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[FINI] Une bleu cher les humains [ Mélinda Warren ]

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Alice Cyan

Terranide

[FINI] Une bleu cher les humains [ Mélinda Warren ]

dimanche 05 janvier 2014, 03:20:50

Nexus, la ville aux esclave Terranide, quelle idée pour la Sauvage bleu de s'y être aventurée. Trop sure d'elle elle s'est promener sous le regard médusé des passants en pleine rue, nue comme à son habitude. Seul vêtements, le collier autour de son cou. Elle déambule paisiblement, ses grands yeux jaunes se promenant ici et la, semblant guetter du regards les éventuels danger pour disparaître dans un coin sombre à leur approche. Essentiellement les patrouilles et les esclavagistes manquants de discrétion.

Elle continua ses pérégrination pendant un certain temps avant que son ventre lui rappelle que bon, il faut pas déconner mais manger c'est important ! Elle s'approcha donc d'un étal....Adressant un grand sourire au marchand, dévoilant sa dentition de scie avant d'essayer d'attraper avec sa vivacité animale un des pains entreposés avant de fuir rapidement, entreprenant de slalomer entre les passants pour atteindre un endroit paisible..une ruelle sombre et vide....Vide ?
« Modifié: mardi 10 mars 2015, 19:30:48 par Princesse Alice Korvander »

Mélinda Warren

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Re : Une bleu cher les humains [ Mélinda Warren ]

Réponse 1 lundi 06 janvier 2014, 02:16:42


Miyamoto Musashi

Miyamoto n’était pas un homme recommandable, et à fort juste titre. Son faciès peu encourageant n’était guère compensé par son curriculum vitae, et la réputation qu’on lui faisait. C’était un tueur, un criminel qui avait son appartement dans les bas-fonds de Nexus, et qui était au service d’une dame encore plus influente : la marchande d’esclaves Mithraïl. Mithraïl était une Nexusienne appartenant à une influente guilde marchande de Nexus, où elle avait le rang le plus élevé au sein de la guilde : celui, générique, de « Maître ». La guilde avait plusieurs stands sur la grande Place Publique de Nexus, la grande Place du Marché où on trouvait de tout. Miyamoto était l’homme de main de Mithraïl, un homme de confiance, qui n’hésitait pas à faire couler le sang si sa Maîtresse le demandait. Ils étaient amants, mais elle le payait aussi bien, suffisamment pour qu’il lui reste loyal, fidèle à son code de l’honneur, très particulier.

C’est vers l’un des étals de cette guilde que la jeune Alice, nue comme un ver, se rendit. Que la garde ne l’ait pas encore arrêté pour exhibitionnisme tenait en soi du miracle, mais elle attirait l’attention, et Miyamoto, qui surveillait l’étal, pouvait voir plusieurs gardes se rapprocher de cette femme, probablement pour l’arrêter. Il loucha brièvement sur les formes de la Terranide, sentant une certaine excitation naître en lui... Sexuelle, certes, mais aussi financière. Miyamoto voyait là une future esclave à offrir à sa supérieure. Alors qu’elle se rapprochait du marchand, Miyamoto, assis, réfléchissait. Il portait un débardeur blanc permettant de voir ses muscles saillants.

Miyamoto était reconnaissable pour ses yeux, partiellement bridés, et pour ses gros sourcils. Ses yeux spéciaux étaient un héritage de sa famille : sa mère était une pure Asiatique, alors que son père était un soldat venant de Nexus. Miyamoto avait rejoint l’ordre des shinobis à cause de lui. Dans Nexus, il espérait bien, un jour, réussir à le revoir, et, en attendant, il travaillait pour des marchands, afin de se faire de l’argent, des relations, pour retrouver son père, et accomplir les missions requises par son clan. Entre ses doigts, il jouait avec une dague, et observait la femme. Une belle Terranide à la peau sombre, légèrement huileuse. Il allait s’extirper de sa chaise pour la rejoindre, quand soudain, la Terranide vola l’un des pains chauds, avant de détaler à toute allure.

« Hey ! Au voleur, au voleur ! » s’exclama le marchand.

Plusieurs gardes à proximité se dépêchèrent alors, essayant d’intercepter la Terranide à la peau sombre, mais la jeune femme était rapide, très rapide, et réussit à les esquiver, s’échappant de la Place du Marché. Elle arriva dans une ruelle, mais qui se révéla être une impasse. Un mur épais de plus de deux mètres se dressait face à elle, et, dans son dos, les gardes nexusiens ne tardèrent pas à arriver. Brandissant leurs armes d’hast, ils immobilisaient la jeune femme.

« Tu sais le sort réservé aux voleurs, insolente Terranide ? »

Ces gardes n’étaient pas ceux des bas-fonds, corrompus et lâches. Ils étaient entraînés, et respectueux des lois. Cette vagabonde avait toutes les chances de finir comme esclave. Ils s’avancèrent vers elle, lorsqu’un homme arriva dans leur dos.

« Il suffit, Messieurs. »

La voix, autoritaire, émanait de Miyamoto. Les gardes se retournèrent. Ils connaissaient l’homme, et ne l’appréciaient pas trop. C’était un criminel, après tout.

« C’est une voleuse, reculez-vous !
 -  Cette jeune femme n’a rien volé, elle est la propriété de Dame Mithraïl.
 -  Pardon ?! »

Miyamoto s’avançait en disant ça. Cependant, il ne voulait pas que la Terranide soit emmenée dans les geôles nexusiennes, où il risquait de la perdre.

« Elle s’est échappée ce matin de notre manoir. J’ai été chargé de la retrouver, et de la ramener auprès de sa Maîtresse. »

Les gardes se regardèrent entre eux. Ils hésitèrent. Ils sentaient que cette histoire était louche, mais ils savaient aussi que Mithraïl était une femme influente dans la ville. De toute manière, cette Terranide nue ressemblait à une esclave. Ils haussèrent donc les épaules. Que cette histoire soit vraie ou non, peu leu importait. Ils savaient que l’étal volé appartenait à Mithraïl. Alors, si cette esclave appartenait à Mithraïl, il n’y avait pas de vol. On ne pouvait pas voler ce qui était à soi, après tout.

« Surveillez-là plus attentivement » grogna l’un des gardes.

Ils partirent, laissant Miyamoto dans la ruelle. Il s’avança lentement vers la Terranide.

« N’essaie même pas de fuir, jeune créature. Tu appartiens à Mithraïl, maintenant, et elle saura très bien à qui t’offrir. »

Son ton était autoritaire et ferme. Si elle essayait de courir, elle verrait qu’il avait d’excellents réflexes. Il l’immobiliserait sur place, et l’assommerait, pour la traîner dans le manoir de sa supérieure. Miyamoto savait notamment que Mithraïl faisait affaire, en toute illégalité, avec une esclavagiste ashnardienne, une certaine Mélinda Warren.

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Alice Cyan

Terranide

Re : Une bleu cher les humains [ Mélinda Warren ]

Réponse 2 lundi 06 janvier 2014, 03:59:11

Elle courait vite et slalomai bien, c'était évident mais les gardes étaient rodés à la traques et la dirigeaient sans qu'elle le remarque vers un piège, une ruelle sombre comme les autres pour elle, une impasse pour eux. Elle manqua d'ailleur de s'écraser contre le mur, se retournant vivement tandis que les hasts la tenaient à distance elle grognaient, hurlaient en leur lancant des regards courroucés de ses grands yeux jaunes. Un esclavagiste ou un homme fréquentant les Teranides ne mettrait pas longtemp à déceler qu'elle cache une intelligence certaine, jouant le jeu de la sauvageonne.

Tu sais le sort réservé aux voleurs, insolente Terranide ?

