin de m'avancer plus avant dans le complexe. J'étais loin derrière Nariko, mes pas se faisant traînant, ma hargne s'étant effacée face à ma stupéfaction. Cependant je finis par les rejoindre, jusqu'à ce qui était probablement une pièce plus large... Et je me doutais de ce que j'y trouverai, mais pourtant, ce que j'en ressentis quand je le vis enfin ne fut pas moindre, le choc n'était pas plus faible parce que j'avais une idée de ce qui m'y attendait. A travers la pénombre, ces tables ensanglantés, ces cuves dans lesquels reposaient des corps, je revoyais ces tables où j'avais subi les expériences de ces tarés, ces cuves où demeuraient ce qui restait de ma femme et de ma fille, les quelques organes qu'ils n'avaient pas encore transplanté, et que je voyais, jour après jour...

Et tout cela avait fini d'une certaine façon, sur une pulsion qui me revenait tout naturellement aujourd'hui... Ainsi c'est à peine si j'entendis la voix qui nous interpelle, si je vis la femme dont elle viner... Non à sa place je voyais cette blouse blanche immaculée, et à la place de ces mots j'entendis ce matricule qui a été mon nom durant tant de temps. La souffrance, les expériences, les cris, tout me revenaient brutalement, et mon corps se crispait, alors que je balbutiais malgré moi.

"Non... non, non, non ! Pas encore... PAS ENCORE !"

Ces derniers mots je les avais crier, en même temps que la femme tendit la main vers nous, sans ne connaître la raison... Mais ce que je sus c'est que je fus alors balayé, projeté contre un mur... Mais je ne réfléchissais déjà plus, et ainsi je me relevais sans même ressentir de douleur, bondissant presque en se faisant. Mon regard était comme, fou ma respiration pesante...Tout se répétait, tout comme quand je m'étais libéré il y a de cela des années, et je comptais réserver le même sort à ce lieu que celui qui m’avait détenu ! J'infligerai le même supplice aux coupables de cela qu'à ceux qui ont "pris soin" de moi !  C'était là les seules pensées qui m'obnubilaient alors que dans un grondement je m'élançais, les armes au poing, mais non pas sur notre adversaire, mais sur ses travaux, ces odieux travaux... C'était tout ce qui m'importait alors, mes lames frappant le verre des cuves et le brisant en des centaine de fragments, répandant le liquide au sol, et les corps tombant lourdement, se disloquant comme ils n'étaient pas achevé...

Je n'entendais cependant pas le tintement du verre ou le choc de l'acier, seul mon coeur résonnait sans fin dans ma tête, mon coeur, et les cris de ma famille, le dernier souvenir que j'avais d'elle, et que Zobek avait commis l'erreur de réveiller par ses illusions tout d'abor,d et par ses travaux maintenant ! Il en payerait le prix, et je commençais d'ores et déjà à lui verser un accompte en détruisant son oeuvre ! Et... a bien y penser cette femme en faisait sans doute partie, et ainsi je finissais par me tourner rapidement vers elle, écumant de rage, et prêt à l'abattre, peu importe ce qu'elle me réservait !

Nariko

Humain(e)

Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]

Réponse 156 jeudi 30 juillet 2015, 11:49:22

Si froid et si détaché, Deisui sembla se réveiller en voyant ces cuves translucides où des corps barbotaient dans du formol. Nariko se relevait à son tour, et, plutôt que de se ruer vers la femme, Deisui s’élança vers les cuves, et tapa dessus avec son épée, brisant le verre, répandant un liquide verdâtre sur le sol, ainsi que de sinistres corps, des parodies grotesques et glauques d’êtres humains.

« Non !! Mes bébés ! Misérable monstre, comment oses-tu... ?
 -  C’est toi le monstre, sorcière ! »

La créature s’était approchée de Deisui, mais Nariko la frappa avec le plat de sa main, l’envoyant s’étaler sur le sol.

« Qu’est-ce que vous avez fait ici ?! Où est Zobek ?
 -  Mon mari ! Rendez-moi mon mari, mon mari ! »

Cette créature était complètement folle, tout simplement. Nariko s’en rendait compte. Elle se débattait mollement sous elle, en crachant et en éructant, et la guerrière se retourna vers Deisui.

« Calmez-vous, ça n’apporte rien ! »

Difficile de dire s’il avait pu l’entendre, d’autant plus que la sinistre scientifique continuait à éructer sa rage et son mépris envers Nariko et ses compagnons, réclamant, encore et encore, l’arrivée de son mari. Nariko ne comprenait pas grand-chose à ce qui se passait ici. Cette femme, Deisui qui se mettait à péter un plomb. La femme immobilisait la créature froide, qui crachait et vociférait. Visiblement, Zobek avait mené des expériences pour créer des êtres artificiels. Nariko avait entendu parler de ça à Nexus : des golems, ou des Homoncules. Des corps crées de manière scientifique et alchimique, et à qui on insufflait ensuite la vie, à l’aide de morceaux d’âmes récupérés sur des cadavres. Des expériences interdites, car bien évidemment contraires à l’éthique, et à la plupart des règles de la Nature. Zobek avait développé sa propre version en insufflant dans ces golems un ersatz de vie. Il avait créé des corps de manière artificielle, et c’était eux qui hantaient cette région. Lui et ses disciples s’étaient pris pour Dieu.

« Tout ce qu’il voulait, c’était un meilleur corps... Mon mari, mon mari... »

La femme pleurait, et Nariko, après quelques hésitations, la relâcha. Elle observa encore ce sinistre laboratoire, comme une sinistre relique d’un temps passé et des obsessions d’un dément. L’explication vint alors, la frappant avec la force d’une révélation instantanée.

