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Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]

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Oksa Pollock

Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]

vendredi 10 janvier 2014, 19:30:22

Deux mois...

Cela faisait très exactement deux mois que Oksa était élève dans ce très singulier lycée Japonais qu'était Mishima. Elle qui, pourtant, vivait au Japon depuis près de trois ans, pensait avoir tout vue sur les bizarreries que pouvaient inventer les japonais, était alors loin de se douter du potentiel chaotique que pouvait atteindre Mishima... A commencer par les très innombrables rumeurs qui trainaient dans le secteur... Le Yokai d'elle ne savait plus quelle heure dans les WC, à attendre qu'un élève passe pour exaucer son vœu, la forêt qui poussait dans les égouts sous l'établissement, les deux ou trois clubs secrets aux activités plus que douteuses, les créatures surnaturelles qui se baladaient parmi les élèves normaux... Pour un peu, la jeune fille penserait qu'un groupe de Du-Dedans s'amuse un peu trop avec leurs pouvoirs.

Mais surtout, le lycée semblait avoir des mœurs sexuelles... plus que débridées. Depuis le jour où, environs une semaine après la rentrée, l'élève de seconde était tombée sur une de ses aînées s'envoyée en l'air avec quelques camarades masculin, sans la moindre gêne. Et c'est sans gêne non plus que ces derniers lui proposèrent de participer, alors qu'elle-même était rouge pivoine, avant de s'éclipser si vite que les élèves doutèrent un moment de l'avoir bien vue. L'avantage du Voltical, c'est qu'il permet également de courir ou de nager très vite, en cas d'urgence. Depuis, Oksa collait bien son oreille contre la porte, avant d'estimer que la salle concernée soit sans danger pour ses mirettes.

Aujourd'hui, là, sur le moment présent, la jeune Gracieuse était devant son plateau repas à la cantine, et était complètement dans la lune, les coudes sur la tables et les mains en coupe pour y caler sa tête, se disant très franchement que ses amis occidentaux lui manquaient terriblement. Ça et les établissements plus... normaux, dirons nous...
« Modifié: jeudi 06 novembre 2014, 01:42:46 par Oksa Pollock »

Jane Watson

Humain(e)

Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]

Réponse 1 samedi 11 janvier 2014, 02:06:10

L’emploi du temps de Jane s’était plutôt bien rempli dernièrement. Après avoir découvert l’existence d’un autre monde, par le biais d’une lycéenne renfermée, qui était devenue l’une de ses amantes*, Jane oscillait entre la Terre et cet endroit mystérieux, qui s’appelait Ashnard. Se faire à l’idée qu’il existait un autre monde, et qu’elle était vraiment une sorcière, c’était une perspective des plus troublantes pour la pauvre Jane, qui ne s’était pas spécialement habituée à un tel choc en venant au Japon. Elle restait cependant essentiellement sur Terre. Se faire à l’atmosphère démoniaque délurée de Terra était un peu trop fort pour elle, et elle avait peur de finir par devenir schizophrène, à force de transiter entre les deux mondes. Cependant, elle devait reconnaître que coucher avec Sayaka, ou Ruby, ainsi que la jeune femme aimait à s’appeler, était particulièrement délicieux. Quand on savait que Seikusu était reliée à cette ville, on comprenait un peu mieux certaines choses.

Aujourd’hui, Jane avait choisi de manger au réfectoire du lycée. Elle préférait généralement manger chez elle, mais Nell lui avait dit qu’elle était occupée à l’université toute la journée, et ne serait donc pas là avant pour préparer le repas. Jane allait donc manquer de temps, et elle s’était donc résolue, après un cours de sciences particulièrement barbant, à rejoindre le réfectoire. Pendant tout le cours, elle s’était exercée à dessiner des runes magiques, et à réaliser des sortilèges. Elle avait la rage en le disant, mais elle devait compter sur l’expertise de Ruby sur ce point, car Jane était tout de même assez en retard par rapport à elle. De plus, les différents cours qu’elle faisait semblaient écarter, pour elle, l’idée d’être une lanceuse de sorts. Jane avait un certain talent pour faire des potions, mais elle n’était encore guère capable que de faire des aphrodisiaques, que Ruby buvait joyeusement, avant de lui faire l’amour de manière torride.

Tout en avançant avec son plateau-repas, Jane, dans son uniforme scolaire, avait en tête une célèbre musique de rock américaine, Born In the USA. Elle avançait lentement en écoutant Bruce Springsteen. Dans sa besace, elle avait un livre magique qu’elle avait obtenu grâce à Ruby, une sorte de cadeau après une longue nuit éreintante où Jane avait fini couverte de sperme, de mouille, et de sueur. Ruby voulait que Jane apprenne à créer une potion qui lui permettrait de créer un clone. La création de clones magiques était un sort magique très difficile à réaliser, et il existait des potions sur ce point. Le livre magique traitait des potions, mais il était très difficile de le comprendre.

Tandis qu’elle avançait, elle vit alors une scène qui la fit s’arrêter.

Oksa Pollock était une jeune élève qui venait d’arriver, et face à qui Jane ressentait quelque chose de bizarre...Une sorte d’inexplicable affinité, comme avec Ruby. À l’académie, elle avait cru comprendre que les sorcières et les magiciennes avaient une sorte de capacité innée à ressentir les êtres sensibles à la magie. En soi, tous les êtres vivants avaient des affinités avec la magie, mais, selon les individus, et selon toute une série de critères, ces affinités étaient plus ou moins fortes.

Deux garçons étaient en train d’embêter Oksa, parce qu’elle était nouvelle, et parce que son nom en sonnait pas franchement russe. Deux idiots qui cherchaient surtout à la draguer. Jane ne pouvait pas le savoir, mais ces deux types étaient justement ceux qu’Oksa avait vu en train de faire l’amour. Ils pensaient tout naturellement que l’étrangère faisait sa timide effarouchée, et essayait de lui proposer, avec un romantisme fascinant, une partie de sexe crapuleuse.

« Allez, la gaijin, c’est la mode ici !
 -  T’as vraiment pas à t’en faire, on sera vachement tendres avec toi… C’est pas comme si on avait pas d’expérience. »

L’un des hommes s’était assis en face d’Oksa, et l’autre à sa droite. Il tendait sa main vers l’une de ses joues quand Jane arriva dans leur dos. L’homme s’était légèrement penché sur sa chaise, et elle eut juste à attraper le dossier, et à tirer un bon coup. L’homme poussa un cri de stupeur, et tomba sur el sol.

« Dégagez, les minables, ou je vous éclate les couilles comme des pressoirs ! »

L’autre lycéen bondit sur place, tandis que les lycéens autour d’eux se retournaient pour voir ce qui se passait. Jane contempla le plateau-repas de l’homme qu’elle avait renversé, et attrapa son jus d’orange, puis le fit tomber sur la fermeture Éclair de son jean.

« Hey ! Watson, espèce de... ! »

Jane posa alors son pied sur son sexe, serrant fort, sentant l’érection naissante de l’homme.

« Je ne me répéterais pas : tirez-vous d’ici, vous et vos queues rabougries. »

Les lycéens eurent beau la fusiller du regard, ils n’allaient pas risquer un pugilat devant tout le lycée, et se retirèrent bien vite. Jane les regarda partir en soupirant, devant la bêtise de ces types, puis entreprit alors, sans attendre la réponse de la jeune Oksa, de s’asseoir en face d’elle.

« Alors, depuis quand les Rouges ont-ils besoin de l’aide des Yankees ? »

L’accent américain de Jane se remarquait toujours, même si elle parlait plutôt bien le japonais.



* : Cf. RP « Le grimoire magique ».
DC d’Alice Korvander.

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Oksa Pollock

Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]

Réponse 2 samedi 11 janvier 2014, 12:55:56

Une des nombreuses choses qu'il faut savoir à propos de la franco-russe, c'est qu'elle n'aime pas du tout attirer l'attention. Chose rendu d'autant plus difficile lorsqu'on est clairement une étrangère (physiquement parlant) dans un pays tel que le Japon, qui n'accueille que très difficilement ces derniers lorsqu'ils ne vienne pas pour visiter mais pour vivre. A partir de ce moment, terminé les sourires mielleux et la politesse laisse alors place au mépris et aux insultes. Au final, ce lycée avait un gros avantage. Les élèves et les profs étaient tellement occupés à s'envoyer en l'air ensemble qu'on l'oubliait rapidement.

En général...

Parce que, là, ce n'était clairement pas le cas.

Lorsqu'elle redressa la tête, Oksa vit avec horreur les deux garçons qu'elle avait vue plusieurs semaines plus tôt se diriger vers elle. Non, il fallait plutôt dire, les deux garçons qui la suivaient inlassablement depuis ce jour pour essayer de la mettre dans leur lit... ou sur une table. Malgré ses nombreux refus et ses esquives, ils ne semblaient pas lâcher le morceau. Et elle n'osait pas non plus se plaindre à un prof, de peur de finir sous son bureau, peut être même avec les deux concernés. Avant qu'elle ne puisse finir de manger rapidement et débarrasser son plateau, l'un deux s'assis à coté d'elle, bras autour des épaules, tandis que le second s'asseyait en face. Flûte!

Durant plusieurs minutes, la jeune fille eu droit à la tentative de drague le plus minable et la moins romantique qu'elle n'ait jamais vue. En fait, ce n'était pas de la drague. Ils essayaient tout bêtement de l'inciter à se laisser faire dans une classe vide. De vrais prédateurs sexuels.

- Allez, la gaijin, c’est la mode ici !

- T’as vraiment pas à t’en faire, on sera vachement tendres avec toi… C’est pas comme si on avait pas d’expérience.


- Je vous l'ai dis et je le répète, ça ne m'intéresse pas...


Plusieurs fois, elle leur avait dit qu'elle ne coucherais qu'avec une personne qu'elle connaîtrait depuis suffisamment longtemps, ce qui ne les avait nullement découragés. Oksa s'était même demandée à plusieurs reprises si elle allait finir par leur envoyer un Knock-Bong ou non. C'était tellement tentant... Mais en même temps, envoyer deux élèves valser à travers la cantine, c'était pas super discret. Pourtant, celui qui la collait fini par tomber en arrière. Allons bon, si elle se mettait à se servir inconsciemment de ses pouvoirs, elle n'allait pas y arriver. Suivant du regard la trajectoire du mec, Oksa vit, sans cacher sa surprise, une fille plus âgée menacer ses bijoux de familles. Et la vulgarité de celle-ci la fit rougir jusqu'aux oreilles.

- Dégagez, les minables, ou je vous éclate les couilles comme des pressoirs !

- Hey ! Watson, espèce de... !

- Je ne me répéterais pas : tirez-vous d’ici, vous et vos queues rabougries.