Elle feule, tendant le cou vers ce qu'il semble être le responsable,  mordant sans hésiter l'hast en usant de la vitesse folle des Teranides, arrachant à celle ci 5 bons centimètres tandis qu'elle mache l'acier l'air de rien...L'ennui étant qu'elle a offert une ouverture au soldats qui se ruent sur elle pour la maitriser, ne manquant bien sur pas de la palper à des endroits...indécents ?

le responsable lève sa main pour la frapper mais....

Il suffit, Messieurs.

Oui ! il suffit....Hein ? Elle cligne des yeux, jaugeant le nouvel arrivant, oreilles dressés et attentive, ami ou ennemi ?
C’est une voleuse, reculez-vous !
Cette jeune femme n’a rien volé, elle est la propriété de Dame Mithraïl.
Pardon ?! »

Pardon, oui, très bonne question ! Elle ? la propriété de Mithruc ? Et puis quoi ?! Remarque...ça pourrait arranger son affaire, à choisir entre quatres hast et un pugilat...c'est vite vu, elle se contente donc de fixer son "sauveur" avec un respect qui crèverait les yeux d'un aveugle, surjouant à outrance tandis qu'elle ne resiste plus, éviter la prison..Oui !

Elle s’est échappée ce matin de notre manoir. J’ai été chargé de la retrouver, et de la ramener auprès de sa Maîtresse.
Un manoir...tsch, tu parles ça sent plus la prison à Teranide ! Mais elle reste attentive, son regard fixé sur le shinobi, les muscles tendus, immobile, apparament prête à toute ouverture.
Surveillez-là plus attentivement
Ils la relachent, elle en profite pour jouer le jeu et tomber à genoux, levant un regard effarouché vers lui, grognant sourdement, jouant à nouveau la bête sauvage parfaite, "trop" parfaite...

N’essaie même pas de fuir, jeune créature. Tu appartiens à Mithraïl, maintenant, et elle saura très bien à qui t’offrir.

Elle grimace, entrouvrant la bouche pour recracher les reste de métal aux pieds de ce héraut de Mithraïl avant d'articuler lentement d'une voix aigue, agréable à l'oreille mais elle reste dérangeante...une voix aussi douce pour une teranide ?

Vais je en soufrir ...?

Mélinda Warren

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Re : Une bleu cher les humains [ Mélinda Warren ]

Réponse 3 mardi 07 janvier 2014, 02:01:29

Si Miyamoto avait un sens moins aiguë du travail, de l’honneur, il aurait probablement déjà entrepris de coucher avec cette Terranide. Sa peau bleue sombre lui allait à merveille, et ses yeux jaunes étaient magnifiques également. Elle avait véritablement un charme certain, un capital beauté qui irait à ravir. Si Miyamoto était excité, c’était avant tout parce qu’il se disait que cette beauté allait rapporter pas mal d’argent à Mithraïl... Et donc à lui. Le shinobi restait attentif. Il avait pu noter que la femme n’avait pas fait mine de s’échapper, et qu’elle ne semblait pas paniquée. Elle semblait donc faire preuve d’une certaine forme d’intelligence. Le mensonge de Miyamoto était, en l’état, tout à fait crédible. Des esclaves en fuite, c’était assez fréquent, et la garde, quand elle leur mettait le grappin dessus, les renvoyait chez leurs propriétaires respectifs. Miyamoto leur évitait tout simplement de la paperasse inutile.

La Terranide réfléchit un peu, et Miyamoto put remarquer sa dentition. De vrais dents de requin. En voyant les morceaux de l’arme d’hast, il se promit de faire attention à sa mâchoire. Elle avait une sacrée dentition, qui pouvait lui arracher un bras. D’une voix fluette, innocente, elle lui posa alors une question, qu’il trouva très judicieuse :

« Vais-je en souffrir... ? »

Elle était suffisamment intelligente pour comprendre qu’elle n’avait tout simplement pas d’autres choix que de le suivre, que de se plier à ses désirs. En ce sens, sa question était logique, car elle ne cherchait pas à admettre autre chose que ce qui allait lui arriver. Tout simplement, elle voulait se renseigner. Réfléchissant brièvement, Miyamoto, tout en restant néanmoins à bonne distance, afin de pouvoir se défendre si jamais elle tentait de le mordre, lui répondit donc, de manière pragmatique :

« Clairement pas autant que si tu aspirais à rester libre. Mithraïl prend soin de ses esclaves, et les offre à des propriétaires qui en prennent également soin. De fait, elle t’offrira à manger. »

Vu qu’elle avait volé du pain, Miyamoto supposait que ce qui motivait cette Terranide était avant tout la faim. Dès lors, il lui apparaissait comme logique de lui proposer avant tout la possibilité de se sustenter, de manger. Il pensait que c’était un argument qui serait très efficace. Bien malgré lui, il ne pouvait toutefois s’empêcher de loucher sur les formes de la femme. Lentement, en adoptant une posture qui ne se voulait pas agressive, avec les bras levés, Miyamoto s’approcha d’elle. Ses pas étaient lents et assurés, et il avança lentement, très lentement, sa main vers la femme, pour lui caresser doucement la joue, glissant le long de sa peau. Il posa sa main sur sa nuque, avant de la placer sur le haut de son épaule. Les seins de la Terranide se rapprochaient de son torse, et il entreprit de lui parler :

« Appelle-moi Miyamoto. As-tu un nom, Terranide ? »

Tout en parlant, il plantait son regard dans le sien. Son objectif était simple : il voulait la mettre en confiance, la rassurer, la faire parler, pour qu’elle ne se sente pas inquiète.

« D’où viens-tu ? » rajouta-t-il donc.

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Alice Cyan

Terranide

Re : Une bleu cher les humains [ Mélinda Warren ]

Réponse 4 mardi 07 janvier 2014, 04:44:16

Kru kru kru...Il avait enfin remarquer ses dents, et..il ne s'enfuyait pas en courant ? Mince, soit il était courageux, soit il ne craignait pas de perdre des membres, soit il cachait bien son jeu. Dans tout les cas il la détaillait d'un regard lubrique ce qui ne la dérangeait pas le moins du monde, trop occupée à écouter la réponse de son interlocuteur, ell s'accroupit lentement, ses genoux le touchant néamoins pas le sol tandis que ses talons s'appuyaient sur ses fesses, attentive.

Clairement pas autant que si tu aspirais à rester libre. Mithraïl prend soin de ses esclaves, et les offre à des propriétaires qui en prennent également soin. De fait, elle t’offrira à manger.

Elle grimaça en lâchant un grognement à deux ton, le premier venant quand il mentionne "esclave" et le second "propriétaire" loin d'être une colère sourde il s'agit plutôt d'un grognement de dépit étant donner qu'il se tarit quand il est question de la nourrir.  Elle tourna vivement la tête pour récupérer son larcin qu'elle entreprend de dévorer, se figeant en sentant la main de Miyamoto contre sa joue tandis que la deuxième frôlait sa nuque. Elle se laissa enlacer, blottie contre le shinobi qui à l'évidence ne se doutait pas du danger imminent.

Appelle-moi Miyamoto. As-tu un nom, Terranide ? D’où viens-tu ?

Il la fixait sans ciller ses yeux étaient intéressants, pas de peur, même pas un soupçon c'était...captivant elle remis donc à plus tard son petit plan, à savoir profiter de l'étreinte pour planter ses crocs dans la gorge de Miyamoto pour articuler lentement.

Alice, mais les humains m'appelle Cyan. Et si tu continue de me palper l'arrière du cou je dévore ta main.

Le ton est toujours doux et engageant visiblement à même d'entretenir une conversation elle ne parait pas le menacer, mais son large sourir en dit long. Elle dispose de la patience, mais en faible dose. Elle va néamoins, fait surprenant imiter la caresse sur la joue de Miyamoto, tendre, du bout des griffes, veillant à ne pas l'entailler.