« Il n’y a personne ici, nota-t-elle au bout de quelques secondes. Zobek... Il n’est pas normal qu’il ne soit encore jamais venu nous voir...
 -  Mon mari, rendez-moi mon mari, mon mari...
 -  Nariko ! »

La voix de Kaï arracha Nariko à ses réflexions, et elle se rapprocha d’un plan d’étude, où elle vit des schémas et des dessins. Kaï lui désigna un dessin représentant la scientifique qui les avait heurtés. Troublée, Nariko observa ce schéma technique, et vit, sur la droite, toute une série d’instructions et d’explications :

Citer
Composition chimique du corps humain :

  • 65% d’oxygène ;
  • 18% de carbone ;
  • 10% d’hydrogène ;
  • 3% d’azote ;
  • 1.5 % de calcium ;
  • 0.4 % de potassium...


Nariko vit ensuite des termes plus complexes, des instructions, l’utilisation de potions, et nota alors que des traits séparaient le schéma en plusieurs étapes.

« Cette femme... Elle a été créée... »

En pleine réflexion, Nariko contourna le corps en larmes, et s’avança dans le couloir, pour retrouver une salle de réflexion, avec du papier jauni, de multiples carnets. L’espace de recherche de Zobek, où elle lut des notions vagues : « nécromancie », « métempsycose », « transfert des âmes », « cas de possession chez le nouveau-né »... L’esprit de Nariko était en ébullition, et elle se retourna vers Kaï.

« Zobek... Je pense qu’il devait être mourant, et qu’il a mené toutes ces expériences pour se doter d’un nouveau corps. Chacun des trois Seigneurs est liée à un péché capital : la Colère pour Cornell, la Luxure pour Carmilla, et l’Orgueil... Il a voulu vaincre la Mort. »

Et, parmi les Sept Péchés Capitaux listés par l’Ordre Immaculé, il n’y en avait aucun de pire que celui-là.

Restait maintenant une question en suspens : est-ce que Zobek avait réussi ses expériences folles... Ou n’était-il plus qu’un cadavre desséché dans son palais ?
DC d’Alice Korvander.

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Deisui Kichigai

Humain(e)

Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]

Réponse 157 lundi 03 août 2015, 23:09:14

Les cris de la femme, si on pouvait appeler et être ainsi ne me parvenait guère, ou tout juste sous la forme de sons aigus et incompréhensible,s seul m'importait la destruction de l'oeuvre de Zobek. Une chose que j'avais déjà pu voir par le passé, et cela faisait deux fois de trop. Cela ne devait pas se répéter, ils n'en avaient pas le droit, pas encore... Je ne peux penser qu'à cela au milieu de mon carnage, parfaitement sensé selon moi, et m'amenant de fait à ignorer les injonctions de Nariko. Elle ne savait pas, elle, elle ne POUVAIT pas savoir...

Au final je ne lui apporta d’attention que lorsque ma hargne se tourna vers la jeune femme qu'elle avait elle même mise à terre, m'avançant vers ce corps pitoyable, bien déterminé à mettre fin au semblant de vie qui l'animait. J'entendis les réflexions de Nariko, je la vis errer, en quête probablement d'indice, d'élément de réponse, mais je ne m'en souciais guère. Il n'était plus temps de spéculations, mais d'action, et ainsi, alors qu'elle s'était éloigné dans un couloir je me dirigeais vers cette créature, jetant mes deux lames au sol et m'agenouillant face à elle, un rictus aux lèvres.

"Peu importe où est ton mari, vous allez bientôt être réunis...Dans un autre monde."

C'était presque avec un plaisir sadique que je prononçais cette dernière phrase, et sortant promptement un poignard j'exploitais la faiblesse dans laquelle la femme avait été plongé par ses larmes pour l'achever. Ainsi ses sanglots s'interrompirent brusquement quand la lame d'acier perça la boite crânienne et ce qui lui faisait office de cerveau, le tout e une gerbe de sang qui éclaboussa mes mains... Ne sachant pas comment elle était exactement constitué je n'avais pas pris le risque de frapper un endroit moins mortel, même si je regrettais le fait qu'elle n'ait pas davantage souffert pour ses expériences. J’éprouvais néanmoins un étrange réconfort en voyant les larmes sur son visage, mais ce n'était pas suffisant pour que j'aille jusqu'à clore ses yeux empreints de tristesse. La mort était tout ce qu'elle méritait, de par ses origines et son affection à ce personnage abject qu'était Zobek. Finalement, j'arrachais mon poignard du crane en un second craquement, pas moins sinistre, et le sang coula avec une étrange lenteur, alors que Nariko pouvait me voir, les mains en sang serrées sur mon arme. Je me moquais bien de ce qu'elle pourrait penser, de la façon dont elle me jugerait... Je me contentais de dire en guise de vague réponse à ce que j'avais saisi de ses propos.

"Et bien s'il est vivant il ne devrait pas tarder à accourir pour venger la destruction de son oeuvre ! Mais même s'il est mort, notre travail ici n'est pas fini... One peut pas prendre le risque qu'i lreste la moindre trace de son travail damné... Et pour être honnête j'avoue avoir quelques doutes quant à l'idée que quelqu'un servant une entité maléfique ancestrale puisse mourir aussi aisément ! Qu'est ce qui nous dit qu'en vérité ce nouveau corps ne devait pas servir de réceptacle à cette entité ? Et quand bien même ça ne serait pas le cas, nous ne pouvons pas laisser cette chose agir encore..."

En somme, ma rage m'était suffisamment passée pour que j'ai conscience que même après avoir détruit cela notre travail ici était encore loin d'être exactement fini !

Nariko

Humain(e)

Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]

Réponse 158 vendredi 07 août 2015, 23:24:34

Deisui tua la femme, empêchant d’avoir toute information sur elle... Même si Nariko doutait qu’il soit possible d’obtenir quoi que ce soit de plus émanant de cette cinglée. Elle était morte, et peu de monde allaient la regretter. Sûrement pas la guerrière, en tout cas. Elle se retourna vers Deisui. Visiblement, quelque chose s’était passé ici. En voyant ces cuves, il était entré dans un état de rage dont elle ne l’aurait jamais cru capable. Qu’avait-il bien pu se passer en lui ? Quel souvenir traumatisant le spectacle glauque de ces cuves de verre translucide avait réveillé en lui ? Quelle était l’histoire de ce laboratoire ? Nariko était de plus en plus larguée, et Deisui leur expliqua alors qu’il fallait, non seulement s’assurer de la mort de Zobek, mais aussi détruire cette ville, faire disparaître toute trace des recherches infâmes ayant eu lieu ici.