Ils étaient furieux, à n'en pas douter, mais filèrent tout de même ailleurs, sans doute à la recherche d'une autre proie... en attendant de la recroiser un jour. Oksa avait bien crue qu'elle ne s'en débarrasserait jamais. Elle allait remercier l'inconnue, lorsqu'elle la vit s'assoir en face d'elle...
Décidément...

- Alors, depuis quand les Rouges ont-ils besoin de l’aide des Yankees ?

« Hein ?! Elle se croie encore à la guerre froide celle-là ? »

La jeune fille fit les gros yeux face à la réplique de son aînée. Puis, jugeant que c'était sans doute une forme d'humour, Oksa répliqua sur le même ton, dans un japonais parfais, malgré ses origines.

- Depuis que leurs anciens alliés ont décidés de les harceler sexuellement. En tout cas, merci pour ton intervention... J'ai bien crue qu'ils ne me lâcheraient jamais...

Puis, Oksa s'écroula littéralement contre la table, en lâchant un gémissement plaintif.

- C'est quoi le problème de ce lycée, franchement ? Ça pullule de prédateurs sexuels, c'est infernal...

Jane Watson

Humain(e)

Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]

Réponse 3 dimanche 12 janvier 2014, 02:45:12

En bordure de la commune de Seikusu, alors que la jeune Oksa venait de recevoir une aide improbable pour se débarrasser de jeunes voyeurs, un homme avait sauté sa pause-déjeuner pour éplucher une épaisse série de noms, en fouillant dans des cartons que son service venait, sur sa demande, se procurer. Cet ancien agent de la CIA avait réussi à obtenir sa mutation au sein du SHIELD, en raison de ses pouvoirs paranormaux, et n’avait aucune difficulté à se faire passer pour un mutant, ce qui, naturellement, justifiait sa place au sein du SHIELD. Qu’il soit un ancien de la CIA ne pouvait que l’aider. L’ancien et fictif professeur de mathématiques de St Proximus College avait remonté la piste d’Oksa Pollock et de tout son clan, et était convaincu qu’ils s’étaient enfuis à Seikusu, au japon. Une intuition tenace qui ne le lâchait pas, de même quand il avait du obtenir la confiance des imbéciles avec qui il avait été force de coopérer, au sein du CIA, à traquer des terroristes au Moyen-Orient, à se gratter le cul pour expulser les grains de sable se fourrant dans sa croupe.

*Tu es là, Pollock, je sais que tu es là... Et, cette fois, tu ne m’échapperas pas.*

Il épluchait les dossiers que le SHIELD venait de récupérer, par le biais des services administratifs japonais. Le SHIELD était un organisme de défense paramilitaire rattaché à l’autorité de l’ONU, et sous supervision des Etats-Unis et de l’OTAN. Un fonctionnement assez compliqué, mais, de manière simple, le SHIELD était une sorte de « police du paranormal ». Issu à la fin de la Seconde Guerre Mondiale pour traquer les anciens nazis, le SHIELD s’était spécialisé dans le contre-espionnage, avant d’étendre ses activités vers tout ce qui, de près ou de loin, avait trait au paranormal : le phénomène mutant, les supers-héros, Roswell, ET, le cul de Megan Fox, et savoir pourquoi les Américains avaient réélu Georges W. Bush. Seikusu, c’était la foire aux monstres, une ville qui revenait de plus en plus dans les rapports du SHIELD. La CIA en avait entendu parler, et avait décidé d’y mêler son nez, en se débrouillant pour qu’Orthon soit muté. De cette manière, il y aurait un ancien de la CIA à bord, capable de leur dire ce qui se passait, et Orthon bénéficierait de l’appui de cette puissante structure pour retrouver cette petite salope, et la coincer.

Grâce à elle, grâce à cette Gracieuse, il pourrait mettre la main sur le Cœur des Mondes. Il s’en servirait pour faire régner l’ordre dans le monde entier, sous sa férule, et sous son autorité. C’était un tenace, un pitbull, du genre à ne pas lâcher sa proie quand il l’avait mordu. Le lycée Mishima était une sorte d’épicentre d’activités paranormales, sur lequel le SHIELD enquêtait également. Il avait donc pu obtenir la liste de tous les étudiants, et cherchait, jusqu’à tomber sur Pollock. Le SHIELD n’avait aucun dossier sur elle, et c’était tant mieux.

*Cette fille est à moi, je n’impliquerais ces zouaves que si je n’ai pas le choix... À Londres, elle m’a échappé de peu... Cette fois, j’aurais son compte...*

Jadis, Othon avait été un homme timide et délicat. Rien à voir avec l’individu qu’il était devenu. Son père l’avait constaté rabaissé, et l’homme avait changé. Pas forcément en bien.

Et il retrouverait cette fille, il s’en faisait la promesse.



« Depuis que leurs anciens alliés ont décidés de les harceler sexuellement. En tout cas, merci pour ton intervention... J'ai bien cru qu'ils ne me lâcheraient jamais... »

Jane haussa les épaules. Le japonais de cette fille était parfait, bien plus que son Histoire. Le Japon n’avait jamais été l’allié de la Russie. Ça, Jane le savait. Dès 1902, le Japon et la Russie avaient commencé à se taper dessus, et les Russes avaient d’ailleurs perdu.

« Dans ce lycée, il faut pas se laisser faire, surtout quand on a une belle paire de nichons, et qu’on est une étrangère. C’est les mangas, ça... À force de voir des Occidentales, certains arrivent plus à retenir leurs hormones, comme ces deux abrutis. »

C’était un avis très simple sur la question, très tranché, très... Très watsonien, tout simplement. Elle contempla le plat japonais, en regrettant que Nell ne soit pas là. Adieu la belle viande rouge, la belle côte de bœuf avec les frites, elle avait du riz et des espèces de légumes, avec les fameuses baguettes. Jane avait passé des heures avec Nell à s’exercer. Sa grande sœur avait été plus douée qu’elle là-dedans, narguant volontiers sa sœurette, en voyant combien la jeune femme peinait à manipuler les baguettes.

Elle entendit alors Oksa marmonner dans sa barbe, et esquissa un sourire.

*Ma petite poule, si tu connaissais Ashnard...*

Le sexe était encore plus intense à Ashnard, où les élèves avaient même des esclaves sexuels. Jane avait encore en mémoire sa séance de sexe avec le démon, Belgorth. Elle en avait mal au cul pendant des jours, après ça.

« C’est pas un lycée comme les autres... Et puis, tu as des originaires russes, ils veulent juste voir si tu es froide comme la Sibérie. Oh, by the way, je m’appelle Jane. Jane Watson. Comme tu l’as peut-être entendu, je viens du plus beau pays du monde : les States. La Californie, plus exactement. »

D’Oksa, Jane ne savait pas grand-chose, si ce n’est qu’elle était franco-russe, et que sa famille avait emménagé à Seikusu. 15 ans... C’était donc sa première année au lycée. Effectivement, quand on passait d’un petit collège tranquille d’Angleterre à Mishima, ça faisait un choc.

« Alors, ma cocotte, c’est quoi ton histoire ? Qu’est-ce qui t’a amené tes parents à abandonner le pudding et le thé pour le riz et les sushis ? »
« Modifié: lundi 13 janvier 2014, 18:23:47 par Jane Watson »
DC d’Alice Korvander.

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Oksa Pollock

Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]

Réponse 4 dimanche 12 janvier 2014, 21:39:43

La jeune élève eu bientôt un début de réponse à ses interrogations. Pourtant, elle n'en était pas satisfaite et, tout en l'écoutant parler, se tâta un peu à hauteur de poitrine.

- Dans ce lycée, il faut pas se laisser faire, surtout quand on aune belle paire de nichons, et qu’on est une étrangère. C’est les mangas, ça... À force de voir des Occidentales, certains arrivent plus à retenir leurs hormones, comme ces deux abrutis.

Pourtant, comparé aux filles locales, Oksa était une authentique planche à pain, dépourvue de la moindre forme sensuelle. Donc, ou bien ces types n'avaient pas les yeux en face des trous, ou bien ils étaient tellement en manque de "viande fraîche", qu'ils n'en avaient rien à carré des formes...

- C’est pas un lycée comme les autres... Et puis, tu as des origines russes, ils veulent juste voir si tu es froide comme la Sibérie.

- Vu que ça fait plus d'un mois que je repousse leurs avances, je pensais que le message était clair...

- Oh, by the way, je m’appelle Jane. Jane Watson. Comme tu l’as peut-être entendu, je viens du plus beau pays du monde : les States. La Californie, plus exactement.


Oksa ne retint nullement son exaspération en roulant des yeux en l'air... Le plus beau pays du monde... De son point de vu, la France était tout de même loin devant.

- Alors, ma cocotte, c’est quoi ton histoire ? Qu’est-ce qui a amené tes parents à abandonner le pudding et le thé pour le riz et les sushis ?

Elle hésita un peu, d'une part parce que cela relevait de la vie privée, et d'autre part parce la fuite de sa famille était dû à l'origine à l'attaque d'un psychopathe à leur encontre. Mais finalement, Oksa choisie une demi-vérité, précisant toutefois un petit quelque chose.

- Pour commencer, je suis née en France et j'y ai vécue 12 ans, avant de déménager en catastrophe à Londres. Et j'y suis restée à peine un semestre, avant de me retrouver dans ce pays psychotique... Ça doit faire environs 3 ans que je vis dans cette ville... Quant à la raison... Ma mère souhaitait ouvrir un restaurant Français au Japon, et ça fait 2 ans qu'il est ouvert, à deux rues du centre commerciale. Il a beaucoup de succès.

Le restaurant n'était bien entendu qu'une couverture, pour justifier que des étranger vivent sur le sol Japonais. D'autant plus que les Français étaient sans doute les mieux accueillit au pays, sans doute à cause de la longue amitié franco-japonaise, mais aussi pour leur goût de la culture et de la gastronomie. Et puis, son père avait beau être russe, Oksa connaissait d'avantage la France que la Russie, malgré ses origines.

- Parfois, les parents ont des lubies qui dépassent leurs enfants... Et toi ? Comment une californienne c'est retrouvée à devoir portée un Serafuku ?

Si les collèges stricts londoniens avaient habitués Oksa au port de l'uniforme (qui avouons le, est plus classe que la marinière du Japon), la jeune fille avait, en revanche, beaucoup de mal à voir une américaine porter ce truc de son plein gré.

Jane Watson

Humain(e)

Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]

Réponse 5 mardi 14 janvier 2014, 02:05:27

Outre sa curiosité personnelle, parler permettait à Jane de supporter un peu mieux le repas qu’elle mangeait. En pure Américaine du Sud, Jane ne jurait que par la viande rouge, les nuggets, les frites, et Burger King. Dieu bénisse l’Amérique ! Parler avec cette Russe, qui était effectivement aussi plate que les longues routes américaines serpentant dans le désert,  c’était une bonne manière de se familiariser avec le riz et la sauce. De plus, les Russes et les Américains avaient une histoire en commun. C’était un peu comme les Français et les Anglais : les meilleurs ennemis... Ou presque.