Mélinda Warren

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Re : Une bleu cher les humains [ Mélinda Warren ]

Réponse 5 mercredi 08 janvier 2014, 02:05:39

Des dents suffisamment fortes pour découper une arme d’hast l’étaient assez pour le tuer. Miyamoto le savait, mais il savait aussi qu’un être humain, que ce soit un homme ou un Terranide, fonctionnait come sur les animaux : si vous lui montriez que vous aviez peur, l’animal réagissait en conséquence, et adoptait une posture de domination. C’était un réflexe naturel, humain, qui n’était guère surprenant. Il ne montrait donc pas sa peur, et, de toute façon, si elle essayait de l’attaquer, il réagirait en conséquence. Sa main sur la chaude et douce nuque de la Terranide ne servait pas qu’à la caresser. Il pouvait aussi frapper ici, du tranchant de sa main, pour l’assommer, en atteignant sa tempe. C’était un féru d’arts martiaux, et, quand bien même la belle Terranide essaierait de lui sauter dessus, il l’esquiverait habilement. Non, il n’était guère inquiet. Elle pouvait le tuer, mais, à vrai dire, n’importe qui pouvait potentiellement le tuer. Dès qu’on admettait que la mort était une finalité commune, on savait mieux s’en prémunir, et on savait faire preuve d’une certaine sérénité dans la vie. Ne pas se bercer d’illusions, voilà quel était le secret.

La Terranide reprit alors, de cette voix fluette et douce, qui lui allait si bien :

« Alice, mais les humains m'appelle Cyan. Et si tu continues de me palper l'arrière du cou je dévore ta main. »

Miyamoto sourit très légèrement, et retira ses doigts.

« Tu essaieras, au moins. »

Il n’était pas son maître, alors elle pouvait le tutoyer. Il libéra donc son cou. Visiblement, la Terranide n’avait pas envie de parler de son périple avant d’arriver ici, mais ce n’était pas grave. Il s’en souciait fort peu. Peu importait comment elle était arrivée ici, le fait est qu’elle y était. Il s’écarta alors d’elle, se retournant.

« Je te laisse encore le choix, Alice... Ou Cyan. En me suivant, tu abandonneras cette liberté dont tu jouissais pour rejoindre ce que la plupart des gens civilisés vivent : la société. Vois ça comme un juste retour des choses... Vois autour de toi. Les gens renoncent à leur liberté pour se soumettre à une autorité supérieure, afin de pouvoir s’épanouir, et de vivre pleinement. Que te chaut ta liberté, si elle ne te permet pas de manger, ou d’être soignée quand tu es malade ou blessée ? »

Pour Miyamoto, l’esclavage, ce n’était rien de plus que ça : la soumission, en échange d’une vie profitable, meilleure. C’était un point de vue simpliste, naturellement, un point de vue qui négligeait certaines réalités, mais, sous Mithraïl, c’est ainsi qu’il l’envisageait.

« Mithraïl n’est point femme cruelle. Tant que tu respecteras ses règles, qui ne sont guère contraignantes, tu pourras vivre en paix. Tu vivras dans un endroit où les gens prendront soin de toi, où tu seras heureuse... Et où tu n’auras jamais faim. Si cette idée te plaît, suis-moi. »

Il savait qu’elle viendrait. Autrement, elle aurait déjà fui, dès qu’il avait proposé d’en faire une esclave. Miyamoto retourna vers l’étal, et rassura de la main le vendeur. Il accorda toutefois un regard réprobateur à la femme. Miyamoto alla chercher dans l’arrière de l’étal une sorte de bure grise, et, alors qu’il la cherchait, un homme se rapprocha de la femme. Il observa son beau fessier, et, dans la foule, estima bon de mettre une main à ses fesses.

Dès que ses doigts heurtèrent les fesses de la femme, Miyamoto, mû par une espèce de sixième sens, le perçut, et, en moins d’une seconde, il repoussa sèchement l’homme, le bout de sa dague enfonçant son cou.

« Hey, hey, j’ai rien fait de mal, pitié ! » couina l’homme.

Miyamoto hésita un bref instant. Le bout de sa dague s’enfonçait dans la chair de l’homme, faisant perler un peu de sang. Il le relâcha alors.

« Cette Terranide est sous la protection de Mithraïl. Qu’on pose encore ses sales pattes sur elle sans mon accord, et je vous égorgerai. Fous le camp, minable. »

L’homme, qui avait eu une érection naissante en observant cette silhouette magnifique, ne demanda pas son reste. Miyamoto ne s’en préoccupa plus, et tendit la bure à la femme. C’était une longue robe marron de mage, avec un capuchon. Il ne demanda pas de remerciements, car il était dans son rôle. Cette mésaventure permettrait peut-être aussi à Alice de voir que son marché avait plusieurs avantages. Bien des gens négligeaient le fait qu’un esclavagiste prenait souvent soin de ses biens. Être considéré comme un bien pouvait être humiliant, Miyamoto en avait conscience, mais, si ça vous permettait d’empêcher d’être agressé en pleine rue, ce n’était peut-être pas un mal aussi suprême que cela.

« Chez ta Maîtresse, tu auras de la viande, de la volaille, tout ce qui plaît à des femmes ayant des grandes dents pointues. Note toutefois bien que, en ville, il est de bon ton d’être vêtu. Chez ta Maîtresse, tu pourras avancer nue, ça ne la gênera pas... Au contraire, même. Hâtons-nous, maintenant. »

D’un pas décidé, l’homme se hâta pour sortir de la Place Publique, et rejoindre le manoir de Mithraïl.

DC d’Alice Korvander.

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Alice Cyan

Terranide

Re : Une bleu cher les humains [ Mélinda Warren ]

Réponse 6 mercredi 08 janvier 2014, 07:59:13

Il sourit...encore ?! Cet homme est inconscient, ou alors, au contraire, parfaitement conscient de sa mortalité, et il fallait l'admettre cela l'effrayait elle qui avait l'habitude de terrifier ses opposants avec son seul sourire. Elle essaierait...ho oui, elle essaierait à la première occasion. Mais peut être même pas pour réussir. Juste pour se rassurer. Quoi de pire pour un tigre que de voir son gibier, un simple humain..un primate qui envahit son monde ne pas la craindre elle ! Elle laissa échapper un feulement en le voyant lui tourner le dos, exposant sa nuque... Se retenant à l'évidence à fuser pour mordre...C'était une ouverture trop flagrante...

Je te laisse encore le choix, Alice... Ou Cyan. En me suivant, tu abandonneras cette liberté dont tu jouissais pour rejoindre ce que la plupart des gens civilisés vivent : la société. Vois ça comme un juste retour des choses... Vois autour de toi. Les gens renoncent à leur liberté pour se soumettre à une autorité supérieure, afin de pouvoir s’épanouir, et de vivre pleinement. Que te chaut ta liberté, si elle ne te permet pas de manger, ou d’être soignée quand tu es malade ou blessée ?

Elle le suivit. Evidement. Mécaniquement elle écoutait ses paroles, plongée dans ses pensées, ignorant les regards d'autrui, le menton haut, ce qui lui vallut des regards haineux ou au contraire vicieux de certains passant, une Teranide, nue à Nexus qui n'affichait pas sa soumission ! quelle bêtise !

Mithraïl n’est point femme cruelle. Tant que tu respecteras ses règles, qui ne sont guère contraignantes, tu pourras vivre en paix. Tu vivras dans un endroit où les gens prendront soin de toi, où tu seras heureuse... Et où tu n’auras jamais faim. Si cette idée te plaît, suis-moi.

Il reparle de cette Mithraïl, plusieurs questions lui viennent, elle a bien compris que cette personne pouvait l'aider si ça lui disait, en échange de sa liberté. Mais deux questions lui brûlaient les lèvres

Peut tu jurer sur la tête de cette "Mithraïl" qu'elle ne me fera pas de mal sans motif valable ? Et quelle seront les termes me liant à elle ?

