Bac à sable > One Shot

Un second avatar de l'air ? [Privé] // ABANDONNE

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Windz:
Sérieusement...

Windz avait délégué une infime partie de lui-même pour surveiller les actions de Thibault. Il ne voulait pas qu'il révèle à tout le monde sa véritable nature. Pour un élemental d'air, l'effet de surprise est l'un des plus importants atouts. Et si la majorité de la population connaissait les élementaux d'air, l'effet de surprise allait être réduit à néant, et il devrait attendre longtemps pour que cette connaissance redescende et regagner enfin l'effet de surprise. Et là, il venait de révéler à une pirate qu'il ne connaissait pas son état. Il faudrait absolument qu'il lui en touche un mot, un jour ou l'autre... Dans l'absolu, il devait colmater la brèche avec cette Transcendance. Lui faire comprendre que ce n'est pas le type d'être avec qui on joue sans prendre de gros risques.

Il faisait nuit noire. Windz n'y voyait pas grand chose. Cependant, il réussit sans trop de mal à trouver la cabine de cette pirate. En effet, c'était la plus richement décorée, et la plus grande et visible de toutes. De plus, c'était la seule... Il entendait la respiration lourde de la jeune femme. Il s'était passé une seule journée depuis le passage du petit courant d'air. Elle avait peut-être eu le temps d'assimiler les informations qui lui ont été porté à sa connaissance. Peut-être pas. De toute façon, cela n'était pas important. Windz était ici pour chambouler toutes ses connaissances, et la faire douter. Peut-être même qu'il la tuerait si elle se montrait dangereuse pour son secret.

Il devait se montrer. Pour cela, il rentra dans la cabine, toujours sous sa forme originelle, et plus silencieusement qu'une brise d'été. Il était totalement impossible qu'il la réveille ainsi. Il prit une forme solide à l'opposé du lit de la pirate, pour ne pas se faire repérer. Bien que le changement d'arrangement de ses molécules ne fasse aucun bruit, Windz était un être prudent. Parfois trop. Il prit l'apparence du dieu grec Apollon, apparence masculine qu'il aime bien. Comme d'habitude, 5 secondes pour avoir la consistance et le poids, et 5 minutes pour le renvoi correct de la couleur... Il s'approcha alors du milieu de la pièce en marchant sur lui-même, des molécules d'air qu'il compactait pour ne pas faire de bruits de pas. Il ne s'était pas embarrassé de créer des vêtements, se souvenant qu'elle préférait sans. Il s'assit en tailleur en plein milieu de la pièce, juste à coté de la table, et délita les molécules qui lui servaient pour avancer silencieusement. Celles-ci créèrent alors une bouche, de la même couleur que l'air (invisible quoi), qui fusa vers l'oreille de Transcendance et lui murmura, d'un ton langoureux :

Mademoiselle Transcendance ? On se réveille. Une surprise vous attend...

Immédiatement après, les molécules formant la bouche retournèrent à l'état de molécules libres. Windz était curieux de voir la réaction de la donzelle.

Ophélie:
Elle n'a rien oublié. Nue, enroulée dans ses draps fin et ocres, son esprit est encore empli des assertions de Thibault. Un esprit élémentaire ? Un courant d'air...Des pouvoirs, bien sûr. Un peuple. Des richesses. L'esclavagisme. Elle avait passé la journée de la veille à réfléchir à tous les moyens qui pouvaient exister pour garder un courant d'air prisonnier. Elle est sûre qu'un esclave dans ce genre pourrait lui rapporter énormément, des milles et des cents. Il lui suffit de retrouver ou de rencontrer de nouveau un courant d'air et d'agir discrètement, cette fois-ci. Le charmer. Le baiser, celui-là, le garder avec elle. Puis, faire venir Dude, lui faire appeler un esclavagiste assez expert en magie pour pouvoir capturer un courant d'air et le tour serait joué. Un esclave dont elle aurait déjà profité, qui lui rapporterait le gros lot. Et avec un peu de chance, elle pouvait même extorquer des informations.