*Non, sérieusement, elle n’avait aucune chance en Angleterre Mi-Française, mi-russe, on ne pouvait pas envisager une combinaison plus terrible...*

La petite Oksa, qui ressemblait à une sorte de collégienne avec des grosses joues joufflues, hésita un peu, semblant visiblement réfléchir, avant de lui répondre :

« Pour commencer, je suis née en France et j'y ai vécu 12 ans, avant de déménager en catastrophe à Londres. Et j'y suis restée à peine un semestre, avant de me retrouver dans ce pays psychotique... Ça doit faire environ 3 ans que je vis dans cette ville... Quant à la raison... Ma mère souhaitait ouvrir un restaurant français au Japon, et ça fait 2 ans qu'il est ouvert, à deux rues du centre commercial. Il a beaucoup de succès. »

Jane hocha la tête. La bouffe française se vendait plutôt bien au Japon. Les boulangers et les pâtissiers français se vendaient plutôt bien, car les Japonais étaient attirés par ce genre de mets exotiques. De fait, Jane devait bien admettre que le pain était assez bon, et qu’elle s’était laissée aller à plusieurs occasions à ce succulent sandwich français : le pain-beurre-jambon. Néanmoins, Jane se demandait pourquoi la famille avait fait un détour « en catastrophe » en Angleterre. Avaient-ils rencontré des problèmes ? Et pourquoi partir aussi rapidement d’Angleterre ? Jane se mit à imaginer une histoire de liquidation judiciaire en France, un déplacement précipité à Londres, avant de finir par s’implanter au Japon. Ce n’était pas un parcours très banal.

Voilà des gens qui avaient la bougeotte.

« Parfois, les parents ont des lubies qui dépassent leurs enfants... Et toi ? Comment une californienne c'est retrouvée à devoir portée un Serafuku ? »

Jane se mit à sourire. Elle ne devait pas oublier qu’Oksa était encore assez jeune. Ses parents n’avaient pas du lui expliquer les éventuels problèmes qu’ils avaient pu rencontrer, de peur de l’effrayer. À cet âge-là, on regardait des conneries insipides comme Pokemon, ou on participait au phénomène kawai.

« Rassure-toi, darling, je portais un uniforme scolaire en Californie... Collège privé, rempli de snobinards, de futurs banquiers, avocats... Ou de futurs dépressifs qui finissent à sniffer des joints en rail dans les quartiers craignos de Los Angeles. Anyway. J’ai toujours trouvé con de faire porter aux filles des cravates, mais, de toute manière, il faut être con, pour nous imposer un uniforme scolaire. »

La Californienne haussa les épaules. En comparaison, il n’y avait pas d’uniformes à Ashnard. Vu que les gens se déplaçaient généralement en étant à moitié à poil, un uniforme était inutile. Cependant, Ruby lui avait compris que, selon les régions et les écoles, l’uniforme était requis Les futurs officiers impériaux portaient tous un uniforme en allant en cours dans l’académie.

« Pour te raconter ma petite histoire, sweetheart, ma mère ne m’ a jamais allaité. Je crois que ma sœur et moi avons été conçues uniquement pour que les partenaires commerciaux de mes parents ne se posent pas de questions sur eux, et qu’ils puissent fièrement rejoindre le parti républicain en affirmant défendre les valeurs de l’Amérique. Ma sœur et moi avons décidé de venir à Seikusu parce qu’on en avait plein le cul des pervers voulant nous détrousser à chaque coin de rue, et parce qu’on avait entendu des choses intéressantes sur Seikusu. »

Jane n’en disait pas plus, afin d’aiguiser la curiosité de la petite Oksa, de voir si la jeune femme mordrait à l’hameçon.
DC d’Alice Korvander.

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Oksa Pollock

Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]

Réponse 6 mardi 14 janvier 2014, 12:37:08

- Rassure-toi, darling, je portais un uniforme scolaire en Californie... Collège privé, rempli de snobinards, de futurs banquiers, avocats... Ou de futurs dépressifs qui finissent à sniffer des joints en rail dans les quartiers craignos de Los Angeles. Anyway. J’ai toujours trouvé con de faire porter aux filles des cravates, mais, de toute manière, il faut être con, pour nous imposer un uniforme scolaire.

Oksa hocha la tête, comprenant parfaitement. Elle-même avait eu beaucoup de mal à s'habituée à la cravate et à la jupe plissée, surtout lorsqu'on venait d'une école primaire française. Au final, la jeune fille avait conservée le port de la cravate au quotidien – mais desserrée et nettement plus stylée – mais détestait toujours autant les jupes. Par contre, fallait avouer que l'uniforme japonais était digne des plus grands pervers de ce monde. La jupe était très (trop) courte et le haut très fin, si bien qu'on voyait très bien à travers en cas d'averse. Bref, la jeune Gracieuse était très mal à l'aise dans ce vêtement.

- Pour te raconter ma petite histoire, sweetheart, ma mère ne m’ a jamais allaité. Je crois que ma sœur et moi avons été conçues uniquement pour que les partenaires commerciaux de mes parents ne se posent pas de questions sur eux, et qu’ils puissent fièrement rejoindre le parti républicain en affirmant défendre les valeurs de l’Amérique.

Aie, c'était moche ça. Oksa avait de la peine pour elle. Sa lui faisait aussi penser, indirectement, à un ex membre de la CIA, qu'elle connaissait bien et qui était devenu ce qu'il était aujourd'hui, parce que celui-ci avait autant de considération pour son fils que pour une crotte de chien sur le trottoir. Le pire était sans doute qu'Orthon reproduisait la même chose sur sa femme et son fils cadet, mais d'avantage par sadisme que par mépris.

- Ma sœur et moi avons décidé de venir à Seikusu parce qu’on en avait plein le cul des pervers voulant nous détrousser à chaque coin de rue, et parce qu’on avait entendu des choses intéressantes sur Seikusu.

- Ah ?


Pour les pervers à chaque coin de rue, c'était un peu loupé pour le coup, si on en croyait les nombreuses disparitions ses dernières années et l'état dans lequel se trouvait ce lycée. Mais pour le reste, fallait avouer que ça piquait sa curiosité. Fallait avouer que, rien que dans ce lycée, on trouvait des mythes qui n'existaient pas dans le reste du Japon. Et toutes ces disparitions inexpliquées avaient leur lot de mystères... Pour leur part, les Pollock avaient choisis Seikusu plus qu'une autre ville parce qu'il s'agissait d'une petite ville côtière sans être campagnarde pour autant, très loin des mégapoles surpeuplées comme Tôkyô ou Osaka. La jeune fille termina son bol de riz et attaqua son dessert, soit une sorte de brioche de riz fourrée au haricot rouge... Vivement qu'elle rentre à la maison pour manger un des fondants de sa mère...

- Tu veux dire que, à part les mystérieuses disparitions et la libido dégoulinante de ce lycée, il y a d'autres choses bizarres dans cette ville ? Et moi qui pensait qu'on aurait juste la mer sans être dans une grosse ville comme Tôkyô...

Les deux filles l'ignoraient, mais l'un des personnel du lycée était un agent infiltré d'une secte très influente sur Terra, travaillant ici comme technicien de surface. Et celui-ci venait juste d'entrer dans le réfectoire pour nettoyer les tables et le sol, faisant mine de rien pour glaner quelques informations sur le lycée et ses occupants. Et il allait forcément entendre la suite de la conversation entre les deux élèves. Et, dans le même temps, Orthon lui-même était déjà en route pour mettre la main sur elle...

Jane Watson

Humain(e)

Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]

Réponse 7 jeudi 16 janvier 2014, 01:56:59

Daisuke Hishiro faisait partie du personnel de la cantine du lycée. À ce titre, c’était lui qui, avec d’autres personnes, s’occupait du nettoyage des plats. L’organisation de la cantine du lycée, du fait du nombre d’élèves, suivait une organisation similaire au restaurant universitaire de n’importe quelle fac’. Quand les élèves avaient fini, ils apportaient le plateau du côté de la cuisine, mettant les couverts et les plats dans les endroits appropriés, le personnel se chargeant ensuite de nettoyer l’ensemble. Le personnel comptait donc sur le civisme des élèves japonais, mais, sur ce point, il n’y avait pas trop à se plaindre. Le Japon était un pays de manières et de cordialité, où ce genre d’incivilités étaient rares, et très mal vus. Daisuke, cependant, n’était pas un lycéen. Il étudiait à l’université de Seikusu, une université de seconde zone, rattachée au lycée Mishima, et travaillait ici pour arrondir ses fins de mois, afin de payer son loyer. Un scénario classique, mais qui venait à se complexifier quand on apprenait que Daisuke avait des problèmes financiers. Il ne s’agissait pas de dettes de jeu, loin de là, et ses problèmes étaient bien plus classiques.

Pour obtenir un logement à Seikusu, il avait réussi à solliciter, auprès d’un établissement bancaire, un prêt de consommation, prêt qui lui avait permis d’acheter une voiture, et de payer les premières mensualités du loyer. Malheureusement, il avait été récemment viré d’un petit boulot où il récupérait de l’argent, pour insuffisance professionnelle. En somme, non content de devoir payer le loyer, Daisuke devait maintenant payer aussi les mensualités de son prêt. Économiste, il avait rapidement calculé qu’il allait se retrouver sur la paille, et avait donc cherché un moyen d’obtenir de l’argent.

Il n’était pas venu récurer les assiettes pour son propre plaisir, mais parce que c’était ici que son contact voulait qu’il soit. Daisuke avait pris grand soin d’éviter de se rapprocher des Yakuzas, car il savait qu’une alliance avec la mafia était un cadeau empoisonné, un piège dont il ne se déferait jamais. Les Yakuzas le suceraient jusqu’à la moelle. À défaut, il avait donc contacté d’autres personnes... Personnes qui étaient en réalité venues à lui pour lui soumettre une proposition à laquelle il n’avait su refuser. Sans qu’il ne sache trop comment, ils avaient eu courant de ses difficultés financières, et lui avaient proposé une rente viagère généreuse, sur le compte de son choix, en échange de sa candidature à un petit boulot dans la cafétéria du lycée Mishima. La simple idée de travailler dans ce lycée infamant, où les rumeurs les plus folles circulaient, faisait horreur à Daisuke. Il considérait que Mishima était une honte pour le Japon, portant atteinte à l’honorabilité insulaire de l’archipel. Daisuke n’avait cependant pas su refuser. Il se rappelait encore de ces deux individus venus lui parler, et, surtout, de cette femme. Une créature terriblement sensuelle, une Occidentale. Il avait eu une érection tandis qu’elle parlait, ses doigts recouverts d’un cuir rouge inspectant chaque recoin de son studio. Son érection n’avait pas débandé après son départ.