Simple, efficace elle attendit sa réponse qui fut retardé par leur retour à l'étal ou elle avait pris son repas, le marchand lui adressant un regard noir tandis que le shinobi plaidait sa cause et ce sans appel. Il sembla réussir à apaiser le boulanger tandis qu'il passait derrière lui en quete de elle ne sait quoi.

Puis, le drame arriva...Un contact et pas accidentel à n'en pas douter une main ferme sur ses fesses, elle se retourne à une vitesse ahurissante, tendant le cou pour aller poser ses lèvres sur le cou de l'imprudent. Ce qui est dommage c'est que les lèvres sont écartés et que les dents effleurent la chair tendre de l'humain. Elle laisse échapper un feullement sourd tandis qu'elle referme les machoires d'un coup vif.....CLAC !

Clac ? Oui clac...le shinobi a réagit encore plus vite et a éloigner sa victime d'elle.

Cette Terranide est sous la protection de Mithraïl. Qu’on pose encore ses sales pattes sur elle sans mon accord, et je vous égorgerai. Fous le camp, minable.

Elle grogne avant de se figer, fixant le dos son "protecteur" se détendre, laissant une faille. Ouverture. Elle tend vivement la main pour caresser la nuque du shinobi de l'index, sa griffe le grattant avec une lenteur calculée avant qu'elle ne reprenne sa main et la bure..Trop de tissus...beaucoup trop...Elle arracha les manches sans demander l'avis à quiquonque et l'enfila, laissant la capuche à sa place, sur sa nuque donc.

Chez ta Maîtresse, tu auras de la viande, de la volaille, tout ce qui plaît à des femmes ayant des grandes dents pointues. Note toutefois bien que, en ville, il est de bon ton d’être vêtu. Chez ta Maîtresse, tu pourras avancer nue, ça ne la gênera pas... Au contraire, même. Hâtons-nous, maintenant.

Elle acquiesa simplement, suivant d'un pas vif le shinobi avec sa bure trop serrée, manquant de s'étaler ainsi priver de sa libertée de mouvement mais elle tien le rythme. Arrivant à destination elle arrête Miyamoto.

Ai je réellement ta parole ?

[HRP] ne pas prendre en compte la dernière question s'il a dit non plus tot :p[/HRP]

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Re : Une bleu cher les humains [ Mélinda Warren ]

Réponse 7 jeudi 09 janvier 2014, 01:13:04

Miyamoto n’avait, sur le coup, pas répondu aux questions de la Terranide. Ce n’est pas qu’il ne les avait pas entendus, mais il avait tout simplement l’esprit affairé. Le shinobi veillait, surveillait, car l’endroit n’était évidemment pas sûr. Il y avait des menaces, un peu partout. S’il avait voulu qu’Alice remette intégralement la bure, c’était pour éviter les regards lubriques, et d’autres pugilats. Son ton sombre, et ce port fier qu’elle se donnait, constituaient deux raisons suffisamment fortes pour justifier des agressions. Cependant, Miyamoto et Alice ne se trouvaient pas dans les bas-fonds de la ville, dans ces endroits dangereux et racoleurs où on pouvait se faire violer et égorger en pleine rue. Ils étaient dans les quartiers normaux de la ville, en route vers les résidences huppées. Il y avait ci des hommes et des femmes de bonne éducation, et, si certains se permettaient des œillades, ou des sourires, la plupart d’entre eux marchaient, tout simplement, vaquant à leurs propres occupations.

Petit à petit, Miyamoto se détendait. Cette Terranide représentait toujours une menace, car il ne savait pas de quoi elle était capable. Sa doucereuse voix masquait un instinct de prédatrice, une âme de tueuse. Il le sentait, dans la manière dont elle montrait les dents, et dont ses yeux jaunes se déplaçaient rapidement. Les Terranides étaient généralement, soit très soumis, soit très violents. Il était rare qu’il y ait un juste milieu. Miyamoto était en train de se dire que cette Terranide appartenait à la seconde catégorie : du genre à ne se soumettre que devant plus fort que soi. Ceci allait sans doute le contraindre à devoir faire preuve de violence. Il était prêt à s’y résigner, si la situation l’exigeait. Il n’en sentirait aucun déshonneur. Sur Terra, les femmes n’étaient pas toujours considérées comme le sexe faible, et c’était bien souvent l’inverse. Les Tekhanes constituaient l’armée la plus puissante du monde, et, même sans ça, les redoutables Amazones et leur dextérité au combat étaient connues dans le monde entier. Miyamoto avait déjà eu l’occasion de croiser le fer avec l’une d’entre elles, et savait donc de quoi parler. Alice avait des dents de scie et de longues griffes. S’il fallait la battre pour la soumettre, il le ferait, avec le plaisir extatique qu’un guerrier éprouvait lors d’un affrontement difficile, un affrontement où il risquerait sa vie.

Il s’avança à travers les rues, jusqu’à rejoindre la propriété de Mithraïl. C’était une superbe maison blanche entourée par un mur avec une grille de fer. Le manoir était près d’une des plages de Nexus, et l’air frais y faisait du bien. Une belle rue pavée éclairait la région, avec des dalles blanches, proprement nettoyées. Des arbres avaient été plantés le long des trottoirs, la chaussée servant pour les multiples chariots, dans une ambiance qui faisait penser à une société postmédiévale. Point de boue ou de gadoue ici. Il y avait plusieurs patrouilles de gardes qui avançaient continuellement.

Le manoir comprenait plusieurs étages, et plusieurs ailes. Deux serviteurs étaient à l’entrée. Miyamoto se rapprochait, venant depuis la ville. Au fond de la longue rue, on pouvait voir la mer. Alors que Miyamoto avançait, il vit Alice passer devant lui, pour lui poser une nouvelle question :

« Ai-je réellement ta parole ? »

Il se remémora alors les questions qu’elle lui avait posés, et haussa les épaules :

« Ma parole ne vaut rien, je ne suis qu’un serviteur. Mais je te la donne. Pour satisfaire ta curiosité, Cyan... »

Tournant brièvement la tête, il observa le manoir, avant de lui répondre :

« Mithraïl appartient à une influente guilde de Nexus. Elle repose sa fortune sur l’éducation de majordomes et de serviteurs. Tant que tu es serviable avec elle, elle ne te frappera pas. Et elle t’offrira à un de ses contractants. Je ne peux pas trop te dire à qui elle t’offrira. Mélinda Warren me semble être le meilleur choix, mais je ne peux pas dire... »

Il s’avança alors un peu, et rajouta alors :

« Quant aux termes du marché, elle te les expliquera en personne. »

Le duo fila ainsi par le portail. Un joli perron menait à une grande porte à double battant, qui déboucha dans un grand salon avec un lustre, une série de statues, et un escalier intérieur.

« Tu peux retirer ce froc, maintenant. »

Miyamoto s’avança un peu, et ne fut guère surpris de voir Mithraïl arriver sur la droite, accompagnée de deux servantes, dans de belles tuniques blanches. Mithraïl portait une longue robe noire légèrement moulante, avec ses beaux cheveux gris, et un léger parfum s’échappait de son corps.

« Mon brave Miyamoto... Voici donc celle dont j’ai eu vent…
 -  Elle s’appelle Alice, Madame, avoua l’homme en baissant la tête. Surnommée Cyan par les hommes. »

Mithraïl hocha lentement la tête, observant d’un regard bref le corps de la Terranide.