Mais ce n'est qu'une supposition. Elle ne pense pas qu'elle va retrouver un esprit élémentaire de si tôt. C'est dommage d'avoir raté cette occasion avec le Cavalier du Vent. Mais il faut toujours raté un coup pour gagner la manche d'après et faire carton plein, échet et mat. Elle y réfléchit plus, maintenant. Elle dort, totalement nue dans ses draps tout propres et tout doux. Pour une fois, elle dort seule. Dude et elle se sont disputés après que Thibault est disparu. Comme un vieux ménage. Le quartier-maître est jaloux comme une vipère de sa maîtresse et Capitaine qui couche avec le premier homme venu. Quand elle lui dit que l'homme est pari, il le prend mal, il pense qu'elle le cache, il fait une scène, il ne comprend pas et se prend la main de Transcendance dans le visage. Elle lui ordonne de ne pas réapparaître dans sa cabine, elle ferme la porte à clef, jette la clef sur son bureau rempli de cartes de longues vues, de boussoles, de compas, de crayons et de pièces d'or. Elle se couche sans un mot de plus, posant ses vêtements et ses armes sur la chaise à côté d'elle, prête à attraper son pistolet dès qu'elle en a besoin. Un mouvement suspect dans la cabine, elle tire. La lumière est plus longue à allumer, elle a une boite d'allumettes à côté d'elle pour allumer la bougie qui traine par terre.

Elle dort dans un profond sommeil, couchée sur le flanc droit. Ses cheveux blonds chatouillent un peu son visage, son drap laisse apercevoir un de ses seins ronds. Elle dort comme une enfant, toute recroquevillée. Et une voix langoureuse la réveille. Quelques mots. Dude ? Comment est-il rentré ? Mais ce n'est pas la voix de Dude. Elle se relève, en un mouvement rapide, attrapant sa boite d'allumettes et en allume une, le feu se "rependant" ensuite sur la bougie qu'elle tient dans la main. Devant elle, bien installé en tailleur, un homme. Nu. Rentré dans sa chambre comme par enchantement. Nu. Certes, il était tout simplement vachement super bien foutu, mais ce n'est pas une raison pour apparaître devant elle nu. Elle aussi est nue, mais elle, elle est en train de dormir. Elle pose sa main sur son pistolet, l'armant et visant l'homme nu. Si c'est lui la surprise, il va en avoir une bonne. Se faire transpercer le front par une balle, c'est super, j'vous promets.

- Tu es qui ? Tu es arrivé comment dans ma cabine, chou ? La clef est sur mon bureau. Et comment tu connais mon prénom ? Tu réponds ou je te fracasse le crâne malgré le fait que tu vas dégueulasser tout mon tapis. Allez, hop, hop, joli coeur, maintenant que tu m'as réveillé, tu réponds aux questions.
Comment comprendre tout de suite qu'il s'agit un esprit élémentaire ? Mais dès qu'elle va le comprendre, elle risque de mettre à exécution son plan. La voix qui est venue murmurer à son oreille lui a tiré un frisson et elle avance dans la pièce, nue, ses longs cheveux blonds se perdant autour d'elle et chatouillant ses fesses. La pudeur chez Transcendance n'existe plus. Elle s'avance encore, son arme pointée sur l'homme. Elle souffle la bougie, trop dangereux si jamais elle tombe. Elle n'y voit presque rien, mais la lune éclaire un peu la cabine.

- Réponds vite, je n'aime pas être réveillée comme c'la. Et quel était la surprise, mignon ?

Windz:
Windz observait cette femme pirate se réveiller comme après un doux rêve puis, comme si une mouche l'avait piquée, se mettre à attraper sa boite d'allumettes et fébrilement à en gratter une. Elle eut un moment d'arrêt en observant la forme d'Apollon assise en tailleur, droit devant elle. Tel un dieu grec, musclé et bâti à souhaits. Bref, un être d'une beauté presque incomparable.

