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Roi et Reine [Opala]

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Serenos I Aeslingr

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    Description
    Le Roi des Trois Royaumes et le personnage le plus influent d'Ayshanra. Derrière ses allures détendues et son sourire charmeur, Serenos est un homme dangereux et incontrôlable, et une constante menace pour les royaumes continentaux. Son mépris pour le protocole lui ont attiré le titre de "Roi Fou".

Roi et Reine [Opala]

mardi 14 janvier 2014, 02:05:57

Le Royaume de la Reine Opala. Le Roi n’avait jamais mis les pieds dans cette partie des Landes Dévastées, principalement en raison d’autres affaires plus urgentes à gérer en Meisa et aussi parce qu’il faisait suffisamment chaud en Eist’Shabal pour que l’envie de prendre du soleil ailleurs ne le prenne.. Cependant, avec le grossissement des troupes Ashnardiennes qui laissaient présager une attaque à venir, le Roi savait que les pays indépendants, ceux qui ne reconnaissaient ni l’autorité de Nexus ou de l’Empire, étaient probablement les premières cibles de l’ennemi, et pour cette raison, il avait quitté le confort du Palais des Anciens pour rejoindre par bateau la partie occidentale du désert, dans la petite ville d’Arthemes, où il fit l’acquisition d’une carte des oasis et d’une monture. Malgré ses talents pour la magie arcanique, dont la téléportation, il ne pouvait se matérialiser sur un territoire inconnu; il lui fallait au moins y connaître une personne pour pouvoir fixer une cible. Les cartes ne suffisant pas, il devait faire la route à pied, et comme il n’était pas pressé, il avait pensé à prendre ce voyage comme occasion de mettre un peu ses conseillers au travail, leur rendant leur titre de Conseil Régent pendant son absence et leur permettant ainsi de s’assurer du bon fonctionnement de Meisa. Sa première déception était l’absence de chevaux dans cette partie du désert; on lui confia à la place un chameau. Une vraie sale bête. Kermesh, qu’il se nommait. L’animal était visiblement très intelligeant, mais cette espèce avait la fâcheuse habitude d’être la cible de nombreuses farces qui décourageaient le souverain en lui de monter un animal aussi… amusant. Mais faute de mieux, il dut se résigner, et donc, c’est avec cet animal particulièrement réfractaire qu’il entama son périple vers le royaume de Curiyan Iracciyam.

La traversée du désert n’était pas sans risque, et il le savait. Il avait surtout l’habitude des vers géants qui attendaient le voyageur solitaire pour satisfaire leur détestable appétit. Kermesh, bien chargé des sacs de vivre et des gourdes d’eau bien remplies, trainait de la patte derrière le monarque au manteau blanc, et celui-ci se rendit bien compte de l’énorme corvée qu’allait être cet animal.

Pendant trois jours chauds comme des fourneaux de cuisine et trois nuits froides comme le pic d’Espoir, la plus haute montagne de Meisa, en plein hiver, le monarque de Meisa dût tirer comme un forcené sur cet animal pour le contraindre à avancer, bravant deux belles tempêtes de sable sans même prendre une heure pour s’arrêter, ne laissant le temps à sa monture que de se réhydrater et de mâchonner les provisions qu’il avait prévues pour elle, alors qu’il progressait lentement vers le domaine d’Opala. Pendant ces trois jours, il avait pris le temps de se remémorer toutes les coutumes, habitudes et surtout le langage parlé en Curiyan Iracciyam. Il se rappelait des histoires dans les tavernes, surtout sur la nudité presque omniprésente dans ce royaume, et également une sexualité très banalisée; certains rapportaient que pour certaines filles, perdre sa virginité était un but, comme c’était le cas chez les jeunes hommes en pleine puberté. Il trouvait le concept légèrement déconcertant, car si la libération sexuelle n’était plus d’actualité en Meisa, les femmes de chez lui refusaient de se donner à un homme si elles ne le jugeaient pas digne d’elles, et ces femmes, surtout les Meisaennes comme Alessa, avaient des critères plutôt élevés, du coup, avoir le même empressement d’être déflorée lui semblait… à la limite du vulgaire. Malgré tout, l’ouverture d’esprit de Serenos l’empêchait de faire un cas de cette liberté; n’était-il pas lui-même défenseur de ces mêmes droits?

Après ces trois longs jours de marche, il put enfin s’arrêter, car là devant lui se dressait la cité cachée de Curiyan Iracciyam, coupée depuis si longtemps du reste de Terra que sa propre existence avait été inconnue jusqu’à tout récemment, après l’arrivée des premiers voyageurs s’étant perdus dans les chauds déserts pour tomber enfin sur cet endroit que nul n’avait vu avant eux. Le Roi de Meisa avait déjà visité l’Égypte des Terriens, mais il devait admettre qu’il était beaucoup plus impressionnant de voir une telle cité bien vivante et antique plutôt que les ruines de jadis. Kermesh aussi semblait bien content que son voyage fut enfin terminé, car à peine le Roi avait-il fait son premier pas dans l’enceinte de la ville que la bête se mit à geindre pour qu’il la débarrasse et qu’elle aille rejoindre le gérant de la compagnie ayant loué cette sale bête au monarque. Bien content que cette créature lui soit enfin retirée, il cracha au sol en signe de mépris et récupéra ses affaires que son insolent camarade de route avait bien pris soin de laisser tomber au sol. Sans plus attendre, il se dirigea vers le palais royal. Des gardes tentèrent de l’arrêter, mais lorsqu’il découvrit son visage et se présenta, ils se regardèrent tous deux et l’un d’entre eux quitta son poste pour aller prévenir la Reine de la venue du visiteur.

