Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > Refectoire

Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]

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Oksa Pollock:
Deux mois...

Cela faisait très exactement deux mois que Oksa était élève dans ce très singulier lycée Japonais qu'était Mishima. Elle qui, pourtant, vivait au Japon depuis près de trois ans, pensait avoir tout vue sur les bizarreries que pouvaient inventer les japonais, était alors loin de se douter du potentiel chaotique que pouvait atteindre Mishima... A commencer par les très innombrables rumeurs qui trainaient dans le secteur... Le Yokai d'elle ne savait plus quelle heure dans les WC, à attendre qu'un élève passe pour exaucer son vœu, la forêt qui poussait dans les égouts sous l'établissement, les deux ou trois clubs secrets aux activités plus que douteuses, les créatures surnaturelles qui se baladaient parmi les élèves normaux... Pour un peu, la jeune fille penserait qu'un groupe de Du-Dedans s'amuse un peu trop avec leurs pouvoirs.

Mais surtout, le lycée semblait avoir des mœurs sexuelles... plus que débridées. Depuis le jour où, environs une semaine après la rentrée, l'élève de seconde était tombée sur une de ses aînées s'envoyée en l'air avec quelques camarades masculin, sans la moindre gêne. Et c'est sans gêne non plus que ces derniers lui proposèrent de participer, alors qu'elle-même était rouge pivoine, avant de s'éclipser si vite que les élèves doutèrent un moment de l'avoir bien vue. L'avantage du Voltical, c'est qu'il permet également de courir ou de nager très vite, en cas d'urgence. Depuis, Oksa collait bien son oreille contre la porte, avant d'estimer que la salle concernée soit sans danger pour ses mirettes.

Aujourd'hui, là, sur le moment présent, la jeune Gracieuse était devant son plateau repas à la cantine, et était complètement dans la lune, les coudes sur la tables et les mains en coupe pour y caler sa tête, se disant très franchement que ses amis occidentaux lui manquaient terriblement. Ça et les établissements plus... normaux, dirons nous...

Jane Watson:
L’emploi du temps de Jane s’était plutôt bien rempli dernièrement. Après avoir découvert l’existence d’un autre monde, par le biais d’une lycéenne renfermée, qui était devenue l’une de ses amantes*, Jane oscillait entre la Terre et cet endroit mystérieux, qui s’appelait Ashnard. Se faire à l’idée qu’il existait un autre monde, et qu’elle était vraiment une sorcière, c’était une perspective des plus troublantes pour la pauvre Jane, qui ne s’était pas spécialement habituée à un tel choc en venant au Japon. Elle restait cependant essentiellement sur Terre. Se faire à l’atmosphère démoniaque délurée de Terra était un peu trop fort pour elle, et elle avait peur de finir par devenir schizophrène, à force de transiter entre les deux mondes. Cependant, elle devait reconnaître que coucher avec Sayaka, ou Ruby, ainsi que la jeune femme aimait à s’appeler, était particulièrement délicieux. Quand on savait que Seikusu était reliée à cette ville, on comprenait un peu mieux certaines choses.

Aujourd’hui, Jane avait choisi de manger au réfectoire du lycée. Elle préférait généralement manger chez elle, mais Nell lui avait dit qu’elle était occupée à l’université toute la journée, et ne serait donc pas là avant pour préparer le repas. Jane allait donc manquer de temps, et elle s’était donc résolue, après un cours de sciences particulièrement barbant, à rejoindre le réfectoire. Pendant tout le cours, elle s’était exercée à dessiner des runes magiques, et à réaliser des sortilèges. Elle avait la rage en le disant, mais elle devait compter sur l’expertise de Ruby sur ce point, car Jane était tout de même assez en retard par rapport à elle. De plus, les différents cours qu’elle faisait semblaient écarter, pour elle, l’idée d’être une lanceuse de sorts. Jane avait un certain talent pour faire des potions, mais elle n’était encore guère capable que de faire des aphrodisiaques, que Ruby buvait joyeusement, avant de lui faire l’amour de manière torride.