Sa candidature avait été acceptée sans difficulté, et, le jour même, il avait reçu, sur sa boîte mail étudiante, un étrange courriel, l’informant que ses commanditaires lui envoyaient un virement de 20 000 yens, à titre d’acompte, et qu’ils voulaient obtenir des informations sur une gaijin qui venait de s’inscrire au lycée Mishima. Lui n’y comprenait rien, et, dans certains moments, pensait avoir repeint une sorte de conspiration gouvernementale, digne de l’un de ces films insipides hollywoodiens, une sorte de variante moderne de l’histoire raciste de Fu Manchu.

Il avait vu Pollock se faire embêter par deux idiots, avant qu’une autre gaijin ne débarque. Tout en se rapprochant, et en posant leur plateau-repas sur la table d’à côté, il avait pu discerner son accent américain, tout en les entendant parler entre elles.

« Tu veux dire que, à part les mystérieuses disparitions et la libido dégoulinante de ce lycée, il y a d'autres choses bizarres dans cette ville ? Et moi qui pensait qu'on aurait juste la mer sans être dans une grosse ville comme Tôkyô... » lâcha la jeune lycéenne.

Il recevait une certaine somme d’argent à chaque fois qu’il retransmettait des informations concernant Oksa, soit par courriel, soit par SMS, en l’envoyant à un mystérieux numéro, un numéro qui, comme l’adresse mail de son commanditaire, n’était enregistré nulle part. Il avait affaire à de véritables pros, ce qui confirmait la thèse de la conspiration gouvernement. Daisuke ne se sentait guère excité à l’idée de se retrouver embrigadé dans une histoire d’espionnage, mais la nécessite de l’argent faisait loi. Pour parfaire sa couverture, l’homme avait sorti sur la table un manuel d’économie, et feintait de le lire, tout en ayant sur les oreilles des écouteurs, comme s’il écoutait de la musique. En réalité, son iPod était éteint, mais, ça, personne n’était censé le voir.

Daisuke venait à la pêche aux informations.



Jane Watson, de son côté, ignorait tout des agissements de l’homme assis derrière elle, et n’y prêtait d’ailleurs guère attention. Elle se pencha juste vers Oksa, un sourire sur les lèvres. Elle savait que les filles, surtout les jeunes Anglaises, baignaient dans le héroïc fantasy. Tolkien, Martin, Rowling, Harry Potter et toutes ces conneries new age sur les sorciers en cape et en chapeaux pointus. La réalité était bien plus complexe. Poudlard existait, mais sur un autre monde, et il y avait aussi des démons cornus se baladant partiellement à poil.

« Ne me dis pas que tu n’as fait aucune recherche sur Internet... Il suffit de googler ‘‘seikusu’’ pour avoir droit à un florilège d’articles de blogs, de posts, et de photos sur toutes les bizarreries qui se passent dans cette ville. »

Certains articles parlaient de la « Nouvelle Roswell ». D’ailleurs, quand on tapait « seikusu » dans la barre de recherches, les suggestions de mots associés étaient éloquents : « nouvelle roswell », « sentinel prime », « conspiration », « mutants », « supergirl »... Il n’y avait jamais de fumée sans feu. Jane esquissa un sourire, tout en s’attaquant, également, à son dessert. Elle reprit ses explications, destinée à aider l’ancienne Européenne. On pouvait y voir une sorte de solidarité occidentale... De plus, en son contact, Jane ressentait de curieux frissons. Il y avait un truc, chez cette femme, un truc qu’elle sentait, mais qu’elle avait encore du mal à expérimenter. Elle aurait sans doute pu en parler à Sayaka, mais ce n’était pas dans le genre de Jane. Elle voulait trouver par elle-même. Il était possible qu’Oksa soit une sorcière qui s’ignore, mais... Comment dire ? Cette sensation que Jane ressentait n’était pas exactement similaire à celle qu’elle éprouvait face à une sorcière.

Il y avait quelque chose de différent, et il fallait qu’elle mette le doigt dessus, qu’elle comprenne l’origine de son trouble, afin de pouvoir mieux l’appréhender.

« Et il se passe pas mal de trucs zarbi dans ce lycée. Tu peux croire que je dis ça pour te flipper, mais, quand tu verras une fille à moitié à poil en train de voler dans le ciel, tu comprendras que cette ville regorge de tarés en tout genre. »

Jane n’avait jamais réellement cru au phénomène des supers-héros. Pour elle, il s’agissait plus d’une espèce de grosse arnaque gouvernementale. Cependant, ça n’empêchait pas qu’elle avait déjà pu les voir voler dans le ciel, et que, trucage ou pas, ça restait quand même très crédible.
« Modifié: jeudi 16 janvier 2014, 11:56:10 par Jane Watson »
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Oksa Pollock

Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]

Réponse 8 jeudi 16 janvier 2014, 18:26:21

Après ce que venait de lui dire Jane, Oksa était très curieuse d'entendre la réponse. Et en même temps, elle craignait aussi que les bizarreries mentionnées soient en rapport avec d'autres ex-Edéfiens, ayant atterris au Japon lors du transfert et usant de leurs dons en ville. Quant à savoir si c'était pour venir en aide aux autres, comme le ferrait le peuple encore fidèle aux Gracieuses, ou pour semer le chaos comme tout félons qui se respecteraient, c'était autre chose. L'Américaine se pencha alors vers l'avant, tout sourire.

- Ne me dis pas que tu n’as fait aucune recherche sur Internet... Il suffit de googler ‘‘seikusu’’ pour avoir droit à un florilège d’articles de blogs, de posts, et de photos sur toutes les bizarreries qui se passent dans cette ville. Et il se passe pas mal de trucs zarbi dans ce lycée.

Oui, ça elle avait remarqué, et tout ou presque tournait autour d'un seul thème : le sexe. Que ce soit les club, les profs, la direction, les élèves ou le bâtiment en lui-même, tout semblait renvoyer exclusivement aux plaisirs de la chair. C'était à croire que le lycée n'était qu'une couverture pour cacher un gigantesque harem libre d'accès, sans tomber dans la paranoïa.

- Tu peux croire que je dis ça pour te flipper, mais, quand tu verras une fille à moitié à poil en train de voler dans le ciel, tu comprendras que cette ville regorge de tarés en tout genre.

La jeune fille marqua un léger temps d'arrêt devant cette annonce, avant de répéter plus lentement, incertaine...

- Une fille à moitié à poil en train de voler dans le ciel ?

C'était pas tant la tenue qui surprenait, mais le fait qu'elle volent dans le ciel, sans support. Oksa traduisait donc dans sa tête le terme "voler" par "volticaliser". Car si les êtres volants étaient plutôt rares sur Terre, c'était quelque chose de très commun à Edéfia, dans la mesure ou une personne sur cent ne disposait pas du Voltical, selon ce que lui avait racontée sa grand-mère. La question était donc : Pourquoi des Edéfiens volticalisaient en tenue plus que légères au dessus de la ville ?

Puis, quelque chose d'autre l'interpela et l'énerva. En quoi le fait de voler était une preuve en soi que l'on était taré ? Si du point de vu de cette fille, Oksa était tarée du fait de pouvoir volée, Orthon à coté, devait être un méga-psychopathe en puissance mille...

Sauf que c'était justement le cas... Flûte.

- J'avoue que c'est un peu difficile à croire dit comme ça... Par contre, en quoi voler signifie que l'on est taré ? Moi, j'aimerais bien pouvoir le faire, ça m'éviterai de devoir attendre le bus tout les soirs et me retrouver coincée dans les embouteillages pendant des heures.

En fait, Oksa pouvait bel et bien voler, mais elle, se retenait de le faire devant tant de témoins potentiels. Sinon, à quoi cela pouvait bien servir de prendre autant de précautions pour se cacher, si c'était pour révéler sa nature juste après ? C'est en se faisant cette réflexion que Oksa commença à arranger son plateau, dans l'idée de débarrasser et faciliter le travail des employer. Enfin, c'était ce qu'elle avait prévue de faire... Parce que la porte s'ouvrit juste à ce moment là, non pas pour laisser passer un élève ou un membre du personnel, mais plutôt un être que la jeune Gracieuse ne pensait jamais revoir de son vivant. Pas après que la dite personne ne se fasse réduire en cendre, au sens propre du terme, dans une cave à Londres...

Une personne dont le visage était tordu dans un ignoble sourire de victoire, fixé droit sur la fille qu'il traquait depuis plus d'un an maintenant, et dont les doigts crépitaient d'étincelles. Jane ne pouvait voir Orthon, qui était dans son dos. En revanche, elle pouvait voir sa jeune camarade passer d'un léger amusement à une franche terreur en l'espace d'un millième de secondes.

Dans un pur réflexe de survie, Oksa se cacha sous la table – attirant alors tout les regards – au moment exacte ou une salve d'éclairs fondit sur elle. La jeune fille sentit une odeur de bruler, pensant qu'il s'agissait de ses cheveux, mais se rendit compte, avec horreur, qu'il s'agissait d'un élève derrière elle, calciné sur le coup.

Il y eu un flottement de quelques secondes, avant que la panique ne s'empare du reste du réfectoire, alors qu'Oksa tentait de s'échapper en passant sous les tables, jusqu'à la sortie la plus proche.

Jane Watson

Humain(e)

Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]

Réponse 9 dimanche 19 janvier 2014, 01:58:55

« Une fille à moitié à poil en train de voler dans le ciel ? »

Jane hocha la tête de haut en bas. Sur ce point, elle était ca-té-go-ri-que. Quand elle disait que c’était une ville de cinglés, ce n’était pas une métaphore exagérée. Il y avait vraiment un joli troupeau de dingues dans cette ville. Pour elle, les super-héros n’étaient rien de plus que des individus loufoques se faisant passer pour des justiciers, en quête de gloire .S’ils voulaient vraiment contribuer à aider la communauté, pourquoi ne rejoignaient-ils pas la police ? Elle ne croyait pas à ces rumeurs, comme quoi la police travaillait étroitement avec eux, ou qu’il y aurait un bunker militaire dans la base militaire américaine, abritant des mutants, des monstres, et des pervers sexuels. Pour elle, ça, c’était une légende urbaine, comme les crocodiles dans les égouts de New York.