« Je suis d’accord... Mais je ne suis pas experte en démolition. »

Comment détruire une telle bâtisse ? Il y avait sûrement un moyen en utilisant la rivière de lave qui s’écoulait à l’entrée de cette ville. Des fondations devaient protéger la ville sinistre de la lave... Mais Nariko était totalement perdue. Ce château était immense, probablement encore plus que le Palais du Roi Bohan, et elle ne voyait pas trop comment se repérer à l’intérieur.

« Pour l’instant, je dirais qu’il faut surtout voir si Zobek est mort ou pas... Il faudrait donc trouver l’accès à sa salle de trône. »

Peut-être trouveraient-ils, en chemin, un moyen de détruire tout ce palais ? Nariko n’en était franchement pas sûre, mais, en l’occurrence, c’était leur meilleure piste. Elle se mit donc à marcher, filant vers une porte au fond. Le trio reprit la route, avançant dans une partie sinistre du laboratoire : des couloirs avec des portes à droite et à gauche, des portes solides, étanches, avec un petit panneau révélant l’accès à un regard grillagé. Ces regards permettaient de voir l’intérieur des pièces : des cellules étroites, étouffantes, aux murs nus, sans éclairage, et d’où une puanteur morbide s’échappait fréquemment. Elle imaginait sans mal les corps des individus créés se retrouvant ici pour études... Tout cela n’était-il donc qu’une sinistre expérience pour vaincre la Mort ? Mais il n’y avait pas que de la magie là-dedans... Nariko avait vu des salles de recherche, des instruments. Zobek avait été décrit comme étant un juge, pas un scientifique. Est-ce que c’était cette femme qui menait toutes les recherches pour lui ? Encore une fois, les questions se succédaient, et, dans ce lieu mort, trop mort et trop silencieux pour être sincère, Nariko avait toutes les raisons du monde d’être inquiète.

Le trio traversa plusieurs couloirs similaires, le décor changeant progressivement, devenant plus voûté, plus pierreux, plus oppressant encore. Le laboratoire les amena en fait à la prison du fort, et, en continuant à marcher, une obscurité étouffante s’abattit sur eux. À nouveau, Heavenly Sword flamboya dans l’obscurité, formant un éclairage de fortune. Les pas de Nariko, de Kaï, et de Deisui, les conduisirent vers une grande pièce. Ils arrivèrent depuis une mezzanine, et elle descendit l’escalier en bois à gauche.

« Marchez lentement, les marches sont fragiles... »

Ils arrivèrent en contrebas, et elle s’avança vers le fond de la pièce, vers une grande porte à double battant ouverte, qui les amena face à un nouveau couloir, menant lui-même à un escalier. Nariko grimpa ce dernier, toujours en tête. Un étroit escalier en colimaçon, qui finit par s’arrêter devant une grille en fer forgée plantée derrière une porte. N’ayant pas d’autres solutions, elle ouvrit cette dernière, et débarqua le long d’un grand couloir avec un tapis rouge.

« Hum... Je dirais qu’on se rapproche... »

Le trio continua à marcher, jusqu’à approcher d’une autre double porte, plus rectangulaire, et immense. Nariko l’ouvrit, et débarqua devant un petit escalier intérieur... Conduisant à la fameuse salle du trône.

Il n’y avait pas de plafond, ou, en tout cas, pas de plafond apparent, rien d’autre qu’une grande pièce circulaire, comme une sorte de plateforme accessible depuis quatre escaliers dans les coins... Et, au centre, un trône massif où une silhouette encapuchonnée semblait poser dessus, disparaissant dans l’immensité de ce trône.

« Zobek... »

Est-ce que la fin de ce long périple approchait ?
DC d’Alice Korvander.

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Deisui Kichigai

Humain(e)

Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]

Réponse 159 mercredi 12 août 2015, 00:38:23

En effet détruire une telle structure ne serait pas chose aisée, mais cela n'était pas impossible, loin de là même, puisqu'il était loin d'être impossible que nous ayons la possibilité d'user des expériences qui avaient lieu ici à notre avantage. Après tout il devait bien y avoir quelques mélanges acides ou explosifs parmi tut ces produits... Mais Nariko avait soulevé un autre point plus important, à savoir s'assurer de la mort de Zobek, ce que ne provoquerait pas forcément la destruction du château lui même. Pour se faire nous reprîmes notre progression d'origine. Ainsi, nous nous retrouvâmes dans un couloir avec des portes de par et d'autres, et un simple regard sur la grille de ces dernières me suffit pour apprendre leur fonction première de prisons... Mais il restait à savoir à qui elles étaient dédiées, semblant alors comme vide... En fait ce n'était pas les cellules. Ce lieu tout entier était vide, vide de bruit, vide de vie. Cela en devenait difficilement supportable !

De fait je ne faisais que presser le pas, trahissant ma hâte que quitter ce lieu et de trouver la réponse aux énigmes que ce lieu nous adressait. Ainsi, nous finîmes par être entourée d'ombre que seul heavenly sword parvenait à chasser, nous laissant deviner que nous changions de décor, nous menant à une mezzanine qu'il nous fallait descendre par un périlleux chemin, qui tint cependant bon , jusqu'à ce que finalement, après être de nouveau monté, nos pas nous menèrent jusqu'à des portes qui s'avérèrent être des obstacles moindres, quand bien mêmes elles furent de plus en plus démesurées, comme si elles représentaient la mégalomanie croissante du maître des lieux... Et après que la dernière fut franchie nous entrâmes dans son antre. les couleurs étaient défraîchies, la roche usée, mais tout trahissait le faste d'un ancien et puissant royaume qui était depuis lors tombé en décrépitude... Mais de cela je m'en moquais, mon regard posé sur la silhouette affalée sur le trône...Mais ce n'était rien d'autre que le corps d'un vieillard décrépit, et qui semblait plus que mort... Une liche peut être me direz vous, mais ces dernières avaient généralement assez  d’orgueil pour ne pas s'affaler ainsi, et encore plus pour répondre lorsqu'on les interpellait... Mais là rien... Je m'en approchais alors, ce qui confirma mon diagnostique, ce n'était rien de plus qu'un corps qui semblait qui plus est embaumé, sans les bandelettes, pour être à peu près conservé. Quant à sa tenue... Aussi mitée qu'elle soit certains signe ne trompaient pas, il s'agissait d'une robe d'inquisiteur

"On l'a trouvé... Mais je pense qu'il est mort... Non, j'en suis certain !"