Tout en avançant avec son plateau-repas, Jane, dans son uniforme scolaire, avait en tête une célèbre musique de rock américaine, Born In the USA. Elle avançait lentement en écoutant Bruce Springsteen. Dans sa besace, elle avait un livre magique qu’elle avait obtenu grâce à Ruby, une sorte de cadeau après une longue nuit éreintante où Jane avait fini couverte de sperme, de mouille, et de sueur. Ruby voulait que Jane apprenne à créer une potion qui lui permettrait de créer un clone. La création de clones magiques était un sort magique très difficile à réaliser, et il existait des potions sur ce point. Le livre magique traitait des potions, mais il était très difficile de le comprendre.

Tandis qu’elle avançait, elle vit alors une scène qui la fit s’arrêter.

Oksa Pollock était une jeune élève qui venait d’arriver, et face à qui Jane ressentait quelque chose de bizarre...Une sorte d’inexplicable affinité, comme avec Ruby. À l’académie, elle avait cru comprendre que les sorcières et les magiciennes avaient une sorte de capacité innée à ressentir les êtres sensibles à la magie. En soi, tous les êtres vivants avaient des affinités avec la magie, mais, selon les individus, et selon toute une série de critères, ces affinités étaient plus ou moins fortes.

Deux garçons étaient en train d’embêter Oksa, parce qu’elle était nouvelle, et parce que son nom en sonnait pas franchement russe. Deux idiots qui cherchaient surtout à la draguer. Jane ne pouvait pas le savoir, mais ces deux types étaient justement ceux qu’Oksa avait vu en train de faire l’amour. Ils pensaient tout naturellement que l’étrangère faisait sa timide effarouchée, et essayait de lui proposer, avec un romantisme fascinant, une partie de sexe crapuleuse.

« Allez, la gaijin, c’est la mode ici !
 -  T’as vraiment pas à t’en faire, on sera vachement tendres avec toi… C’est pas comme si on avait pas d’expérience. »

L’un des hommes s’était assis en face d’Oksa, et l’autre à sa droite. Il tendait sa main vers l’une de ses joues quand Jane arriva dans leur dos. L’homme s’était légèrement penché sur sa chaise, et elle eut juste à attraper le dossier, et à tirer un bon coup. L’homme poussa un cri de stupeur, et tomba sur el sol.

« Dégagez, les minables, ou je vous éclate les couilles comme des pressoirs ! »

L’autre lycéen bondit sur place, tandis que les lycéens autour d’eux se retournaient pour voir ce qui se passait. Jane contempla le plateau-repas de l’homme qu’elle avait renversé, et attrapa son jus d’orange, puis le fit tomber sur la fermeture Éclair de son jean.

« Hey ! Watson, espèce de... ! »

Jane posa alors son pied sur son sexe, serrant fort, sentant l’érection naissante de l’homme.

« Je ne me répéterais pas : tirez-vous d’ici, vous et vos queues rabougries. »

Les lycéens eurent beau la fusiller du regard, ils n’allaient pas risquer un pugilat devant tout le lycée, et se retirèrent bien vite. Jane les regarda partir en soupirant, devant la bêtise de ces types, puis entreprit alors, sans attendre la réponse de la jeune Oksa, de s’asseoir en face d’elle.

« Alors, depuis quand les Rouges ont-ils besoin de l’aide des Yankees ? »

L’accent américain de Jane se remarquait toujours, même si elle parlait plutôt bien le japonais.


* : Cf. RP « Le grimoire magique ».

Oksa Pollock:
Une des nombreuses choses qu'il faut savoir à propos de la franco-russe, c'est qu'elle n'aime pas du tout attirer l'attention. Chose rendu d'autant plus difficile lorsqu'on est clairement une étrangère (physiquement parlant) dans un pays tel que le Japon, qui n'accueille que très difficilement ces derniers lorsqu'ils ne vienne pas pour visiter mais pour vivre. A partir de ce moment, terminé les sourires mielleux et la politesse laisse alors place au mépris et aux insultes. Au final, ce lycée avait un gros avantage. Les élèves et les profs étaient tellement occupés à s'envoyer en l'air ensemble qu'on l'oubliait rapidement.

En général...

Parce que, là, ce n'était clairement pas le cas.