Transcendance était totalement nue et, du point de vue de Windz, avait des attributs qui auraient fait pâlir beaucoup de personnes et fait envie à beaucoup d'autres. En effet, elle avait gardé un visage plutôt juvénile malgré ses activités de pirate, avait des yeux d'un bleu profond, et d'autres attributs non-négligeables, tels que sa poitrine, ni trop grosse, ni trop petite, une taille parfaite, et des fesses rebondies. Comment pouvait-il voir ses fesses ? Tout simplement parce que Windz était à la fois devant elle, représenté par cet Apollon, et derrière elle, avec l'ancienne bouche devenue œil pour épier la femme pirate et s'assurer qu'elle ne se foute pas en l'air. Pas tout de suite voyons !  Windz sentait qu'il allait bien s'amuser...

Elle eut un réflexe auquel Windz s'attendait, à vrai dire. Sa main se posa immédiatement sur son pistolet, l'armant et se préparant à tirer sur ce qu'elle voyait comme étant un humain. Nullement impressionné, Windz ne bougea pas d'un poil, ses yeux fixant ceux de la pirate comme pour la défier.

Tu es qui ? Tu es arrivé comment dans ma cabine, chou ? La clef est sur mon bureau. Et comment tu connais mon prénom ? Tu réponds ou je te fracasse le crâne malgré le fait que tu vas dégueulasser tout mon tapis. Allez, hop, hop, joli coeur, maintenant que tu m'as réveillé, tu réponds aux questions.
Windz émit un sourire intérieur, non visible sur l'Apollon. Il était en train de décider d'une marche à suivre. En effet, contrairement à ses habitudes, il n'avait pas de plan d'action prédéterminé. Il allait donc s'amuser en improvisant. Improviser... Quel terme magnifique, n'est-ce pas ? Tiens, elle bouge. Elle s'avance, toujours nue, tenant son arme bien en évidence devant elle comme si elle se protégeait avec celle-ci. Windz ne craignait pas cette arme. Son seul effet sur lui serait de faire s'écarter les molécules formant l'homme assit en tailleur. En aucun cas il lui ferait du mal. Il n'aurait ensuite qu'à déplacer ses molécules pour refermer la plaie et expédier la balle par un canal naturel, certainement la bouche pour l'impressionner. Et lui faire peur aussi. Elle éteint la bougie, certainement pour éviter un accident. La vue est sombre, mais cela ne dérange pas tellement Windz. De plus, les yeux d'Apollon voient dans le noir, ce qui est fichtrement pratique dans certaines circonstances. Celle-ci incluse.

Réponds vite, je n'aime pas être réveillée comme c'la. Et quel était la surprise, mignon ?
A ce moment, Windz trouva son champ d'action. Pourquoi lui révéler que cet homme faisait partie de lui ? Pourquoi ne pas faire en sorte qu'elle croie que cela soit deux personnes différentes ? Intéressant... Elle serait certainement un peu désorientée, voire peut-être même tentée par cet homme séduisant. Concernant Windz, il a déjà résisté aux tentations de succubes. Ce n'est donc pas une simple humaine qui va le faire flancher. Souriant à la femme le menaçant de mort, l'homme répondit :

Moi ? Je n'ai strictement rien dit. A vrai dire, je ne sais même pas où je suis, belle demoiselle. Comment je suis arrivé ici ? Certainement un de mes vieux amis qui m'y a emmené pour y faire une belle rencontre telle que vous.

Les molécules de Windz ne faisant pas partie de l'Apollon se regroupèrent pour former deux bouches, une pour chaque oreille de la pirate, et lui susurrèrent dans un ensemble parfait :

Moi, par contre...