Cela en était presque... Frustrant... non à vrai dire ça l'état ! Je souhaitais tellement lui faire payer ce qu'il avait commis... Et avec cette idée en tête je m'approchais du corps, bien décidé à détruire tout ce qui restait de lui... Seulement, alors que je m'approchais, les ombres de la pièce semblèrent s'agiter, et du coin de l’œil je pus voir une sorte de vapeur noirâtre descendre d'un des quatre escaliers menant à l'étage supérieure, puis des trois autres, toutes convergeant vers ce corps. Le nuage ainsi formé s'y immisça, et les yeux se rouvrirent, orbites creuses dans lesquelles se devinaient une lueur verdâtre, tandis que dans un craquement, le corps se redressait, accompagnée d'une voix d'outre-tombe.

"Ce Zobek est mort... Il a été fort utile, et a mené les recherches que je souhaitais, mais il devinait trop ambitieux et rêveur... Mes serviteurs doivent connaître leur place mieux que ça, et il en a fait les frais quand je lui ait oté l'immortalité que je lui avais donné... Malheureusement un peu trop tôt, le corps... Le corps qui doit être le mien n'était pas prêt... Enfin il l'est, mais je manque de puissance... Et je l'ai enfin trouvée."

Son regard se tourna alors vers l'heavenly sword, qui paraissait être la source de son attention... Et sans plus tarder, sur un simple geste de sa main, les ombres se mouvèrent dans notre direction, semblant se former de milliers de minuscules gueules...Et quand l'ombre me toucha je pus affirmer qu'elles mordaient et essayer d nous déchiqueter ! contre ça, les lames ne servaient à rien... Mais j'avais un autre atout ! J'en avais assez d'attendre, et j'étais bien décidé à me frayer un chemin jusqu'à ce corps décrépit, et pour se faire j'extirpais une carte de mes bourses. Une carte joliment illustré qui paraissait bien dérisoire... Mais qui vibra brusquement dans ma main quand je m'exclamais.

"J'en appelle à toi Val ! Qu'on en finisse !"

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Loin, très loin, dans ce lieu irréel où résident tous les occupants des cartes de la déesse Karuta, quelqu’un entendit un appel. Val leva la tête.

"On m’invoque ? Ah oui, son Altesse m’a donnée à quelqu’un. Je me demande à quoi ressemble mon nouveau maître tiens…"

Dans le monde réel, la carte s’illumina, et devant son propriétaire se matérialisa une jeune femme en robe rouge fendue, ses cheveux d’ébène retenus par un peigne et un ruban à grelots. Dans son dos apparurent deux magnifiques ailes de papillon, multicolores et transparentes, qu’elle déploya. Elle se tourna vers son maître et lui adressa un bref signe de tête avant de reporter son regard sur les choses qui les entouraient.

"Hum, je pensais affronter quelque chose de dangereux… Mais soit. Vous devriez vous baisser, Monsieur."

À peine se fut-il exécuté que la créature tourna sur elle-même, son bras levé projetant un cercle de flammes qui s’élargit pour frapper chaque ombre. Ne regardant même pas le résultat, elle prit son envol pour localiser la cible principale : celui qui les contrôlait, avant de créer un chemin cerclé de flammes vers ce dernier, ayant perçu l'intention de son invocateur de s'en occuper personnellement.

Nariko

Humain(e)

Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]

Réponse 160 lundi 17 août 2015, 02:21:10

Zobek était donc là... Mais ce n’était qu’un corps vide, sans vie. Néanmoins, Nariko était emplie d’un mauvais pressentiment, et, tandis que Deisui se rapprochait de cette carcasse silencieuse, elle, elle restait en retrait, observant le décor. En levant la tête, elle remarqua qu’on ne voyait pas le plafond, ce qui l’intrigua un peu. Qu’est-ce que tout cela dissimulait ? Cette salle de trône était des plus bizarres, avec cette forme concentrique. Nariko était intimidée, intriguée, et tenait fermement Heavenly Sword... Quand des formes noires, comme des sortes de nuages rampants, s’approchèrent rapidement, et entrèrent dans le corps de cette carcasse, qui s’anima soudain, avant de parler d’une voix gutturale et profonde. Kaï réagit immédiatement en brandissant son arbalète, tandis que Zobek se mit à parler d’un nouveau corps en fabrication... Confirmant en ce sens qu’il était toujours en vie, et qu’il menait ici des expériences autour de la réincarnation et de la résurrection. Il leur expliqua qu’il manquait de puissance, puis son regard se tourna vers Heavenly Sword.

Nariko fronça les sourcils, et vit alors les nuages noirs repartir, formant une sorte de gros nuage éthéré parcouru de milliers de petites gueules édentées. Kaï, devant cette vision de cauchemar tentaculaire, tira un carreau d’arbalète, mais il passa à travers ce nuage noir, et un tentacule jaillit et la fouetta, l’envoyant voler à plusieurs mètres dans un hurlement de douleur.

« KAÏ !! » s’exclama Nariko.

Un tentacule s’éleva dans les airs, et fondit sur elle. Elle bondit sur le côté, et son épée trancha le tentacule... En vain. Il se reforma immédiatement, et elle vit les dents claquer près de son visage, comme une armée de piranhas. La guerrière bondit prudemment en arrière, le bout de son épée glissant sur le sol. Ce nuage noir ne pouvait être que Zobek, son esprit... De multiples autres tentacules poussèrent, comme les têtes d’une espèce d’Hydre maléfique et sinistre. Une bataille difficile allait s’engager, et Heavenly Sword se mit soudain à briller et à vibrer dangereusement.