Lorsqu'elle redressa la tête, Oksa vit avec horreur les deux garçons qu'elle avait vue plusieurs semaines plus tôt se diriger vers elle. Non, il fallait plutôt dire, les deux garçons qui la suivaient inlassablement depuis ce jour pour essayer de la mettre dans leur lit... ou sur une table. Malgré ses nombreux refus et ses esquives, ils ne semblaient pas lâcher le morceau. Et elle n'osait pas non plus se plaindre à un prof, de peur de finir sous son bureau, peut être même avec les deux concernés. Avant qu'elle ne puisse finir de manger rapidement et débarrasser son plateau, l'un deux s'assis à coté d'elle, bras autour des épaules, tandis que le second s'asseyait en face. Flûte!

Durant plusieurs minutes, la jeune fille eu droit à la tentative de drague le plus minable et la moins romantique qu'elle n'ait jamais vue. En fait, ce n'était pas de la drague. Ils essayaient tout bêtement de l'inciter à se laisser faire dans une classe vide. De vrais prédateurs sexuels.

- Allez, la gaijin, c’est la mode ici !

- T’as vraiment pas à t’en faire, on sera vachement tendres avec toi… C’est pas comme si on avait pas d’expérience.

- Je vous l'ai dis et je le répète, ça ne m'intéresse pas...

Plusieurs fois, elle leur avait dit qu'elle ne coucherais qu'avec une personne qu'elle connaîtrait depuis suffisamment longtemps, ce qui ne les avait nullement découragés. Oksa s'était même demandée à plusieurs reprises si elle allait finir par leur envoyer un Knock-Bong ou non. C'était tellement tentant... Mais en même temps, envoyer deux élèves valser à travers la cantine, c'était pas super discret. Pourtant, celui qui la collait fini par tomber en arrière. Allons bon, si elle se mettait à se servir inconsciemment de ses pouvoirs, elle n'allait pas y arriver. Suivant du regard la trajectoire du mec, Oksa vit, sans cacher sa surprise, une fille plus âgée menacer ses bijoux de familles. Et la vulgarité de celle-ci la fit rougir jusqu'aux oreilles.

- Dégagez, les minables, ou je vous éclate les couilles comme des pressoirs !

- Hey ! Watson, espèce de... !

- Je ne me répéterais pas : tirez-vous d’ici, vous et vos queues rabougries.

Ils étaient furieux, à n'en pas douter, mais filèrent tout de même ailleurs, sans doute à la recherche d'une autre proie... en attendant de la recroiser un jour. Oksa avait bien crue qu'elle ne s'en débarrasserait jamais. Elle allait remercier l'inconnue, lorsqu'elle la vit s'assoir en face d'elle...
Décidément...

- Alors, depuis quand les Rouges ont-ils besoin de l’aide des Yankees ?

« Hein ?! Elle se croie encore à la guerre froide celle-là ? »

La jeune fille fit les gros yeux face à la réplique de son aînée. Puis, jugeant que c'était sans doute une forme d'humour, Oksa répliqua sur le même ton, dans un japonais parfais, malgré ses origines.

- Depuis que leurs anciens alliés ont décidés de les harceler sexuellement. En tout cas, merci pour ton intervention... J'ai bien crue qu'ils ne me lâcheraient jamais...

Puis, Oksa s'écroula littéralement contre la table, en lâchant un gémissement plaintif.

- C'est quoi le problème de ce lycée, franchement ? Ça pullule de prédateurs sexuels, c'est infernal...

Jane Watson:
En bordure de la commune de Seikusu, alors que la jeune Oksa venait de recevoir une aide improbable pour se débarrasser de jeunes voyeurs, un homme avait sauté sa pause-déjeuner pour éplucher une épaisse série de noms, en fouillant dans des cartons que son service venait, sur sa demande, se procurer. Cet ancien agent de la CIA avait réussi à obtenir sa mutation au sein du SHIELD, en raison de ses pouvoirs paranormaux, et n’avait aucune difficulté à se faire passer pour un mutant, ce qui, naturellement, justifiait sa place au sein du SHIELD. Qu’il soit un ancien de la CIA ne pouvait que l’aider. L’ancien et fictif professeur de mathématiques de St Proximus College avait remonté la piste d’Oksa Pollock et de tout son clan, et était convaincu qu’ils s’étaient enfuis à Seikusu, au japon. Une intuition tenace qui ne le lâchait pas, de même quand il avait du obtenir la confiance des imbéciles avec qui il avait été force de coopérer, au sein du CIA, à traquer des terroristes au Moyen-Orient, à se gratter le cul pour expulser les grains de sable se fourrant dans sa croupe.