Puis il partit dans un semblant de fou rire, oscillant entre le maléfique et le bon enfant. Il voulait la surprendre, la déstabiliser, faire en sorte qu'elle perde tous ses moyens. Pour ce faire, l'homme se leva, exhibant son corps parfait et sans érection, et lui dit, d'un ton inquiet :

Tout va bien mademoiselle ?

Ophélie:
Il est beau. Voilà ce que pense Transcendance en détaillant, dans le noir tacheté d'éclats de lune, l'homme nu qui est arrivé comme une apparition dans sa cabine toute sombre. Il est plus que beau. Il y a quelque chose de faux, de trop beau. Un Dieu ?  L'idée effleure l'esprit de la Pirate nue qui hausse un sourcil intéressé, légèrement amusé. Un Dieu dans sa cabine ? Un putain de beau Dieu, certes, jeune, grand, mince, bien formé, aux yeux terriblement charmants, aux lèvres fines qui semblent appeler celle de la jolie Pirate dont l'esprit est encore totalement embrumé par le sommeil qu'on lui a retiré si rapidement. Elle laisse descendre son bras armé et reposa le pistolet avec un soupir. Ca ne sert à rien, de toute manière, elle est en son royaume, il ne peut rien faire. Elle cache d'un geste l'un des sex-toys qui git sur son bureau. Oui, nan, ça il n'a pas à le voir. Elle sourit, doucement, attrapant aussi avec un mouvement leste le manteau pour le mettre et le fermer sur son corps nu. Faire un peu sérieux ne fait pas de mal, après tout. Elle s'assoit sur le bureau, écartant les jambes sans aucune honte. Elle met un manteau mais écarte les cuisses comme un pute en manque. Et sans aucune pudeur.

Il ne sait pas ce qu'il fout là. Il se moque d'elle ? Elle le regarde, elle soupire et fait glisser une cigarette entre ses lèvres. Elle inspire, elle expire, après l'avoir allumé avec une rapidité excitée. Putain, ce mec se fout de sa gueule, nu. Il veut qu'elle lui saute dessus, qu'elle lui mette une épée sous la gorge et l'émascule pour être arrivé dans sa cabine en pleine nuit ? C'est con d'être aussi bête pour se donner à une pirate énervée nu. Elle peut lui faire tant de choses ... Transcendance soupire de nouveau et écrase la cigarette quand une seconde voix vient murmurer dans ses oreilles quelques mots, menaçant et moqueur, ironique et clair.

- Ok. Ok . Tu te fous de ma gueule ? Tu crois que je vais te croire, joli coeur ? Tu donnes le baton pour te faire battre. Et tu te joues de moi en plus. Je te promets que ça ne va pas aller entre nous, chou. Sors comme tu es arrivé, je m'en tape. Mais dégage, putain et rapidement. Je te promets que je ne suis pas d'humeur, mignon. Et n'essaie pas de me mener en bateau. Je suis le capitaine de ce navire et tu vas dégager. Toi et ta deuxième voix.
Elle n'est même pas d'humeur à le charmer ou quoi. Elle reprend une arme dans la main, son sabre qui traîne par là et découvre le sex-toy sans s'en apercevoir. Elle se relève et se place devant l'homme, son manteau s'ouvrant de nouveau sur son corps mince. Elle approche jusqu'à ce que sa poitrine se presse contre le torse du jeune inconnu devant elle, sa main non armée descendant sur le membre sans érection du jeune homme, qu'elle prend en main sans une once de honte ou d'attention, le serrant doucement.

- Et tu dégages rapidement, si tu vois ce que je veux dire. Ou sinon, tu risque d'hurler.

Il sent les ongles de la demoiselle se refermer eux-aussi sur son membre pressé alors qu'elle susurre à son oreille les quelques mots. Elle va même jusqu'à lécher le lobe de son oreille alors qu'elle se recule, tirant sur le membre avec sa main qui ne le lache pas. Il devrait bander, qui plus est, et la lame vient doucement se placer sur la garde du sexe de l'apparition. Il a intéret à agir d'une manière ou d'une autre, tout de même.