Autour de Nairko, un dôme d’énergie blanche se forma, et les tentacules s’y heurtèrent violemment, faisant scintiller ce dernier, provoquant de violentes ondes de choc qui amenèrent Nariko à plier les genoux. Les tentacules se heurtèrent au dôme, s’enfonçant dedans, le faisant remuer... Avant que le dôme ne scintille encore plus fort. Deisui invoqua alors une sorte de curieuse créature, Val, et Nariko vit les serpents noirs disparaître. Elle se précipita vers Kaï, tandis qu’un combat antédiluvien s’engagea entre Zobek et cette mystérieuse créature balançant sur lui des jets de flammes.

Des cercles de flammes roulèrent le long du sol, formant d’épais murs de feu, contraignant les ombres à se replier. Nariko, quant à elle, tâta le pouls de Kaï. Elle vivait, elle était juste... Sonnée.

« Oh, Kaï...
 -  Na... Nariko... »

La jeune femme soupira lentement en clignant des yeux, et l’étreignit dans ses bras... Quand le décor se mit à évoluer.

Le plafond s’ouvrit dans un sinistre grincement, comme si le toit venait de s’ouvrir en son milieu, et le sol... Se mit à trembler, à vibrer dangereusement. Nariko vit alors le sol se mettre à s’élever, en tournoyant lentement sur lui-même, montant de plus en plus vite, filant vers le plafond. Elle comprit alors que cette salle de trône n’é(tait en réalité qu’une espèce d’immense ascenseur

« RAAAAAAAAAAAAAAHHH !! »

Une violente explosion verte souffla alors les flammes, et renversa l’improbable alliée de Deisui.

« Vous êtes vraiment... Pénibles. »

Les nuages noirs venaient de se dissiper, révélant une dangereuse silhouette.

Zobek.

L’ascenseur, quant à lui, continuait de monter, filant vers un ciel lumineux qui flottait dans les airs. Zobek tourna son regard vers Nariko, et tendit sa main. De ses doigts, des sortes de petits tentacules noirs jaillirent à toute allure, et frappèrent Nariko sur le torse, la repoussant alors. Elle heurta le sol, filant près du rebord de l’ascenseur. Les tentacules s’élevèrent alors, et tentèrent d’attraper Heavenly Sword... Mais flamboyèrent à son contact, faisant grincer des dents Zobek.

« Ah ! Cette épée est vraiment fantastique... »

Zobek soupira.

« Carmillia vous a envoyé ici comme offrande, ne l’avez-vous donc pas compris ? Sa vanité et sa soif de Luxure ont toujours été forte chez elle... Sans doute parce que, quand elle était petite, elle était continuellement mésestimée par ses parents. Huhu ! Quant à moi... Je ne désire pas grand-chose, en réalité... Je suis venu ici pour mettre fin à Zvenbräk, mais ce que j’ai trouvé... Disons que les légendes n’étaient pas totalement exactes.
 -  Qu’est-ce que cela veut dire ? demanda Nariko en se relevant.
 -  C’est une question d’interprétation... Rien de plus. Zvenbräk était convaincu que l’objet que les nains avaient trouvé à Swendorf était un artefact magique très puissant... La réalité, voyez-vous, était un peu plus complexe. Ce qui se trouvait dans cette ville n’était pas un vulgaire artefact, non... Les nains ont creusé profondément, et ont ouvert l’accès à une grotte, au milieu de rivières volcaniques, qui conduit à une source. Un liquide cristallin, verdâtre, constitué de pure magie. Venu d’une origine lointaine : un morceau d’astéroïde qui s’est écrasé il y a des centaines de millions d’années, avant d’être progressivement enfoui par le monde. »

Zobek marchait lentement.

« Zvenbräk n’était pas un mage noir en arrivant, mais l’est devenu. Il émane de ce liquide des vapeurs, des vapeurs qui vous incitent à vous immerger dedans. Impossible de résister à cet appel... Zvenbräk est devenu fou en s’y baignant, et a mené des recherches autour de ce lac, perdant progressivement la raison. Quant à moi, à Carmillia et à Cornell, nous sommes arrivés à Swendorf. Il n’y avait plus que des cadavres, et des monstres. Et Zvenbräk... Zvenbräk était là. Nous l’avons combattu, et nous avons plongé dans ce liquide. Nous en sommes ressortis... Différents. Tous nos péchés et nos fantasmes enfouis sont revenus en nous. Malheureusement, la formule qui entretient nos corps se dépérit progressivement, et nous devons régulièrement replonger dedans pour éviter la détérioration de nos cellules. Voilà pourquoi je poursuis l’œuvre de Zvenbräk, afin de trouver un moyen de pallier à cette détérioration. »

Nariko serra les dents en se redressant, tandis que l’ascenseur montait de plus en plus vite.

« Mais je n’ai jamais eu une source magique suffisamment forte pour réussir à mettre à bien la formule ! Jusqu’à ce que vous entriez en jeu... Heavenly Sword, l’un des Artefacts Primaires ! Sa puissance magique me permettra de m’améliorer enfin, de réussir ce que Zvenbräk n’a jamais accompli, et de devenir un Dieu !
 -  Tu es complètement malade...
 -  Cet imbécile de Cornell a attaqué les régions alentour, mais il ne faisait qu’obéir aux ordres de Carmillia... Moi, je mettrais le monde entier à genoux ! J’imposerais ma loi et mon autorité à ce monde !! »

Complètement malade, en effet. Si ce que cet homme disait était vrai, le liquide cristallin situé sous terre, et qui était probablement le fameux Sanctuaire, les avait rendu tous fous... Et, entre-temps, l’ascenseur avait atteint le sommet du fort, filant au-delà, dans les hauteurs vertigineuses du ciel. Leur course folle s’arrêta au sommet des montagnes. Un paysage glauque, crépusculaire, composé d’énormes rochers flottant en suspension dans un ciel sinistre.

Un vent poussiéreux remuait tout autour d’eux, et Nariko se tenait face à Zobek, sur une colline surplombant les hauteurs.