Oksa semblait y réfléchir, avant de lui lâcher une question un peu surprenante :

« J'avoue que c'est un peu difficile à croire dit comme ça... Par contre, en quoi voler signifie qu'on est taré ? Moi, j'aimerais bien pouvoir le faire, ça m'éviterait de devoir attendre le bus tout les soirs et me retrouver coincée dans les embouteillages pendant des heures. »

Jane sourit, et répondit assez rapidement :

« Nan, ça, c’est plutôt cool, ouaip. Mais, tu vois, j’aimerais pas montrer mon cul à tout une bande de gens quand je vais les sauver. Je préfère montrer ça en privé, à mes copines... »

Une petite pique sexuelle qui fit sourire Jane en coin. Cette Oksa avait l’air d’une espèce d’innocente sainte, vu sa manière de se scandaliser par le sexe, et il était donc particulièrement amusant de voir comment elle réagirait, si on lui faisait, non pas des propositions sexuelles, mais de simples blagues. Sur ce point, elle avait toujours trouvé les mecs idiots : il était tellement plus facile de convaincre une femme en faisant des blagues sur le sexe, plutôt qu’en en parlant de manière cru.

Elle vit alors le visage d’Oksa se déformer en observant un point au-dessus de son épaule. Surprise, Jane se demanda ce qui lui arrivait, et tourna également la tête. Ce geste lui sauva probablement la vie, car, juste devant elle, elle vit une myriade d’éclairs éblouissants. Tandis qu’Oksa filait sous la table, les éclairs heurtèrent ladite table, ainsi que l’homme derrière, carbonisant sur place le pauvre Daisuke, qui venait d’envoyer son dernier SMS. Son corps s’enflamma en quelques secondes et il s’écrasa sur le sol.

L’odeur de brûlé déclencha rapidement l’alarme-incendie. Sous l’impulsion électrique, Jane s’étala sur le sol, et les élèves se mirent à hurler.

*’The fuck ?* songea Jane.

Elle tourna la tête vers Oksa. La jeune fille semblait terrorisée.

« Pollock ! La course est finie ! » rugit une voix.

Jane sentait des mèches de ses cheveux être noircies. La table sur laquelle elle avait mangé avec Oksa s’envola alors, et s’écrasa contre un pilier. Les élèves s’enfuyaient, sans que le mystérieux agresseur ne cherche à les repousser. Il se concentrait sur Oksa, qui rampait sous les tables. L’une après l’une, toutes les tables étaient en train de s’envoler, tandis que l’homme s’avançait. En tournant la tête, Jane vit un homme en costume, avec de belles chaussures cirées, et comprit qu’il s’agissait probablement d’un magicien. L’eau tombait dans le réfectoire.

*Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ?!*

Jane avait été à ça d’être transformée en cadavre sur pattes. Elle vit l’homme passer devant elle. Il avait une main tendue devant lui s’en servant pour repousser le stables, les envoyant voler dans tous les coins. Son autre main était le long de son corps, et des éclairs intenses en crépitaient. Ce ne pouvait être qu’un magicien. Malheureusement, Jane n’avait pas vraiment les moyens de s’opposer à lui. Brièvement, elle songea à invoquer Sha. À l’académie ashnardienne, on lui avait dit qu’elle était une sorcière, ce qui faisait que sa divinité naturelle protectrice était la Déesse des Sorcières, Sha. Cependant, Jane n’y avait pas trop cru, et on lui avait assuré que c’était une question de foi pour que les divinités entendent leurs croyants.

Jane était athée.

Elle se releva rapidement, tandis que les tables continuaient à faire un ballet endiablé.

« Je t’ai traqué trop longtemps, petite souris, pour que tu penses pouvoir m’échapper en rampant sous les tables. Il est temps, ma Gracieuse, d’accomplir ton destin, et pour moi d’accomplir le mien. »

Jane se releva lentement, à moitié agenouillée. Ce gars n’avait absolument rien à fiche d’elle, et elle chercha une arme quelconque. Elle regarda autour d’elle. Il y avait les couteaux de cuisine, mais ils étaient un peu trop petits pour menacer un magicien. Jane continuait à regarder autour d’elle, tandis que, de son côté, Orthon envoya des tables contre la porte de secours, probablement celle par laquelle Oksa essayait de s’échapper. Il enleva à nouveau une table, et aperçut la jeune femme.

« Ah, enfin ! Et bien, Oksa, tu n’es pas content de me revoir ? Croyais-tu pouvoir te débarrasser de moi si facilement ? »

L’homme n’avait pas oublié sa déconfiture à Londres, mais, maintenant que cette pute était là, devant lui, il en jubilait, presque sur le point d’avoir une érection. Oksa serait la clef lui permettant d’accéder au Cœur des Mondes. Il se rapprocha d’elle, lorsqu’il entendit des bruits de pas derrière lui. Surpris, Orthon se retourna rapidement... Pour se recevoir un jet de crème en pleine figure. Il poussa un hurlement de surprise et de douleur en sentant ses yeux s’irriter.

La super-héroïne Jane Watson venait à la rescousse, à l’aide d’un extincteur ! Elle balançait de la poudre sur la tête d’Orthon, l’aveuglant, et réagit rapidement. Tandis qu’il pliait les genoux, en essayant de nettoyer ses yeux, elle arma son bras, et envoya l’extincteur le frapper en pleine tête. Il y eut un choc sourd. Le cœur de Jane battait la chamade, et elle fit signe à Oksa de venir.

« Remue-toi le cul ! »

Le malade gisait au sol, les yeux embués, mais la stratégie de Jane ne le retiendrait pas longtemps. Aveugle, Orthon tendait sa main, et envoyait voler tous les objets qu’il ressentait dans tous les sens, espérant pouvoir heurter l’une des deux femmes. La cantine se transforma ainsi en un curieux ballet d’objets dangereux et lourds voltigeant dans tous les sens, les chaises se brisant contre les murs, le temps qu’Orthon puisse retrouver l’usage de ses yeux.
DC d’Alice Korvander.

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Oksa Pollock

Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]

Réponse 10 dimanche 19 janvier 2014, 12:25:54

Jamais Oksa n'avait autant eu la trouille qu'en ce jour, celui où elle verrait un fantôme du passé – et pourtant bien vivant – hanter de nouveau sa vie. Orthon semblait être revenu d'entre les morts en ressuscitant du petit tas de cendre qu'il était alors, tel un Phoenix, pour la traquer de nouveau, dans le seul but de l'utiliser et asservir les mondes. Tout en essayant de fuir sous les tables – qui volaient un peu trop à son gout – la jeune Gracieuse se dit que ce type refuserait sans doute la mort tant qu'il n'aurait pas atteint son objectif.

- Pollock ! La course est finie ! Je t’ai traqué trop longtemps, petite souris, pour que tu penses pouvoir m’échapper en rampant sous les tables. Il est temps, ma Gracieuse, d’accomplir ton destin, et pour moi d’accomplir le mien.

« Accomplir son destin ? Ce type était complètement tarer, oui ! »Oksa vit l'une des tables se plaquer contre les portes de secours et la sienne s'envoler vers le plafond... « Flûte ! » Elle recula jusqu'au mur, acculée, alors que son ennemi l'observait avec un sourire de victoire sur les lèvres, inconscient du trafic de Jane.

- Ah, enfin ! Et bien, Oksa, tu n’es pas content de me revoir ? Croyais-tu pouvoir te débarrasser de moi si facilement ?

- Franchement ? Oui. Et vous êtes pas prêt de m'utiliser !


Alerté par les bruits derrière lui, Orthon fit l'erreur de se retourner, et se fit aveuglé par la mousse d'un extincteur, puis assommé par celui-ci, grâce à Jane dont il avait royalement ignoré l'existence jusqu'ici. Poussant un cris de douleur et de rage, il usa de nouveau de son pouvoir pour faire voltiger les meubles en tout sens, de manière tout à fait chaotique.

- Remue-toi le cul !

Avec beaucoup de difficultés, les deux filles parvinrent à sortir du réfectoire en esquivant les tables et les chaises, et détalèrent à travers les couloirs, se cachant poursuivies par un psychopathe mégalo. En chemin, elles ne virent personnes, signe que l'établissement avait été évacué, surement à cause de l'alerte incendie.

- Jetecroissurparolequandtudisquelesgensdecettevillesontdingues!

Oksa avait tellement la trouille qu'elle parlait à toute vitesse et il était de fait très difficile de la comprendre. Entendant une porte exploser au loin, la jeune fille sut que le malade mentale était de nouveau sur ses jambes et décida de grimper les étages jusqu'au toit. Une fois en haut et la porte passée par Jane, Oksa bloqua l'accès et repris difficilement son souffle.

- Haaaaaaaa... Haaaaaaaaaaaa... Haaaaaaaaaaaa... Je te dois... Haaaaaaaaaa... Haaaaaaaaaaa... Des explications... Haaaaaaaaaaaaa... Haaaaaaaaaaaaaa... Mais plus tard... Haaaaaaaaaaa...

Il lui fallut plusieurs minutes avant de reprendre un rythme normal. En contre bas, on pouvait entendre la foule des élèves, des forces de police et des badauds. Sur le toit, personne ne pouvait les voir, mais elles, voyaient tout. Durant plusieurs secondes, la foule regarda le réfectoire et la mini tempête à travers les fenêtres. Puis, durant un infime moment, celle-ci se figea dans un étrange silence, avant de reprendre les conversation de plus belle. Oksa analysa aussitôt ce qui venait de se passer.

- Un Cafouillis. Ils vont tous oublier ce qu'il vient de se passer et Orthon va leur mettre d'autres pensées en têtes...

Puis elle se tourna vers Jane, qui semblait la fixer depuis un moment.

- Ce type, c'est un ancien de la CIA, qui poursuit ma famille depuis ma naissance. Mon oncle l'avait réduit en cendre – au sens propre du terme – lorsqu'on était à Londres, avant qu'on prenne la fuite... Mais apparemment, ça n'a pas suffit pour le tuer. Son seul but, c'est de m'utiliser pour accéder à un artefact qui permettrait de régner sur tout les mondes. J'ignore complètement où il se trouve, mais lui, semble avoir une idée bien précise de son emplacement, sinon il chercherait d'avantage à le localiser, plutôt que de me chercher moi...

Il y'eu alors plusieurs bruits derrière la porte barricadée et Oksa se mit en position de combat, prête à utiliser ses dons, Feufoletto en main, Knock-Bong prêt à l'emplois.

- Tu l'as sans doute entendu, mais il m'a appeler "Gracieuse". C'est comme ça que l'on nomme les reines légitimes d'Edéfia, un royaume situé dans le noyau planétaire d'un monde nommé Terra. La précédente Gracieuse était ma grand-mère, qui l'a fuit lorsque le père de ce type à fait un coup d'état, avec la même idée en tête: gouverner tout les mondes. Mais en naissant, je suis devenue la seule clé permettant d'y entrer ou d'en sortir...