*Tu es là, Pollock, je sais que tu es là... Et, cette fois, tu ne m’échapperas pas.*

Il épluchait les dossiers que le SHIELD venait de récupérer, par le biais des services administratifs japonais. Le SHIELD était un organisme de défense paramilitaire rattaché à l’autorité de l’ONU, et sous supervision des Etats-Unis et de l’OTAN. Un fonctionnement assez compliqué, mais, de manière simple, le SHIELD était une sorte de « police du paranormal ». Issu à la fin de la Seconde Guerre Mondiale pour traquer les anciens nazis, le SHIELD s’était spécialisé dans le contre-espionnage, avant d’étendre ses activités vers tout ce qui, de près ou de loin, avait trait au paranormal : le phénomène mutant, les supers-héros, Roswell, ET, le cul de Megan Fox, et savoir pourquoi les Américains avaient réélu Georges W. Bush. Seikusu, c’était la foire aux monstres, une ville qui revenait de plus en plus dans les rapports du SHIELD. La CIA en avait entendu parler, et avait décidé d’y mêler son nez, en se débrouillant pour qu’Orthon soit muté. De cette manière, il y aurait un ancien de la CIA à bord, capable de leur dire ce qui se passait, et Orthon bénéficierait de l’appui de cette puissante structure pour retrouver cette petite salope, et la coincer.

Grâce à elle, grâce à cette Gracieuse, il pourrait mettre la main sur le Cœur des Mondes. Il s’en servirait pour faire régner l’ordre dans le monde entier, sous sa férule, et sous son autorité. C’était un tenace, un pitbull, du genre à ne pas lâcher sa proie quand il l’avait mordu. Le lycée Mishima était une sorte d’épicentre d’activités paranormales, sur lequel le SHIELD enquêtait également. Il avait donc pu obtenir la liste de tous les étudiants, et cherchait, jusqu’à tomber sur Pollock. Le SHIELD n’avait aucun dossier sur elle, et c’était tant mieux.

*Cette fille est à moi, je n’impliquerais ces zouaves que si je n’ai pas le choix... À Londres, elle m’a échappé de peu... Cette fois, j’aurais son compte...*

Jadis, Othon avait été un homme timide et délicat. Rien à voir avec l’individu qu’il était devenu. Son père l’avait constaté rabaissé, et l’homme avait changé. Pas forcément en bien.

Et il retrouverait cette fille, il s’en faisait la promesse.


« Depuis que leurs anciens alliés ont décidés de les harceler sexuellement. En tout cas, merci pour ton intervention... J'ai bien cru qu'ils ne me lâcheraient jamais... »

Jane haussa les épaules. Le japonais de cette fille était parfait, bien plus que son Histoire. Le Japon n’avait jamais été l’allié de la Russie. Ça, Jane le savait. Dès 1902, le Japon et la Russie avaient commencé à se taper dessus, et les Russes avaient d’ailleurs perdu.

« Dans ce lycée, il faut pas se laisser faire, surtout quand on a une belle paire de nichons, et qu’on est une étrangère. C’est les mangas, ça... À force de voir des Occidentales, certains arrivent plus à retenir leurs hormones, comme ces deux abrutis. »

C’était un avis très simple sur la question, très tranché, très... Très watsonien, tout simplement. Elle contempla le plat japonais, en regrettant que Nell ne soit pas là. Adieu la belle viande rouge, la belle côte de bœuf avec les frites, elle avait du riz et des espèces de légumes, avec les fameuses baguettes. Jane avait passé des heures avec Nell à s’exercer. Sa grande sœur avait été plus douée qu’elle là-dedans, narguant volontiers sa sœurette, en voyant combien la jeune femme peinait à manipuler les baguettes.

Elle entendit alors Oksa marmonner dans sa barbe, et esquissa un sourire.