« Mes informateurs m’ont dit que tu avais été surprise en train de faire du vol à l’étalage. J’ai pris la liberté de te préparer un délicieux repas. Je suis Mithraïl, et je suppose que Miyamoto a du te parler de moi. Ceci est ma demeure, et j’aimerais que tu en fasses partie. Si tu es intéressée, ce dont je ne doute pas, puisque tu as suivi mon brave agent, accompagne-moi jusqu’à la salle à manger. »

Mithraïl sourit délicieusement à Cyan, avant de s’avancer. La salle à manger n’était pas très éloignée, et c’était une grande salle de banquet. Il n’y avait qu’un couvert, pour Alice, et on avait servi pour elle des fruits, des légumes, et un délicieux poulet blanc entier, ainsi que du pain, et des condiments. De la légère fumée s’en échappait, ouvrant l’appétit à n’importe qui.

Preuve de sa bonne foi, Mithraïl lui offrait le gîte et le couvert.

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Alice Cyan

Terranide

Re : Une bleu cher les humains [ Mélinda Warren ]

Réponse 8 jeudi 09 janvier 2014, 17:27:35

Et voila qu'il recommençait à se répéter...et sa parole ne vaut rien. Bah ! Elle continue à le suivre, attentive. Ne perdant rien avant d'entrer et se figer, inspirant profondément. Ce lieu regorgeait d'odeur, tantôt attrayantes tantôt...étranges, lui causant des rougissements qu'elle ne saurait expliquer faute d'antécédents avec les aphrodisiaques. Elle suit le shinobi déja plus lentement, glissant des regards curieux à la demeure si grande et si...différente. C'est le mot ! Différent.

- Tu peux retirer ce froc, maintenant.

Voila une bonne question. Rester vêtue ou dévêtue ? Non, sa curiosité est trop forte elle sourit à Miyamoto en secouant simplement la tête, le sourire est d’ailleurs plus "aimable", moins prononcé. Elle garde les lèvres jointes ou du moins pas "toute dents dehors".

- Je vais plutôt le garder et attendre de voir cette "Mithraïl" dont tu me parles.

Elle ris doucement de sa voix fluette en suivant avant de voir un cortège de trois personne avancer. Deux femmes en blanc encadrant une troisième en noir au port fier, sans doute cette fameuse Mithraïl. Alice lui sourit, de toute ses dents sans hésiter avant d'incliner légèrement la tête avec...courtoisie ? vraiment ?

 - Mon brave Miyamoto... Voici donc celle dont j’ai eu vent…

Elle va pour ouvrir la bouche et parler avant de s'étrangler en regardant Miyamoto

 -  Elle s’appelle Alice, Madame, Surnommée Cyan par les hommes.

Il osait parler à sa place, rabattant ses oreilles sur son crane avant d'inspirer profondément, se forçant à se calmer doucement, les douce odeurs envahissant son nez l'y aidant à n'en point douter. Elle rouvre lentement les yeux tandis qu'elle joint les mains dans son dos, se grattant la nuque, damnée étiquette ! la dame aux cheveux blancs lui jette un regard avant de prendre la parole.

- Mes informateurs m’ont dit que tu avais été surprise en train de faire du vol à l’étalage. J’ai pris la liberté de te préparer un délicieux repas. Je suis Mithraïl, et je suppose que Miyamoto a du te parler de moi. Ceci est ma demeure, et j’aimerais que tu en fasses partie. Si tu es intéressée, ce dont je ne doute pas, puisque tu as suivi mon brave agent, accompagne-moi jusqu’à la salle à manger.

Elle est courtoise, bon point. Elle la tutoi donc elle est directe, bon point et elle lui a préparer à manger.....à voir si c'est un piège. Mais son ventre gronde discrètement..vaguement discrètement tandis qu'elle fixe toujours la dame

- Je suis touchée de pareille attention et je suis...bah, il l'a déja dit.dit elle d'un ton légèrement frustréConcernant le repas, je serai ravie de le partager avec vous ou cet homme qui m'a si..courtoisement protégé sous l'excuse que je vous appartiendrai déjà sans même vous connaitre.

Elle sourit, toujours poliment. Même si sa manœuvre n'aurait certainement pas échapper à l'esclavagiste. Elle cherche à l'évidence à esquiver un quelconque essai d'empoisonnement mais bon...au pire son odorat l'avertirait..avec de la chance !

Concernant votre proposition "d'entrer à votre service" je souhaiterai au préalable en discuter avec vous. Mais après avoir honorer votre hospitalité, évidement.

Elle incline la tête avant de suivre le petit cortège, restant proche de Miyamoto d’ailleurs, allant s'asseoir sur le siège proposé avant d'attendre patiemment que tout le monde s'installe et qu'on l'invite à commencer, mangeant avec un soin certain pour une Teranide supposée sauvage même si l'usage des couvert lui est clairement inconnu. Une fois rassasiée, elle rantit le rythme d'ingestion des divers plats avant de parler plus posément, sa voix toujours fluette.

- Concernant votre "hospitalité" comme je l'ai dit. Je souhaiterai la parole, la votre idéalement, qu'il ne me sera fait aucun mal sans raison valable. Vous comprendrez que j'ai tendance à mal réagir aux agressions injustifiée et que ça finit souvent mal.

Cette fois, son sourire est tout sauf courtois, soulignant à nouveau son premier atout principal, à savoir sa dentition si charmant qui a broyer les os du poulet durant le repas

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Re : Une bleu cher les humains [ Mélinda Warren ]

Réponse 9 jeudi 09 janvier 2014, 23:55:43

Alice avait choisi de conserver ce vêtement grisâtre, surprenant un peu Miyamoto. Le brave homme avait bien du mal à comprendre les femmes. S’il exprimait rarement ce qu’il pensait, ça ne l’empêchait pas, justement, d’en penser. Pourquoi l’avoir conservé, alors qu’elle avait dit que ce vêtement l’embêtait ? Était-ce parce qu’elle s’y habituait ? Miyamoto avait bien du mal à la comprendre, mais il soupçonnait que la présence de Mithraïl n’y était pas pour rien. La belle femme dégageait une sorte d’aura charismatique, une influence forte qui ne laissait personne vraiment indifférente.

« Concernant votre proposition "d'entrer à votre service" je souhaiterai au préalable en discuter avec vous. Mais après avoir honorer votre hospitalité, évidement. »

Mithraïl se contenta d’un léger sourire évasif. Ceci ne lui posait absolument aucun problème. À travers les sourires de la Terranide, Mithraïl voyait une redoutable dentition, et se demandait à quelle espèce elle appartenait. Un croisement entre un Drow et un Terranide-requin ? Ceci paraissait possible, mais, mis à part sa dentition acérée, elle n’avait rien du requin. S’agissait-il d’une espèce hybride unique ? Dans ce cas, Mithraïl la revendrait plus cher. Dans la salle à manger, Alice se mit rapidement à dévorer le poulet et les assortiments, mangeant joyeusement, sans hésitation. Mithraïl restait de l’autre côté de la table, l’observant en déambulant, avant d’observer, par la vitre, sa belle cour intérieure. C’était un grand jardin bien entretenu, avec une piscine privée, une terrasse externe. De la fenêtre du rez-de-chaussée, elle ne voyait pas la mer.