La porte fini par exploser en sortant de ses gonds et Orthon avança sur le toit, un regard chargé de haine, non pas sur Oksa, mais sur Jane. La jeune fille lui précisa sur un ton lugubre, une évidence.

- Et en t'en prenant à lui, t'as officiellement rejoint sa liste noire...

Sans attendre plus longtemps, Oksa chargea sa main et plusieurs boules de feu en jaillirent, attendant le bon moment pour lui envoyer un de ses coups de poing mentaux en pleine face. Dans sa tête, la jeune Gracieuse avait bien envie de voir l'un de ses justicier en slip pour venir leur prêter main forte, face à ce malade mental.

Jane Watson

Humain(e)

Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]

Réponse 11 lundi 20 janvier 2014, 01:13:28

Orthon se releva assez rapidement, et contempla avec une sorte de haine viscérale l’extincteur. Il tenait cette pute, il l’avait enfin, et il avait été stoppé par une saloperie d’extincteur ! Il avait envie d’en hurler de rage. Pour autant, Orthon savait qu’il devait se calmer, et réfléchir rapidement. Avec toute cette agitation, les pleurnichards et les geignards risquaient de débarquer rapidement, de même que ses soi-disants « collègues ». Orthon les méprisait certes tous, mais il ne voulait pas qu’un nouveau miracle providentiel vienne sauver la petite Gracieuse. Orthon voulait assurer ses arrières. Aussi, au lieu de directement les poursuivre dans le couloir, il sortit son téléphone portable, et appela le SHIELD, tout en ouvrant une fenêtre du réfectoire. L’air frais lui fit du bien, et il put voir, en contrebas, la masse des élèves. Il devait rapidement trouver un moyen de modifier leur réalité, de modifier quelques détails, et, tandis que l’appel filait vers Seikusu Base Camp, il tendit sa main vers le groupe.

Manipuler les esprits était un art extrêmement complexe et instable. Il allait modifier la réalité, il allait modifier les souvenirs récents des élèves de la cantine, en leur faisant croire que c’était Oksa qui avait tué l’homme derrière elle, et qu’il avait tenté de s’interposer. Il allait juste modifier quelques détails, et ne pourrait guère faire plus. S’il tentait d’implanter une idée trop brusque, l’esprit pouvait se révolter, et, quand on opérait une manipulation de masse, on ne pouvait pas modifier tous les esprits radicalement. Orthon s’était entraîné à manipuler les esprits, car il comptait bien en faire ainsi avec Oksa, afin de la briser, qu’elle lui soit docile, et qu’elle lui permette d’accéder au Cœur des Mondes. Quand ce sera fait, Orthon aurait enfin le pouvoir de modifier les esprits d’un claquement de doigts. Il détruirait certainement une partie importante de l’humanité, les éléments qui ne servaient à rien : l’Afrique, l’Asie du Sud-Est, l’Eurasie, l’Europe, la Russie, les Etats-Unis... Il détruirait en réalité sans doute un peu tout, et gouvernerait en despote absolu, en Dieu omnipotent, sur une nouvelle humanité, façonnée pour le servir. Orthon espérait, en effet, que les pouvoirs immenses du Cœur des Mondes lui permettrait d’influencer les esprits. Il s’imaginait créer une terre d’Eden dans un monde qui serait entièrement ravagé par des séismes à répétition, des tornades infernales. Il serait le Messie de ce nouveau monde, le Guide Suprême, un Dieu vivant. Ainsi, sa destinée serait accomplie.

Pour l’heure, il n’était qu’un misérable agent d’une organisation paragouvernementale obscure et idiote, mais qui pourrait l’aider.

« Central ? Alerte de niveau noir. »

Au sein du SHIELD, ses agents étaient classés sur une échelle allant de 1 à 10. Plus le niveau d’un agent était élevé, plus il avait accès à un équipement développé, ainsi qu’aux bases de données du SHIELD, et aux archives confidentielles. Orthon était un agent de niveau 7, ce qui était surtout lié au fait qu’il venait de la CIA, et qu’il avait donc une bonne expérience en tant qu’espion. Il était donc bien placé, et connaissant les niveaux d’alerte utilisés dans la base du SHIELD de Seikusu. Le « niveau noir » était une situation d’urgence.

« Je suis sur la piste d’une mutante. Extrêmement dangereuse, multiples pouvoirs, incontrôlable. Il est probable qu’elle vient de Terra. Elle a tué quelqu’un quand j’ai essayé de l’interpeller, et a pris une lycéenne en otage. J’ai besoin de renforts immédiatement, ainsi que du contrôle de la foule. »

Impliquer le SHIELD était une chose qu’Orthon aurait voulu éviter, dans la mesure du possible, mais Oksa s’était échappée. Le SHIELD pouvait débarquer à tout moment, et, s’il ne les avertissait pas qu’il était là, ces derniers pourraient trouver ça suspect. Orthon travaillait dans la CIA depuis suffisamment longtemps pour savoir comment ça marchait. Il raccrocha son téléphone portable, puis sortit de la cantine.

La petite Gracieuse ne chercherait pas à fuir vers les gens. Il savait très bien où la petite souris s’était rendue. Orthon aurait pu traverser les murs et léviter, mais il avait besoin de se défouler.



JANE WATSON

Si elle n’avait pas vu un sorcier carboniser un élève, et faire voltiger toutes les tables, Jane aurait probablement recommandé à Oksa un séjour dans un bon hôpital psychiatrique. La CIA ? Gracieuse ? Un royaume souterrain sur Terra ? Jane sentit son cerveau perdre prise avec la réalité, alors qu’elle commençait à se dire qu’Oksa était une sorte de nouvelle tarée, comme Sayaka, une femme qui allait la mener on ne sait trop où, à combattre des conspirations gouvernementales dans un mélange japonais entre James Bond et Harry Potter. Ce devait sûrement être une espèce de blague... Mais, d’un autre côté, Jane avait clairement vu l’homme. Un tueur impitoyable, qui n’avait pas hésité à attaquer Oksa en pleine foule. Un psychopathe qui se moquait bien des dommages collatéraux qu’il engendrait.

Jane clignait des yeux, lorsqu’elle entendit des coups sonores.

« Oh merde, fuck ! » jura-t-elle.

Ça ne pouvait être que le dingue ! Mais qu’est-ce qu’elle fichait dans cette histoire de dingues ? Pourquoi est-ce qu’elle avait laissé Oksa la conduire sur le toit ? Y avait-il seulement une planque plus pourrie au monde qu’un putain de toit ? Aucun abri, aucune fuite possible ! C’était quoi ce plan ?! Jane sentait la panique s’emparer d’elle lorsque la porte explosa. Le dingue était là, furieux. Orthon !

*Quel nom de merde, on dirait Osborn...*

Orthon s’avança lentement, ses yeux semblant sur le point de fumer, tandis qu’un rictus de haine et de joie déformait son visage.

« Et en t'en prenant à lui, t'as officiellement rejoint sa liste noire..., crut alors bon de préciser Oksa.
 -  Merci pour cette précision... »

Le moment était sans doute venu de prier Sha. Jane ne pouvait pas faire grand-chose avec ses potions aphrodisiaques.

« La récréation est finie. Rends-toi tout de suite, ma Gracieuse, ou je te tue la pute qui t’accompagne, et j’irais massacrer toute cette bande de moutons en contrebas... Quoique, de toute manière, je vais quand même la tuer, elle. »

Orthon tendit alors sa main vers Jane, et envoya une onde mentale. Jane sentit quelque chose exploser dans sa tête, comme une migraine infernale, et poussa un hurlement de douleur en se prosternant sur le sol, du sang jaillissant de ses oreilles et de ses narines, alors que des images abominables hurlaient dans sa tête. Elle hurla de douleur, n’ayant jamais ressenti une telle souffrance. Orthon ne s’intéressait déjà plus à elle, et s’avançait lentement vers Oksa.

« Ton oncle m’a fait souffrir à Londres. J’ai hâte de leur rendre la monnaie de leur pièce. Lui, je lui réserve un traitement particulier. Je tuerai tes parents sous tes yeux, et tu te chargeras de tuer ce bâtard. Rassure-toi, je t’éduquerai, j’ai mes méthodes. »

Il ne faisait aucun doute pour Orthon que Jane allait mourir, et cette dernière cessa de se débattre, du sang continuant à s’échapper de ses narines.

Il ne pouvait pas se douter que Jane était une sorcière.
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Oksa Pollock

Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]

Réponse 12 lundi 20 janvier 2014, 11:53:32

- La récréation est finie. Rends-toi tout de suite, ma Gracieuse, ou je te tue la pute qui t’accompagne, et j’irais massacrer toute cette bande de moutons en contrebas... Quoique, de toute manière, je vais quand même la tuer, elle.

Oh ça, Oksa l'en croyait tout à fait capable, mais elle doutait qu'Orthon puisse justifier un tel massacre. Le connaissant, il devait sans doute avoir appelé des renforts. Ce malade n'agissait jamais seul et déjà à Londres, il utilisait ses propres enfants pour parvenir à ses fins. C'était d'ailleurs à cette occasion qu'Oksa avait appris quelque chose de bouleversant, la fille d'Orthon, qui avait trahis ce fou furieux en rejoignant les Pollock, était également la petite cousine de la jeune Gracieuse. Ce qui faisait d'Orthon l'un de ses oncles, même si elle refusait catégoriquement de le reconnaître comme tel. Celui-ci agit rapidement en tendit la main vers Jane, qui se tordit de douleur sur le sol.

- Ton oncle m’a fait souffrir à Londres. J’ai hâte de leur rendre la monnaie de leur pièce. Lui, je lui réserve un traitement particulier. Je tuerai tes parents sous tes yeux, et tu te chargeras de tuer ce bâtard. Rassure-toi, je t’éduquerai, j’ai mes méthodes.

- Vous n'avez toujours pas compris ? Je refuse d'être le pantin d'un espèce de givré comme vous! Disparaissez de ma vie!


Oksa lui envoya alors un Feufoletto qu'il évita aisément, puis un autre, et encore un. Une véritable avalanche de boule de feu s'abattaient sur Orthon, qui les esquiva toute sans effort. Cependant, le plan de la jeune fille n'était pas de le cramer sur place – cela, elle avait bien vue que ça ne marchait pas des masses – mais de l'amener là où elle voulait qu'il soit. Orthon, dans son égocentrisme et son comportement hautain, avait la très mauvaise habitude de sous estimer l'ensemble de son entourage, car se considérant lui-même meilleurs que tous, avec de grands effets théâtrales et dramatiques pour toujours se mettre en valeur, au premier plan. C'était cette haute estime qu'il avait de lui-même, qui lui avait valu d'être réduit en cendre en sous estimant son oncle, ou, plus récemment, de se prendre un extincteur en sous-estimant Jane. Cette fois-ci, ce sera en sous-estimant Oksa, qui si elle n'arrivait pas à toucher ce psychopathe, le faisait au contraire reculer vers le bord du toit. En contre bas, tous devaient apercevoir les boules de feu partant du toit.