Myrès était un bon garde. Bâti non seulement par son entrainement mais né d’une lignée d’hommes et de femmes de caractère, il avait était l’un des meilleurs combattants de Curyian Iracciyam et le digne protecteur de la porte du palais royal. Sa plus grande force était son indéfectible loyauté envers sa Reine, et pour cette raison, il n’acceptait jamais de laisser son poste. Lorsque l’étranger s’était présenté devant sa porte, il envoya Aaron, son frère, chercher la Reine. Le colosse de muscle toisa l’autre homme, dont le visage masqué par son capuchon ne lui laissait pas confirmer son identité.

« Découvre-toi, étranger. Roi ou pas, on se découvre lorsqu’on se présente face à la Reine.
-  Surveille ta langue, soldat. Tu t’adresses à un Roi, pas à un esclave, fit une voix derrière lui.


« Seigneur Shal’akem! Je vous croyais absent, monseigneur!
-  Je l’étais, mais en tant qu’ambassadeur de notre Royaume en Meisa, il me fallait revenir pour que sa Majesté ne soit pas reçue indignement.
-  Mais Seigneur, il ne se découvre pas, c’est peut-être…
-  Myrès, le Roi Serenos vient d’un autre royaume. Sa peau est beaucoup plus sensible que la nôtre aux rayons du soleil. Serais-tu impoli au point de lui demander de se découvrir devant Râ sans la moindre préparation? Il brûlerait sur place, mon pauvre ami!

S’il ne comprenait pas du tout ce qui se passait, le Roi conserva son silence de moine en laissant l’ambassadeur raisonner son camarade en égyptien ancien, langue qu’il n’avait tristement jamais pris la peine d’apprendre au cours de ses rares voyages dans les pays voisins. Il sembla soudainement un peu découragé, mais surtout, son manteau allait finir par lui arracher sa dernière goutte de sueur; il lui tardait d’être enfin à l’ombre. Les deux hommes s’obstinèrent un long moment, sans qu’il ne sache ce qu’il voulait de lui, jusqu’à ce que Shal’akem se tourne vers le Roi et tende la main vers le manteau de celui-ci. Comprenant enfin ce que l’autre soldat lui voulait, le Roi se débarrassa de son manteau et découvrit sa peau pâle qui fit immédiatement reculer l’autre homme d’horreur devant un teint aussi surnaturellement blanc. Le soldat se mit à prononcer des prières alors que le Roi suivait l’ambassadeur sans vraiment prendre la peine de faire réellement attention aux prières de l’homme.

« La Reine ne devrait pas tarder à vous recevoir, votre Altesse.
-  Je désirerais prendre un bain et me rafraichir avant de me présenter devant votre Reine. Il s’agit de ma première visite, et j’aimerais faire bonne impression. Le voyage fut long et pénible, j’aimerais prendre une heure de repos.
-  Bien entendu, Majesté. Désirez-vous de la compagnie pour votre bain? Nos esclaves sont très habiles de leurs mains, vous en ressortirez vingt ans plus jeune.
-  N’y voyez aucune offense, mais je préfèrerais être seul.

Il ne voulait pas admettre qu’il décourageait fortement l’esclavage de créatures intelligentes, qu’elles soient humaines ou pas, pour ne pas vexer ses hôtes, mais ce n’est pas pour autant qu’il se laissera dorloter par des esclaves, aussi bien traités soient-ils. Shal’akem le dirigea vers une des nombreuses salles de bain et le laissa entrer, seul, avant de s’éclipser. Le Roi s’assura d’être bien seul avant de retirer sa combinaison de combat, laissant tomber Ehredna au sol ainsi que ses sous-vêtements avant de glisser un pied dans l’eau. Un frisson lui parcourut la jambe ainsi que le dos et la nuque au moment où il entra en contact avec le liquide tiède, tant il lui sembla agréable. Il descendit dans le bain, parfaitement nu, et grogna de satisfaction lorsqu’il sentit ses muscles se détendre enfin. Un savon avait été déposé à côté de l’énorme baignoire et il entreprit de se frotter vigoureusement afin de se débarrasser du sable qui lui collait à la peau, avant de se pencher et frotter sa tête avec pour se débarrasser des autres saletés qui avaient fait de sa tête leur nid. Hors de question qu’il ne se présente devant la reine d’un autre royaume en ressemblant à un roturier de dernière classe. Une fois bien savonné, il enfonça tout son corps ainsi que sa tête dans l’eau, se laissant flotter à quelques centimètres du fond. Ne nécessitant pas d’air, le Roi trouvait cette position incroyablement relaxante.

Une fois l’invité royal dans les bains, l’Ambassadeur Shal’akem avait cru bon de le laisser tranquille. Le garde qui l’avait prévenu de l’arrivée de ce personnage s’était ensuite empressé de révéler à la Reine la même information. L’eunuque avait un long parcours politique derrière lui avant d’avoir été envoyé en Meisa en tant qu’ambassadeur, et pour cette raison, il était au courant de nombreuses rumeurs au sujet du Roi de Meisa qui circulaient dans la noblesse nexusienne et ashnardienne, ainsi était-il au courant des nombreux actes de cruauté dans lesquels cet homme avait baigné, et il ne voulait surtout pas que sa Reine se mette en danger en sa présence. Il ne nourrissait à l’égard de cet étranger absolument aucune confiance. Après trois bonnes minutes à marcher dans les couloirs, il se retrouva devant la chambre de la Reine et y entra en se faisant tout de même annoncer.

« Majesté, le Roi de Meisa prend présentement son bain et il semblerait vouloir prendre un peu de temps avant de vous rencontrer. Avez-vous lu mon rapport sur les rumeurs de la noblesse? »

Il espéra sincèrement que ce fut le cas. Même si les rumeurs pouvaient être fausses, elles étaient la principale source d'informations du milieu politique.


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