Windz:
Contre toute attente, elle n'a pas eu peur. Même pas plus surprise que cela. Elle devait avoir un peu plus de vécu que le pensait Windz. Ou alors un peu plus d'inconscience. Elle venait de rencontrer un être surnaturel, formé uniquement d'air, et moins d'un jour plus tard, quelqu'un la surprend au beau milieu de son sommeil, la réveillant, alors que la porte est fermée à clé, et est toujours fermée à clé ? Soit elle pense pouvoir rivaliser avec lui, soit elle est inconsciente. C'est ce que se disait l'élemental. Elle s'était mise à fumer, couvrant de la vue de l'humain un sextoy. Cependant, cela n'échappa pas au regard des molécules de Windz formant un œil derrière la femme pirate. Oui, car maintenant, il y avait un œil et deux bouches, toujours de la couleur de l'air. D'ailleurs, plus aucune des molécules de Windz n'était solitaire. Elles faisaient toutes désormais partie d'un corps solide plus grand. Mais cela ne le dérangeait pas plus que cela. Il était habitué. Elle écrasa sa cigarette puis lui répondit :

Ok. Ok . Tu te fous de ma gueule ? Tu crois que je vais te croire, joli coeur ? Tu donnes le baton pour te faire battre. Et tu te joues de moi en plus. Je te promets que ça ne va pas aller entre nous, chou. Sors comme tu es arrivé, je m'en tape. Mais dégage, putain et rapidement. Je te promets que je ne suis pas d'humeur, mignon. Et n'essaie pas de me mener en bateau. Je suis le capitaine de ce navire et tu vas dégager. Toi et ta deuxième voix.
Hummm... Des menaces... Elle se sent donc capable de rivaliser avec lui. Grave erreur. Elle pris son sabre et se colla à la forme humaine prise par Windz, pour coller leurs poitrines respectives, avant de prendre son sexe en main en le pressurisant de ses ongles.

Et tu dégages rapidement, si tu vois ce que je veux dire. Ou sinon, tu risque d'hurler.
Si il avait été humain, Windz en aurait frémit de plaisir. Plaisir de la voir si sûre d'elle. Elle allait se révéler être une adversaire coriace. Cependant, Windz avait plein de tours dans son sac. L'avantage avec les corps que prenait Windz était qu'il pouvait contrôler absolument tout. Y compris ce qui n'était pas contrôlable par les humains normaux. Dont une probable érection. C'est pourquoi son membre resta mou, même lorsqu'elle y passa sa main, même lorsque leurs poitrines se collèrent. Mou. Tel un défi pour elle, tel une moquerie à son attention. Désespérément mou. La forme humaine lui sourit et lui susurra :

Moi ? Vous mener en bateau ? Mais puisque nous sommes dans votre navire, c'est plutôt vous, qui me menez en bateau, n'ai-je pas raison ? Et puisque je ne sais pas comment partir, je pense que je suis... "Condamné" à rester ici, avec vous.

Il approcha son visage de celui de la pirate, comme pour l'embrasser. Cependant, il n'en fit rien, et stoppa sa bouche à quelques centimètres à peine de la sienne. Il continua, du même ton :

Et puis, j'ai tout mon temps, avec une créature aussi délicieuse que vous...

Comment allait-elle réagir ? Allait-elle l'entailler et se rendre compte que le sang ne coulerait pas hors de son corps ? Allait-elle céder à la tentation ? En parlant de tentation d'ailleurs... Il avait oublié de lui notifier qu'il avait vu ses sextoys...

Vous qui êtes condamnée à jouer avec de vulgaires jouets...

Séduire pour mieux trahir. Une "loi" bien connue des pirates. Et Windz allait la prendre à son propre jeu. Du moins, allait essayer.

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