Orthon parla, se moqua ouvertement d'elle, mais la jeune Gracieuse ne l'écoutait pas. Une fois qu'il fut bien au bord, elle lui envoya un Knock-Bong bien sentit en pleine poire, qui eu pour le coup un double effet. Le premier, c'est qu'il ferait perdre connaissance à Orthon, suffisamment longtemps pour qu'il reste inconscient une petite minute. Mais le second, c'est que cela le fit basculer dans le vide, et donc que le réveil allait être très douloureux pour lui. Malheureusement, cela ne le tuera pas, mais au moins elle aurait assez de temps pour fuir et se mettre en sécurité.

Alors que son ennemi touchait terre dans d'horribles craquements et sous les cris de la foule, Oksa elle se précipita sur Jane, toujours prostrée sur le sol. Sans doute ne l'entendrait-elle pas, vu l'état de ses tympans, aussi se contenta t-elle de la prendre par la taille et de décoller du toit à la vitesse du son, littéralement, ce qui provoqua un énorme "BANG!" dans le secteur, et gratifia le toit de Mishima d'un petit cratère. Malheureusement pour Oksa, si elle pouvait décoller à Mach 1 en un millième de secondes, elle ne pouvait au contraire dépasser cette vitesse, ne serait-ce d'une ou deux petits km/h.

Lorsqu'Orthon et Jane se réveillèrent, l'un eu une envie soudaine de massacrer la foule qui l'observait dans ce misérable état, alors qu'un mutant était déjà en train de le soigner, et l'autre se demandait légitimement où elle se trouvait. En fait, ne sachant pas où allez, la jeune fille avait tout simplement emmenée sa camarade dans un bâtiment abandonné au dernier étage de la Toussaint, un immeuble dont tout les accès avaient été murés sauf le dernier étage. Oksa ne pouvait pas se rendre chez elle pour pas mettre sa famille en danger et elle ne pensait pas que Orthon ou son organisation puisse faire arrêter ses parents sans bonnes raisons. Ses parents tenaient après tout un restaurant tout ce qu'il y avait de plus honnêtes et savaient de toute manière s'en sortir bien avant sa naissance. D'autant plus que sa mère était une humaine dépourvue du moindre petit pouvoir.

Jane avait été installée sur un matelas qui traînait encore dans le coin, mais qui sentait quand même le moisi. Oksa elle, avait son portable rivé sur son oreille et écoutait, via le téléphone de ses parents, les infos détournées sur sa propre personne, ce qui la rendait malade.

- Non maman, je vais rester ici... Si ce qui se dit est vrai, je vous mettrais en danger en revenant à la maison. Orthon ne peut pas vous faire mettre en prison simplement parce que vous êtes mes parents, surtout qu'il n'a rien pour vous faire incriminer. Je vais me débrouiller, shuis pas une Gracieuse pour rien... Oui maman, promis, je ferais attention... Bise.

Oksa raccrocha et se tourna vers Jane qui l'observait.

- Ça va toi ? Tu veux les nouvelles du jour ? Je suis apparemment devenue une dangereuse criminelle qui a tuée un de mes camarade avant de te prendre en otage, ravageant au passage le réfectoire du lycée. Encore plus drôle, j'ai reçue un SMS des Petrovski qui me demandent si je veux travailler avec eux...

Ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'une autre mutante les avaient suivis et ce que venait de dire Oksa pouvait être mal interprété. Oksa s'accroupit près de Jane et épongea son front avec un linge humide, qu'elle avait trouvée accroché sur un autre toit, avec des draps. Le front de la jeune femme était encore un peu brulant.

- En tout cas, ce malade d'Orthon ne t'as pas loupé, ça fait deux heures que tu dors... J'ai bien crue qu'il avait eu ton compte...

Jane Watson

Humain(e)

Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]

Réponse 13 mercredi 22 janvier 2014, 01:08:27

ORTHON

L’agent du SHIELD fulminait sa rage sur le toit lorsque l’un de ses collègues se pointa dans son dos.

« Putain, Orthon, c’est quoi ce bordel ? »

En reconnaissant cette voix, Orthon glissa rapidement l’une de ses mains dans la poche de son pantalon, afin de dissimuler les tremblements nerveux qui la traversaient. La petite pute l’avait piégé avec un coup de débutant, et l’avait envoyé valser dans le vide. Il s’était écrasé sur le sol, inanimé, avant que le SHIELD ne débarque. N’importe quel humain normal aurait du mourir, et le SHIELD savait maintenant qu’Orthon n’était pas normal. Cependant, il n’était pas recensé dans les services du SHIELD comme un mutant, simplement comme un agent normal, issu de la CIA. Autant dire qu’il risquait d’avoir des problèmes de ce côté-là, ce qui l’emmerdait énormément. Orthon avait tout simplement d’autres chats à fouetter que s’occuper de la procédure ou de ses collègues imbéciles.

L’homme qui venait de lui parler était un chieur de première, quelqu'un qui avait toujours émis des réserves à ce qu’un type avec un dossier aussi obscur vienne les rejoindre. Ce suceur de pines de Lloyd, qui ressemblait à une sorte de Mexicain, de nègre recruté au sein du SHIELD pour respecter la politique de discrimination positive du gouvernement, se rapprocha.

« J’ai entrepris d’arrêter une dangereuse criminelle, voilà ce que c’est que ce bordel. Si vos agents n’étiez pas occupés à s’enfiler des sandwichs et des pizzas à longueur de journée, j’aurais pu espérer l’aide de renforts !
 -  Ne vous foutez pas de moi, Orthon ! C’est quoi, ce numéro de boy scout ? Vous débarquez dans une cantine, et vous interpellez une suspecte aux yeux de tout le monde ?! Vous avez pété les plombs ou quoi ? Depuis quand la CIA se prend pour des cow boys partis faire une tuerie à la O.K. Corral ?! »

Orthon pencha la tête sur le côté, résistant à l’envie de le balancer dans le vide.

« Ne me parlez pas sur ce ton, Lloyd. J’affronte des mutants depuis des années, je connais mes méthodes. »

L’ambiance entre les deux était électrique. Lloyd n’avait qu’une envie : virer Orthon, ce que ce dernier sentait. Il allait sans doute falloir qu’il le tue, afin d’être tranquille. Tôt ou tard, le SHIELD finirait par réaliser que Pollock n’était pas vraiment une tueuse meurtrière et psychotique, mais, comme les Pollock s’étaient évertués à vivre dans la clandestinité, afin que personne ne sache d’où ils venaient, Orthon avait encore un peu de temps devant lui.

« Maintenant, j’ai une enquête à boucler. Alors, foutez-moi la paix ! »

Orthon entreprit de passer à côté de Lloyd, mais ce dernier posa alors une main sur son épaule, le retenant.

« Je vous conseille de me lâcher tout de suite, grinça l’homme.
 -  Je viens avec vous, Orthon. N’espérez pas y échapper.
 -  Je n’ai pas besoin d’une nourrice.
 -  Les agents se déplacent deux par deux, vous avez déjà vu Starsky & Hutch, non ? »

Orthon ferma brièvement les yeux. Ne pas le tuer tout de suite, voilà ce qu’il se répétait. Il écarta alors la main de Lloyd,e t marcha vers l’escalier, commençant à le descendre.

« Et vous allez où ?
 -  Voir les parents de Pollock. Je peux vous déposer au Ciné-Club en chemin, si vous voulez. »

Il allait devoir se débarrasser de Lloyd. Il était convaincu que les parents d’Oksa devaient savoir où était sa fille, et, dans le pire des cas, il pourrait toujours les capturer, et exercer sur eux des menaces. Il faisait ça à la CIA, mais, depuis quelques années, la plupart des agences secrètes paragouvernementales étaient de plus en plus sur les feux de la rampe pour leurs méthodes d’investigation, et leur relative immunité pénale. Orthon ne pouvait pas faire ça devant un consensuel mou comme Lloyd. Le plan était donc simple : aller chez les parents, abattre Lloyd, afin de montrer qu’il n’était pas d’humeur à discuter, puis les battre, afin de savoir où était leur fille. S’ils ne savaient pas, il en tuerait un, et contraindrait l’autre à appeler sa fille.

Face à la douleur de ses parents, Oksa reviendrait immédiatement au bercail.



JANE WATSON

Jane avait la désagréable impression que quelqu’un avait enfoncé dans son crâne un marteau-piqueur, et avait vrillé son cerveau. Tandis qu’elle divaguait, dans le coma, elle revoyait des images de son passé, des flashs-backs qui affluaient autour d’elle. Nell, sa sœur, ainsi que des images indistinctes, indiscernables... La fois où elle s’était blessée la cheville en courant dans la forêt, et où elle avait pleuré... Son esprit semblait s’être fracturé, dilaté comme un tableau de Picasso. Elle peinait à coller les bouts, à revenir à elle, à sortir de cet état second dans lequel elle était plongée. Elle repensa à Ruby, se revit faire l’amour longuement avec elle, avant de peu à peu émerger.

Elle ouvrit les yeux, lentement. La lumière du jour, qui venait depuis de grandes fenêtres, l’éblouit, et elle gémit, avant de revenir à elle. Jane se redressa, sentant ses articulations craquer. Elle était sur une sorte de matelas de fortune, dans un appartement minable, un taudis sinistre, et vit alors, devant elle, Oksa. Elle se mit à lui parler, alors que Jane clignait des yeux.

*Ce n’est pas un rêve... Mais qu’est-ce que j’ai mal au crâne, bon sang !*

Quand le psychopathe lui avait balancé cette attaque (elle supposait que c’en était une, car elle ne voyait pas ce que ça pouvait être d’autre), elle avait vraiment cru qu’elle allait mourir. Curieusement, alors qu’elle errait, elle avait l’impression que deux grands yeux blancs sans pupille avaient veillé sur elle, comme des espèces de phares... Mais tout ça était terriblement flou, et Jane ne se souvenait plus de grand-chose, si ce n’est qu’elle avait une terrible migraine.

« En tout cas, ce malade d'Orthon ne t'as pas loupé, ça fait deux heures que tu dors... J'ai bien crue qu'il avait eu ton compte...
 -  C’est aussi ce que j’ai cru », grogna Jane.

Cette histoire était complètement délirante.

« T’aurais pas un genre de trucs contre la migraine ? Je sais pas, moi, de l’aspirine, ou un truc comme ça... j’ai l’impression qu’un footballeur américain s’est amusé à faire le kangourou sur ma tête. »

Oksa était à côté d’elle, avec un linge humide. Jane le prit sans demander son reste, et le posa sur son front, puis s’allongea sur son matelas en grognant.