« Il est temps pour vous d’affronter votre Destin ! »

L’homme leva les mains, et la magie vibra alors tout autour de lui... Tandis que les rochers se mirent à vibrer dangereusement. Un silence infernal s’abattit pendant quelques secondes, uniquement rompu par le sifflement du vent...

Quand une silhouette obscure apparut au loin, une silhouette massive, qui flottait dans les airs... Et Nariko crut bien défaillir en la voyant s’approcher à vive allure.

Un Dracoliche !
DC d’Alice Korvander.

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Deisui Kichigai

Humain(e)

Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]

Réponse 161 mardi 25 août 2015, 11:40:53

Comme à chaque fois qu'elle était en contact avec l'ennemi, du moins c'est l'impression que j'en avais, Kaï fut balayé sans grand effort par notre opposant, ravivant la peur et l'inquiétude de Nariko... Non pas que je voyais la féline comme inutile, elle avait bien des talents, mais dès qu'il en venait à un combat où elle était acculée, il valait mieux ne pas compter sur elle, et voir même la considérer comme étant une gêne qu'il fallait protéger, car je n'osais même pas imaginé la réaction de la porteuse de l'heavenly sword si sa compagne venait à périr !

Cependant alors que cette dernière se focalisait sur sa barrière pour se protéger, je préférais pour ma part me concentrer sur mon offensive... Qui s'avéra bien plus efficace pour nous protéger, puisque les flammes que convoqua la fée issue de la carte dont je venais d'user, balayèrent les ombres, nous offrant un répit certains, et m'ouvrant une voie royale jusqu'à notre adversaire, vers lequel je me précipitais sans plus attendre, tandis que mes alliées récupéraient du premier assaut.

Seulement, alors que je déviais régulièrement ma course en suivant une logique aléatoire afin de ne pas être frappé par un sort, je fus ralenti dans ma course quand le sol se mit à trembler, tournant sur lui même et semblant s'élever vers un toit qui n'existait plus, laissant deviner une cavité rocheuse vers laquelle nous nous élevions... Mais malgré ça je continuais de progresser. J'avais connu pire en matière de sol instable lorsque j'étais ivre mort, et c'était généralement ainsi que je me battais ! Enfin... Ici aussi j'étais ivre, mais ivre de rage, de colère...

Mais alors même que je m'approchais de mon opposant, prêt à le frapper, il dégagea une violente explosion, me repoussant plus loin, ainsi que la création de ma carte dont les flammes furent soufflées... Elle paraissait encore en vie, mais je ne m'en faisais pas trop pour elle à vrai dire, je savais que si elle "mourrait" ce ne serait qu'un trépas temporaire et qu'elle pourrait revivre au sein de la carte dont elle était issue.

Quant à moi... Je tentais de me relever prestement, mais une violente douleur me tétanisa alors que je pris appui sur ma jambe droite... Fêlée, voire brisée, et je ne l'avais pas senti sur le coup de par le seul étourdissement dont j'avais été victime. Ça n'allait pas me faciliter la tâche, et au contraire aller m'exposer à l'ire de mon adversaire, me  rendant encore plus vulnérable que ne l'avait été Kaï.

Seulement, j'avais une chance, qui s'avérait être le fait que comme d'habitude Nariko attirait toute l'attention de notre adversaire, qui paraissait particulièrement obnubilé par sa lame, et qui alla même jusqu'à interrompre le combat durant notre ascension afin d'expliquer ses motivations, les détails de ce qui s'était passé ici... Un monologue que la porteuse de l'heavely Sword écoutait bien sagement, mais c'était loin d'être mon cas. Profitant tu temps qui m'était ainsi offert et du détournement de son attention, je parvenais à m'avancer en direction du nécromancien, lentement mais surement, prenant principalement appui sur ma jambe valide, et faisant de mon mieux pour retenir mes grondements de douleur.

Pour autant j'écoutais ce que le mage noir disait, les raisons de sa corruption, la trahison de Carmilla, qui me semblait cependant peu crédible, car pourquoi nous avoir offert en offrande de la sorte ,alors qu'elle nous avait à sa merci, avec l'heavenly sword ? A cela s'ajoutait évidemment quelques délires mégalomaniaque, et le temps qu'il ait fini nous avions jailli de la cavité souterraine, nous élevant au dessus des montagnes dans un décor où les lois de la nature paraissaient être devenues folles... Mais j'étais tout proche maintenant.

Le sifflement et le grondement uqi ne tardèrent pas à suivre la menace du nécromant ne m'échappèrent pas, pas plus que la voix marquée d'une certaine peur de Nariko qui trahissait sa nature. Un dracoliche... Un dragon mort-vivant, presque indestructibles... Seulement pour les animer il  fallait tisser un lien particulièrement puissant avec le créateur et de fait, la mort de ce dernier détruisait le dracoliche, contrairement à d'autres morts-vivants qui devenaient alors simplement hors de contrôle ! Après encore fallait il pouvoir éliminer le créateur, et généralement le dracoliche lui même rendait la tâche ardue... Néanmoins, Val aperçu la gigantesque créature et s'élevant dans les airs alla à sa rencontre afin de la retarder. Une idée à priori saugrenue au vue de la différence de taille, mais en tant que fée elle ne craignait ni la magie, ni les éléments, alors pour s'en débarrasser la dracoliche ne pourrait user que de son corps, et donc essayer de la toucher malgré sa vivacité...

Et ainsi j'avais pour ma part le champs libre, Zobek toisant Nariko il ne faisait pas attention à moi alors que j'étais désormais tout prêt. Ainsi, je finis en serrant les dents par m'avancer rapidement vers lui, lame au clair, prêt à frapper, visant la tête... Ça ne le tuerait peut être pas, mais même une liche était troublée quand elle perdait la boule ! Et à vrai dire j'espérais bien que ça ne suffise pas ! Je comptais bien faire durer la chose encore et encore, qu'il se rende compte de ses échecs, de la destruction de tout ce qu'il avait bâti... En somme la même chose que ce qu'il m'avait montré au travers de ses fantômes !