*Ma petite poule, si tu connaissais Ashnard...*

Le sexe était encore plus intense à Ashnard, où les élèves avaient même des esclaves sexuels. Jane avait encore en mémoire sa séance de sexe avec le démon, Belgorth. Elle en avait mal au cul pendant des jours, après ça.

« C’est pas un lycée comme les autres... Et puis, tu as des originaires russes, ils veulent juste voir si tu es froide comme la Sibérie. Oh, by the way, je m’appelle Jane. Jane Watson. Comme tu l’as peut-être entendu, je viens du plus beau pays du monde : les States. La Californie, plus exactement. »

D’Oksa, Jane ne savait pas grand-chose, si ce n’est qu’elle était franco-russe, et que sa famille avait emménagé à Seikusu. 15 ans... C’était donc sa première année au lycée. Effectivement, quand on passait d’un petit collège tranquille d’Angleterre à Mishima, ça faisait un choc.

« Alors, ma cocotte, c’est quoi ton histoire ? Qu’est-ce qui t’a amené tes parents à abandonner le pudding et le thé pour le riz et les sushis ? »

Oksa Pollock:
La jeune élève eu bientôt un début de réponse à ses interrogations. Pourtant, elle n'en était pas satisfaite et, tout en l'écoutant parler, se tâta un peu à hauteur de poitrine.

- Dans ce lycée, il faut pas se laisser faire, surtout quand on aune belle paire de nichons, et qu’on est une étrangère. C’est les mangas, ça... À force de voir des Occidentales, certains arrivent plus à retenir leurs hormones, comme ces deux abrutis.

Pourtant, comparé aux filles locales, Oksa était une authentique planche à pain, dépourvue de la moindre forme sensuelle. Donc, ou bien ces types n'avaient pas les yeux en face des trous, ou bien ils étaient tellement en manque de "viande fraîche", qu'ils n'en avaient rien à carré des formes...

- C’est pas un lycée comme les autres... Et puis, tu as des origines russes, ils veulent juste voir si tu es froide comme la Sibérie.

- Vu que ça fait plus d'un mois que je repousse leurs avances, je pensais que le message était clair...

- Oh, by the way, je m’appelle Jane. Jane Watson. Comme tu l’as peut-être entendu, je viens du plus beau pays du monde : les States. La Californie, plus exactement.

Oksa ne retint nullement son exaspération en roulant des yeux en l'air... Le plus beau pays du monde... De son point de vu, la France était tout de même loin devant.

- Alors, ma cocotte, c’est quoi ton histoire ? Qu’est-ce qui a amené tes parents à abandonner le pudding et le thé pour le riz et les sushis ?

Elle hésita un peu, d'une part parce que cela relevait de la vie privée, et d'autre part parce la fuite de sa famille était dû à l'origine à l'attaque d'un psychopathe à leur encontre. Mais finalement, Oksa choisie une demi-vérité, précisant toutefois un petit quelque chose.

- Pour commencer, je suis née en France et j'y ai vécue 12 ans, avant de déménager en catastrophe à Londres. Et j'y suis restée à peine un semestre, avant de me retrouver dans ce pays psychotique... Ça doit faire environs 3 ans que je vis dans cette ville... Quant à la raison... Ma mère souhaitait ouvrir un restaurant Français au Japon, et ça fait 2 ans qu'il est ouvert, à deux rues du centre commerciale. Il a beaucoup de succès.

Le restaurant n'était bien entendu qu'une couverture, pour justifier que des étranger vivent sur le sol Japonais. D'autant plus que les Français étaient sans doute les mieux accueillit au pays, sans doute à cause de la longue amitié franco-japonaise, mais aussi pour leur goût de la culture et de la gastronomie. Et puis, son père avait beau être russe, Oksa connaissait d'avantage la France que la Russie, malgré ses origines.

- Parfois, les parents ont des lubies qui dépassent leurs enfants... Et toi ? Comment une californienne c'est retrouvée à devoir portée un Serafuku ?

Si les collèges stricts londoniens avaient habitués Oksa au port de l'uniforme (qui avouons le, est plus classe que la marinière du Japon), la jeune fille avait, en revanche, beaucoup de mal à voir une américaine porter ce truc de son plein gré.

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