« Quelle merde... On aurait pas pu juste baiser dans un coin, plutôt que de se retrouver avec l’armée aux fesses ? Comme si j’avais besoin de ça... »

Jane se plaignait, mais elle avait de quoi. Qu’est-ce que c’était que ce délire ? Cependant, se plaindre ne faisait qu’accentuer sa douleur à la tête, et elle poussa un soupir.

C’est à ce mutant, alors qu’Oksa avait le dos tourné, que la mutante qui les avait suivi depuis le lycée, attaqua. Elle se décolla du mur derrière lequel elle était dissimulée, et envoya sa main, envoyant une onde qui repoussa Oksa.

Jane connaissait plutôt bien cette femme, car elle avait déjà envisagé de se la taper.

C’était Nina Nagami. Dans un justaucorps moulant en latex, qui la rendait encore plus belle.

*Ça y est, j'ai basculé dans la Quatrième Dimension... Il n'y a plus qu'à m'annoncer que cette salope de prof' de biologie fait un élevage de tentacules, et je finis nonne en Ouzbékistan.*
« Modifié: mercredi 22 janvier 2014, 01:22:05 par Jane Watson »
DC d’Alice Korvander.

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Oksa Pollock

Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]

Réponse 14 jeudi 23 janvier 2014, 15:50:54

NINA NAGAMI

Nina était encore à la bibliothèque du lycée, lorsque l'alarme incendie retentit. Venue à l'origine pour réviser un peu son cours d'histoire, la rousse réagit au quart de tour et se cacha derrière une étagère pour retirer son uniforme scolaire, en dessous duquel elle avait mit sa tenue de super héroïne. Si ses ainées ressentait de l'angoisse ou de l'appréhension, elle au contraire, ressentait toujours de l'excitation à l'idée de pouvoir utiliser ses pouvoirs. Une fois en tenue, elle mit rapidement ses longues bottines ainsi que ses gants, sans oublier non plus de mettre son masque, offert par Miss Marvel (qui était devenue officiellement sa Senpai aux yeux de la population, à cause de celui-ci). Puis ce serait con qu'on la reconnaisse à cause de l'absence de celui-ci.

Le problème, c'est qu'il n'y avait pas le moindre feu déclarer dans le bahut, et pas le moindre élève en danger. Pourtant, Nina pouvait très bien observer les élèves et les profs, à travers la fenêtre, regarder avec appréhension le toit, depuis l'entrée du lycée. Se précipitant rapidement vers celui-ci dans la cage d'escalier, la rouquine eu tout juste le temps d'apercevoir Orthon tomber comme au ralentit dans le vide, qu'elle se jeta à travers l'une des fenêtre pour ralentir sa chute et lui éviter ainsi de se briser les os en bas. Le bruit de craquement entendu par Oksa fut donc dû au bruit de verre brisé.

Ce que faisait Orthon ici était un mystère pour Nina, qui ne connaissait pas beaucoup le personnage, qui lui était au SHIELD bien avant elle. Mais le mystère fut bien vite levé lorsque la rousse entendit un "BANG" sonore, similaire à un avion supersonique passant au dessus du lycée. Levant instinctivement la tête, ce ne fut non pas un chasseur qu'elle vit, mais une silhouette humaine en portant une autre. Comme l'agent semblait avoir perdu connaissance, elle l'installa contre le mur et appela télépathiquement Lloyd, qui restait l'agent du SHIELD qu'elle connaissait le mieux.

« Lloyd, Orthon c'est fait ejecté du toit de Mishima et une mutante c'est echappée avec une autre élève en vitesse supersonique. Il n'est pas blessé, je l'ai sauvé a temps. Je vais sans doute mettre du temps à retrouver la fugitive, mais j'ai eu le temps de capter sa signature psychique avant de la perdre de vue. Je vous recontact si je retrouve sa trace. »

Néanmoins, Nina n'avait pas beaucoup pratiquée le vol, sachant que cela épuissait beaucoup son énergie psychique. Elle se contenta donc de grimper sur une mobilette près de l'enceinte du lycée et mit les gazs, se concentrant aussi bien sur la signature de la mutante que sur la circulation. En tout, elle mit bien deux heures, avant de retrouver sa trace, dans une sinistre cité HLM de la Toussaint. La planque de la Muttante ? Sans doute l'avait-elle capturée pour une demande de rançon ou pire, la revandre a un esclavagiste ? Selon les informations d'Orthon, retransmises par Lloyd, cette fille serrait originaire de Terra. Vu que les issues semblaient condamnée, elle s'envola - ou plutôt, lévita - jusqu'au dernier étage et se cacha derrière le mur, écoutant les propos tenus par la jeune fille

- Tu veux les nouvelles du jour ? Je suis apparemment devenue une dangereuse criminelle qui a tuée un de mes camarade avant de te prendre en otage, ravageant au passage le réfectoire du lycée. Encore plus drôle, j'ai reçue un SMS des Petrovski qui me demandent si je veux travailler avec eux.

Les Petrovski ?! C'était encore plus grave que ce qu'elle penssait, et elle savait ce qu'elle avançait, pour avoir été confrontée à eux dès sa première apparition publique. Sans écouter le reste, Nina envoya un rapide message télépathique à son agent préféré.

« Lloyd ! J'ai retrouvée sa trace, dans le quartier de la toussaint, à la cité des peintre, batiment B ! Et je viens d'entendre dire qu'elle a reçue une offre de travail des Petrovski ! Je ne crois donc pas qu'il s'agisse d'une simple prise d'otage... Je vais tenter de la maîtriser avant votre arrivée, mais il va faloir que vous fassiez vite ! »

Nina se décolla donc du mur derrière lequel elle était cachée et envoya une puissante onde sur Oksa, qui fut projetée contre un mur. Pourtant, la jeune fille l'évita aisément en volant à son tour, et avec bien plus d'agilité que la rousse, qui elle, du faire plus d'effort pour esquiver un coup psychique. Merde ! elle semblait être tombée sur une autre kinésie.

- Mutante ! Pour le meurtre de l'un de tes camarades, le saccage délibéré d'un lieu publique, la tentative de meurtre sur un agent du gouvernement et l'enlèvement d'une autre de tes camarades, je te met en état d'arrestation. Je te prie donc de rester calme ou je serais contrainte d'utiliser la force.



OKSA POLLOCK

- T’aurais pas un genre de trucs contre la migraine ? Je sais pas, moi, de l’aspirine, ou un truc comme ça... j’ai l’impression qu’un footballeur américain s’est amusé à faire le kangourou sur ma tête.

Oksa estimait qu'elle avait de la chance... Si Orthon avait décidé de s'acharner quelques secondes de plus, ce serait comme si un train lui serait passé dessus, et encore, si elle était restée en vie. En même temps, Jane avait de quoi se plaindre, vu qu'elle avait été impliquée dans une histoire qui la dépassait complètement. Mais maintenant, Orthon n'aurait de cesse de poursuivre la californienne tant qu'il ne lui aura pas fait payer l'affront de ce coup d'extincteur, soit par la mort, soit par... nan, en fait, seule sa mort pourrait le soulager, mais il torturerait et tuerait sans doute ses proches, avant de l'achever, c'était bien son style, faire autant de mal que possible.

- Quelle merde... On aurait pas pu juste baiser dans un coin, plutôt que de se retrouver avec l’armée aux fesses ? Comme si j’avais besoin de ça...

Oksa rougit de plus belle. Mais enfin pourquoi tout, absolument tout, devait ramener à ça avec les élèves de ce lycée ? Pourquoi ?!

Ce fut à ce moment précis, alors qu'elle allait lui répondre, qu'un nouveau problème fit son intervention, emportant avec lui ses réplique et son corps contre un mur. Si Oksa évita le dit mur, les répliques elles, s'évanouirent au fond de sa gorge et la jeune fille répliqua par une vague similaire mais différente, en ce sens que ce fut une série de Knock-Bong qui fusèrent vers la rousse... Attend... Une rousse ?

- Mutante ! Pour le meurtre de l'un de tes camarades, le saccage délibéré d'un lieu publique, la tentative de meurtre sur un agent du gouvernement et l'enlèvement d'une autre de tes camarades, je te met en état d'arrestation. Je te prie donc de rester calme ou je serais contrainte d'utiliser la force.

Pas de doute, la voix correspondait également et de fait, Oksa reconnue immédiatement sa propriétaire, pour l'avoir déjà vue et entendu en compagnie d'une brune qui la tenait par la main... Décidément... Et dire qu'il lui aurait été possible de prouver son innocence grâce à son caméroeil, si seulement celui-ci n'était pas bloqué par une cérémonie visant à le débloquer, justement... Mais elle eu rapidement une idée.

- Ah mais attend Nina, t'est une sorte de kinésiste, nan ?

Son interlocutrice rougit aussitôt et balbutia un moment.

- J-Je suis pas Nina ! Je s-suis Psychic G-Girl ! Je connais auc-cune Nina !

Oksa leva les yeux au ciel, tellement c'était évidant que c'était elle, sachant qu'en plus, les Japonaises naturellement rousses, c'était hyper rare.

- Bref, passons, tu peux lire dans la tête des gens et lire leurs pensées et leurs souvenirs, non ?

- Euh... Oui, pourquoi ? Avec tes propos d'il y a quelques instants, il est clair que tu travail avec la mafia russe ! Tu ne cherche en définitive qu'à gagner du temps ! Et qui me dit que tu ne tenteras pas de m'attaquer pendant que je fouille ta tête ?

- Parce que dans le cas où j'aurais vraiment enlevée Jane, je pense qu'elle te préviendra si je tente quelque chose... NIna !


C'était assez drôle de la voir rougir et paniquer à l'idée qu'on puisse la reconnaître aussi facilement. Faisant preuve de bonne foi, Oksa ferma les yeux et garda les bras le long du corps, sélectionnant avec soin ce que sa camarade apprentie héroïne pourrait voir ou ne pas voir, comme ses origines par exemple. En revanche, elle laissa libre d'accès quelques uns de ses souvenirs de Londres, soit les différentes attaques d'Orthon sur elle et sa famille, pour tenter de la capturer. Après sa fouille mentale, Nina devint très très pâle et prévint aussitôt Lloyd.

« Euh... On a un très très gros problème là... »

Elle lui raconta tout en détail, sur Orthon et Oksa, de leur rencontre à Londres jusqu'à la seine du toit, avant de conclure.

« On fait quoi pour Orthon ? Tu le conduit sur une fausse piste ou j'appelle mentalement les autres mutantes ? »
« Modifié: mardi 28 janvier 2014, 19:11:36 par Oksa Pollock »


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