Nariko

Humain(e)

Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]

Réponse 162 dimanche 06 septembre 2015, 09:44:22

Existait-il créature nécromantique plus dangereuse qu’un dracoliche ? Un immense dragon mort-vivant, l’ultime chien de garde de Zobek... Il fondait droit sur eux, au milieu de ce spectacle sinistre et rocailleux. Déployant ses lourdes ailes osseuses, le dracoliche approchait à vive allure, et l’esprit enflammé de Deisui s’envola alors pour le heurter, tandis que le guerrier, profitant de la distraction procurée par le dracoliche, tenta d’attaquer Zobek sur le flanc... Une stratégie qui fut stoppée quand, des doigts de Zobek, des lignes verdâtres, comme des espèces de tentacules, fouettèrent l’air, et frappèrent Deisui, s’enroulant autour de sa nuque et de ses jambes, visant à l’immobiliser ainsi qu’à l’étouffer. Nariko serra les dents, et s’élança vers eux en entendant la souffrance de Deisui. Les tentacules verdâtres étaient corrosifs, et de la fumée s’échappait de la peau de l’homme.

« Lâche-le, salopard ! »

Elle s’élança vers l’ennemi, Heavenly Sword à la main, mais Zobek se contenta de sourire... Puis des griffes verdâtres jaillirent alors du sol, juste sous Nariko, l’envoyant valser sur le sol. Elle en lâcha son épée, et des tentacules jaillirent de l’autre main de Zobek, venant alors s’enrouler autour du corps de Nariko, et perçant sa chair à hauteur de ses jambes.

« HAAAAAAAAAAAAAAA... !!
 -  Pathétique... Pensiez-vous vraiment avoir la... »

Zobek n’eut pas le temps d’achever qu’un carreau le transperça alors en pleine gueule. Ses yeux se révulsèrent sous l’effet de la surprise, tandis qu’il se mit à tituber...

« Twing twang ! » s’exclama joyeusement Kaï.

... Puis le dracoliche hurla alors, et balança une boule de feu verdâtre qui fusa droit vers leur promontoire. La boule heurta le flanc de la paroi, provoquant une violente explosion qui fragilisa l’ensemble de la structure, et Zobek fut déstabilisé. Il se tenait sur le rebord de la paroi, et cette dernière devint friable... Le faisant finalement basculer dans le vide, les tentacules immobilisant Nariko et Deisui se retirant, l’homme se mettant à tomber dans le vide. Se relevant rapidement, Nariko récupéra son épée. Du sang s’échappait de ses lèvres ainsi que de ses multiples plaies, et le dracoliche fila alors juste au-dessus d’eux, le souffle d’air faisant virevolter les cheveux de Nariko dans tous les sens ainsi que ses vêtements, dévoilant brièvement, si on la regardait dans le dos, l’ourlet de ses fesses musclées.

Nariko ignorait si Zobek était mort (et elle doutait honnêtement que ce soit aussi simple), mais, en l’état actuel des choses, d’autres priorités se présentaient à elle... Comme ce monstre osseux gigantesque qui flottait dans les airs. Soulevant ses lourdes ailes osseuses, le dracoliche se retourna lentement, face aux trois combattants.

« Nariko ! hurla Kaï.
 -  Nous n’avons pas le choix ! Il faut grimper dessus, et trouver un moyen de l’affaiblir ! »

Elle ignorait toutefois comment le faire, mais elle savait qu’Heavenly Sword était une épée puissante... Et l’épée vibrait sur place, émettant des lueurs dans son dos. Les runes l’ornant brillaient dangereusement, comme si l’épée était en train de lui parler... C’était démentiel, mais Nariko était convaincue qu’Heavenly Sword n’était pas qu’une simple épée, et que, à sa manière, elle était capable de communiquer... Bien sûr, pas de la façon dont on envisageait traditionnellement la communication, mais de manière assez particulière.

Le dracoliche se rapprochait, et Nariko se tourna vers Deisui.

« Est-ce que votre... Euh... Votre élémentaire de feu peut l’aveugler... Ou quelque chose comme ça ? »

L’idée était de l’étourdir pour que Nariko puisse lui sauter dessus, et planter son épée dans son crâne... Ce qui lui semblait être le meilleur moyen de le vaincre.
DC d’Alice Korvander.

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Deisui Kichigai

Humain(e)

Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]

Réponse 163 mardi 22 septembre 2015, 20:54:20

Bon sang... il semblait que j'avais sous estimé Zobek et qu'il était plus vigilant que je ne le pensais, puisqu'il sembla anticiper mon action, et que sa magie vint me stopper net, agissant tel des entraves sur mon corps, serrant à les broyer mes jambes, alors que j'étais contraint de lâcher mes armes pour saisir la chose enserrant mon cou et menaçant de m'étouffer, voir de me broyer la nuque...  Mais je ne pouvais pas mourir... Pas maintenant alors que j'étais si prêt de mon but;..Et je ne parlais pas de la destruction de Zobek, cela... Ce ne serait qu'une satisfaction purement personnelle, bien qu'intense. j'avais encore des choses à faire, et c'était cela qui me poussait à lutter encore, assez pour survivre, alors même que Nariko était repoussée et meurtrie par notre adversaire...Assez pour survivre jusqu'à ce que les carreaux transpercent le crâne de Zobek et le forçant à tituber, le faisant relâcher sa prise sur mon corps...

Mais aps assez rapidement pour que je puisse m'éloigner de l'explosion causée par la boule de feu qui vint frapper le promontoire. ainsi les tentacules me tenant furent littéralement détruites, mais moi même fut projeté un peu plus loin et étourdi... mais pas suffisamment pour ne pas voir le nécromancien chuter dans le vide, pour y disparaître... Mais alors que les deux femmes faisaient face aux Dracoliches je m'approchais pour ma part de l'endroit d'où Zobek était tombé... Il n'était pas mort, cela j'en avais la certitude, car à moins de braver toutes les règles de la nécromancie, du moins ce que j'en savais, sa Dracoliche aurait dû être détruite avec lui ! En fait c'était à peine si j'entendais Nariko dans un premier temps, alors qu'elle parlait de la façon de vaincre l'horreur osseuse, et je ne me retournais vers elle que quand elle me parla de mon "élémentaire". Je vis de fait la lumière dégagée par l'Heavenly Sword, mais je n'en avais cure, un peut être parce que j'en étais blasé, ou bien parce que j'avais la tête à autre chose.  Mais néanmoins je lui répondis d'une voix grondante.