Alice termina son repas au bout de quelques minutes. Lentement, les pages et les domestiques récupéraient les plats, offrant à la Terranide des rince-doigts et des serviettes. Mithraïl croisa ensuite les bras en regardant la Terranide. Comme si de rien n’était, elle reprit alors, souhaitant enfin savoir ce qui allait lui arriver :

« Concernant votre "hospitalité" comme je l'ai dit. Je souhaiterai la parole, la votre idéalement, qu'il ne me sera fait aucun mal sans raison valable. Vous comprendrez que j'ai tendance à mal réagir aux agressions injustifiées et que ça finit souvent mal. »

Elle le justifia en montrant sa dentition acérée. Le parfum que Mithraïl portait influait généralement sur les Terranides, sur leurs hormones... Rien de bien méchant, mais ceci les mettait souvent en de bonnes dispositions face à elle. C’était un artifice très efficace, qu’elle obtenait à prix d’or auprès d’un enchanteur-parfumeur. Mithraïl contourna la table, tout en laissant l’une de ses mains glisser le long de la table, se rapprochant ainsi, lentement, de la Terranide. Elle portait de longs gants en cuir, et se mit à parler :

« Je le comprends tout à fait, ma belle. Aussi, laisse-moi donc te rassurer... Il ne te sera fait aucun mal. Je ne frappe jamais mes protégés. Non seulement c’est contreproductif, mais ce n’est pas quelque chose que j’apprécie. Comme Miyamoto a sans doute du te le dire, j’éduque de futurs serviteurs, des majordomes, dans bien des domaines variés. Il y a, bien sûr, le nettoyage, l’entretien de surfaces, mais mes propriétés deviennent aussi des majordomes, des serviteurs dans de grands restaurants, voire même des écuyers, des nourrices... Avec moi, tu es assurée de ne jamais manquer de rien, et je m’assure toujours de commercer avec des gens qui suivent mes principes. Là encore, ce raisonnement est logique. Si je confiais mes protégés à des individus qui les battraient, ne les ayant pas habitués à souffrir, ils deviendraient de mauvais serviteurs, et ceci se retournerait contre moi. »

Tout en parlant, elle s’était rapprochée de la belle Terranide, et s’assit juste à côté d’elle, sur le rebord de la table, hésitant à aller caresser ses joues.

« Comme je te dois d’être honnête, Cyan, il faut que je te dise que tout principe connaît des exceptions. Tu seras battue, soit si tu ne respectes pas le règlement, soit si c’est là ce que tu souhaites. »

Comment pouvait-on souhaiter se faire battre ? C’était une question troublante, mais il était souvent assez fréquent que les esclaves aiment se faire battre. Bien sûr, il y avait toujours des esclaves rebelles, mais Mithraïl avait formé des nekos qui adoraient qu’on les fesse.

« Le règlement est relativement simple. Il consiste à se plier à mes instructions, qui, je te rassure, ne sont pas exigeantes. Comme tu es grande, et en pleine mesure de tes capacités, je préfère te dire clairement ce que j’attends de toi. Je souhaites que tu me respectes, que tu m’obéisses sans sourciller, en partant du principe que, connaissant le monde, je sais ce qui est le mieux pour toi. Tu auras une chambre avec un lit, et tu pourras avoir plusieurs repas par jour. »

Son parfum ferait-elle effet sur elle pour achever de la convaincre ? Mithraïl l’espérait. Si cette femme bleue refusait, ce serait plus compliqué... Or, elle comptait bien la vendre, et le plus tôt serait le mieux, car elle était ferme, et avait l’âge d’être vendue. Si elle traînait trop, Cyan perdrait de sa valeur, et serait moins rentable sur le marché.

« Ce marché te convient-il ? »

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Terranide

Re : Une bleu cher les humains [ Mélinda Warren ]

Réponse 10 vendredi 10 janvier 2014, 22:06:06

LA jeune Teranide observait le rince doigt, perplexe elle fit un geste négatif du menton en inclinant la tête, prenant néamoins une serviette pour se nettoyer les mains de son repas. Elle reporta ensuite son attention sur Mithraïl. Cette femme était captivante, c'était le mot, son odeur était plus attrayante que toute autre, plus elle se rapprochait plus elle se penchait en avant, laissant son instinct la guider, souriant doucement les yeux clos avant de se reprendre, écoutant la déclaration de cette dernière, l'air vaguement penaude. Elle croise paisiblement les jambes, bataillant un instant avec sa robe, en grommelant.

- Je le comprends tout à fait, ma belle. Aussi, laisse-moi donc te rassurer... Il ne te sera fait aucun mal. Je ne frappe jamais mes protégés. Non seulement c’est contreproductif, mais ce n’est pas quelque chose que j’apprécie. Comme Miyamoto a sans doute du te le dire, j’éduque de futurs serviteurs, des majordomes, dans bien des domaines variés. Il y a, bien sûr, le nettoyage, l’entretien de surfaces, mais mes propriétés deviennent aussi des majordomes, des serviteurs dans de grands restaurants, voire même des écuyers, des nourrices... Avec moi, tu es assurée de ne jamais manquer de rien, et je m’assure toujours de commercer avec des gens qui suivent mes principes. Là encore, ce raisonnement est logique. Si je confiais mes protégés à des individus qui les battraient, ne les ayant pas habitués à souffrir, ils deviendraient de mauvais serviteurs, et ceci se retournerait contre moi.

Elle acquiese lentement, peinant à se concentrer avec l'odeur, le regard fixé sur l'humaine tandis qu'elle continue d'inspirer. Elle va pour tendre la main avant de se reprendre, voyant la femme tendre la main vers sa joue, elle sourit doucement, allant tendre la joue vers cette main offerte tandis que Mithraïl poursuit.

- Comme je te dois d’être honnête, Cyan, il faut que je te dise que tout principe connaît des exceptions. Tu seras battue, soit si tu ne respectes pas le règlement, soit si c’est là ce que tu souhaites

Elle s'interrompt, attrapant lentement le poignet qui lui caressait la joue avant de lever son regard jaune vers cette femme si troublante. Articulant lentement.

Je suis Alice. Cyan est le nom que les précédentes personnes qui ont essayer de me dominer par la force m'ont donner avant que je n'arrache ma liberté d'un coup de dent bas placé. Est ce dans le règlement de me donner des sobriquets, dame ? Et non, je ne souhaite pas soufrir.

Elle relachera ensuite la main ganté, en profitant pour faire glisser son index le long de son bras avec une curiositée certaine. Tandis qu'elle semble poursuivre..à son grand plaisir à l'évidence car elle savoure encore et toujours le parfum !

-  Le règlement est relativement simple. Il consiste à se plier à mes instructions, qui, je te rassure, ne sont pas exigeantes. Comme tu es grande, et en pleine mesure de tes capacités, je préfère te dire clairement ce que j’attends de toi. Je souhaites que tu me respectes, que tu m’obéisses sans sourciller, en partant du principe que, connaissant le monde, je sais ce qui est le mieux pour toi. Tu auras une chambre avec un lit, et tu pourras avoir plusieurs repas par jour.

Cela parait simple. une chambre, un lit, des repas et l'obéissance aveugle...Tant qu'on ne la maltraite pas et qu'elle vis à sa faim, bah ! Pourquoi pas. Mais quelque chose la dérangeait. Elle semblait oublier quelque chose...Ha oui..!

Dois je considérer cela comme ta parole qu'il ne me sera fait aucun mal tant que j'obéis ?Elle sourit avant d'acquieserSi tel est le cas, ce marché me convient parfaitement Mithraïl.

Comme pour marquer une obéissance certaine elle va pour embrasser la main qui gratouillait sa joue, les gants n'ayant hélas pas laisser deviner la peau si lisse qui ferait passer une peau d'humain lambda pour un terrain accidenté après un séisme, sa gorge laissant échapper ce qui s'apparente à un ronronnement.

Mélinda Warren

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Re : Une bleu cher les humains [ Mélinda Warren ]

Réponse 11 dimanche 12 janvier 2014, 02:49:58

« Dois je considérer cela comme ta parole qu'il ne me sera fait aucun mal tant que j'obéis ? Si tel est le cas, ce marché me convient parfaitement Mithraïl. »

Alice n’ayant pas encore réellement accepté les conditions du marché, Mithraïl accepta, sans sourciller, le tutoiement. Sa main glissait tendrement sur la joue de la femme, alors que la Terranide était, peu à peu, en train de succomber aux charmes envoûtants de Mithraïl. L’esclavagiste savait très bien comment elle allait appliquer. Alice ne resterait sans doute pas très longtemps ici, avant d’être offerte à une cliente. Elle était bien éduquée, intelligente, et savait parler et écouter. Les doigts gantés glissaient sur sa joue, et Mithraïl ressentit à son tour un frisson quand Alice l’embrassa sur les gants, ses yeux jaunes continuant à l’observer. Elle perçut alors un ronronnement s’échappant du corps d’Alice, comme une sorte de soupir.