"Je ne sais pas si cette chose à des yeux, mais mon "élémentaire" peut essayer..."

Pour ma part je me penchais au dessus du vide là où Zobek était tombé, veillant bien à ne pas subir le même sort... Et du regard je cherchais... quoi ? Je ne savais pas trop. Un promontoire auquel il aurait pu se raccrocher, son corps volant grâce à la magie, ou que sais je encore... Il ne pouvait pas m'échapper indéfiniment !

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Pendant ce temps, la fée n'avait eu de cesse de virevolter autour du dragon mort-vivant, le harcelant à l'aide de nombreux sort, par le feu et la glace, l'air et la roche...Seulement si elle évitait sans peine ses assauts grossiers, les siens ne semblaient guère affecter son adversaire, les os de ce dernier paraissant au mieux être éraflé par ses assauts. Il semblait que ses efforts pour le détruire serait vain, à moins de se concentrer pour lancer un très puissant sortilège, mais ce serait s'exposer de façon déraisonnable ! Déjà qu'elle ne pouvait pas venir en aide à son invocateur sans s'exposer.

Mais brusquement, le dragon parut se désintéresser d'elle, crachat une gerbe de flamme qu'elle ne put bloquer vers le promontoire, frappant alors davantage son maître que ses adversaires... Cela était une bonne chose, mais montrait aussi que la fée ne parvenait pas à pleinement distraire la créature... Puis elle entendit alors la remarque d'une des deux femmes accompagnant son maître... Aveugler la créature...Cela pouvait se faire...Et ainsi brusquement un éclat de lumière apparut suite à une brève incantation, étincelant et étant conçue pour nuire particulièrement aux morts vivants...Et se joignant à cet éclat visuel, une voix forte se fit entendre !

"Un élémentaire de feu ne pourrait pas faire ça ! Ces nuls ne maîtrisent qu'un élément ! Je suis une fée !"

Certes, son maître ne lui avait pas donné l'ordre d'agir ainsi, mais il ne le lui avait pas interdit de le faire, et de toute façon il paraissait être ailleurs... Et puis c'était un point d'honneur que de ne pas laisser la Dracoliche continuer à l'ignorer ! Bon il était vrai que les explosions étaient sa spécialités, mais qui a décrétées que ces dernières étaient forcément pyrotechnique ?

Nariko

Humain(e)

Re : Lords Of Shadows [Deisui Kichigai]

Réponse 164 lundi 28 septembre 2015, 09:50:56

Nariko, en toute honnêteté, n’avait qu’une connaissance assez réduite des créatures magiques, et ce quand bien même elle portait avec elle une épée magique qui attirait bien des convoitises. Ainsi, donc la créature qu’elle avait pris pour un élémentaire de feu s’avéra en réalité être une fée, ce qu’elle exprima d’une voix grondante et forte, amenant Nariko à se pincer les lèvres.

*Parce qu’il y a une différence ?* se demanda-t-elle en son for intérieur.

Elle, elle voyait juste une fée qui battait des ailes, et qui s’approchait rapidement, en harcelant le Dracoliche. L’idée de Nariko était simple, mais avait bien des chances de fonctionner, car les créatures nécrophages avaient pour point faible la lumière, étant trop habituées à l’obscurité. Elle se prépara donc, alors que le Dracoliche se rapprochait... Et, quand la fée réussit à le frapper au visage, et à l’éblouir, le dragon partit vers le bas, et heurta de plein fouet leur promontoire.

« On saute !! » avait hurlé Nariko juste avant le choc.

Il y avait une immense surface sur laquelle atterrir, le dos du monstre, parcouru de pointes osseuses formant sa colonne vertébrale. Nariko sauta en tenant la main de Kaï, mais elles lâchèrent en vol, Nariko arrivant à gauche de la moelle épinière, Kaï à droite, les deux séparées par les tranchées d’os, formant une sorte de mur impénétrable. Le dragon d’os, quant à lui, heurta violemment leur ascenseur, et défonça sans aucune difficulté le pilier de soutènement, permettant d’élever et de descendre cette improbable salle du trône. Le trône tomba alors sur le corps du monstre.

Nariko, elle, venait de s’agripper à une sorte de renfoncement. La chair du monstre pullulait par endroits, se mélangeant à ses os, formant une quantité d’appuis et de surfaces gélatineuses. Elle s’était agrippée à un os, mais vit le trône tomber droit vers elle.

« Oh, c’est pas vrai ! »

Elle dut lâcher prise, et la gravité l’attira alors, la faisant tomber. Devenue un projectile mortel, la plateforme circulaire rebondit sur le flanc de la bête, et Nariko se mit à glisser, et, au moment de tomber dans le vide, eut la présence d’esprit de s’accrocher à l’une des côtes saillantes le long du corps du monstre. Le Dracoliche, de son côté, s’éleva dans les airs en rugissant. Nariko sentit le vent lui fouetter les cheveux, plaquant son corps vers l’arrière, mais elle réussit à tenir bon.

De l’autre côté, Kaï, avec son petit gabarit, était encore plus sensible à la pression du vent, ce qui fit qu’elle essayait de rester près de la colonne vertébrale du dragon, afin que le vent soit coupé, permettant ainsi de la protéger.

Le moyen de vaincre le Dracoliche était de briser les sceaux sur son corps, des glyphes magiques permettant d’animer sa carcasse. Or, il y avait deux glyphes : un à hauteur du crâne, et un autre au bout de sa queue. Vu sa position, Nariko pouvait davantage se rapprocher de la queue que du crâne, laissant ainsi à Deisui le soin de s’occuper du crâne...
DC d’Alice Korvander.

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