Les lèvres de Mithraïl se fendirent d’un léger sourire, et la femme se rapprocha de la Terranide. Leurs lèvres étaient de plus en plus proches. La main gantée de l’esclavagiste s’écarta lentement de la joue de la femme, pour caresser ses belles lèvres, glissant très légèrement dessus, alors qu’elle se mettait à répondre à sa question :

« Je ne suis pas une enfant capricieuse. Pour quelle raison irais-je faire du mal à mes protégées ? »

Elle retira ensuite ses doigts de ses lèvres, tout en s’écartant de la femme, avant de se relever. Le sex appeal de cette Terranide était très excitant. Cependant, le plaisir que Mithraïl ressentait était aussi lié à la satisfaction pécuniaire que cette femme allait lui rapporter. Elle sentait qu’elle pourrait en tirer un bon pactole. Sa voix était d’une telle douceur... De plus, elle admettait sans rechigner l’idée de se soumettre à d’autres personnes. Mithraïl se remit donc de bout, et posa chacune de ses mains sur les joues d’Alice, afin de l’aider à se relever.

Alice se retrouva ainsi debout, face à Mithraïl, qui porta un bref regard sur cette bure gênante. Nul doute qu’elle n’allait pas tenir longtemps, et qu’Alice finirait ainsi que Miyamoto l’avait vu, dans la ruelle longeant la Place Publique : toute nue, aussi nue que lors du jour de sa naissance. Il tardait déjà à Mithraïl d’imaginer cette femme exhibant ses formes devant elle.

« Ainsi soit-il, Alice. Tu es officiellement mon esclave, jusqu’à ce que je me sépare de toi pour t’offrir à un autre maître. »

C’était dit, et on ne pourrait plus revenir dessus.

« Maintenant, suis-moi, que je te montre ta chambre. »

Mithraïl monta un escalier dans un angle, grimpant un ou deux étages. L’escalier était confortable, et conduisait à un couloir avec des fenêtres permettant de voir, non seulement le jardin de la propriété, mais aussi la mer, au loin.Mithraïl continua à marcher, jusqu’à se rapprocher d’une porte, qu’elle ouvrit. La porte débouchait sur une confortable chambre avec un grand lit, un balcon, et plusieurs meubles, dont un miroir.

« Voici ta chambre, Alice. Les domestiques t’apprendront à faire ton lit, pour qu’il soit toujours propre. »

Le matelas était rembourré, confortable. Mithraïl s’avança un peu, puis se retourna, et sourit à Alice. Il n’y avait désormais plus qu’elles, et elle se rapprocha de la Terranide. Elle posa l’une de ses mains sur ses hanches, rapprochant à nouveau son visage du sien. Les choses allaient maintenant prendre une tournure un peu plus intéressante.

« Je t’ai dit que je punissais les esclaves commettant des actes répréhensibles, certes... Mais je sais aussi récompenser celles qui me sont fidèles... »

Mithraïl parlait désormais sur un ton plus bas, plus doux, plus sensuel, et continua à se rapprocher, l’embrassant sur ses lèvres. Le baiser ne dura que quelques secondes, avant que Mithraïl ne s’écarte, en souriant à nouveau.

« Ne serais-tu pas sans mieux sans cet encombrant vêtement sur tes épaules, ma belle Terranide ? »

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Terranide

Re : Une bleu cher les humains [ Mélinda Warren ]

Réponse 12 dimanche 12 janvier 2014, 12:46:37

La jeune Teranide bleutée observai Mithraïl, le regard moins alerte grâce au parfum, se contentant de fixer "l'esclavagiste", cette dernière lui souriant. était ce ironique ? victorieux ? Elle n'aurai su le dire mais cette femme lui souriait et ça lui plaisait, c'est tout ce qui comptai ! Elle s'approcha alors, très près..trop près elle essaya de se pencher pour quémander un baiser avant d'être interrompue par les doigts de sa future maîtresse sur ses lèvres, se figeant en redressant les oreilles, écoutant avec attention à nouveau.

- Je ne suis pas une enfant capricieuse. Pour quelle raison irais-je faire du mal à mes protégées ?

C'était...une bonne question. Le temps qu'elle réfléchisse à la réponse, le regard baissé elle libéra ses lèvres et s'écartait ! Un léger soupir de dépit s’échappât de sa si jolie bouche tandis qu'elle sent des mains caresser ses joues et l'invitant à se redresser, elle écarte donc prudemment la chaise avant de se lever pour fixer Mithraïl...Qui observait sa bure avec un air amusé. à l'évidence elle avait remarquer que ce vêtement la rendait folle et qu'elle attendait la première occasion pour l'oter ! Elle alla d'ailleur commencer à entailler le col de sa robe improvisée jusqu'au nombril avant d'être interrompu par celle qui allait lui offrir ses chaines.

- Ainsi soit-il, Alice. Tu es officiellement mon esclave, jusqu’à ce que je me sépare de toi pour t’offrir à un autre maître. Elle ne put retenir un franc sourire ravi. Elle avait utiliser son prénom !Maintenant, suis-moi, que je te montre ta chambre.

Une...chambre ?

Un nouveau mot, elle avait une vague idée de sa signification mais préfèrait avoir une certitude tandis qu'elle suivait sa propriétaire sans rechigner, inspirant toujours profondément avec une satisfaction évidente, faisant fi de la pudeur, son nouveau décolleté ne cachant strictement plus sa petite poitrine...Enfin, petite selon les critères Terrans ! Durant la montée, elle osa se mettre au niveau de sa maitresse pour baisser le nez et la détailler en dessous du cou. Ne retenant nullement un gémissement envieux et une main qui essaira d'aller caresser le bas du dos de la jeune femme. Peu après elle s'arrêta devant une porte qu'elles passèrent..

Une pièce, plus petite que la salle ou elle a manger avec un lit, des meubles et un miroir..Surprise, elle alla directement vers le miroir, objet qui reste asser rare dans la nature ou les bas quartiers ou elle rapinait "avant", observant avec curiosité son reflet si net, plus que quand elle s'observait dans de l'eau en tout cas ! Souriant paisiblement tandis que la femme reprend.

- Voici ta chambre, Alice. Les domestiques t’apprendront à faire ton lit, pour qu’il soit toujours propre.

Faire le lit...Bah ! ça ne devais pas être sorcier après tout, mais elle observerait certainement, ne serait ce que pour éviter de le faire une ou deux fois sous pretexte de ne pas avoir bien vu...hi hi ! Et voila donc sa nouvelle demeure..Agréable. Elle se retourne vers Mithraïl qui s'avance, pose une main sur sa hanche avant de s'approcher...encore et encore...elle laisse échapper un nouveau grognement de plaisir, inspirant lentement tandis qu'elle poursuit.

- Je t’ai dit que je punissais les esclaves commettant des actes répréhensibles, certes... Mais je sais aussi récompenser celles qui me sont fidèles...

Puis, elle a enfin ce qu'elle veut, un baiser de sa maitresse, plaquant son corp au sien tandis qu'elle se laisse ennivrer par le parfum durant ce baiser... Trop court, la voila qui recule à nouveau, elle gémit de mécontentement..

- Ne serais-tu pas sans mieux sans cet encombrant vêtement sur tes épaules, ma belle Terranide ?

Quelle touchant attention. La Teranide sourit tendrement avant d'articuler doucement.

Ne devrai je pas plutot dénuder ma maitresse pour qu'elle jouisse de mes caresses auparavant ?

N'attendant pas vraiment la Teranide s'avance, ses mains allant caresser une nouvelle fois son dos tandis que son visage va quémander un nouveau baiser plus long...bien plus long jusqu'a en perdre haleine..du moins pour l'humaine ! Apparament bien partie pour faire subir un certain nombre de récompenses plaisantes à sa nouvelle chose.

Mélinda Warren

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Re : Une bleu cher les humains [ Mélinda Warren ]

Réponse 13 mardi 14 janvier 2014, 02:08:26

« Ne devrais-je pas plutôt dénuder ma maitresse pour qu'elle jouisse de mes caresses auparavant ? »

Mithraïl esquissa un faible sourire, et répondit par un baiser. Elle avait bien noté que la Terranide en était friande, et Mithraïl avait joué dessus, afin d’aiguiser le désir de cette jeune femme, pour qu’elle soit encore plus consentante à coucher avec elle. Dominer quelqu’un, c’était tout un art, et le résumer simplement à exercer de la violence, c’était se méprendre. Avec la violence, on ne pouvait pas avoir une relation constructive. L’esclave se rebellait, et il fallait aller dans la surenchère, jusqu’à ce que l’esclave atteigne le point de rupture. Pour Mithraïl, avoir une loque humaine n’était pas très vendeur, et ne présentait pas grand intérêt, sauf à faire plaisir aux pervers.

Elle répondit donc sans hésitation au baiser d’Alice, mais n’alla pas jusqu’à fourrer sa langue dans sa bouche. Comme elle l’avait vu, la Terranide bleue avait des dents aiguisées comme des couteaux. Glisser sa langue dans cette bouche pouvait être risqué, et Mithraïl ne voulait pas finir à l’hôpital pour qu’on lui reconstruise son appendice lingual. L’une de ses mains alla attraper la douce chevelure grise de sa partenaire, la caressant, enfouissant ses doigts, et elle continua à l’embrasser, sans relâche. Le baiser dépassa la dizaine de secondes, puis la trentaine, la minute, se poursuivant encore. Les douces lèvres bleues sombres de la Terranide étaient irrésistibles, tout comme son entrain. Mithraïl respirait par le nez. Yeux clos, elle les rouvrait parfois, avant de les refermer, continuant à jouer avec les lèvres d’Alice. Elles en gobaient une entre ses lèvres, tirant un peu dessus, puis s’attaquaient à l’autre, la gobant à son tour, continuant sur ce rythme. Une main sur sa chevelure, l’autre alla se glisser le long de la bure de la femme. Alice l’avait partiellement arraché, et il fut donc facile de la faire tomber.

C’était un principe de vie : une Maîtresse ne se déshabillait jamais en premier. C’était elle qui exerçait un rôle de domination, après tout. Elle tira sur la bure, et cette dernière s’affala intégralement. Depuis le miroir, en ouvrant les yeux, Mithraïl put voir les délicieuses fesses bleues de sa partenaire, sa chute de reins, son dos merveilleux... Des éléments esthétiques indispensables pour en apprécier sa qualité. Elle n’avait nul besoin de faire appel à un expert pour déterminer le prix de vente de sa créature : il suffisait de le voir pour avoir une bonne estimation. Elle avait de superbes jambes fuselées, un corps de rêve, des hanches légèrement athlétiques et musclées, qui témoignaient de son passé de débrouillardise. En vertu de la nomenclature légale applicable à Nexus, le prix de base moyen d’un Terranide variait entre 3 000 et 5 000 pièces d’ors, prix variable selon différents critères : entretien du corps, charme esthétique, capacités cognitives, intellectuelles, etc... Des choses dont Mithraïl allait s’assurer avant de la vendre, mais elle estimait bien pouvoir en tirer un bon prix : 10 000 pièces d’ors lui semblait être un minimum.

Entre-temps, le baiser des deux femmes se poursuivait allégrement, et Mithraïl promena sa main le long de son dos, glissant dessus, se rapprochant de ses fesses, pour les caresser. Elle savait que, avec Mélinda Warren, le postérieur était un élément important. Or, Alice avait un superbe petit cul. Rien que pour ça, Mélinda en voudrait. C’est pour ça que Mithraïl aimait bien faire affaire avec elle : non seulement la vampire était aussi belle que fortunée, mais, en plus, il était facile de connaître ses goûts, et de savoir comment lui faire acheter telle ou telle acquisition. La vampire était sacrément gourmande, et sa petite entreprise marchait très bien. Tout le monde en serait content : Mithraïl aurait son or, Mélinda une nouvelle esclave, et Alice serait assurée d’avoir une bonne maîtresse, qui l’enverrait tranquillement dans les voies de la lubricité et de la débauche sexuelle.

Sans rompre le baiser, Mithraïl finit par se presser davantage contre le corps d’Alice. Leurs seins se heurtèrent, et elle la plaqua contre l’armoire à côté, retirant sa main de ses fesses, pour frotter ses hanches. Le langoureux baiser durait bien depuis maintenant plusieurs minutes, afin de soulager Alice, de la convaincre qu’elle était bien tombée, et que tous ses désirs seraient exaucés, dès lors qu’elle admettait qu’il était dans son intérêt de renoncer à la liberté. Le marché, après tout, était honnête : contre la liberté, on vous remettait l’assurance d’une vie prolifique et joyeuse, où vous pourriez jouir, sans avoir à craindre de la solitude.

Quel fou aurait refusé une telle offre ?

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Alice Cyan

Terranide

Re : Une bleu cher les humains [ Mélinda Warren ]

Réponse 14 jeudi 16 janvier 2014, 13:01:21

La dominante ne pris pas le temps de répondre. Préférant s'abandonner au baiser, suscitant un plaisir satisfait à la belle bleu qui essaya de dénuder l'humaine. Mais elle fut vite rappelée à l'ordre d'une main dans ses cheveux, elle se figea un instants avant de reprendre vivement le baiser, une lueur de plaisir dans le regard tandis qu'elle fixe sa proie...ou sa prédatrice ? Elle n'est plus très sure. Après tout elle lui a jurer obéissance. Et elle joue si bien avec elle, son baiser n'en finissant pas tandis qu'elle la sent jouer avec ses lèvres. Puis sans préavis elle sent son vêtement glisser, offrant son corps à la vue perverse de Mithraïl. Elle ne résista pas loin de la, se cambrant en voyant le regard de l'esclavagiste regarder vers le miroir.

Elle semblait réfléchir...Et la Teranide en profita sans hésiter ! Ses griffes allant essayer de caresser le sein gauche de l'humaine, tendrement mais surement tandis que le baiser se prolongeait...encore et encore au grand plaisir de la Créature. Tandis que les lèvres de la Teranide était occupé, sa seconde main libre essaya d'aller griffer doucement, du bout de ses doigts, le fessier de la dominante, cherchant les limites de sa maitresse ? Dans tout les cas elle caresse doucement sa propriétaire, ses griffes cherchant à entamer la tenue de la dame tandis que son autre main pétrit son sein avec un manque d'expérience qui rendrait presque le geste touchant !

Puis, sans préavis la voila qui la pousse contre l'armoire en  douceur, soulignant par ce biais son statut  de "maitresse", la Teranide laissa échapper un gémissement de plaisir tandis que Mithraïl semblait prendre un malin plaisir à frotter leur poitrines ensemble. Ses mains s'égarèrent contre ses hanches tandis qu'elle ondulait sous ses mains lascivement, rompant finalement le baiser en souriant docilement.

C'était..incroyable..J'en veux plus...Tu peut maitresse ?

Oui elle continuait à la tutoyer, après tout aucunne règle actuelle ne le lui interdisait et elle se pencha sur le coté pour entreprendre de lui lécher la joue puis descendre doucement sur son menton...puis le cou, guettant à l'évidence les volonté de sa maitresse.

[hrp : désolé du temp de réponse et de la taille du post...je sais pas vraiment la réaction la ^^"]


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